- roxanneOracle
Euh, l'histoire du psy était anecdotique .
- SibylleNeoprof expérimenté
Helenetrop a écrit:Je suis PE et en disponibilité. Ma louloutte de cinquième est instruite à domicile suite aux harcèlement dont elle a été victime en sixième. On l'a déscolarisée en février , malgré de nombreuses interventions du collège et de notre part. Malheureusement rien n'y faisait, il semblait que les harceleurs se relayaient. Elle nous en parlait tout de suite, mais au fil du temps elle se repliait sur elle-même car les insultes, boutades, continuaient de plus belle avec racket et coups en prime. En parler oui, mais où est la solution si tout empire? Je pense que le problème a été bien géré par la cpe. Nous avons agi en la retirant du collège , elle se sent mieux, mais malgré notre déménagement dans una autre ville elle ne peut pas encore faire un pas vers le collège qui est à 500 mètres de la maison.
Comme parents il est difficile d'agir. Les profs n'en revenaient pas malgré les mots dans le carnet.
Ouh la la, que c'est triste que même dans une autre ville, le collège représente une angoisse...
Je comprends pourquoi vous avez choisi de vivre tout près d'un collège (limiter le risque qu'il y ait des problèmes sur le trajet), mais tout est difficile, peut-être que la proximité la stresse....
- lene75Prophète
Helenetrop, c'est à cause de ça que tu es en dispo ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- HelenetropNiveau 1
Non je l'étais déjà pour suivre mon conjoint, ce qui bien sur a facilité le choix. Le nouveau collège tout près c'est un peu le hasard, mais bon on va y aller en douceur et les enfants qu'elle voit en activité seront ceux qu'elle verra quand elle y retournera. Pour le moment on parle de la troisième...peut-être quatrième.
- Reine MargotDemi-dieu
roxanne a écrit:Il y a quelques années, j'avais retrouvé sur le net un de ceux qui me harcelaient, celui qui m'avait frappée. Il était devenu...psy ! J'ai failli envoyer un mail ou même prendre RDV pour lui dire les choses en face. A quoi bon.
Cela dit il a peut-être (espérons-le) évolué, surtout si psy est devenu son métier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OlympiasProphète
Et dans les commissariats ça ne fait pas du tout rigoler. Ils prennent ça au sérieux.Rendash a écrit:Elaïna a écrit:Helenetrop a écrit:
Le délégué , c'est vrai avant c'était le bon élève, et aujourd'hui c'est plus souvent celui qui met la zizanie, le populaire... Pouvons nous déjà essayer de changer ça?
Malheureusement je ne sais pas s'il est légal d'interdire aux casse-pieds de compétition d'être délégués.
Je viens de procéder aux élections des délégués de ma classe de 4e (REP+) ; les deux élus sont deux élèves discrets et bosseurs, dont les autres estimaient qu'ils seraient les meilleurs pour "nous représenter, et pis discuter aussi avec les profs, ils savent bien parler, et aux moins ils seront pas dans les embrouilles et tout, hein M'sieur ?"
Je suis d'accord avec Elaïna lorsqu'elle dit qu'à un moment, la réponse doit être pénale. Un arrêt au commissariat ou une visite des flics peut en calmer pas mal, et je connais pas mal de flics qui jouent volontiers le jeu dans ce genre de situations.
- acsyleNiveau 10
Helenetrop a écrit:Je me demande souvent ce que deviennent ces harceleurs, ces enquiquineurs plus tard dans leur vie d'adulte. Peut-être viens tu de me donner un début de réponse...
Ils se marient, ont des enfants et une vie épanouie.
Je le sais, pour avoir stalké quelques uns de mes anciens harceleurs.
Parce qu'on sait jamais : peut être qu'un jour ou l'autre on se recroisera. Sauf que là je n'aurais plus ma petite taille infantile due à un retard de croissance. Et alors là...
