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- proustinetteNiveau 5
le pb ce sont le "volontairs" qui veulent être ramassés en plus des désignés, et je me vois pas dire "pas de volontaire". en plus plus l'année avance, plus il y ade vol, car ils sont compris que c'est rentable...
- sandGuide spirituel
Abraxas a écrit:Je travaille (pour une note future sur mon blog) sur un cahier de français de Sixième des années 86-87. Douze à treize notes par trimestre, dont une dizaine à l'écrit. Une rédac par semaine. Une dictée tous les trois jours. On ne rigolait pas encore…
Mais autrefois, il y avait davantage d'heures de français en 6ème, le prof n'avait sûrement que 3 classes. Dans ces conditions, je veux bien donner plus de rédactions.
- sarameaNiveau 10
Abraxas a écrit:Je travaille (pour une note future sur mon blog) sur un cahier de français de Sixième des années 86-87. Douze à treize notes par trimestre, dont une dizaine à l'écrit. Une rédac par semaine. Une dictée tous les trois jours. On ne rigolait pas encore…
Mais combien de classes avait-on? N'y avait-il pas 9h de français en 6è? Si on me donne 60 élèves, je peux arriver à ça.
Je suis pas encore suffisamment maso pour faire la même chose avec 120!
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:Je travaille (pour une note future sur mon blog) sur un cahier de français de Sixième des années 86-87. Douze à treize notes par trimestre, dont une dizaine à l'écrit. Une rédac par semaine. Une dictée tous les trois jours. On ne rigolait pas encore…
J'ai mon carnet de notes de 6° (1967-1968) si vous voulez...
Un petit exemple ?
Mois de septembre - octobre (pour les p'tits jeunes : la rentrée avait lieu aux alentours du 15 septembre)
Orthographe - grammaire : 17,5; 10; 15; 10; 11,5; 18.
Lecture et récitation : 15.
Composition française : 13 ; 13 ; 16 ; 16,5.
Mois de novembre :
Orthographe - grammaire : 15,5 ; 17 ; 14 ; 14 ; 15.
Composition française : 15
Et j'avais Madame B., ce qui faisait hurler mes parents car elle était connue pour ne pas être assez exigeante !
Il y a même des notes en mai ! En revanche, une seule en juin, en latin ! Madame B. avait dû prendre du retard et ne pas nous rendre la dernière interro avant les grèves.
- neoSage
Leil a écrit:J'ai entre 12 et 15 notes par trimestre, et très peu de notes d'oral .
Tu as combien de classes ??
J'avais cette année 7 classes (je suis en anglais), et je trouvais déjà que je faisais trop d'évaluations (en moyenne 6 notes par trimestre dont 2 ou 3 orales), j'ai donc réduit le nombre d'évaluations écrites au dernier trimestre.
La multiplication du nombre de classes et du nombre d'élèves, due à la diminution des horaires disciplinaires et à l'augmentation des effectifs de classes, fait qu'on est obligé de réduire le nombre d'évaluations, si on ne veut pas passer le peu d'heures de cours que l'on a à évaluer ou corriger des évaluations, et si l'on tient aussi à ne pas bosser plus de 45 heures par semaine !
- AngelaNiveau 4
neo a écrit:La multiplication du nombre de classes et du nombre d'élèves, due à la diminution des horaires disciplinaires et à l'augmentation des effectifs de classes, fait qu'on est obligé de réduire le nombre d'évaluations, si on ne veut pas passer le peu d'heures de cours que l'on a à évaluer ou corriger des évaluations, et si l'on tient aussi à ne pas bosser plus de 45 heures par semaine !Leil a écrit:J'ai entre 12 et 15 notes par trimestre, et très peu de notes d'oral .
J'ai le même avis : hors de question de dépasser la dizaine de notes par trimestre : sinon, quand fait-on cours ? (accessoirement quand le prof dort-il?????)
