- XIIINeoprof expérimenté
12:48:50
Question d'un IEN à un PE passant l'entretien pour figurer sur la liste d'aptitude de direction (école primaire):
"Comment agirez vous pour faire changer d'anciens collègues utilisant de vieilles méthodes et ne voulant absolument pas en changer?"
Rappelons que la gestion de la pédagogie dans les classes ne fait absolument pas partie des prérogatives du directeur (jusqu'à maintenant...).
Question d'un IEN à un PE passant l'entretien pour figurer sur la liste d'aptitude de direction (école primaire):
"Comment agirez vous pour faire changer d'anciens collègues utilisant de vieilles méthodes et ne voulant absolument pas en changer?"
Rappelons que la gestion de la pédagogie dans les classes ne fait absolument pas partie des prérogatives du directeur (jusqu'à maintenant...).
- OlympiasProphète
Ça promet ...XIII a écrit:12:48:50
Question d'un IEN à un PE passant l'entretien pour figurer sur la liste d'aptitude de direction (école primaire):
"Comment agirez vous pour faire changer d'anciens collègues utilisant de vieilles méthodes et ne voulant absolument pas en changer?"
Rappelons que la gestion de la pédagogie dans les classes ne fait absolument pas partie des prérogatives du directeur (jusqu'à maintenant...).
- MamousseHabitué du forum
Olympias a écrit:Ça promet ...XIII a écrit:12:48:50
Question d'un IEN à un PE passant l'entretien pour figurer sur la liste d'aptitude de direction (école primaire):
"Comment agirez vous pour faire changer d'anciens collègues utilisant de vieilles méthodes et ne voulant absolument pas en changer?"
Rappelons que la gestion de la pédagogie dans les classes ne fait absolument pas partie des prérogatives du directeur (jusqu'à maintenant...).
Je dirais même plus : ça promet... et ça craint... Liberté pédagogique, disait-on...
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- HORAHabitué du forum
Lefteris a écrit:
J'ai entendu ça à plusieurs reprises déjà. Quand les programmes changent, on nous dit qu'il "fallait bien changer" (alors que le contenu e la matière ne change pas). Pour la réforme, même chose, "il fallait faire une réforme, c'est comme ça, tout le monde le fait" (on admire l'argument). Il y a toute une logique managériale derrière ces injonctions, ainsi que tout un vocabulaire tout aussi managérial stéréotypé ("la conduite du changement" , les "résistances au changement"...). En fait, il y a des intérêts, derrière tout ça , et des plus vils, des plus sordides, des plus mesquins, des plus abjects. Il s'agit de s'attaquer à ce qui fonctionne pour le faire dysfonctionner et le faire entrer dans le monde marchand après l'avoir asphyxié. C'est la méthode à l'oeuvre pour les transports, la poste, la santé, l'éducation nationale. On trouve à la manoeuvre les intérêts financiers, et leurs relais les plus répugnants, les mercanti inféodés à la logique OCDE, Bruxelles, organisations marionnettes des grands intérêts mondialisés. Ceux qui font crever de faim les deux-tiers de la planète pour les profits de quelques-uns.
Et tout ça trouve des relais chez quelques uns de nos petits fonctionnaires serviles (ceux des inspecteurs qui vendent la réforme, ceux des CDE qui sont contents de voir leur pouvoir de cheffaillon augmenter) parce qu'ils y trouvent un avantage, et parce qu'il est souvent plus confortable de se taire que de lutter, parce qu'on préfère le bout de gras qui est jeté que la dignité et l'honneur.
La réforme du statut des enseignants consiste, ils le savent très bien, à mettre à genoux un métier pour faire passer sans contestation des réformes économiques, et rien d'autre. Le statut actuel les gêne, des gens s'opposent, ou au moins traînent les pieds. Le système de la carotte, qui fonctionne déjà bien (on le voit avec les "jaunes", les formateurs, les relais de la parole officielle) sera étendu à tous, avec un rôle accru pour le bâton.
A cette longue liste, on peut ajouter la sécurité, mission régalienne s'il en est. J'ai halluciné ce matin en entendant à la radio un monsieur, visiblement expert du domaine, nous expliquer que ben oui, c'est quand même un peu la tendance du moment.
Cela s'inscrit dans une accélération tous azimuts de la privatisation de la puissance étatique, laquelle est seule à même pour le moment de lever l'impôt et de légiférer.
- jésusFidèle du forum
Lefteris a écrit:J'ai entendu ça à plusieurs reprises déjà. Quand les programmes changent, on nous dit qu'il "fallait bien changer" (alors que le contenu e la matière ne change pas). Pour la réforme, même chose, "il fallait faire une réforme, c'est comme ça, tout le monde le fait" (on admire l'argument). Il y a toute une logique managériale derrière ces injonctions, ainsi que tout un vocabulaire tout aussi managérial stéréotypé ("la conduite du changement" , les "résistances au changement"...). En fait, il y a des intérêts, derrière tout ça , et des plus vils, des plus sordides, des plus mesquins, des plus abjects. Il s'agit de s'attaquer à ce qui fonctionne pour le faire dysfonctionner et le faire entrer dans le monde marchand après l'avoir asphyxié. C'est la méthode à l'oeuvre pour les transports, la poste, la santé, l'éducation nationale. On trouve à la manoeuvre les intérêts financiers, et leurs relais les plus répugnants, les mercanti inféodés à la logique OCDE, Bruxelles, organisations marionnettes des grands intérêts mondialisés. Ceux qui font crever de faim les deux-tiers de la planète pour les profits de quelques-uns.Peinard a écrit:Très bien. Donc tout changement est bon par définition. PPCR, réforme du collège, loi travail : circulez il n'y a rien à voir.
Et tout ça trouve des relais chez quelques uns de nos petits fonctionnaires serviles (ceux des inspecteurs qui vendent la réforme, ceux des CDE qui sont contents de voir leur pouvoir de cheffaillon augmenter) parce qu'ils y trouvent un avantage, et parce qu'il est souvent plus confortable de se taire que de lutter, parce qu'on préfère le bout de gras qui est jeté que la dignité et l'honneur.
La réforme du statut des enseignants consiste, ils le savent très bien, à mettre à genoux un métier pour faire passer sans contestation des réformes économiques, et rien d'autre. Le statut actuel les gêne, des gens s'opposent, ou au moins traînent les pieds. Le système de la carotte, qui fonctionne déjà bien (on le voit avec les "jaunes", les formateurs, les relais de la parole officielle) sera étendu à tous, avec un rôle accru pour le bâton.
C'est exactement ça. Tout ce nouveau monde néo-libéral pro néo-management qui est persuadé d'être dans le vrai n'est plus capable de comprendre le monde enseignant ou tout autre monde qui ne met pas le profit en numéro un des listes. De facto, si ce monde enseignant hors de l'économie n'existe pas pour une pensée qui résume tout à l'économie. Pourquoi avoir des états d'âme pour la disparition de quelque chose qui n'existe pas? :lol:
Avec une telle pensée néo-libérale, c'est tout un pan de l'activité pourtant importante en période de mutation économique qui se retrouve dans un angle mort. Quand ce type de pensée aura fait trop de dégât pour que ça ne se voit pas, un système privé a minima sera mis en place où les plus riches s'en sortiront. En tout cas, cela suffira bien pour être l'esclave de start-up uberisante. Les plus riches iront en école de commerce. Fermer le ban.
- LefterisEsprit sacré
C'est bien la raison pour laquelle il va y avoir une classe exceptionnelle, que je vois arriver gros comme une maison avec des pouvoirs managériaux étendus. Ca fait un moment que ça travaille les huiles, cette idée, qu'il faut de "vrais" chefs dans le primaire.XIII a écrit:12:48:50
Question d'un IEN à un PE passant l'entretien pour figurer sur la liste d'aptitude de direction (école primaire):
"Comment agirez vous pour faire changer d'anciens collègues utilisant de vieilles méthodes et ne voulant absolument pas en changer?"
Rappelons que la gestion de la pédagogie dans les classes ne fait absolument pas partie des prérogatives du directeur (jusqu'à maintenant...).
Et dans le second degré, ça sera les futurs classes exceptionnelles qui n'auront pas forcément de titre officiel, mais des "missions" avec un pouvoir de fait, assorti d' IMP, qui, cornaqueront les autres, leur imposeront des réunions, des progressions, etc.
Je ne sais pas si mon flair me fait défaut, mais je le sens bien comme ça.