- User20401Vénérable
Pas mal d'études ont montré qu'ils avaient des conséquences proches de celles des harcelés. Plus de risques de dépression à l'âge adulte, plus de risques d'être eux-même harcelés.acsyle a écrit:Helenetrop a écrit:Je me demande souvent ce que deviennent ces harceleurs, ces enquiquineurs plus tard dans leur vie d'adulte. Peut-être viens tu de me donner un début de réponse...
Ils se marient, ont des enfants et une vie épanouie.
Je le sais, pour avoir stalké quelques uns de mes anciens harceleurs.
Parce qu'on sait jamais : peut être qu'un jour ou l'autre on se recroisera. Sauf que là je n'aurais plus ma petite taille infantile due à un retard de croissance. Et alors là...
- SacapusHabitué du forum
Un des gars qui me harcelaient quand j’étais petit est mort assez jeune.
Je ne sais pas de quoi.
Dommage, ce n’était pas lui le pire.
Je ne sais pas de quoi.
Dommage, ce n’était pas lui le pire.
- OntheroadagainNiveau 3
acsyle a écrit:Helenetrop a écrit:Je me demande souvent ce que deviennent ces harceleurs, ces enquiquineurs plus tard dans leur vie d'adulte. Peut-être viens tu de me donner un début de réponse...
Ils se marient, ont des enfants et une vie épanouie.
Je le sais, pour avoir stalké quelques uns de mes anciens harceleurs.
Parce qu'on sait jamais : peut être qu'un jour ou l'autre on se recroisera. Sauf que là je n'aurais plus ma petite taille infantile due à un retard de croissance. Et alors là...
Pareil, j'ai réussi à retrouver une de mes 4 harceleuses du collège sur Fbk, elle est mariée, maman et employée de banque, heureuse (apparemment). J'ai essayé de la contacter en la stalkant aussi plus ou moins (mais à intervalles espacés, et aussi par écrit car j'avais réussi par recoupement d'infos à trouver son adresse), mais elle ne m'a jamais répondu et j'ai vu sur son profil Fbk qu'elle ne prenait plus de demandes d'amis depuis peu... Quand on voit les réussites de ses anciens harceleurs ou harceleuses, c'est rageant par rapport à l'injustice de ce qu'on a subi de leur part...
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On the road again
Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse
- the educatorFidèle du forum
Je trouve un peu hallucinant d'en vouloir à des gens pour ce qu'ils ont fait dans leur enfance. Je sais quelle genre de douleur ça peut représenter, mais il faut aussi raison garder...
Sinon je me faisais la reflexion dans la journée, vu que dans les vies scolaires on commence à se prendre la vague julie gaillet dans le nez, que le harcèlement n'était scolaire que parce que l'école est l'un des seuls lieu de sociabilité de ces enfants. Pourtant on retrouve la même chose dans les quartiers, dans les equipes de foot ou dans les clubs de danse, en colonie de vacances, a echelle plus ou moins comparable. Dans un sens ça m'arrangerait qu'on cesse de parler de harcèlement scolaire. Bien sur qu'on a notre rôle à jouer dans la protection de l'enfance, mais déplacer un peu les causes (même si je ne nie pas que l'environnement scolaire contribue à exacerber ces comportements).
Sinon je me faisais la reflexion dans la journée, vu que dans les vies scolaires on commence à se prendre la vague julie gaillet dans le nez, que le harcèlement n'était scolaire que parce que l'école est l'un des seuls lieu de sociabilité de ces enfants. Pourtant on retrouve la même chose dans les quartiers, dans les equipes de foot ou dans les clubs de danse, en colonie de vacances, a echelle plus ou moins comparable. Dans un sens ça m'arrangerait qu'on cesse de parler de harcèlement scolaire. Bien sur qu'on a notre rôle à jouer dans la protection de l'enfance, mais déplacer un peu les causes (même si je ne nie pas que l'environnement scolaire contribue à exacerber ces comportements).
- RendashBon génie
Je te rejoins entièrement, the educator.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LizdarcyFidèle du forum
Bien vu the educator. C'est vrai que le terme scolaire cache surement un phénomène qui me semble plus large.
- ipomeeGuide spirituel
Oui, bien sûr le harcèlement ne se limite pas à l'école. Mais n'est-ce pas à l'école qu'il est le plus insupportable car il se produit heure après heure, jour après jour, et sans répit.