De plus, sincèrement, quand il m'est arrivé de donner plus d'évaluations cela n'a RIEN changé aux moyennes des élèves, car j'ai un système de coefficients qui permet d'être assez juste (ex : un élève qui a 19 en théâtre et un niveau déplorable à l'écrit ne se retrouvera pas avec 15 de moyenne.)
Donc : quel est l'intérêt de multiplier à ce point les évaluations, puisque je n'y vois que des inconvénients pour aucun avantage supplémentaire ? Si certains ici ont de bons arguments, je suis ouverte, je veux bien les entendre...
[Ceci dit, je dévie peut-être le sujet, car la question de départ est "comment avoir moins de copies? " et elle devient ici "est-il utile d'en avoir beaucoup?"]
- Karine B.Guide spirituel
John a écrit:Alors je prends la liste des élèves (entre 29 et 35), et je regarde le nombre de la date du jour. Ensuite, je prends tous les entiers naturels, inférieurs au nombre d'élèves dans la classe, qui sont congrus à ce nombre, modulo 5, 6 ou 7 (c'est à dire ceux dont le reste de la division euclidienne par 5, 6 ou 7 est égal au reste de la division du nombre de la date par 5, 6 ou 7).
Ensuite, je ramasse les travaux des élèves qui sont, dans l'ordre alphabétique, aux numéros correspondants. Pour varier, on peut prendre une fois sur deux l'heure de début du cours (sans tenir compte des minutes...) au lieu du jour, et on peut aussi changer les valeurs de modulo (5 - 6 - 7) en fonction du nombre de copies qu'on veut.
J'ai un collègue qui fait ça au dé, aussi.
autre méthode : tu demandes à un élève de donner un chiffre, tu ramasses les 5 ou 8 à partir de ce chiffre. La fois suivante même chose, mais tu comptes à l'envers dans la liste, puis tu utilises la température, ensuite le dé, ensuite ton jour de naissance, bref être imprévisible, j'adore ça !
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LeilEsprit éclairé
neo a écrit:Tu as combien de classes ??
J'avais cette année 7 classes (je suis en anglais), et je trouvais déjà que je faisais trop d'évaluations (en moyenne 6 notes par trimestre dont 2 ou 3 orales), j'ai donc réduit le nombre d'évaluations écrites au dernier trimestre.
La multiplication du nombre de classes et du nombre d'élèves, due à la diminution des horaires disciplinaires et à l'augmentation des effectifs de classes, fait qu'on est obligé de réduire le nombre d'évaluations, si on ne veut pas passer le peu d'heures de cours que l'on a à évaluer ou corriger des évaluations, et si l'on tient aussi à ne pas bosser plus de 45 heures par semaine !
Deux classes en français et quatre en latin (moins nombreux qu'une classe entière.)
Je note pas mal de travaux faits à la maison car je ne passe pas mon temps à donner des évaluations en classe ! Après, ce ne sont pas toutes de grosses évaluations. Certaines interrogations (les déclinaisons en latin par exemple) sont très rapides à corriger et il y a peu de temps de correction en classe. Cela dit, j'ai toujours moins de notes en latin qu'en français.
Si ce sujet m'a intéressée, c'est justement parce que je passe trop de temps à corriger mes copies (cette année, je n'ai pas passé un week-end sans corriger par exemple.)
Mais je suis entièrement d'accord avec vous : nous avons moins d'heures par classe, et nous ne pouvons multiplier les évaluations.
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http://www.bricabook.fr/
- Une vieille neotitNiveau 8
Lorsque j'étais en sixième (vers 86-87), la prof de Français nous faisait en fait nous corriger les uns les autres autres. On échangeait ainsi la copie avec le voisin, puis on passait à son bureau, elle vérifiait rapidement et mettait la note finale. C'est sans doute pour cela que tout ou presque était noté. Ca marchait surtout en fait pour les exercices de grammaire, car elle corrigeait quand même seule (heureusement!!) tout le reste...
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Think different, think SNALC... (non mais...)
