- GrypheMédiateur
Pierre-Henri a écrit:C'est surtout que, pour nous, cela constitue un nouveau papelard bureaucratique, qui s'ajoute à une autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique, qui s'ajoute à un autre papelard bureaucratique...
Alors, peut-être, chacun de ces papelards bureaucratiques, pris individuellement, a son petit intérêt. Mais quand on les additionne tous, on en crève.
Si j'ai bien compris, l'idée est non pas d'ajouter mais d'enlever et de supprimer tous les documents que les IPR ou IEN demandaient de produire lors de l'inspection (et parfois, dans le premier degré, il faut carrément produire un mini-mémoire) et, au final, de ne demander que deux pages au lieu de, parfois, beaucoup plus à l'heure actuelle.
Sur le fond, je suis en effet d'accord pour dire qu'on a tous beaucoup trop de paperasse à remplir.
- Dr RaynalHabitué du forum
De plus, dès les premières lignes de la maquette, je lis "disponible sur iprof"... Donc ma contribution sera : cf iprof. Marre de recopier en permanence des données déjà saisies et informatisées dans des systèmes plus qu onéreux. Soit ces systèmes sont utiles, et on automatise, soit ils ne le sont pas, et on économise...
- tit871Niveau 7
tschai a écrit:une de nos missions: c'est vrai on en avait pas assez et on s'ennuyait...tit871 a écrit: L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied: quelle routine? ah non j'ai saisi, il fallait comprendre le message comme " créer des activités qui cassent les pieds et qui peuvent nous faire prendre notre cours pour n'importe quoi"...
la routine d'être en cours , alors que des projets peuvent apporter un bonus. Mais apparemment certains sont allergiques à l'idée de faire de la pédagogie en dehors de leur classe...
- tit871Niveau 7
Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
ah en effet on a une vision diamétralement opposé du métier! Pour moi ne vient pas en coup de vent faire ses cours à ses élèves , la moindre des choses est de connaitre ses collègues pour partager avec eux, de temps à autre, des infos sur les élèves (leurs progrès, leurs attitudes), sur nos progressions ( pour faire le lien entre le niveau en-dessous ou au-dessus). De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins) et ce partage fait derechef que nous sommes une communauté de valeurs. Alors effectivement les profs comme toi qui s'en tapent et mènent leur boulot dans leur coin sans qu'il puisse y avoir , de temps à autre, des projets communs à mener ou des problèmes à résoudre, non seulement pour moi ils ne répondent pas aux missions et compétences qui définissent notre métier mais surtout ils ne comprennent pas qu' au-delà de leur matière ils ont un rôle nécessaire d'interaction avec leur environnement pour rendre plus aisé la gestion des élèves.
Un enseignant n'est pas un prof particulier qui vient faire cours dans une salle que l'éducation nationale a bien voulu lui mettre à disposition!!
- tit871Niveau 7
Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
quand j'organise un voyage à l'étranger , je ne me sens pas guide touristique ou animateur de colo, quand mes élèves font de la webradio au CDI avec la documentaliste je n'ai pas l'impression d'être animateur de MJC...Mon activité principale c'est instruite mes élèves en cours mais décloisonner et faire autrement de temps à autre c'est non seulement plaisant pour moi, mais cela diversifie les formes d'apprentissage et je pense que cela est un gain pour la réussite des élèves.
- amalricuNeoprof expérimenté
tit871 a écrit:Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
ah en effet on a une vision diamétralement opposé du métier! Pour moi ne vient pas en coup de vent faire ses cours à ses élèves , la moindre des choses est de connaitre ses collègues pour partager avec eux, de temps à autre, des infos sur les élèves (leurs progrès, leurs attitudes), sur nos progressions ( pour faire le lien entre le niveau en-dessous ou au-dessus). De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins) et ce partage fait derechef que nous sommes une communauté de valeurs. Alors effectivement les profs comme toi qui s'en tapent et mènent leur boulot dans leur coin sans qu'il puisse y avoir , de temps à autre, des projets communs à mener ou des problèmes à résoudre, non seulement pour moi ils ne répondent pas aux missions et compétences qui définissent notre métier mais surtout ils ne comprennent pas qu' au-delà de leur matière ils ont un rôle nécessaire d'interaction avec leur environnement pour rendre plus aisé la gestion des élèves.
Un enseignant n'est pas un prof particulier qui vient faire cours dans une salle que l'éducation nationale a bien voulu lui mettre à disposition!!
En toute modestie donc....
- Ignatius ReillyFidèle du forum
à Tit871. C'est ton point de vue mais on peut ne rien faire de tout ça tout en travaillant beaucoup. C'est pour ça qu' il est assez insupportable de se faire évaluer d'après les activités supplémentaires et non disciplinaires que l'on pratiquerait dans l'établissement.
Aucune jalousie vis- à- vis de mes collègues qui dès lors seront mieux notés que moi, je ne sais même pas où j'en suis niveau indice et échelon...
Aucune jalousie vis- à- vis de mes collègues qui dès lors seront mieux notés que moi, je ne sais même pas où j'en suis niveau indice et échelon...
- adrifabNiveau 10
Gryphe a écrit:adrifab a écrit: cette bouse infâme qui nous infantilise et nous asservit encore un peu plus, on est censé le remplir chaque année ou bien juste l'année d'un des 4 rendez-vous de carrière ?? Car certains médias parlent de bilan professionnel ANNUEL . Dans ce cas, quel intérêt de le remplir chaque année ? On écrirait grosso modo la même chose d'une année sur l'autre, non ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-docavanteva.pdf
Ce document serait à remplir quatre fois dans la carrière et non pas chaque année et ce, en étant prévenu en juin pour l'année suivante qu'on va être évalué, ce qui laisse le temps de réfléchir à ce qu'on veut mettre dedans. Autant la grille de compétences est à revoir absolument ( http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-grille.pdf ), autant l'écrit professionnel de deux pages est peut-être à envisager de plus près. Ce n'est pas du tout dans la culture professorale de remplir ce genre de choses, mais cela peut présenter un intérêt, à commencer par celui de faire état soi-même de son propre parcours professionnel, ce qui permet de dire soi-même ce qu'on en juge pertinent (et valorisant).
Le jour-J de l'inspection, il peut se passer des tas de choses (stress, élèves qui arrivent en retard, cours qui ne se passe pas tout à fait comme on l'avait prévu...) ; aussi, le fait de pouvoir, dans l'entretien, évoquer les 7-8 années qui viennent de s'écouler (sur la base des deux pages rédigées) et pas uniquement la séance menée, peut permettre de donner à l'entretien un regard plus global sur le parcours professionnel mené au lieu d'évoquer uniquement la séance précise qui vient d'avoir lieu (même si l'inspection individuelle en classe demeure un point extrêmement important, puisqu'il s'agit de voir ce que le professeur fait en cours avec ses élèves).
Je comprends toutes les objections, les limites et les réserves exprimées plus haut, mais il me semble qu'il peut quand même y avoir des choses intéressantes dans ce document, à bien y réfléchir. (Mais ce n'est que mon avis.)
Ah je préfère ça. Ca rend le truc un peu plus supportable. Merci Gryphe. Encore une fois, les journalistes comprennent tout de travers et écrivent n'importe quoi en parlant de bilan professionnel annuel. C'est quand même dingue que cette profession a le droit d'imprimer n'importe quoi en toute impunité.
- musaNeoprof expérimenté
tit871 a écrit:Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
ah en effet on a une vision diamétralement opposé du métier! Pour moi ne vient pas en coup de vent faire ses cours à ses élèves , la moindre des choses est de connaitre ses collègues pour partager avec eux, de temps à autre, des infos sur les élèves (leurs progrès, leurs attitudes), sur nos progressions ( pour faire le lien entre le niveau en-dessous ou au-dessus). De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins) et ce partage fait derechef que nous sommes une communauté de valeurs. Alors effectivement les profs comme toi qui s'en tapent et mènent leur boulot dans leur coin sans qu'il puisse y avoir , de temps à autre, des projets communs à mener ou des problèmes à résoudre, non seulement pour moi ils ne répondent pas aux missions et compétences qui définissent notre métier mais surtout ils ne comprennent pas qu' au-delà de leur matière ils ont un rôle nécessaire d'interaction avec leur environnement pour rendre plus aisé la gestion des élèves.
Un enseignant n'est pas un prof particulier qui vient faire cours dans une salle que l'éducation nationale a bien voulu lui mettre à disposition!!
Avec les effectifs qu'on a, l'équivoque n'est en effet pas possible... De plus en plus de professeurs partagent en effet ta vision du métier tit871. Ca donne des discussions indéfinies sur les difficultés de Yanis (il faut dire que ses parents sont tous les deux au chômage), la nécessaire adaptation à la dyslexie d'Arthur (mais ses parents sont très investis c'est déjà ça), le projet interdisciplinaire (et parcours citoyen s'il vous plaît!) permettant la tenue d'une "course contre la faim" dans la cour pour tous les 5è etc. A part la satisfaction au mieux d'une certaine empathie au pire d'une curiosité gourmande de dame patronnesse, je ne vois pas trop l'utilité réelle de ce déploiement de pathos dans la "gestion des élèves" comme tu dis. Ca ne veut pas dire au demeurant que je viens faire mes cours en coup de vent et que je me fous de ce qui peut en rester pour les élèves.
- amalricuNeoprof expérimenté
musa a écrit:tit871 a écrit:Lefteris a écrit:Je ne vois vraiment pas l'intérêt, ce genre de trucs donne l'impression d'être animateur de colo , métier que je n'ai pas choisi. Ca me donne même de l'urticaire rien que de penser qu'on peut me demander de faire de l'extra-pro, alors qu'on m'a sabordé ce qui devrait être le coeur de mon métier.tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
De plus, on a bien assez à faire comme ça, rien que lire et se maintenir à niveau , ça demande du temps, et je ne parle pas des copies, préparations, réunions et corvées diverses. Et en établissement difficile, on voit les élèves bien assez, et on sort de leur présence suffisamment fatigué.
En outre, je récuse le terme de "communauté éducative", je n'appartiens à aucune communauté ni dans la vie, ni dans le travail, où je viens pour gagner ma croûte, tout comme les gens que j'y croise et qui comme moi se sont retrouvés là pour le même besoin et en vertu du même hasard.
ah en effet on a une vision diamétralement opposé du métier! Pour moi ne vient pas en coup de vent faire ses cours à ses élèves , la moindre des choses est de connaitre ses collègues pour partager avec eux, de temps à autre, des infos sur les élèves (leurs progrès, leurs attitudes), sur nos progressions ( pour faire le lien entre le niveau en-dessous ou au-dessus). De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins) et ce partage fait derechef que nous sommes une communauté de valeurs. Alors effectivement les profs comme toi qui s'en tapent et mènent leur boulot dans leur coin sans qu'il puisse y avoir , de temps à autre, des projets communs à mener ou des problèmes à résoudre, non seulement pour moi ils ne répondent pas aux missions et compétences qui définissent notre métier mais surtout ils ne comprennent pas qu' au-delà de leur matière ils ont un rôle nécessaire d'interaction avec leur environnement pour rendre plus aisé la gestion des élèves.