- KorémuseNiveau 8
C'est exactement ce que j'allais écrire. Les enfants passent la plus grande partie de leurs journées à l'école. Pour le harcelé, cela semble une éternité.
- Reine MargotDemi-dieu
Bien sûr le harcèlement ne se limite pas à l'école, même si c'est là que les enfants passent le plus de temps dans leur vie. Ce qui me gêne c'est surtout cette énième façon de pointer encore et toujours l'école et les enseignants dans les médias comme les grands coupables, sans finalement proposer grand-chose de constructif, un peu comme dans le navrant clip de Mélissa Theuriau.
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- SchéhérazadeNiveau 10
Hanna Arendt explique, dans La crise de l'éducation, que nous avons voulu croire "qu'il existe un monde de l'enfant et une société formée entre les enfants qui sont autonomes et qu'on doit dans la mesure du possible se laisser gouverner eux-mêmes. Le rôle des adultes doit se borner à assister ce gouvernement". Les conséquences en sont désastreuses: "Affranchi de l'autorité des adultes, l'enfant n'a donc pas été libéré, mais soumis à une autorité bien plus effrayante et vraiment tyrannique : la tyrannie de la majorité. En tout cas, il en résulte que les enfants ont été pour ainsi dire bannis du monde des adultes. Ils sont soit livrés à eux-mêmes, soit livrés à la tyrannie de leur groupe, contre lequel, du fait de sa supériorité numérique, ils ne peuvent se révolter, avec lequel, étant enfants, ils ne peuvent discuter, et duquel ils ne peuvent s'échapper pour aucun autre monde, car le monde des adultes leur est fermé. Les enfants ont tendance à réagir à cette contrainte soit par le conformisme, soit par la délinquance juvénile, et souvent par un mélange des deux." Les harcelés, à l'école ou ailleurs, sont les victimes de cette tyrannie de la majorité, ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu se plier à la norme du groupe, qui exerce un contrôle social impitoyable. Plus les adultes seront dépossédés de toute autorité à l'école, moins ils se sentiront légitimes pour l'exercer, plus les choses s'aggraveront. Il n'y a certes pas qu'à l'école que les enfants sont livrés au groupe de pairs. Mais on pourrait quand même souhaiter qu'à l'école ils en soient protégés au mieux. Et cela suppose l'intervention nette et ferme des adultes, l'exclusion des harceleurs ou des leaders du harcèlement au besoin.
- egometDoyen
the educator a écrit:Je trouve un peu hallucinant d'en vouloir à des gens pour ce qu'ils ont fait dans leur enfance. Je sais quelle genre de douleur ça peut représenter, mais il faut aussi raison garder...
Sinon je me faisais la reflexion dans la journée, vu que dans les vies scolaires on commence à se prendre la vague julie gaillet dans le nez, que le harcèlement n'était scolaire que parce que l'école est l'un des seuls lieu de sociabilité de ces enfants. Pourtant on retrouve la même chose dans les quartiers, dans les equipes de foot ou dans les clubs de danse, en colonie de vacances, a echelle plus ou moins comparable. Dans un sens ça m'arrangerait qu'on cesse de parler de harcèlement scolaire. Bien sur qu'on a notre rôle à jouer dans la protection de l'enfance, mais déplacer un peu les causes (même si je ne nie pas que l'environnement scolaire contribue à exacerber ces comportements).
Plusieurs différences importantes entre les lieux de harcèlement que tu évoques:
- Le quartier, comme l'école, est un lieu dont il est difficile de s'échapper. Il est un peu plus facile de traverser rapidement le quartier, mais le quartier est beaucoup moins surveillé que l'école (normalement).
- Les clubs ne sont nullement obligatoires. Il est beaucoup plus facile de s'en extraire une fois le problème identifié. Le harcèlement est donc plus modéré, ne serait-ce que dans le temps. L'institution qui laisse le harcèlement s'installer est rapidement sanctionnée par une perte de clientèle.