- AbraxasDoyen
La réduction (de 20%) des heures de Français au Collège remonte, si mes souvenirs et les archives de Sauver les lettres (www.sauv.net) exactes, à 1986 (il y avait eu une première réduction en 1977). Un peu avant les élections qui ont amené la première cohabitation — je précise pour les syndicalistes qui pourraient traîner ici…
À l'époque de DoubleCasquette (et à la mienne…), on avait 7 heures de Français par semaine en Sixième — sans compter les heures de Latin, puisqu'on commençait alors la matière en Sixième.
Mais à l'époque que j'évoquais plus haut (87-88), on en était peu ou prou aux horaires actuels. Les contenus et les programmes, en revanche, n'étaient pas vraiment les mêmes. Pour ne pas parler de la pédagogie : le meirieuisme n'avait pas encore frappé frontalement — il faudra attendre les lendemains de la loi de 89.
J'étais en collège de 77 à 83. Je consacrais mes heures de transport (5 heures par jour ouvrable, dont deux de train, c'est pratique pour corriger) aux corrections — je multipliais par exemple les dictées-questions, sur la base de une à deux par semaine. Mes notes d'oral étaient uniquement des notes de récitation — un ou deux élèves interrogés à chaque heure sur l'intégralité de ce que je leur avais donné au cours de l'année (voire, quand j'avais des élèves deux ans de suite, sur ce qu'ils étaient censés avoir appris l'année précédente avec moi). Rédacs comprises, on arrive assez facilement à 12-13 notes par trimestre — ce qui permet à la fois d'évaluer en profondeur, et surtout de désacraliser les notes, par leur abondance même. Par ailleurs, cela permet aussi de clouer le bec aux parents — j'avais instauré l'obligation de faire signer toutes les copies. Les moyennes étaient à chier (je ne me rappelle pas avoir eu un jour plus de 8 de moyenne générale, mais à 2 pts par faute, on descend vite), mais du coup les écarts étaient significatifs : l'un de mes enfants se retrouve cette année en fin de Sixième avec d'excellentes notes, mais dans une classe dont la moyenne est de 13 : quelle valeur donner à un tel chiffre ?
Autant que je me rappelle, ils en avaient autant en maths, et avec les mêmes procédés.
Alors bien sûr, pour reprendre exactement le Post initial, cela faisait pas mal de copies. Mais une dictée se corrige assez vite, quand même. Et des rédacs de Sixième-Cinquième, en moyenne, aussi — d'autant que l'état de langue des élèves, à l'époque, était bon : le collège unique instauré en 1976 n'a pas vraiment fait de dégâts avant 82-83. Et les élèves faisaient encore près de 15 heures de Français par semaine en Primaire — ça laisse forcément des traces.
À l'époque de DoubleCasquette (et à la mienne…), on avait 7 heures de Français par semaine en Sixième — sans compter les heures de Latin, puisqu'on commençait alors la matière en Sixième.
Mais à l'époque que j'évoquais plus haut (87-88), on en était peu ou prou aux horaires actuels. Les contenus et les programmes, en revanche, n'étaient pas vraiment les mêmes. Pour ne pas parler de la pédagogie : le meirieuisme n'avait pas encore frappé frontalement — il faudra attendre les lendemains de la loi de 89.
J'étais en collège de 77 à 83. Je consacrais mes heures de transport (5 heures par jour ouvrable, dont deux de train, c'est pratique pour corriger) aux corrections — je multipliais par exemple les dictées-questions, sur la base de une à deux par semaine. Mes notes d'oral étaient uniquement des notes de récitation — un ou deux élèves interrogés à chaque heure sur l'intégralité de ce que je leur avais donné au cours de l'année (voire, quand j'avais des élèves deux ans de suite, sur ce qu'ils étaient censés avoir appris l'année précédente avec moi). Rédacs comprises, on arrive assez facilement à 12-13 notes par trimestre — ce qui permet à la fois d'évaluer en profondeur, et surtout de désacraliser les notes, par leur abondance même. Par ailleurs, cela permet aussi de clouer le bec aux parents — j'avais instauré l'obligation de faire signer toutes les copies. Les moyennes étaient à chier (je ne me rappelle pas avoir eu un jour plus de 8 de moyenne générale, mais à 2 pts par faute, on descend vite), mais du coup les écarts étaient significatifs : l'un de mes enfants se retrouve cette année en fin de Sixième avec d'excellentes notes, mais dans une classe dont la moyenne est de 13 : quelle valeur donner à un tel chiffre ?