Un enseignant n'est pas un prof particulier qui vient faire cours dans une salle que l'éducation nationale a bien voulu lui mettre à disposition!!
Avec les effectifs qu'on a, l'équivoque n'est en effet pas possible... De plus en plus de professeurs partagent en effet ta vision du métier tit871. Ca donne des discussions indéfinies sur les difficultés de Yanis (il faut dire que ses parents sont tous les deux au chômage), la nécessaire adaptation à la dyslexie d'Arthur (mais ses parents sont très investis c'est déjà ça), le projet interdisciplinaire (et parcours citoyen s'il vous plaît!) permettant la tenue d'une "course contre la faim" dans la cour pour tous les 5è etc. A part la satisfaction au mieux d'une certaine empathie au pire d'une curiosité gourmande de dame patronnesse, je ne vois pas trop l'utilité réelle de ce déploiement de pathos dans la "gestion des élèves" comme tu dis. Ca ne veut pas dire au demeurant que je viens faire mes cours en coup de vent et que je me fous de ce qui peut en rester pour les élèves.
Merci Musa, tu as mis clairement les mots sur mon ressenti à la lecture d'un tel message. :lol:
Il est bien connu que les bienfaiteurs de l'humanité agissent souvent par amour propre et flatterie de l'égo.
- Presse-puréeGrand sage
Y'en a qui se la pètent grave ici, ça doit être trop sympa de bosser avec eux...
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ZagaraGuide spirituel
Je préfèrerais me tenir à jour sur l'état de l'art afin de ne pas dire de choses fausses ou floues à mes élèves que de faire des "projets interactifs" qui prennent 10 plombes de préparation pour un avantage pédagogique qualitatif... discutable. Or, vue le temps que prennent ces 2 activités, elles sont souvent difficilement conciliables, puisqu'une fois qu'on a fait les cours, les préparations, les réunions, les corrections, etc. le temps restant est assez limité.
- LefterisEsprit sacré
Mais je n'ai pas besoin de faire des "projets", de jacasser sans fin. Je sais quand j'ai besoin de parler à des collègues, quand je n'en ai pas besoin, sans qu'ils forment une "communauté" pour autant. Je ne vis pas avec eux, le hasard a fait de nous de salariés qui travaillent ensemble, c'est le seul lien qui nous unit. Après, s'il y a des affinités supplémentaires, c'est optionnel. Quant à l'intérêt immédiat de la gestion des difficultés face aux élèves, je communique, j'offre mon cours pour les heures de retenue et je fais régulièrement partie du conseil de discipline.tit871 a écrit:]
ah en effet on a une vision diamétralement opposé du métier! Pour moi ne vient pas en coup de vent faire ses cours à ses élèves , la moindre des choses est de connaitre ses collègues pour partager avec eux, de temps à autre, des infos sur les élèves (leurs progrès, leurs attitudes), sur nos progressions ( pour faire le lien entre le niveau en-dessous ou au-dessus). De plus nous partageons des valeurs (celles de la République au moins) et ce partage fait derechef que nous sommes une communauté de valeurs. Alors effectivement les profs comme toi qui s'en tapent et mènent leur boulot dans leur coin sans qu'il puisse y avoir , de temps à autre, des projets communs à mener ou des problèmes à résoudre, non seulement pour moi ils ne répondent pas aux missions et compétences qui définissent notre métier mais surtout ils ne comprennent pas qu' au-delà de leur matière ils ont un rôle nécessaire d'interaction avec leur environnement pour rendre plus aisé la gestion des élèves.
Un enseignant n'est pas un prof particulier qui vient faire cours dans une salle que l'éducation nationale a bien voulu lui mettre à disposition!!
Quant aux principes de la République (et non "valeurs", qui sont celles des dirigeants , de leurs lubies, de leurs intérêts, les Mânes de Condorcet doivent souffrir à ce spectacle) , c'est justement de combattre le localisme, le "projet", de répandre l'instruction, la vraie, sur le territoire de la Nation. Mais dans un pays vendu par ses dirigeants à l'européisme et au régionalisme (deux maux dont procède cette abjecte réforme) , qui prennent en étau la souveraineté nationale et donc la République, nous sommes mal barrés...
Tout ce que tu fais enlève encore du temps de présence en cours, que tu le veuilles ou non . Et en plus, ça te fait plaisir, comme tu le dis, mais dans mon cas, j'ai l'impression de déroger, et ça ne me fait nullement plaisir, outre le fait que c'est du travail ennuyeux gratuit.quand j'organise un voyage à l'étranger , je ne me sens pas guide touristique ou animateur de colo, quand mes élèves font de la webradio au CDI avec la documentaliste je n'ai pas l'impression d'être animateur de MJC...Mon activité principale c'est instruite mes élèves en cours mais décloisonner et faire autrement de temps à autre c'est non seulement plaisant pour moi, mais cela diversifie les formes d'apprentissage et je pense que cela est un gain pour la réussite des élèves.
Quant au décloisonnement, j'enseignais dans la matière la plus "décloisonnante" possible, puisqu'elle rejoignait linguistique, langues modernes, histoire, littérature , histoire des arts, mais que des gestionnaires et des Trissotins pédagogistes ont sabordée de concert.
