- DionéeNiveau 3
Bonjour,
y a-t-il une mention dans les I.O qui dit clairement* qu'on est uniquement cantonné aux oeuvres francophones pour les lectures analytiques ?
J'ai affaire à une 1ère S très faible, et je me demandais si du Steinbeck serait possible dans le cadre de l'objet "Le roman et son personnage".
En tant que jury, vous seriez offusqué de trouver ça sur une liste ?
* S'il y a même une toute petite faille, je m'y engouffrerai comme une barbare.
y a-t-il une mention dans les I.O qui dit clairement* qu'on est uniquement cantonné aux oeuvres francophones pour les lectures analytiques ?
J'ai affaire à une 1ère S très faible, et je me demandais si du Steinbeck serait possible dans le cadre de l'objet "Le roman et son personnage".
En tant que jury, vous seriez offusqué de trouver ça sur une liste ?
* S'il y a même une toute petite faille, je m'y engouffrerai comme une barbare.
- OxfordNeoprof expérimenté
Il y a déjà eu un fil sur le sujet récemment mais je ne le retrouve pas
Rien dans le BO ne l'interdit.
Je ne serais pas offusquée de trouver ça sur un descriptif.
Personnellement je réserve les romans étrangers pour les lectures cursives.
Rien dans le BO ne l'interdit.
Je ne serais pas offusquée de trouver ça sur un descriptif.
Personnellement je réserve les romans étrangers pour les lectures cursives.
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- DionéeNiveau 3
Je n'ai rien trouvé non plus avec des mots clés, c'est pourquoi je me suis permis.
Merci beaucoup.
J'aurais préféré trouver du francophone, mais francophone ET court ET avec un minimum de valeur littéraire ET qui me plaise ET qui ait une chance de leur plaire ET que je n'ai pas rebattu déjà quatre ou cinq fois déjà (c'est simple, si je croise Meursault, je l'abats)... mission impossible.
Merci beaucoup.
J'aurais préféré trouver du francophone, mais francophone ET court ET avec un minimum de valeur littéraire ET qui me plaise ET qui ait une chance de leur plaire ET que je n'ai pas rebattu déjà quatre ou cinq fois déjà (c'est simple, si je croise Meursault, je l'abats)... mission impossible.
- IllianeExpert
Pour ma part, même si a priori rien ne l'interdit, il me semble toujours délicat de travailler en oeuvre intégrale sur une oeuvre écrite en langue étrangère : tu peux difficilement étudier le style car il s'agit d'une traduction (ils le disent même à l'agrég pour l'épreuve de littérature générale et comparée !)... Mais si c'est Baudelaire qui traduit Edgar Allan Poe ...
- IllianeExpert
PS : Oxford a raison, la question a déjà été posée il n'y a pas très longtemps (mais je n'ai pas réussi à retrouver le fil ...)
- ysabelDevin
Oui, on a déjà souvent abordé le sujet...
Nous étudions le style des auteurs or si nous travaillons sur une traduction, c'est celui du traducteur que nous étudions. C'est déjà pour cette raison que lorsque j'étudie une œuvre (ou un extrait) du XVIe, je garde le texte de l'époque (avec orthographe modernisée).
Je garde les œuvres étrangères pour les LC et les TC.
Nous étudions le style des auteurs or si nous travaillons sur une traduction, c'est celui du traducteur que nous étudions. C'est déjà pour cette raison que lorsque j'étudie une œuvre (ou un extrait) du XVIe, je garde le texte de l'époque (avec orthographe modernisée).
Je garde les œuvres étrangères pour les LC et les TC.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- OrlandaFidèle du forum
J'ai cette année un texte de Kafka dans ma liste. Je le fais étudier dans une traduction pas trop mal, et je l'ai abondamment annoté pour faire sentir les nuances de l'allemand. C'est un gros travail, aussi je ne le fais que pour un extrait. En OI, les cours risquent de se transformer en aimables bavardages sur le fond, mais la forme...
Et pourtant, je suis comparatiste, et cela me frustre de me priver de chefs-d'oeuvre étrangers.
Et pourtant, je suis comparatiste, et cela me frustre de me priver de chefs-d'oeuvre étrangers.
_________________
"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- DionéeNiveau 3
J'y pense, parce que j'ai interrogé sur la liste d'une collègue qui avait travaillé sur Soljenistyne. J'ai eu de quoi interroger dans les deux parties de l'oral - des candidats faiblards, mais de bonne volonté. Bon sang que ça me saoule, cette affaire de roman...
J'aurais voulu travailler sur du Marcel Aymé, mais le public auquel j'ai affaire est si peu concerné par la matière que ça risque 1) de ne pas être lu 2) de ne pas être compris.
Kessel ?
J'aurais voulu travailler sur du Marcel Aymé, mais le public auquel j'ai affaire est si peu concerné par la matière que ça risque 1) de ne pas être lu 2) de ne pas être compris.