Le type le dit parfaitement : ça fera baisser les coûts, parce que les salaires sont si bas, grâce à la concurrence, que même avec des sociétés faisant des bénéfices ça coûtera moins cher. Il explique bien entre les lignes la politique du fait accompli : maintenant que les sociétés privées sont là, il faut bien les intégrer au système global.HORA a écrit:
A cette longue liste, on peut ajouter la sécurité, mission régalienne s'il en est. J'ai halluciné ce matin en entendant à la radio un monsieur, visiblement expert du domaine, nous expliquer que ben oui, c'est quand même un peu la tendance du moment.
Cela s'inscrit dans une accélération tous azimuts de la privatisation de la puissance étatique, laquelle est seule à même pour le moment de lever l'impôt et de légiférer.
Du reste, beaucoup de choses sont déjà externalisées dans la police, à commencer par les moyens techniques. Les ateliers et services de logistique (véhicules, radios, armes) qui avaient des techniciens et fonctionnaires ferment au profit de boîtes privées.
C'est bien parce qu'ils ne comprennent pas le métier, et que ce n'est même pas un métier , mais un poste budgétaire, qu'ils nejésus a écrit:
C'est exactement ça. Tout ce nouveau monde néo-libéral pro néo-management qui est persuadé d'être dans le vrai n'est plus capable de comprendre le monde enseignant ou tout autre monde qui ne met pas le profit en numéro un des listes. De facto, si ce monde enseignant hors de l'économie n'existe pas pour une pensée qui résume tout à l'économie. Pourquoi avoir des états d'âme pour la disparition de quelque chose qui n'existe pas? :lol:
Avec une telle pensée néo-libérale, c'est tout un pan de l'activité pourtant importante en période de mutation économique qui se retrouve dans un angle mort. Quand ce type de pensée aura fait trop de dégât pour que ça ne se voit pas, un système privé a minima sera mis en place où les plus riches s'en sortiront. En tout cas, cela suffira bien pour être l'esclave de start-up uberisante. Les plus riches iront en école de commerce. Fermer le ban.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- archebocEsprit éclairé
Il faut voir aussi les choses en face : quand vous êtes à Bercy, soit vous êtes là uniquement pour votre carrière, et il faut expédier vos trois ans en poste sans faire de vague pour monter plus haut le plus vite possible, soit vous avez un peu de souci du bien commun, et ce qui vous écrase par-dessus tout, c'est la perspective envahissante de la faillite du pays ; vous redoublez alors de zèle pour comprimer les coûts coûte que coûte, sans chercher à voir les conséquences derrière.
- Roumégueur IerÉrudit
Pétition FO : retrait du projet d'évaluation des enseignants, à signer, à faire tourner, merci
https://www.change.org/p/najat-vallaud-belkacem-retrait-du-projet-de-r%C3%A9forme-de-l-%C3%A9valuation-des-enseignants
https://www.change.org/p/najat-vallaud-belkacem-retrait-du-projet-de-r%C3%A9forme-de-l-%C3%A9valuation-des-enseignants
- SergeMédiateur
En cliquant sur "lire la lettre", je ne trouve à nouveau que le titre : "Les personnels soussignés demandent à la Ministre de renoncer à son projet de réforme sur l’évaluation des enseignants".
C'est normal ou vous voyez le corps de la lettre ?
C'est normal ou vous voyez le corps de la lettre ?
- monseigneurHabitué du forum
signé ! je fais tourner...
- XIIINeoprof expérimenté
Dans la perspective de Fillon au pouvoir cette nouvelle évaluation risque bien de freiner la carrière de TOUS! Dans le 2nd degré, on comprend mieux pourquoi Hollande a abrogé le décret de 50 sur les ORS, histoire de donner les mains libres aux ultras libéraux pour vous augmenter considérablement vos heures de travail + cette nouvelle évaluation pour museler toute envie de rébellion.
- LefterisEsprit sacré
C'est un boulevard offert aux politiques les plus dures, les plus hostiles à venir ce gouvernement a soigneusement goudronné : loi travail, fichier Big brother, privatisations, régionalisation et féodalisme, et pour l'EN en particulier, la déclinaison de cette idéologie, c'est le début de démolition des statuts, la destruction méthodique de l'école nationale, le PPCR et l'évaluation qui en découle.
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- Marie-LatuileNiveau 1
La mission de service public d'état remplacée par de la docilité locale...
Ils veulent vraiment qu'on devienne des "petits fonctionnaires" malléables, et tant pis si la mission de départ est dévoyée par les petits chefs de passage.
La pétition, ok, signé aussi. Vu la gravité de la menace, j'étais prête à faire grève contre le PPCR, mais ça n'a pas l'air à l'ordre du jour...
En même temps, les collègues ont tellement la tête sous l'eau qu'il leur reste peu d'énergie pour se battre. Et vu qu'on nous colle le chiffon rouge des bulletins sous les yeux, le sujet du PPCR passerait presque à l'as en salle des profs...
Ils veulent vraiment qu'on devienne des "petits fonctionnaires" malléables, et tant pis si la mission de départ est dévoyée par les petits chefs de passage.
La pétition, ok, signé aussi. Vu la gravité de la menace, j'étais prête à faire grève contre le PPCR, mais ça n'a pas l'air à l'ordre du jour...
En même temps, les collègues ont tellement la tête sous l'eau qu'il leur reste peu d'énergie pour se battre. Et vu qu'on nous colle le chiffon rouge des bulletins sous les yeux, le sujet du PPCR passerait presque à l'as en salle des profs...
- GalliaNiveau 9
pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
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On nous apprend à désapprendre.
- amethysteDoyen
Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
- LefterisEsprit sacré
Je crois que tu touches avec justesse à un ressort moral d'une profession , qui confirme ce que disait en substance Montesquieu : il est plus facile de traîner ses chaînes que de tenter de les briser.amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- meskiangasherNiveau 9
Dans la perspective de Fillon au pouvoir cela va plus loin que cela, car dans son programme on voit en filigrane, ce n'est pas explicite, un quasi-gel de l'avancement, et un passage d'échelon uniquement au choix, dans la limite des contraintes financières :XIII a écrit:Dans la perspective de Fillon au pouvoir cette nouvelle évaluation risque bien de freiner la carrière de TOUS! Dans le 2nd degré, on comprend mieux pourquoi Hollande a abrogé le décret de 50 sur les ORS, histoire de donner les mains libres aux ultras libéraux pour vous augmenter considérablement vos heures de travail + cette nouvelle évaluation pour museler toute envie de rébellion.
source (page 06) : https://www.fillon2017.fr/wp-content/uploads/2016/10/CINQ-ENGAGEMENTS-POUR-REDRESSER-NOS-FINANCES-PUBLIQUES-ET-L.pdf• Revoir les automatismes de déroulement des
carrières(11) qui font dériver la masse salariale, et mettre
simultanément en place une revalorisation salariale en
y réaffectant une partie des économies réalisées par
les suppressions de postes ; d’une manière générale,
veiller à récompenser le mérite de chacun dans la
gestion des carrières.
(11) GVT (Glissement Vieillissement Technicité) traduisant principalement à un avancement à l’ancienneté plutôt qu’au mérite.
- LiseronNiveau 3
Serge a écrit:En cliquant sur "lire la lettre", je ne trouve à nouveau que le titre : "Les personnels soussignés demandent à la Ministre de renoncer à son projet de réforme sur l’évaluation des enseignants".
C'est normal ou vous voyez le corps de la lettre ?
Pareil pour moi... Je voudrais bien lire la lettre avant de signer ! (Dommage que ce ne soit pas une pétition intersyndicale d'ailleurs).
- LefterisEsprit sacré
C'est une idée qui fait son chemin depuis longtemps , et Chatel l'avait déjà évoqué : mettre un terme à la FP de carrière.meskiangasher a écrit:Dans la perspective de Fillon au pouvoir cela va plus loin que cela, car dans son programme on voit en filigrane, ce n'est pas explicite, un quasi-gel de l'avancement, et un passage d'échelon uniquement au choix, dans la limite des contraintes financières :XIII a écrit:Dans la perspective de Fillon au pouvoir cette nouvelle évaluation risque bien de freiner la carrière de TOUS! Dans le 2nd degré, on comprend mieux pourquoi Hollande a abrogé le décret de 50 sur les ORS, histoire de donner les mains libres aux ultras libéraux pour vous augmenter considérablement vos heures de travail + cette nouvelle évaluation pour museler toute envie de rébellion.
source (page 06) : https://www.fillon2017.fr/wp-content/uploads/2016/10/CINQ-ENGAGEMENTS-POUR-REDRESSER-NOS-FINANCES-PUBLIQUES-ET-L.pdf• Revoir les automatismes de déroulement des
carrières(11) qui font dériver la masse salariale, et mettre
simultanément en place une revalorisation salariale en
y réaffectant une partie des économies réalisées par
les suppressions de postes ; d’une manière générale,
veiller à récompenser le mérite de chacun dans la
gestion des carrières.
(11) GVT (Glissement Vieillissement Technicité) traduisant principalement à un avancement à l’ancienneté plutôt qu’au mérite.
Ca sera la première étape avant la contractualisation totale, qui aboutira aux recrutements locaux, avec salaires négociés individuellement.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- MUTISExpert
Lefteris a écrit:Je crois que tu touches avec justesse à un ressort moral d'une profession , qui confirme ce que disait en substance Montesquieu : il est plus facile de traîner ses chaînes que de tenter de les briser.amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
C'est beau (et vrai) ça ! Tu peux donner la référence de cette citation qui me plaît bien...
Voir celle de Primo Levi qui accompagne mes messages...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- Ignatius ReillyFidèle du forum
amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
Disons qu' à deux salaires, on s'en fout un peu plus...
- LefterisEsprit sacré
Aïe, je cite de tête, et très à peu près, d'où l'absence de guillemets. Je crois que c'est dans l'Esprit des lois. Du reste, c'est une idée répandue chez beaucoup d'auteurs, que l'on subit parce qu'on refuse de se rebiffer .MUTIS a écrit:Lefteris a écrit:Je crois que tu touches avec justesse à un ressort moral d'une profession , qui confirme ce que disait en substance Montesquieu : il est plus facile de traîner ses chaînes que de tenter de les briser.amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
C'est beau (et vrai) ça ! Tu peux donner la référence de cette citation qui me plaît bien...
Voir celle de Primo Levi qui accompagne mes messages...
Montaigne, De l'institution des enfants : "Les habitants d’Asie servaient à un seul, pour ne savoir prononcer une seule syllabe, qui est Non" .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Ignatius ReillyFidèle du forum
La Boétie déchirait davantage, il a théorisé tout ça à 16 ans, la street cred', c'est lui.
- IrisseNiveau 6
Il a copié son copain La Boétie : "il n'est pas croiable comme le peuple deslors qu'il est assujetti, tombe si soudain en un tel et si profond oubly de la franchise, qu'il n'est pas possible qu'il se resveille pour la ravoir, servant si franchement et tant volontiers, qu'on diroit a le voir qu'il a non pas perdu sa liberté, mais gaigné sa servitude"
"c'est le peuple qui s'asservit, qui se coupe la gorge, qui aiant le chois ou d'estre serf ou d'estre libre quitte sa franchise et prend le joug : qui consent à son mal ou plustost le pourchasse."
"c'est le peuple qui s'asservit, qui se coupe la gorge, qui aiant le chois ou d'estre serf ou d'estre libre quitte sa franchise et prend le joug : qui consent à son mal ou plustost le pourchasse."
- amethysteDoyen
Ils ne vont même pas aussi loin, puisque certains collègues ont carrément refusé d'entendre parler du PPCR, donc ils découvriront à quelle sauce ils seront mangés bien trop tard et viendront alors pleurer.Ignatius Reilly a écrit:amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
Disons qu' à deux salaires, on s'en fout un peu plus...
- LefterisEsprit sacré
Et ça sera la faute des syndicats, avec lesquels ils n'ont rien à voir, et auxquels ils auront tourné le dos, toujours dans ce refus absolu de s'informer.Je suis vraiment tombé en devenant enseignant, je ne pensais pas me trouver face à autant de gens que si peu de choses intéressent. Mais tout le monde se plaint de sa fiche de paie, de ses difficultés. Mais qu'est-ce que j'ai envie d'envoyer tout balader, des fois ...amethyste a écrit:Ils ne vont même pas aussi loin, puisque certains collègues ont carrément refusé d'entendre parler du PPCR, donc ils découvriront à quelle sauce ils seront mangés bien trop tard et viendront alors pleurer.Ignatius Reilly a écrit:amethyste a écrit:Chez moi, ils ne veulent même pas le savoir, ils ne veulent plus de mauvaises nouvelles.Gallia a écrit:pétition signée.
Dans mon collège, 90% des collègues ne sont même pas au courant du PPCR...
Disons qu' à deux salaires, on s'en fout un peu plus...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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