Tu vois donc où je me mets le discours hypocrite sur le décloisonnement et sur l'intérêt pédagogique, après une telle destruction.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Dr RaynalHabitué du forum
Certains professeurs ne se sentent efficaces qu'entre projets, voyages, réunions interminables, cochage de cases et dévouement sacerdotal. Ils ne "comptent pas leurs heures", ce sont des saints (laïcs), qui dédaignent les basses considérations matérielles: investis dans leur travail, ils ont le sens de l'état et des valeurs de la république : ils feraient le même travail pour la moitié de leur salaire, et peu leur chaud de faire partie d'une profession mal payée: ces considérations ne sauraient les toucher.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Et personne ne songe à leur interdire d'être comme ils sont. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "pédagos"
Il y a aussi des "méchants" (dans mon genre), qui, après parfois bien des vicissitudes, sont devenus professeurs. Attachés avant tout à l'enseignement de leur matière, ils répugnent aux projets, aux travaux de groupes, aux réunions inutiles et à la mousse pédagogique. Souvent fortement diplômés, ils répugnent à réaliser toute heure non rémunérée et chérissent ce qu'ils considèrent comme étant leur seule mission : préparer et faire leurs cours, et se maintenir au niveau dans leur matière. Affreux individualistes, ils vivent l'enseignement comme une sorte d'artisanat au service de la collectivité. Mais pas plus. Pour eux, toute peine mérite salaire. Des affreux, vous dis-je.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "républicains". Toutefois, le clan pédago a décidé de géner, d'empêcher ou d'interdire à ces affreux d'être ce qu'ils sont. Et de faire ce qu'ils font. D'où une certaine nervosité dans ces posts...
Tt871 : es-tu heureux dans ton métier? Tes élèves le sont ils ? Apprennent ils des trucs ? Si oui, alors je n'ai rien à dire sur tes méthodes. Je te serais toutefois reconnaissant de bien vouloir me laisser appliquer les miennes. et de me laisser vivre ma conception du métier.
Dans le futur, 30 % du clan pédago finira en classe exceptionnelle, mais ils ne s'en rendront même pas compte, trop heureux de se démener gratis pro Deo. Cela empêchera les 70 % restants de se sentir Gros Jean comme devant.
Les "républicains" finiront benoitement leur carrière sous les horions inefficaces de leurs IPR respectifs. Ils auront leur conscience peur eux.
Et les élèves des deux camps connaitront les mêmes joies et les mêmes peines, sans se douter un instant des guerres Picrocholines ayant agité leurs maitres depuis longtemps oubliés et bientôt disparus... Sic transit, les amis...
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Et personne ne songe à leur interdire d'être comme ils sont. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "pédagos"
Il y a aussi des "méchants" (dans mon genre), qui, après parfois bien des vicissitudes, sont devenus professeurs. Attachés avant tout à l'enseignement de leur matière, ils répugnent aux projets, aux travaux de groupes, aux réunions inutiles et à la mousse pédagogique. Souvent fortement diplômés, ils répugnent à réaliser toute heure non rémunérée et chérissent ce qu'ils considèrent comme étant leur seule mission : préparer et faire leurs cours, et se maintenir au niveau dans leur matière. Affreux individualistes, ils vivent l'enseignement comme une sorte d'artisanat au service de la collectivité. Mais pas plus. Pour eux, toute peine mérite salaire. Des affreux, vous dis-je.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "républicains". Toutefois, le clan pédago a décidé de géner, d'empêcher ou d'interdire à ces affreux d'être ce qu'ils sont. Et de faire ce qu'ils font. D'où une certaine nervosité dans ces posts...
Tt871 : es-tu heureux dans ton métier? Tes élèves le sont ils ? Apprennent ils des trucs ? Si oui, alors je n'ai rien à dire sur tes méthodes. Je te serais toutefois reconnaissant de bien vouloir me laisser appliquer les miennes. et de me laisser vivre ma conception du métier.
Dans le futur, 30 % du clan pédago finira en classe exceptionnelle, mais ils ne s'en rendront même pas compte, trop heureux de se démener gratis pro Deo. Cela empêchera les 70 % restants de se sentir Gros Jean comme devant.
Les "républicains" finiront benoitement leur carrière sous les horions inefficaces de leurs IPR respectifs. Ils auront leur conscience peur eux.
Et les élèves des deux camps connaitront les mêmes joies et les mêmes peines, sans se douter un instant des guerres Picrocholines ayant agité leurs maitres depuis longtemps oubliés et bientôt disparus... Sic transit, les amis...
- LefterisEsprit sacré
Bonne analyse (sauf ce détail, que pour moi, les pédagogistes sont de mauvais enseignants, des insuffisants disciplinairement -puisqu'on ne peut pas tout faire, ils sacrifient l'essentiel, et hélas souvent des fayots, des jaunes).Dr Raynal a écrit:Certains professeurs ne se sentent efficaces qu'entre projets, voyages, réunions interminables, couchage de cases et dévouement sacerdotal. Ils ne "comptent pas leurs heures", ce sont des saints (laïcs), qui dédaignent les basses considérations matériels: investis dans leur travail, ils ont le sens de l'état et es valeurs de la république : ils ferraient le même travail pour la moitié de leur salaire, et peu leur chaud de faire partie d'une profession mal payée: ces considérations ne seraient les toucher.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Et personne ne songe à leur interdire d'être comme ils sont. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "pédagos"
Il y a aussi des "méchants" (dans mon genre), qui, après parfois bien des vicissitudes, sont devenus professeurs. Attachés avant tout à l'enseignement de leur matière, ils répugnent aux projets, aux travaux de groupes, aux réunions inutiles et à la mousse pédagogique. Souvent fortement diplômés, ils répugnent à réaliser toute heure non rémunérée end chers de ce qu'ils considèrent comme étant leur seule mission : préparer et faire leurs cours, et se maintenir au niveau dans leur matière. Affreux individualistes, ils vivent l'enseignement comme une sorte d'artisanat au service de la collectivité. Mais pas plus. Pour heure, toute peine mérite salaire. Des affreux, vous dis-je.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "républicains". Toutefois, le clan précédent a décidé de gérer, d'empêcher ou d'interdire à ces affreux d'être ce qu'ils sont. Et de faire ce qu'ils font. D'où une certaine nervosité dans ces posts...