Kessel ?
- nuagesGrand sage
Mes élèves de STMG préféreraient faire Le Parfum plutôt que l'Etranger ou Thérèse Raquin sur le thème du meurtre et je vais suivre leur avis avec grand plaisir!
- NLM76Grand Maître
Est-ce que la trad vaut ? Est-ce que vous assumez de commenter le style de la trad ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- sansaraModérateur
Personnellement, cela me gêne d'étudier en OI un roman étranger, si bon soit-il. En cursive, aucun problème. Mais lorsque j'ai des descriptifs qui contiennent du Mary Shelley ou du Kafka, je préfère ne pas interroger dessus.
- IphigénieProphète
Si vraiment un collègue tient comme à la prunelle de ses yeux à un roman étranger, qu'il le fasse! Mais quand même, ça manque tellement les romans en français pour qu'on veuille, en cours de littérature française, et tant qu'à choisir un roman pour le bac, en prendre un qui soit écrit en langue étrangère?
- DionéeNiveau 3
Je me permets de me répéter :
A priori, Coindreau, j'ai confiance.
Avec ces critères, oui, ça manque. Mais l'âge et la fatigue me gagnant, je dois gâtifier et les solutions qui illuminent certains ne me viennent plus.Dionée a écrit:
J'aurais préféré trouver du francophone, mais francophone ET court ET avec un minimum de valeur littéraire ET qui me plaise ET qui ait une chance de leur plaire ET que je n'ai pas rebattu déjà quatre ou cinq fois déjà (c'est simple, si je croise Meursault, je l'abats).
nlm76 a écrit:Est-ce que la trad vaut ? Est-ce que vous assumez de commenter le style de la trad ?
A priori, Coindreau, j'ai confiance.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
ysabel a écrit:Nous étudions le style des auteurs or si nous travaillons sur une traduction, c'est celui du traducteur que nous étudions.
Qui est l'auteur d'une oeuvre, sa traduction. Je ne vois pas le problème, à vrai dire : si le style de la traduction est intéressant, pourquoi s'interdire d'en parler ?
- IphigénieProphète
Bah parce que c'est un peu travailler la peinture à partir des copies.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:ysabel a écrit:Nous étudions le style des auteurs or si nous travaillons sur une traduction, c'est celui du traducteur que nous étudions.
Qui est l'auteur d'une oeuvre, sa traduction. Je ne vois pas le problème, à vrai dire : si le style de la traduction est intéressant, pourquoi s'interdire d'en parler ?
Mais bon, c'est vrai que nos élèves sortent du lycée en ayant étudié tellement d’œuvres en français, qu'on peut élargir aux traductions étrangères. Et tuons Meursault. Perso, m'en fiche un peu, mais ça m'aurait gêné que mes enfants ne connaissent pas Camus mais juste le traducteur de Tolstoï. Même si c'est bien qu'ils connaissent aussi Tolstoï, oeuf corse.
Enfin que chacun fasse ce qu'il veut, au point où on en est, de toutes façons....
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Une traduction n'est pas une copie, je ne comprends pas l'argument. Je comprends le reste, en revanche, et je suis d'accord.
- IphigénieProphète
pardon pour cette auto citation involontaire :lol: :lol:Ben si! pour étudier le travail d'écriture d'un traducteur il faut comparer le résultat au texte source, sinon on risque de faire un travail un peu comparable, je le crains, aux comparaisons de traductions des terminales littéraires en latin: du grand n'importe quoi ... Enfin, je ne suis pas comparatiste, quoi... :lol: :lol:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Une traduction n'est pas une copie, je ne comprends pas l'argument. Je comprends le reste, en revanche, et je suis d'accord.
Enfin bref, chacun fait ce qu'il veut, mais, personnellement,et en accord avec juste moi-même, si une oeuvre étrangère me paraît tout à fait légitime en cursive, je trouve que c'est hors programme en OI...
On peut très bien, comme en terminale lettres, étudier en français des œuvres étrangères, mais alors on étudie les thèmes, la structure, etc, mais pas vraiment le style:pourquoi faire le commentaire stylistique d'Oedipe-Roi de Sophocle sur le texte en français? quel intérêt? (à part pour étudier justement comment le traducteur a essayé de rendre tel ou tel effet de Sophocle)? C'est moi qui ne comprends pas. Ou alors effectivement on arrête le commentaire littéraire. Notez bien que c'est dans les tuyaux, si j'ai bien compris les rumeurs diverses...
- trompettemarineMonarque
Il y a le cas d'auteurs qui ont supervisé eux-même la traduction, voire traduit eux-mêmes.
J'avoue avoir fait des LA de textes d'Italo Calvino car je savais que c'est lui-même qui validait la traduction.
J'avoue avoir fait des LA de textes d'Italo Calvino car je savais que c'est lui-même qui validait la traduction.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum