- RabelaisVénérable
Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
- Philomène87Grand sage
Il y a des choses, comme ça, qui sortent toutes seules.
Les miens sont tellement fainéants qu'ils ne supportent pas d'écrire un truc dans leur carnet qui a priori ne les concerne pas (alors que c'est un mot pour leurs parents, pas pour eux).
Les miens sont tellement fainéants qu'ils ne supportent pas d'écrire un truc dans leur carnet qui a priori ne les concerne pas (alors que c'est un mot pour leurs parents, pas pour eux).
- NadejdaGrand sage
Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
Euh... Dire qu'ils te saoulent est si grave que ça ? :lol:
- RabelaisVénérable
Philomène87 a écrit:Il y a des choses, comme ça, qui sortent toutes seules.
Les miens sont tellement fainéants qu'ils ne supportent pas d'écrire un truc dans leur carnet qui a priori ne les concerne pas (alors que c'est un mot pour leurs parents, pas pour eux).
Merci... J'espère ne pas avoir les parents sur le dos.
Je n'aurais pas dû leur dire comme cela mais autrement ... J'ai essayé cent fois de leur expliquer qu'on n'interrompait pas la correction pour des questions techniques, tout ça, tout ça.
À bout de mots, c'est sorti. Je n'aime pas le collège, je n'ai jamais aimé, je n'aimerai jamais.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- RabelaisVénérable
C'est moyen pour une prof de lettres , je sais, je sais . :Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
Euh... Dire qu'ils te saoulent est si grave que ça ? :lol:
Tu m'aides beaucoup en disant cela parce que , tu vois, je ne t'imagines pas dire ça, jamais et le fait que tu dédramatises , toi, me rassures beaucoup, merci 10000 fois.
Ps: en prime, je vais avoir les parents au tel avec la CDE ..
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- Philomène87Grand sage
Rabelais a écrit:Philomène87 a écrit:Il y a des choses, comme ça, qui sortent toutes seules.
Les miens sont tellement fainéants qu'ils ne supportent pas d'écrire un truc dans leur carnet qui a priori ne les concerne pas (alors que c'est un mot pour leurs parents, pas pour eux).
Merci... J'espère ne pas avoir les parents sur le dos.
Je n'aurais pas dû leur dire comme cela mais autrement ... J'ai essayé cent fois de leur expliquer qu'on n'interrompait pas la correction pour des questions techniques, tout ça, tout ça.
À bout de mots, c'est sorti. Je n'aime pas le collège, je n'ai jamais aimé, je n'aimerai jamais.
Ça ne me choque pas, vraiment. Après je ne sais pas comment tu l'as dit, mais il pourrait bien m'arriver à moi aussi de dire ce genre de chose.
Ils lèvent la main, au moins, quand ils posent ce genre de questions ?
- NadejdaGrand sage
Je ne sais pas, ça ne me viendrait pas du tout à l'esprit de culpabiliser pour cette phrase. Je l'ai déjà dite, à une classe ou à un élève en particulier, et, ma foi, il faut avoir des élèves bien mignons pour qu'ils en soient choqués. Tiens, j'ai déjà dit "tu es bien chiant aujourd'hui !" à un élève - lui-même était bien d'accord, il y a des contextes où ça sort tout seul... Tant que ce n'est pas répété, que c'est perçu comme un écart de langage par les élèves et qu'on ne blesse personne...
Je me souviens du PP de ma classe très dure de l'an dernier. Excédé d'entendre toujours parler d'eux, il leur avait sorti avant de claquer la porte : "Vous nous emmerdez ! Restez chez vous si vous ne voulez rien foutre". Des fois, on craque, c'est humain.
Je me souviens du PP de ma classe très dure de l'an dernier. Excédé d'entendre toujours parler d'eux, il leur avait sorti avant de claquer la porte : "Vous nous emmerdez ! Restez chez vous si vous ne voulez rien foutre". Des fois, on craque, c'est humain.
- JennyMédiateur
Je le dis de temps en temps. Ou je les imite quand ils me gonflent. :lol:Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
Euh... Dire qu'ils te saoulent est si grave que ça ? :lol:
Ce n'est pas grave, Rabelais.
- RabelaisVénérable
Merci de compatir !! Ça allège !
Oui, ils lèvent la main, donc je crois qu'ils vont dire quelquechose en rapport avec le cours..mais non..je me fais avoir à chaque fois.
Oh, je pense que certains vont le répéter pour se faire plaindre que leur pp, moi, est très méchante , tout ça..et qu'elle parle trop mal, etc.
Je n'aurais pas eu tant de soucis avec les 4e, mais avec ces cinquièmes , je ne sais pas, je les sens trop ...fragiles, trop petits, trop angoissés, trop peu habitués à l'autonomie...c'est compliqué les petites classes, je n'aime pas être maternante.
Je suis plutôt zen et sympa mais là, c'est trop pour moi, je ne peux pas et ne veux pas être accompagnatrice de leurs moindres gestes ( couleur du crayon, nombre de lignes de la marge), tout ça, ce sont pour moi des consignes extra-terrestres , je sais que c'est sans doute important pour structurer leur esprit, mais je n'ai pas l'habitude, ça me fatigue, je m'en fiche totalement.
( ce qui est vrai pour cette fois).
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- JennyMédiateur
Ce qui est bien avec les 5ème, c'est qu'ils grandissent vite. J'ai beaucoup de mal avec eux le 1er trimestre et après, ça roule. Je suis un peu comme toî j'ai du mal avec les petits.
- RabelaisVénérable
Jenny a écrit:Je le dis de temps en temps. Ou je les imite quand ils me gonflent. :lol:Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
( une seance de dictée sans cesse ponctuée de questions toutes les plus rasantes les unes que les autres et qui interrompaient la correction : j'ai pas passé de lignes, c'est grave?(3 fois) j'ai pas fait de marge (4 fois) et compagnie, j'ai craqué, je n'ai pas hurlé mais c'est sorti)
Euh... Dire qu'ils te saoulent est si grave que ça ? :lol:
Ce n'est pas grave, Rabelais.
Bon, je vais essayer de me raisonner, même si là, j'ai envie de chialer d'avoir perdu mon calme.
c'est rare que je sorte des trucs comme ça , ça arrivait en seconde, mais avec les choupis de 5 E,c'est bizarre.
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- RabelaisVénérable
Je ne sais pas comment je ferais si je ne vous avais pas sur le forum!
C'est rassurant de pouvoir échanger .
Je me voyais mal en parler dans mon bahut et mon conjoint est encore mort de rire
C'est rassurant de pouvoir échanger .
Je me voyais mal en parler dans mon bahut et mon conjoint est encore mort de rire
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- NadejdaGrand sage
Ce sont des 5e, quoi ! Moi non plus je n'ai pas trop de patience avec les petites classes mais, après quelques regards , ils n'osent plus trop poser de questions HS.
En 4e aussi il faudrait en materner certains. Très sincèrement : "Madame ! J'arrive pas à suivre le rythme, j'ai pas encore noté le début de ce que vous avez dit ! Vous pourriez me donner un poly du cours ?" "Bien sûr, mon petit [bien sûr c'est un grand gaillard). Et tu veux que je porte ton sac à dos aussi ?" Problème réglé (les 5e percevraient moins l'ironie, du moins au début de l'année)
En 4e aussi il faudrait en materner certains. Très sincèrement : "Madame ! J'arrive pas à suivre le rythme, j'ai pas encore noté le début de ce que vous avez dit ! Vous pourriez me donner un poly du cours ?" "Bien sûr, mon petit [bien sûr c'est un grand gaillard). Et tu veux que je porte ton sac à dos aussi ?" Problème réglé (les 5e percevraient moins l'ironie, du moins au début de l'année)
- RendashBon génie
Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
Et alors ? Parfois, c'est le terme qui convient, voilà tout :lol:
Il m'arrive de dire aux miens qu'ils me gonflent. En général, ils captent que c'est l'étape qui précède le lancer d'élève par la fenêtre
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RabelaisVénérable
L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
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- NadejdaGrand sage
Rendash a écrit:Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
Et alors ? Parfois, c'est le terme qui convient, voilà tout :lol:
Il m'arrive de dire aux miens qu'ils me gonflent.
- RabelaisVénérable
Rendash a écrit:Rabelais a écrit:Oups....j'ai dit à mes cinquièmes qu'ils me saoulaient.
Et alors ? Parfois, c'est le terme qui convient, voilà tout :lol:
Il m'arrive de dire aux miens qu'ils me gonflent. En général, ils captent que c'est l'étape qui précède le lancer d'élève par la fenêtre
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- NadejdaGrand sage
Rabelais a écrit:L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
Eh bien, ils sont très influençables par chez toi...! Ils sont en sucre ?