Tt871 : es-tu heureux dans ton métier? Tes élèves le sont ils ? Apprennent ils des trucs ? Si oui, alors je n'ai rien à dire sur tes méthodes. Je te serais toutefois reconnaissant de bien vouloir me laisser appliquer les miennes. et de me laisser vivre ma conception du métier.
Dans le futur, 30 % du clan pédago finira en classe exceptionnelle, mais ils ne s'en rendront même pas compte, trop heureux de se démener gratis pro Deo. Cela empêchera les 70 % restants de se sentir Gros Jean comme devant.
Les "républicains" finiront benoitement leur carrière sous les horions inefficaces de leurs IPR respectifs. Ils auront leur conscience peur eux.
Et les élèves des deux camps connaitrons les mêmes joies et les mêmes peines, sans se douter un instant des guerres Picrocholines ayant agité leurs maitres depuis longtemps oubliés et bientôt disparus... Sic transit, les amis...
Ceci dit, ça me fait peur, que tu estimes qu'il y ait 30% de pédagogistes . Ils sont aujourd'hui du côté du gourdin, certes, mais pas si nombreux.
Cependant, comme toi, je ne souhaite qu'une chose : qu'ils fassent à leur manière mais sans venir faire ch. les autres . Chacun dans son coin et les vaches seront bien gardées.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Dr RaynalHabitué du forum
Lefteris a écrit:
Ceci dit, ça me fait peur, que tu estimes qu'il y ait 30% de pédagogistes
Je me suis mal exprimé : seul 30 % des pédagogistes (dont j'ignore le %) obtiendront, d'après ce qui est prévu, la classe
- ChocolatGuide spirituel
30% ? Vous êtes très optimistes.
N'oublions pas que toutes ces mesures sont budgétaires, avant tout...
N'oublions pas que toutes ces mesures sont budgétaires, avant tout...
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- HérodouteGrand sage
Questions :
- Vous parlez de projet... cela signifie que ce n'est pas encore acté pour janvier 2017 : Quand ce projet doit-il être adopté par l'AN ou acté par le MEN ?
- Pour faire simple, c'est trop tard pour faire bouger les choses et préserver la situation actuelle (même si imparfaite) ?
- Vous parlez de projet... cela signifie que ce n'est pas encore acté pour janvier 2017 : Quand ce projet doit-il être adopté par l'AN ou acté par le MEN ?
- Pour faire simple, c'est trop tard pour faire bouger les choses et préserver la situation actuelle (même si imparfaite) ?
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
- tit871Niveau 7
Dr Raynal a écrit:Certains professeurs ne se sentent efficaces qu'entre projets, voyages, réunions interminables, cochage de cases et dévouement sacerdotal. Ils ne "comptent pas leurs heures", ce sont des saints (laïcs), qui dédaignent les basses considérations matérielles: investis dans leur travail, ils ont le sens de l'état et des valeurs de la république : ils feraient le même travail pour la moitié de leur salaire, et peu leur chaud de faire partie d'une profession mal payée: ces considérations ne sauraient les toucher.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Et personne ne songe à leur interdire d'être comme ils sont. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "pédagos"
Il y a aussi des "méchants" (dans mon genre), qui, après parfois bien des vicissitudes, sont devenus professeurs. Attachés avant tout à l'enseignement de leur matière, ils répugnent aux projets, aux travaux de groupes, aux réunions inutiles et à la mousse pédagogique. Souvent fortement diplômés, ils répugnent à réaliser toute heure non rémunérée et chérissent ce qu'ils considèrent comme étant leur seule mission : préparer et faire leurs cours, et se maintenir au niveau dans leur matière. Affreux individualistes, ils vivent l'enseignement comme une sorte d'artisanat au service de la collectivité. Mais pas plus. Pour eux, toute peine mérite salaire. Des affreux, vous dis-je.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "républicains". Toutefois, le clan pédago a décidé de géner, d'empêcher ou d'interdire à ces affreux d'être ce qu'ils sont. Et de faire ce qu'ils font. D'où une certaine nervosité dans ces posts...
Tt871 : es-tu heureux dans ton métier? Tes élèves le sont ils ? Apprennent ils des trucs ? Si oui, alors je n'ai rien à dire sur tes méthodes. Je te serais toutefois reconnaissant de bien vouloir me laisser appliquer les miennes. et de me laisser vivre ma conception du métier.
Dans le futur, 30 % du clan pédago finira en classe exceptionnelle, mais ils ne s'en rendront même pas compte, trop heureux de se démener gratis pro Deo. Cela empêchera les 70 % restants de se sentir Gros Jean comme devant.
Les "républicains" finiront benoitement leur carrière sous les horions inefficaces de leurs IPR respectifs. Ils auront leur conscience peur eux.
Et les élèves des deux camps connaitront les mêmes joies et les mêmes peines, sans se douter un instant des guerres Picrocholines ayant agité leurs maitres depuis longtemps oubliés et bientôt disparus... Sic transit, les amis...
les profs qui se bougent sont forcement des enseignants peu diplômés donc...
Bref arrêtez de penser que je me bouge de temps en temps pour mon simple ego! Je fais ça aussi car je veux plus de thune, plus de reconnaissance des élèves et de mon CDE, mais avant tout je sens que ça a du sens et que ça marche.