Autant que je me rappelle, ils en avaient autant en maths, et avec les mêmes procédés.
Alors bien sûr, pour reprendre exactement le Post initial, cela faisait pas mal de copies. Mais une dictée se corrige assez vite, quand même. Et des rédacs de Sixième-Cinquième, en moyenne, aussi — d'autant que l'état de langue des élèves, à l'époque, était bon : le collège unique instauré en 1976 n'a pas vraiment fait de dégâts avant 82-83. Et les élèves faisaient encore près de 15 heures de Français par semaine en Primaire — ça laisse forcément des traces.
- MSFidèle du forum
Abraxas a écrit: le collège unique instauré en 1976 n'a pas vraiment fait de dégâts avant 82-83. Et les élèves faisaient encore près de 15 heures de Français par semaine en Primaire — ça laisse forcément des traces.
Ca me rassure, j'ai effectué ma rentrée en 6° en 1978.
- InvitéInvité
Abraxas a écrit:La réduction (de 20%) des heures de Français au Collège remonte, si mes souvenirs et les archives de Sauver les lettres (www.sauv.net) exactes, à 1986 (il y avait eu une première réduction en 1977). Un peu avant les élections qui ont amené la première cohabitation — je précise pour les syndicalistes qui pourraient traîner ici…
À l'époque de DoubleCasquette (et à la mienne…), on avait 7 heures de Français par semaine en Sixième — sans compter les heures de Latin, puisqu'on commençait alors la matière en Sixième.
Mais à l'époque que j'évoquais plus haut (87-88), on en était peu ou prou aux horaires actuels. Les contenus et les programmes, en revanche, n'étaient pas vraiment les mêmes. Pour ne pas parler de la pédagogie : le meirieuisme n'avait pas encore frappé frontalement — il faudra attendre les lendemains de la loi de 89.
J'étais en collège de 77 à 83. Je consacrais mes heures de transport (5 heures par jour ouvrable, dont deux de train, c'est pratique pour corriger) aux corrections — je multipliais par exemple les dictées-questions, sur la base de une à deux par semaine. Mes notes d'oral étaient uniquement des notes de récitation — un ou deux élèves interrogés à chaque heure sur l'intégralité de ce que je leur avais donné au cours de l'année (voire, quand j'avais des élèves deux ans de suite, sur ce qu'ils étaient censés avoir appris l'année précédente avec moi). Rédacs comprises, on arrive assez facilement à 12-13 notes par trimestre — ce qui permet à la fois d'évaluer en profondeur, et surtout de désacraliser les notes, par leur abondance même. Par ailleurs, cela permet aussi de clouer le bec aux parents — j'avais instauré l'obligation de faire signer toutes les copies. Les moyennes étaient à chier (je ne me rappelle pas avoir eu un jour plus de 8 de moyenne générale, mais à 2 pts par faute, on descend vite), mais du coup les écarts étaient significatifs : l'un de mes enfants se retrouve cette année en fin de Sixième avec d'excellentes notes, mais dans une classe dont la moyenne est de 13 : quelle valeur donner à un tel chiffre ?
Autant que je me rappelle, ils en avaient autant en maths, et avec les mêmes procédés.
Alors bien sûr, pour reprendre exactement le Post initial, cela faisait pas mal de copies. Mais une dictée se corrige assez vite, quand même. Et des rédacs de Sixième-Cinquième, en moyenne, aussi — d'autant que l'état de langue des élèves, à l'époque, était bon : le collège unique instauré en 1976 n'a pas vraiment fait de dégâts avant 82-83. Et les élèves faisaient encore près de 15 heures de Français par semaine en Primaire — ça laisse forcément des traces.
[Mode Mamie ON] Dans mon temps, à la dictée c'était 4 points par faute de grammaire et 2 points par faute d'usage... Mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... [Mode Mamie OFF]
- InvitéInvité
Je me souviens aussi des dictées questions. Les questions étaient posées sur la dictée car nous étions capables de l'orthographier suffisamment bien pour pouvoir comprendre et traiter les questions. C'était aussi le cas au BEPC de l'époque...
- DaphnéDemi-dieu
Très vrai Capucinette, j'ai passé l'examen d'entrée en 6ème avec le barème que tu donnes, et le 0 était éliminatoire !!
Il fallait donc faire moins de 5 fautes en dictée, on pénalisait aussi les accents.
Il fallait donc faire moins de 5 fautes en dictée, on pénalisait aussi les accents.
- Invité6Habitué du forum
pfff, et dire qu'aujourd'hui, on n'a pas le droit de retirer plus de deux points pour l'orthographe dans une copie du bac ! le plus rageant, c'est que souvent les élèves connaissent l'orthographe correcte mais ne prennent pas la peine de l'utiliser....
- henrietteMédiateur
Faire une rédaction par classe par semaine, actuellement, je demande à voir ...
un prof de LM a en moyenne 4 classes, d'environ 26 élèves en général, donc dans le meilleur des cas ça fait plus de 100 copies rien que pour les rédactions chaque semaine !? Sachant le temps qu'on passe à redresser des phrases complètement tordues, à souligner les innombrables fautes - pour ma part j'essaye d'expliquer le problème de chaque faute de syntaxe sinon les élèves ne parviennent pas à se corriger le plus souvent - je pense que personne ne met moins de 10 minutes à corriger une rédaction, et que c'est sûrement plutôt plus (pour ma part, environ 20 minutes, mais bon mettons que je suis pathologiquement perfectionniste et lente).
Alors mettons 100 copies à 10 minutes (et c'est vraiment le minimum du minimum !) par semaine, cela fait au mieux plus d'une quinzaine d'heures de correction rien que pour ça, non ? Et en rajoutant encore les autres contrôles :
Et je ne parle même pas des préparations de cours...
Alors à l'heure actuelle, un prof qui fait ça, soit il corrige par dessus la jambe, soit il a un nègre qui corrige pour lui, soit c'est un androïde !
un prof de LM a en moyenne 4 classes, d'environ 26 élèves en général, donc dans le meilleur des cas ça fait plus de 100 copies rien que pour les rédactions chaque semaine !? Sachant le temps qu'on passe à redresser des phrases complètement tordues, à souligner les innombrables fautes - pour ma part j'essaye d'expliquer le problème de chaque faute de syntaxe sinon les élèves ne parviennent pas à se corriger le plus souvent - je pense que personne ne met moins de 10 minutes à corriger une rédaction, et que c'est sûrement plutôt plus (pour ma part, environ 20 minutes, mais bon mettons que je suis pathologiquement perfectionniste et lente).
Alors mettons 100 copies à 10 minutes (et c'est vraiment le minimum du minimum !) par semaine, cela fait au mieux plus d'une quinzaine d'heures de correction rien que pour ça, non ? Et en rajoutant encore les autres contrôles :
Et je ne parle même pas des préparations de cours...
Alors à l'heure actuelle, un prof qui fait ça, soit il corrige par dessus la jambe, soit il a un nègre qui corrige pour lui, soit c'est un androïde !
- romarinNiveau 5
Le tirage au sort me plaît bien, je crois que je vais l'adopter! Quant au travail de groupe, je crois que je n'en fais pas assez pour que la selection naturelle s'opère. Avez-vous des exemples de petits travaux à donner qui se notent facilement?
