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- Tallulah23Niveau 7
Bonsoir,
Je viens de terminer ma première semaine de cours et je suis effarée de voir que des classes constituées a priori de bons élèves, francophones, sont perdues si je ne dicte pas le cours. Apparemment c'est le cas dans toutes les matières. Comment faites-vous avec vos classes? Est-ce la même chose partout?
J'ai du mal à voir comment je vais organiser un cours de philosophie si je dois m'arrêter toutes les 30 secondes pour répéter chaque mot trois fois (et écrire au tableau ou épeler des mots simples qu'ils ont l'air d'entendre pour la première fois)...je suis perdue.
Je viens de terminer ma première semaine de cours et je suis effarée de voir que des classes constituées a priori de bons élèves, francophones, sont perdues si je ne dicte pas le cours. Apparemment c'est le cas dans toutes les matières. Comment faites-vous avec vos classes? Est-ce la même chose partout?
J'ai du mal à voir comment je vais organiser un cours de philosophie si je dois m'arrêter toutes les 30 secondes pour répéter chaque mot trois fois (et écrire au tableau ou épeler des mots simples qu'ils ont l'air d'entendre pour la première fois)...je suis perdue.
- AspasieNiveau 10
La question de la prise de notes des élèves est une vraie question.
Selon la classe, je dicte plus ou moins, j'entends par là que je prends plus ou moins le temps de formuler de manière claire le bilan de la réflexion que l'on vient d'élaborer. Il m'arrive, pour les classes qui ont le plus de mal, de leur demander de formuler par eux-même ce bilan et de circuler pour voir ce qu'ils ont écrit. Je parle là des classes qui ont même tout simplement du mal à savoir quand est-ce qu'il faut noter (indépendamment du fait de savoir ce qu'il faut noter).
Pour d'autres le problème se résorbe doucement au fil de l'année.
En revanche, une chose est certaine : ce ne sont pas des étudiants. Ils ne savent pas noter au fil de la parole et sont en apprentissage de la chose. Pour tout dire, à leur âge, je ne savais pas le faire non plus.
Quant aux questions de vocabulaire, certes, certaines peuvent parfois me sembler étranges (la semaine passé, un élève m'a demandé ce qu'était un "roseau"), mais je préfère largement qu'ils me posent la question...
Selon la classe, je dicte plus ou moins, j'entends par là que je prends plus ou moins le temps de formuler de manière claire le bilan de la réflexion que l'on vient d'élaborer. Il m'arrive, pour les classes qui ont le plus de mal, de leur demander de formuler par eux-même ce bilan et de circuler pour voir ce qu'ils ont écrit. Je parle là des classes qui ont même tout simplement du mal à savoir quand est-ce qu'il faut noter (indépendamment du fait de savoir ce qu'il faut noter).
Pour d'autres le problème se résorbe doucement au fil de l'année.
En revanche, une chose est certaine : ce ne sont pas des étudiants. Ils ne savent pas noter au fil de la parole et sont en apprentissage de la chose. Pour tout dire, à leur âge, je ne savais pas le faire non plus.
Quant aux questions de vocabulaire, certes, certaines peuvent parfois me sembler étranges (la semaine passé, un élève m'a demandé ce qu'était un "roseau"), mais je préfère largement qu'ils me posent la question...
- eleonore69Érudit
Tallulah23 a écrit:Bonsoir,
Je viens de terminer ma première semaine de cours et je suis effarée de voir que des classes constituées a priori de bons élèves, francophones, sont perdues si je ne dicte pas le cours. Apparemment c'est le cas dans toutes les matières. Comment faites-vous avec vos classes? Est-ce la même chose partout?
J'ai du mal à voir comment je vais organiser un cours de philosophie si je dois m'arrêter toutes les 30 secondes pour répéter chaque mot trois fois (et écrire au tableau ou épeler des mots simples qu'ils ont l'air d'entendre pour la première fois)...je suis perdue.
Je dicte le cours de la seconde à la terminale.. tu peux t'aider du vidéoprojecteur... Certains élèves très faibles ont de grandes difficultés à prendre le cours (même sous la dictée), le vidéoprojecteur les sécurise (je mets l'essentiel)
- User17706Bon génie
C'est là qu'on voit quand même que certains élèves ont été formés plus tôt que d'autres à certains fondamentaux: pour ce qui concerne la classe où j'étais, la question de la prise de notes a été réglée au début de la 5e.
- AspasieNiveau 10
C'est clair.PauvreYorick a écrit:C'est là qu'on voit quand même que certains élèves ont été formés plus tôt que d'autres à certains fondamentaux: pour ce qui concerne la classe où j'étais, la question de la prise de notes a été réglée au début de la 5e.
Et de fait, j'ai enseigné dans des établissements très divers et nombreux sur une bonne dizaine d'année, et la disparité est immense.