Un membre du forum me demandait " demanderais -tu à un ton médecin d'être crédible?". La relation prof /élève n'a rien à voir, sa comparaison est non pertinente: quand je vois mon doc je le paye, aux dernières nouvelles mes élèves ne m'ont jamais filé un kopek(!), mon médecin je le choisis, les élèves ne nous choisissent pas. Venir à l'école est violent ( violence constitutionnelle): on impose des heures, des gens aux gamins et cela est formateur , par conséquent il nous faut apparaître crédible pour que les gamins adhèrent à notre instruction. Bien sûr cela passe avant tout par la maîtrise de sa discipline mais aussi sa capacité à la transmettre ce qui veut dire prendre en compte tout un chacun avec ses difficultés ou ses performances. Et pour moi les activités hors classe y contribuent et, NON, pour moi cela n'est pas une perte de temps comme le laisse entendre un autre membre. Un élève comprendra peut être mieux en 30 min de webradio la phonétique en anglais que lors de sa réception en cours, un autre apprendra mieux les monuments de Londres en le visitant!
Alors en effet tout au long de ma carrière, j'ai rencontré des collègues qui ne faisaient rien et voyaient des profs comme moi comme des lèche-bottes car forcement quand on fait plus que d'autres on engendre la jalousie et la critique ( pas de tous ) ça leur évite de de s'interroger sur eux-mêmes. Et oui bien sûr je fais ça aussi pour espérer être mieux noté et gagner plus, oui moi je sais parfaitement mon ancienneté et je souhaite être payé au mérite(pour revenir au sujet PPCR) . Et j'insiste bien sur le fait que la priorité est instruire en cours avant tout car les projets c'est aussi la porte ouverte aux aux projets bidons où le prof fait le plus de taf pour donner l'illusion que le résultat final -formidable-est le fruit des élèves (j'ai connu ça aussi). Il me semble donc que il suffit d'appliquer nos missions pour trouver le juste équilibre entre instruire en cours et prolonger différemment en dehors de ceux-ci.
- lemigouNiveau 6
tit871 a écrit:Dr Raynal a écrit:Certains professeurs ne se sentent efficaces qu'entre projets, voyages, réunions interminables, cochage de cases et dévouement sacerdotal. Ils ne "comptent pas leurs heures", ce sont des saints (laïcs), qui dédaignent les basses considérations matérielles: investis dans leur travail, ils ont le sens de l'état et des valeurs de la république : ils feraient le même travail pour la moitié de leur salaire, et peu leur chaud de faire partie d'une profession mal payée: ces considérations ne sauraient les toucher.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Et personne ne songe à leur interdire d'être comme ils sont. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "pédagos"
Il y a aussi des "méchants" (dans mon genre), qui, après parfois bien des vicissitudes, sont devenus professeurs. Attachés avant tout à l'enseignement de leur matière, ils répugnent aux projets, aux travaux de groupes, aux réunions inutiles et à la mousse pédagogique. Souvent fortement diplômés, ils répugnent à réaliser toute heure non rémunérée et chérissent ce qu'ils considèrent comme étant leur seule mission : préparer et faire leurs cours, et se maintenir au niveau dans leur matière. Affreux individualistes, ils vivent l'enseignement comme une sorte d'artisanat au service de la collectivité. Mais pas plus. Pour eux, toute peine mérite salaire. Des affreux, vous dis-je.
Et bien certains de ces profs sont des "très bons profs", qui obtiennent des résultats avec leurs élèves. Tant mieux pour eux. Certains sont nettement moins bons. Tant pis. Tel est le clan des "républicains". Toutefois, le clan pédago a décidé de géner, d'empêcher ou d'interdire à ces affreux d'être ce qu'ils sont. Et de faire ce qu'ils font. D'où une certaine nervosité dans ces posts...
Tt871 : es-tu heureux dans ton métier? Tes élèves le sont ils ? Apprennent ils des trucs ? Si oui, alors je n'ai rien à dire sur tes méthodes. Je te serais toutefois reconnaissant de bien vouloir me laisser appliquer les miennes. et de me laisser vivre ma conception du métier.
Dans le futur, 30 % du clan pédago finira en classe exceptionnelle, mais ils ne s'en rendront même pas compte, trop heureux de se démener gratis pro Deo. Cela empêchera les 70 % restants de se sentir Gros Jean comme devant.
Les "républicains" finiront benoitement leur carrière sous les horions inefficaces de leurs IPR respectifs. Ils auront leur conscience peur eux.
Et les élèves des deux camps connaitront les mêmes joies et les mêmes peines, sans se douter un instant des guerres Picrocholines ayant agité leurs maitres depuis longtemps oubliés et bientôt disparus... Sic transit, les amis...
les profs qui se bougent sont forcement des enseignants peu diplômés donc...
Bref arrêtez de penser que je me bouge de temps en temps pour mon simple ego! Je fais ça aussi car je veux plus de thune, plus de reconnaissance des élèves et de mon CDE, mais avant tout je sens que ça a du sens et que ça marche.
Un membre du forum me demandait " demanderais -tu à un ton médecin d'être crédible?". La relation prof /élève n'a rien à voir, sa comparaison est non pertinente: quand je vois mon doc je le paye, aux dernières nouvelles mes élèves ne m'ont jamais filé un kopek(!), mon médecin je le choisis, les élèves ne nous choisissent pas. Venir à l'école est violent ( violence constitutionnelle): on impose des heures, des gens aux gamins et cela est formateur , par conséquent il nous faut apparaître crédible pour que les gamins adhèrent à notre instruction. Bien sûr cela passe avant tout par la maîtrise de sa discipline mais aussi sa capacité à la transmettre ce qui veut dire prendre en compte tout un chacun avec ses difficultés ou ses performances. Et pour moi les activités hors classe y contribuent et, NON, pour moi cela n'est pas une perte de temps comme le laisse entendre un autre membre. Un élève comprendra peut être mieux en 30 min de webradio la phonétique en anglais que lors de sa réception en cours, un autre apprendra mieux les monuments de Londres en le visitant!
Alors en effet tout au long de ma carrière, j'ai rencontré des collègues qui ne faisaient rien et voyaient des profs comme moi comme des lèche-bottes car forcement quand on fait plus que d'autres on engendre la jalousie et la critique ( pas de tous ) ça leur évite de de s'interroger sur eux-mêmes. Et oui bien sûr je fais ça aussi pour espérer être mieux noté et gagner plus, oui moi je sais parfaitement mon ancienneté et je souhaite être payé au mérite(pour revenir au sujet PPCR) . Et j'insiste bien sur le fait que la priorité est instruire en cours avant tout car les projets c'est aussi la porte ouverte aux aux projets bidons où le prof fait le plus de taf pour donner l'illusion que le résultat final -formidable-est le fruit des élèves (j'ai connu ça aussi). Il me semble donc que il suffit d'appliquer nos missions pour trouver le juste équilibre entre instruire en cours et prolonger différemment en dehors de ceux-ci.
A vrai dire, je ne comprends pas cette phrase. En quoi l'école est-elle violente ???
Violente pour les enfants ???
- farfallaEmpereur
Au delà de votre débat, j'ai une question un peu plus terre à terre. Je voulais demander une inspection pour cette année (je n'ai toujours pas été inspectée depuis ma titularisation à cause de mon année "blanche" à cause de ma grossesse). Cela en vaut-il le coup avec le PPCR ?
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- Roumégueur IerÉrudit
Gryphe a écrit:adrifab a écrit: cette bouse infâme qui nous infantilise et nous asservit encore un peu plus, on est censé le remplir chaque année ou bien juste l'année d'un des 4 rendez-vous de carrière ?? Car certains médias parlent de bilan professionnel ANNUEL . Dans ce cas, quel intérêt de le remplir chaque année ? On écrirait grosso modo la même chose d'une année sur l'autre, non ?
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-docavanteva.pdf
Ce document serait à remplir quatre fois dans la carrière et non pas chaque année et ce, en étant prévenu en juin pour l'année suivante qu'on va être évalué, ce qui laisse le temps de réfléchir à ce qu'on veut mettre dedans. Autant la grille de compétences est à revoir absolument ( http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/eva-grille.pdf ), autant l'écrit professionnel de deux pages est peut-être à envisager de plus près. Ce n'est pas du tout dans la culture professorale de remplir ce genre de choses, mais cela peut présenter un intérêt, à commencer par celui de faire état soi-même de son propre parcours professionnel, ce qui permet de dire soi-même ce qu'on en juge pertinent (et valorisant).
Le jour-J de l'inspection, il peut se passer des tas de choses (stress, élèves qui arrivent en retard, cours qui ne se passe pas tout à fait comme on l'avait prévu...) ; aussi, le fait de pouvoir, dans l'entretien, évoquer les 7-8 années qui viennent de s'écouler (sur la base des deux pages rédigées) et pas uniquement la séance menée, peut permettre de donner à l'entretien un regard plus global sur le parcours professionnel mené au lieu d'évoquer uniquement la séance précise qui vient d'avoir lieu (même si l'inspection individuelle en classe demeure un point extrêmement important, puisqu'il s'agit de voir ce que le professeur fait en cours avec ses élèves).
Je comprends toutes les objections, les limites et les réserves exprimées plus haut, mais il me semble qu'il peut quand même y avoir des choses intéressantes dans ce document, à bien y réfléchir. (Mais ce n'est que mon avis.)
Je comprends ton point de vue mais je ne le partage pas du tout.
Pour moi, c'est du benchmarking de base, une façon de mettre en concurrence les enseignants, de les placer dans une position où ils doivent 'se vendre', dire combien tout ce qu'ils font est merveilleux, voire les pousser à l'auto-critique écrite devant un supérieur (alors que dans ce métier, on se remet tous les jours en question, pas besoin de le cracher sur papier, on adapte sans cesse nos façons d'enseigner). Ce sont bien des méthodes du secteur privé, tendance libérale, qui n'ont jamais prouvé leur efficacité.
Je ne pense pas que ceux qui se 'vendront' le mieux seront ceux qui s'occupent le mieux de leurs élèves.
J'ai vu quantité de tire-au-flanc être encensés par la hiérarchie, être propulsés formateurs parce qu'innovants, parce que porteurs d'innombrables projets, juste parce qu'ils savent jeter de la poudre aux yeux. En réalité, les élèves n'apprenaient rien de rien (à part, pour un cas particulier, faire des petits films avec des Playmobil!), et malgré tout, certains ont obtenu les palmes académiques.
L'avis conjoint chef d'établissement/inspecteur me fait aussi bien rire : cela signifierait que pour chaque enseignant arrivant à une des 4 échéances ils se réunissent pour se mettre d'accord? C'est possible ça? Vraiment? Pour tous les établissements d'un bassin, ils trouveront le temps (et la patience)?
- Roumégueur IerÉrudit
J'oubliais : notre hiérarchie n'a jamais eu à enseigner dans une école aussi inclusive que la nôtre actuellement (et la tendance va s'accélérer de manière exponentielle). Les classes sont très chargée et hétérogènes à l'extrême, les desiderata de notre hiérarchie n'ont jamais été aussi délirants (livret scolaire, socle, items à gogo, parcours...), rendant notre métier pratiquement impossible.
Je pense qu'il y a d'autres priorités que d'écrire des pavés sur sa pratique professionnelle, par exemple nous préparer sérieusement (et les AVS aussi) à ce big bang de l'école inclusive avant que ça nous explose à la figure (ou retourner la tendance et multiplier les enseignants spécialistes, les Itep, les IME pour soulager les classes).
Je pense qu'il y a d'autres priorités que d'écrire des pavés sur sa pratique professionnelle, par exemple nous préparer sérieusement (et les AVS aussi) à ce big bang de l'école inclusive avant que ça nous explose à la figure (ou retourner la tendance et multiplier les enseignants spécialistes, les Itep, les IME pour soulager les classes).
- ChocolatGuide spirituel
Roumégueur Ier a écrit:J'oubliais : notre hiérarchie n'a jamais eu à enseigner dans une école aussi inclusive que la nôtre actuellement (et la tendance va s'accélérer de manière exponentielle). Les classes sont très chargée et hétérogènes à l'extrême, les desiderata de notre hiérarchie n'ont jamais été aussi délirants (livret scolaire, socle, items à gogo, parcours...), rendant notre métier pratiquement impossible.
Je pense qu'il y a d'autres priorités que d'écrire des pavés sur sa pratique professionnelle, par exemple nous préparer sérieusement (et les AVS aussi) à ce big bang de l'école inclusive avant que ça nous explose à la figure (ou retourner la tendance et multiplier les enseignants spécialistes, les Itep, les IME pour soulager les classes).
Complètement d'accord !
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- ZagaraGuide spirituel
tit871 a écrit:
les profs qui se bougent sont forcement des enseignants peu diplômés donc...
Bref arrêtez de penser que je me bouge de temps en temps pour mon simple ego! Je fais ça aussi car je veux plus de thune, plus de reconnaissance des élèves et de mon CDE, mais avant tout je sens que ça a du sens et que ça marche.
Un membre du forum me demandait " demanderais -tu à un ton médecin d'être crédible?". La relation prof /élève n'a rien à voir, sa comparaison est non pertinente: quand je vois mon doc je le paye, aux dernières nouvelles mes élèves ne m'ont jamais filé un kopek(!), mon médecin je le choisis, les élèves ne nous choisissent pas. Venir à l'école est violent ( violence constitutionnelle): on impose des heures, des gens aux gamins et cela est formateur , par conséquent il nous faut apparaître crédible pour que les gamins adhèrent à notre instruction. Bien sûr cela passe avant tout par la maîtrise de sa discipline mais aussi sa capacité à la transmettre ce qui veut dire prendre en compte tout un chacun avec ses difficultés ou ses performances. Et pour moi les activités hors classe y contribuent et, NON, pour moi cela n'est pas une perte de temps comme le laisse entendre un autre membre. Un élève comprendra peut être mieux en 30 min de webradio la phonétique en anglais que lors de sa réception en cours, un autre apprendra mieux les monuments de Londres en le visitant!
Alors en effet tout au long de ma carrière, j'ai rencontré des collègues qui ne faisaient rien et voyaient des profs comme moi comme des lèche-bottes car forcement quand on fait plus que d'autres on engendre la jalousie et la critique ( pas de tous ) ça leur évite de de s'interroger sur eux-mêmes. Et oui bien sûr je fais ça aussi pour espérer être mieux noté et gagner plus, oui moi je sais parfaitement mon ancienneté et je souhaite être payé au mérite(pour revenir au sujet PPCR) . Et j'insiste bien sur le fait que la priorité est instruire en cours avant tout car les projets c'est aussi la porte ouverte aux aux projets bidons où le prof fait le plus de taf pour donner l'illusion que le résultat final -formidable-est le fruit des élèves (j'ai connu ça aussi). Il me semble donc que il suffit d'appliquer nos missions pour trouver le juste équilibre entre instruire en cours et prolonger différemment en dehors de ceux-ci.
"je fais quelque chose parce que je fais des projets et des voyages kikoos :V si t'en fais pas tu fais RIEN :V"
-> donc faire cours, évaluer, différencier en classe, préparer des séquences attrayantes, aller chercher des documents inédits dans les archives pour confronter les élèves à la réalité des sources (perso j'ai fait ça), lire l'historio récente, tout ça c'est RIEN ? Et tu te trouves pas un peu égocentrique et carrément insultant ?
ça leur évite de de s'interroger sur eux-mêmes
Et toi, ça t'arrive, mon ami ?
- ysabelDevin
tit871 a écrit:
je reviens sur " je ne participe à rien dans mon bahut" et le fait que tu t'en cognes du reste. Je suis étonné de lire ça car pour moi connaitre les activités proposés dans son établissement ( webradio, sorties scolaires , intervenants exterieurs...) est la moindre des choses pour éventuellement s'y raccrocher pour créer une dynamique qui peut renforcer notre crédibilité auprès des élèves voir développer leurs compétences. L'essentiel est en classe mais pour moi un enseignant se doit de vivre dans la communauté éducative et y participer, non seulement c'est une de nos missions et surtout cela peut créer des activités qui cassent la routine du cours et qui peuvent nous faire prendre notre pied...
Notre crédibilité vient tout simplement du maîtrise de notre discipline (et aussi de l'amplitude de notre culture générale), cela suffit amplement.
Vivre dans la communauté éducative : quel expression ridicule ! Je ne vis pas au lycée, je ne suis pas dans une sorte de communauté hippie... Je travaille avec des collègues avec qui j'échange bcp mais je ne vis pas avec eux.
La routine du cours : mais en quoi la routine serait-elle un défaut ? Et routine n'est pas synonyme d'ennui surtout, bien que certains voudraient nous le faire croire. Nous sommes des animaux routiniers, la routine c'est ce qui permet justement d'être serein car on sait qu'on ne va pas crouler sous plein de nouveautés en même temps. Rien n'est plus routinier qu'un élève car cela le rassure, cela lui permet d'appréhender plus facilement les nouveautés et les difficultés.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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