- Dans le cas d'une colonie, c'est plus grave, parce que le harcèlement peut durer assez longtemps avant que l'enfant ait l'occasion de se plaindre à ses parents. Le sentiment d'être piégé peut être particulièrement lourd. Une semaine de harcèlement, ça peut être très long, surtout dans un contexte de grande promiscuité (toilette, couchage). Ajoutons qu'il y a, comme à l'école, mais contrairement à la plupart des clubs, beaucoup de temps libres qui offrent des occasions de harcèlement.
Donc l'école est un lieu où le harcèlement peut être particulièrement grave, en raison justement de l'échelle. C'est un lieu où l'on se rend au quotidien, sur une très longue période de temps, par obligation. On y est jugé, selon des critères contradictoires, par ses pairs et par ses professeurs, en permanence. Tout y est important. On est censé y préparer son avenir. On y est mis par ses parents avec une très faible chance de pouvoir s'échapper. Parfois, on peut se voir reprocher le désordre causé par ses harceleurs.
Il n'y a pas beaucoup de lieux qui présentent autant de facteurs défavorables en cas de harcèlement. Il n'y a donc pas à s'étonner de ce que le harcèlement scolaire soit mis plus souvent en avant que les autres.
Le harcèlement est d'autant plus choquant à l'école, qu'il y a un grand nombre d'adultes pour encadrer les enfants, et que ces adultes sont censés être hautement qualifiés, au moins les professeurs, le CDE et le CPE. L'éducation nationale a aussi fait beaucoup de promesses non tenues à ce sujet. Je dirai même qu'elle a considérablement aggravé le problème en privant les adultes cités plus haut d'une grande partie de leurs moyens d'action.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- ipomeeGuide spirituel
Reine Margot a écrit:Bien sûr le harcèlement ne se limite pas à l'école, même si c'est là que les enfants passent le plus de temps dans leur vie. Ce qui me gêne c'est surtout cette énième façon de pointer encore et toujours l'école et les enseignants dans les médias comme les grands coupables, sans finalement proposer grand-chose de constructif, un peu comme dans le navrant clip de Mélissa Theuriau.
Dans ce que tu dis, il y a deux choses :
La première c'est que la facilité est d'accuser encore une fois les enseignants (d'ailleurs ne sont-ils pas responsables du réchauffement climatique avec leurs débats sur ce forum ?). Et c'est bien évidemment inadmissible. Car comme c'est dit plus haut, dans une classe on ne voit pas grand chose, et le harcèlement est caché.
La deuxième c'est qu'il n'y a pas grand chose de constructif à proposer : c'est vrai, mais n'y a-t-il pas quand même une certaine prise de conscience ? (J'en exclus les beaufs qui disent que la victime l'a bien cherché ou que ce sont des enfantillages).
Si on comprend mieux, c'est déjà un premier pas, comme pour la pédophilie, dont on ne parle que depuis une vingtaine d'années, ou la maltraitance. Je crois que sur ces derniers points les PE ont été formés (est-ce encore le cas ?).
Alors que les médias s'en emparent, pourquoi pas, si ça peut faire avancer les choses (même avec caricature).
On peut seulement regretter que les mêmes médias soient également si prompts à jeter l'opprobre sur le corps enseignants en usant de la même caricature. Ce qui les discrédite auprès des enseignants. Et qui engendre des réactions épidermiques (moi-même je bondis dès qu'un journaliste énonce quelque chose sur le salaire des profs, par exemple.)
- egometDoyen
Mais si l'institution ne trouve rien de mieux que faire des clips publicitaires pour "conscientiser" les membres des communautés éducatives, on est mal.
Et la couverture médiatique, pour le coup, risque de faire plus de mal que de bien.
Et la couverture médiatique, pour le coup, risque de faire plus de mal que de bien.
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- User20401Vénérable
J'en veux surtout aux adultes qui savaient (parce que je me suis plainte) et n'ont rien fait.the educator a écrit:Je trouve un peu hallucinant d'en vouloir à des gens pour ce qu'ils ont fait dans leur enfance. Je sais quelle genre de douleur ça peut représenter, mais il faut aussi raison garder...
Sinon je me faisais la reflexion dans la journée, vu que dans les vies scolaires on commence à se prendre la vague julie gaillet dans le nez, que le harcèlement n'était scolaire que parce que l'école est l'un des seuls lieu de sociabilité de ces enfants. Pourtant on retrouve la même chose dans les quartiers, dans les equipes de foot ou dans les clubs de danse, en colonie de vacances, a echelle plus ou moins comparable. Dans un sens ça m'arrangerait qu'on cesse de parler de harcèlement scolaire. Bien sur qu'on a notre rôle à jouer dans la protection de l'enfance, mais déplacer un peu les causes (même si je ne nie pas que l'environnement scolaire contribue à exacerber ces comportements).
Pour la suite, je suis d'accord avec les réponses : les enfants sont obligés d'aller à l'école (en général, on n'en change pas facilement) et ils y passent la majeure partie de leur temps.
- PabloPEExpert
:lol: Ca je le fais souvent... et plus ils sont en mode "ado" plus ils ont droit aux surnoms "choupinous"... de même que j'appelle "lapin"ou "chaton" mon pote de 2 mRendash a écrit:
Parce qu'il n'y a pas cette dimension de honte quand on est agressé par un inconnu dans la rue. Tandis que par un élève... Quand tu vois que certains demeurés appellent systématiquement les élèves "les loulous" ou "les p'tits lapins", tu comprends un peu mieux qu'un collègue qui raconterait avoir été agressé prendrait cher.
Voilà c'est ça... on peut arrêter le foot si ses équipiers sont des gros abrutis... c'est plus difficile d'arrêter l'écoleCicyle a écrit:
J'en veux surtout aux adultes qui savaient (parce que je me suis plainte) et n'ont rien fait.
Pour la suite, je suis d'accord avec les réponses : les enfants sont obligés d'aller à l'école (en général, on n'en change pas facilement) et ils y passent la majeure partie de leur temps.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- scot69Modérateur
Je comprends tout à fait que l'on puisse en vouloir encore à ceux qui t'ont pourri la vie, même des années après... on ne peut pas connaître l'ampleur des dégâts du harcèlement si on ne l'a pas vécu soi même.
- SphinxProphète
Ben, j'en veux encore à ceux qui m'ont pourri la vie, même des années après, vu que j'ai vécu le harcèlement moi-même, et ça me paraît justement une excellente raison pour ne rien vouloir avoir à faire avec ces gens-là.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- amalricuNeoprof expérimenté
scot69 a écrit:Je comprends tout à fait que l'on puisse en vouloir encore à ceux qui t'ont pourri la vie, même des années après... on ne peut pas connaître l'ampleur des dégâts du harcèlement si on ne l'a pas vécu soi même.
J'ai encore en mémoire la trogne de quelques-uns qui me cherchaient sans cesse et je n'étais pas harcelé. Cette volonté d'écraser et d'humilier sous le regard de la meute charognarde (conformiste dans la peur et l'intolérance)m'a appris que la sal.p.rie humaine commence dès le plus jeune âge. Le traumatisme peut être bien réel j'imagine.
La jeunesse boufferait de la merde pour rester en groupe quitte à sacrifier l'un des leurs. Ca me fait doucement rire leurs beaux discours de générosité jetés à la terre entière : il me suffit d'en voir certains se comporter à l'égard des plus petits dans les rangs du self pour aller à la pitance sans états d'âme.
- the educatorFidèle du forum
En réalité, il n'y a pas beaucoup d'autres lieux qui présentent des facteurs aussi favorable (c'est dire) à la socialisation des enfants.egomet a écrit:Il n'y a pas beaucoup de lieux qui présentent autant de facteurs défavorables en cas de harcèlement. Il n'y a donc pas à s'étonner de ce que le harcèlement scolaire soit mis plus souvent en avant que les autres.
Dans mes propos, j'admettais tout à fait que l'école était un lieu propice à ces formes de violences, aucun soucis, mais pour moi l'adjectif scolaire ne délimite ni ne caractérise le phénomène.
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