Ca les sécurise, c'est certain. Mais le problème c'est que sauf à faire du dégressif (de moins en moins de notes au vidéoprojecteur au fil des cours), ça ne leur donne pas d'autonomie. Ca, ajouté au fait que cela contraint à un cours en lumière adéquate au vidéoprojecteur, cela fait que c'est une solution qui ne me convient pas (pour la lumière, c'est sans doute un souvenir de mes années lycée ; j 'avais un prof qui nous passait ses cours écrits au rétro projecteur et ces heures passées à écrire à la lueur du rétro, vraiment... bon, le vidéoprojecteur ce n'est pas la même chose, mais tout-de-même).eleonore69 a écrit:Je dicte le cours de la seconde à la terminale.. tu peux t'aider du vidéoprojecteur... Certains élèves très faibles ont de grandes difficultés à prendre le cours (même sous la dictée), le vidéoprojecteur les sécurise (je mets l'essentiel)
Il y a un travail dans la reformulation à laquelle oblige la prise de notes dont il me semble dommageable de faire faire totalement l'économie à mes élèves. Mais c'est clair que cela ralentit et que les élèves freinent d'abord des quatre fers...
- NitaEmpereur
PauvreYorick a écrit:C'est là qu'on voit quand même que certains élèves ont été formés plus tôt que d'autres à certains fondamentaux: pour ce qui concerne la classe où j'étais, la question de la prise de notes a été réglée au début de la 5e.
Ben oui, mais tu es vieux...
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A clean house is a sign of a broken computer.
- User17706Bon génie
Pour ce que ça vaut, les inspecteurs (de philosophie) que j'ai pu voir (IPR comme IG) étaient unanimes sur la question: il faut obtenir des élèves qu'ils prennent des notes.
Et puis bon, ma classe de 5e... c'est pas si vieux, je parle de la fin 1989.
Si l'Ours était encore parmi nous, il dirait certainement, ou répéterait, que la seule condition pour prendre des notes est d'avoir décidé de le faire. Il a entièrement raison; un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser), et après, il est devenu capable de prendre des notes. C'est aussi simple que ça.
Et puis bon, ma classe de 5e... c'est pas si vieux, je parle de la fin 1989.
Si l'Ours était encore parmi nous, il dirait certainement, ou répéterait, que la seule condition pour prendre des notes est d'avoir décidé de le faire. Il a entièrement raison; un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser), et après, il est devenu capable de prendre des notes. C'est aussi simple que ça.
- NitaEmpereur
Ah, si, ça se confirme, tu es vieux !
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- User17706Bon génie
Dis donc, toi, tu étais en quelle classe, fin 1989, je te prie?
- NitaEmpereur
Ah, mais moi, je sais que je suis vieille : je savais prendre des notes au lycée ! :lol:
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- HimpyExpert spécialisé
J'ai été surprise aussi l'an passé du faible nombre d'élèves sachant prendre des notes en terminale... Il fallait aussi leur dicter mot à mot... :shock:
Et moi aussi je savais prendre des notes au lycée... et je ne suis pas si vieille
Et moi aussi je savais prendre des notes au lycée... et je ne suis pas si vieille
- Philomène87Grand sage
En 3e, j'ai eu une rébellion générale parce que - oh crime ! - je n'écris pas au tableau, mais je dicte. Du coup ils ont décidé de me pourrir ma dictée de cours (qui ne prenait que 3 lignes) en me demandant toutes les 3 secondes comment on écrivait tel ou tel mot. Je suis effarée de cette immaturité, surtout que tous mes collègues d'HG dictent, donc ils ne peuvent pas dire qu'ils découvraient.
- Thalia de GMédiateur
C'est une question récurrente sur Neo La prise de notes clic
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- RuthvenGuide spirituel
Il y a deux éléments distincts dans ta difficulté :
- la question du vocabulaire
- la question de la prise de note
Pour la prise de notes, j'ai définitivement tranché en donnant des poly. mais c'est peu conseillé pour un stagiaire (même si j'ai un bon argumentaire pédagogique pour ma méthode).
Du temps où ils prenaient des notes, j'écrivais mon plan détaillé au fur et à mesure de l'avancée du cours au tableau (avec une phrase complète pour chaque titre et chaque argument); cela nous permettait d'être à peu près au même rythme (et pour le contenu de chaque argument, ils devaient se débrouiller). Le vidéoprojecteur peut être traître car il ne te permet pas de ralentir ton rythme (à moins de taper au fur et à mesure le plan).
Quant à la question du vocabulaire, c'est effectivement la misère, cela fait partie du travail ; il faut miser sur le fait que le vocabulaire s'enrichira d'ici la fin de l'année (en n'oubliant pas de les interroger d'un cours sur l'autre sur le vocabulaire, y compris non philosophique, vu dans les séances précédentes ; il y a aussi un fil sur la grille studiométrique comme outil d'apprentissage sur le forum qui fonctionne assez bien).
- la question du vocabulaire
- la question de la prise de note
Pour la prise de notes, j'ai définitivement tranché en donnant des poly. mais c'est peu conseillé pour un stagiaire (même si j'ai un bon argumentaire pédagogique pour ma méthode).
Du temps où ils prenaient des notes, j'écrivais mon plan détaillé au fur et à mesure de l'avancée du cours au tableau (avec une phrase complète pour chaque titre et chaque argument); cela nous permettait d'être à peu près au même rythme (et pour le contenu de chaque argument, ils devaient se débrouiller). Le vidéoprojecteur peut être traître car il ne te permet pas de ralentir ton rythme (à moins de taper au fur et à mesure le plan).
Quant à la question du vocabulaire, c'est effectivement la misère, cela fait partie du travail ; il faut miser sur le fait que le vocabulaire s'enrichira d'ici la fin de l'année (en n'oubliant pas de les interroger d'un cours sur l'autre sur le vocabulaire, y compris non philosophique, vu dans les séances précédentes ; il y a aussi un fil sur la grille studiométrique comme outil d'apprentissage sur le forum qui fonctionne assez bien).
- RabelaisVénérable
Pour une fois, je crois que nous sommes un peu responsables de cet état de fait.
La projection du cours, l'écriture systématique de chaque synthèse au tableau sont monnaie courante au collège.
La projection du cours, l'écriture systématique de chaque synthèse au tableau sont monnaie courante au collège.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- CatalunyaExpert spécialisé
Quand je vois certains élèves qui sont en terminale, je ne suis aucunement étonné qu'il ne sache pas prendre de notes.
- AjupouetFidèle du forum
PauvreYorick a écrit:Pour ce que ça vaut, les inspecteurs (de philosophie) que j'ai pu voir (IPR comme IG) étaient unanimes sur la question: il faut obtenir des élèves qu'ils prennent des notes.
Et puis bon, ma classe de 5e... c'est pas si vieux, je parle de la fin 1989.
Si l'Ours était encore parmi nous, il dirait certainement, ou répéterait, que la seule condition pour prendre des notes est d'avoir décidé de le faire. Il a entièrement raison; un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser), et après, il est devenu capable de prendre des notes. C'est aussi simple que ça.
Certes, c'est ce qu'il dirait. Toutefois ce n'est plus vrai aujourd'hui. Ils tiennent leur crayon n'importe comment et forcément, ils ne peuvent plus écrire longtemps sans avoir mal.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- RosanetteEsprit éclairé
En philo, mon prof n'était pas une buse mais nous dictait le cours en TL. Il partait du principe que la matière était à la fois trop importante et trop nouvelle pour nous, et voulait donc nous guider dans les concepts et la pensée des auteurs, de peur que nos prises de notes ne se transforment en raccourcis malheureux.
Il me semble toutefois que vers la fin de l'année, il nous dirigeait moins.
Il me semble toutefois que vers la fin de l'année, il nous dirigeait moins.
- AjupouetFidèle du forum
Aujourd'hui je reçois des lycéens qui ne savent pas prendre des notes. Ils tentent tant bien que mal de noter chaque mot du cours. Ils se plaignent de ne pas aller assez vite. Pourtant leur écriture est ultra rapide si on y regarde de plus près mais malheureusement elle est juste illisible, car ils sont en survitesse. En plus ils copient au kilomètre et ne savent même pas ce qu'ils ont écrit lorsqu'ils posent leur stylo. L'orthographe est donc encore plus calamiteuse que d'habitude.
Au lycée, on doit savoir prendre un cours en note. Ce n'est pas à l'université que cela s'apprend ! Ceux qui sont à l'université et ne savent toujours pas prendre leur cours en note utilisent de préférence un ordinateur qui leur permet de taper toujours au kilomètre mais aussi sans rien comprendre. Il n'est donc pas étonnant que les études qui montrent que les étudiants qui utilisent un crayon ont de meilleurs résultats que les étudiants qui utilisent l'ordinateur. Les meilleurs élèves sont ceux qui comprennent et synthétisent tout simplement.
Au lycée, on doit savoir prendre un cours en note. Ce n'est pas à l'université que cela s'apprend ! Ceux qui sont à l'université et ne savent toujours pas prendre leur cours en note utilisent de préférence un ordinateur qui leur permet de taper toujours au kilomètre mais aussi sans rien comprendre. Il n'est donc pas étonnant que les études qui montrent que les étudiants qui utilisent un crayon ont de meilleurs résultats que les étudiants qui utilisent l'ordinateur. Les meilleurs élèves sont ceux qui comprennent et synthétisent tout simplement.
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- neomathÉrudit
+1Ajupouet a écrit:PauvreYorick a écrit:Pour ce que ça vaut, les inspecteurs (de philosophie) que j'ai pu voir (IPR comme IG) étaient unanimes sur la question: il faut obtenir des élèves qu'ils prennent des notes.
Et puis bon, ma classe de 5e... c'est pas si vieux, je parle de la fin 1989.
Si l'Ours était encore parmi nous, il dirait certainement, ou répéterait, que la seule condition pour prendre des notes est d'avoir décidé de le faire. Il a entièrement raison; un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser), et après, il est devenu capable de prendre des notes. C'est aussi simple que ça.
Certes, c'est ce qu'il dirait. Toutefois ce n'est plus vrai aujourd'hui. Ils tiennent leur crayon n'importe comment et forcément, ils ne peuvent plus écrire longtemps sans avoir mal.
Je suis effaré du nombre d'élèves qui, aujourd'hui, ne savent pas tenir leur stylo, écrivent les lettres dans le mauvais sens et sont donc incapables d'écrire lisiblement sans effort.
- RostovNiveau 5
Personnellement j'alterne explications plus ou moins longues et petites synthèses dictées. Ca marche très bien, et aucun soucis avec les inspecteurs.
En revanche, je dis bien aux élèves que je ne dicte pas TOUT, ce qui les incite à prendre des notes en marge.
En revanche, je dis bien aux élèves que je ne dicte pas TOUT, ce qui les incite à prendre des notes en marge.
- Solal des SolalNiveau 6
Oui mais, comme le dit Sanseverino dans une de ses chansons, quand ils rédigent un texto "y'a pas un radar qui puisse flasher leurs doigts" ! Sérieusement, s'agissant de la philosophie, il y a un autre problème à évoquer : c'est la nouveauté de la discipline. Nous donnons tous plus ou moins la consigne : "n'écrivez pas tout ; contentez-vous de noter l'essentiel". Mais qu'est-ce qui est essentiel, dans une discipline nouvelle ? Dans "Jean Santeuil", Marcel Proust évoque avec humour ce qui fut, probablement, son premier cours de philo : "M. Beulier [alias Alphonse Darlu, son "vrai" prof] commença à parler [...]. Il parla avec un enchaînement auquel Jean [c'est-à-dire Marcel Proust] était si peu habitué qu'il éprouva de la fatigue au bout de cinq minutes et cessa de suivre. À aucun moment, les doux mots de « vanité de la vie », de « nirvâna » ne vinrent, comme un air connu et doux, rappeler son attention distraite. Et il ne trouva dans toute la leçon aucune de ces images splendides et parfumées auxquelles il aurait pu pendant cette rude course intellectuelle faire halte comme auprès de reposoirs de fleurs". Alors, imaginez un peu avec des élèves qui sont loin d'être tous de futurs Marcel Proust ! Personnellement, en lettres, la règle a toujours été : je ne dicte pas. Exceptions à la règle : les citations, les chronologies, les phrases contenant (à mon appréciation) des difficultés lexicales. Résultat : des cours un peu houleux au début d'année (avec des élèves qui m'interrompaient quasiment à toutes les phrases, qui s'interpellaient d'un bout à l'autre de la classe pour se demander "ce qu'il a dit le prof", etc.) mais, comme je ne cédais pas, tout finissait, cahin-caha, par s'arranger. Le prix à payer : accepter que les premiers cours progressent très lentement.neomath a écrit:Je suis effaré du nombre d'élèves qui, aujourd'hui, ne savent pas tenir leur stylo, écrivent les lettres dans le mauvais sens et sont donc incapables d'écrire lisiblement sans effort.
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Oh, Lord, please don't let me be misunderstood !
- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit:un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser)
Ce qui est bien, c'est que ce sera aussi le cas de l'élève qui ne s'y met pas :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
PauvreYorick a écrit:
Si l'Ours était encore parmi nous, il dirait certainement, ou répéterait, que la seule condition pour prendre des notes est d'avoir décidé de le faire. Il a entièrement raison; un élève qui s'y met a mal au poignet et le cerveau fatigué pendant quelques jours (cinq ou six, une dizaine à tout casser), et après, il est devenu capable de prendre des notes. C'est aussi simple que ça.
J'ai envie de confirmer. J'ai choisi de consacrer ma première heure d'accompagnement personnalisé en 2de à la prise de notes, pour voir ; je leur ai fait un petit cours magistral sur le XIXe siècle, les élèves devaient prendre des notes sans m'interrompre, c'était la règle. Après cette leçon, je leur ai donné un travail et pendant ce temps j'ai regardé leurs notes. Ben c'était bien, très bien, pas grand chose à dire. :|
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- Comment installer un microphone pour pouvoir dicter ses cours
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