Je repense à une technique qu'utilisait une de mes collègues à une époque : elle donnait une note globale sur 120, par exemple, si les élèves étaient 4 et à eux de se partager les points en justifiant la répartition! J'avoue que je n'ai jamais sé par peur de déclencher des rixes!
Je repense à une technique qu'utilisait une de mes collègues à une époque : elle donnait une note globale sur 120, par exemple, si les élèves étaient 4 et à eux de se partager les points en justifiant la répartition! J'avoue que je n'ai jamais sé par peur de déclencher des rixes!
- AbraxasDoyen
Alarica a écrit:pfff, et dire qu'aujourd'hui, on n'a pas le droit de retirer plus de deux points pour l'orthographe dans une copie du bac ! le plus rageant, c'est que souvent les élèves connaissent l'orthographe correcte mais ne prennent pas la peine de l'utiliser....
Forcément — puisqu'il n'y a plus de sanction… Pourquoi feraient-ils l'effort ?
- Reine MargotDemi-dieu
je crois que si on fait moins de rédactions qu'à l'époque, c'est aussi qu'on n'avait pas 28 élèves de 6e par classe (et qui plus est élèves triés sur le volet avec examen d'entrée en 6e)
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Précision : à mon époque, il n'y avait déjà plus d'examen d'entrée en 6e.
- InvitéInvité
Cappuccinette a écrit:Précision : à mon époque, il n'y avait déjà plus d'examen d'entrée en 6e.
Tu noteras, Cappucinnette, que je ne fais aucune remarque sur ton âge ... :malmaisbien:
- InvitéInvité
T'as intérêt. Nanmého.CampusStellae a écrit:Cappuccinette a écrit:Précision : à mon époque, il n'y avait déjà plus d'examen d'entrée en 6e.
Tu noteras, Cappucinnette, que je ne fais aucune remarque sur ton âge ... :malmaisbien:
- AëmielExpert
Comme Leil, j'ai toujours plus de 10 notes par trimestre (autour de 12-15) : tous les mois une récitation, bp de dictées-questions, de grammaire, et ... nettement moins de vraies rédactions (deux notes de rédac/trimestre, en général, 3 si j'ai bp de courage). Par contre, je note bp de petits paragraphes rédigés, ce qui me semble très formateur aussi, en parallèle de la "grande" rédaction.
Pour interroger au hasard, je n'utilise pas les formules mathématiques de John (bac A1, faut m'excuser), mais du purs délires :
- aujourd'hui, tous les pulls rouges
- demain, tous les garçons
- après demain, ceux qui ont des boucles d'oreille
- ceux dont le prénom finit par A
- la rangée de gauche
- les derniers à être entrés en classe
- ceux qui papotent
- les latinistes
- ...
Pour interroger au hasard, je n'utilise pas les formules mathématiques de John (bac A1, faut m'excuser), mais du purs délires :
- aujourd'hui, tous les pulls rouges
- demain, tous les garçons
- après demain, ceux qui ont des boucles d'oreille
- ceux dont le prénom finit par A
- la rangée de gauche
- les derniers à être entrés en classe
- ceux qui papotent
- les latinistes
- ...
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Auteur
- LeilEsprit éclairé
sérafina a écrit:Pour interroger au hasard, je n'utilise pas les formules mathématiques de John (bac A1, faut m'excuser), mais du purs délires :
- aujourd'hui, tous les pulls rouges
- demain, tous les garçons
- après demain, ceux qui ont des boucles d'oreille
- ceux dont le prénom finit par A
- la rangée de gauche
- les derniers à être entrés en classe
- ceux qui papotent
- les latinistes
- ...
Excellent ! :lol:
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- Vos trucs et astuces pour gagner du temps et travailler moins
- Temps de correction des copies.
- Est-ce fréquent d'avoir des heures en moins dans l'enseignement privé ?
- Etre membre du jury du bac sans avoir corrigé de copies
- Angleterre : 18 plaignants indemnisés par une université pour avoir été moins payés... que leurs collègues femmes.
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