(à ce genre de question je serais tentée de répondre autre chose )
- RendashBon génie
Rabelais a écrit:Ps: en prime, je vais avoir les parents au tel avec la CDE ..
A cause de cet écart de langage qui n'en est pas un ? Ho la bonne blague, ton CDE n'a que ça à faire ? :lol:
Si oui, tant mieux pour lui mais ce n'est pas ton cas ; si non, il se chargera de les envoyer paître, et ce sera réglé. Dans tous les cas, qu'est-ce que ça peut te faire s'ils les parents l'appellent, lui ?
Rabelais a écrit:L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
Ha, ça... C'est limite s'il ne faut pas répéter la consigne à chacun, individuellement
D'ailleurs, quand il faut coller deux feuilles, vu l'aventure que c'est, je répète trois fois, puis je passe dans les rangs vérifier. Hé bien, ceux-là même qui levaient les yeux au ciel à la troisième salve de consignes arrivent encore à se planter :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RabelaisVénérable
Très très chouchoutés en sixième, de plus en plus dans mon collège pionnier où le chef clame qu'ils vont être traumatisés et il faut tout leur passer et qui souhaite que dans quelques temps, nous allions en primaire prendre des leçons sur les PE du coin qui savent être si gentils, si ludiques, tout ça.Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
Eh bien, ils sont très influençables par chez toi...!
Vous vous souvenez: pas de moyenne en dessous de 6, pas de notes en sixieme
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- RendashBon génie
Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
Eh bien, ils sont très influençables par chez toi...! Ils sont en sucre ?
(à ce genre de question je serais tentée de répondre autre chose )
Je l'ai fait une ou deux fois : "Dans ton c...ahier "
En général t'en as deux ou trois qui captent, qui se marrent, et ça me détend
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NadejdaGrand sage
Rabelais a écrit:Très très chouchoutés en sixième, de plus en plus dans mon collège pionnier où le chef clame qu'ils vont être traumatisés et il faut tout leur passer et qui souhaite que dans quelques temps, nous allions en primaire prendre des leçons sur les PE du coin qui savent être si gentils, si ludiques, tout ça.Nadejda a écrit:Rabelais a écrit:L'humour...impossible en cinquième cette année, au moins avant décembre.
J'ai essayé, ils ont failli pleurer quand j'ai répondu :" sur ton nez" à un eleve qui demandait pour la millième fois où il fallait coller le poly.
En fait, dire les choses une ou deux fois, ça va, c'est après que ça se corse.
Eh bien, ils sont très influençables par chez toi...!
Vous vous souvenez: pas de moyenne en dessous de 6, pas de notes en sixieme
Tout pour les habituer au vrai monde, donc... Merveilleux !
- Luciano PoniatowskiNiveau 5
Je suis très souvent sur ce topic, mais je viens aujourd'hui parce que je déprime un peu.
J'ai l'impression de m'être fait un peu "disputé" comme un élève par mon chef d'établissement.
J'ai un élève assez pénible en cours avec lequel j'ai beaucoup de mal. Il est très pénible en cours, l'année dernière son carnet était rempli. Mais finalement aujourd'hui j'ai eu l'impression qu'on me disait presque que c'était de ma faute, qu'il fallait que je différencie, que c'était le mot clef de la réforme et que ça faisait partie de mes obligations de professeur. S'il fait n'importe quoi en cours, c'est parce qu'il s'ennuie et quand il s'ennuie il se comporte mal.
Sur le coup ça m'a un peu énervé d'être pris comme un gamin à qui on explique comment faire ses cours (bon, comme quand j'étais stagiaire finalement) mais dans le fond je me dis que c'est peut-être la solution en effet.
Comment vous faites pour différencier et vous occuper de cas assez difficiles ici ?
J'ai l'impression de m'être fait un peu "disputé" comme un élève par mon chef d'établissement.
J'ai un élève assez pénible en cours avec lequel j'ai beaucoup de mal. Il est très pénible en cours, l'année dernière son carnet était rempli. Mais finalement aujourd'hui j'ai eu l'impression qu'on me disait presque que c'était de ma faute, qu'il fallait que je différencie, que c'était le mot clef de la réforme et que ça faisait partie de mes obligations de professeur. S'il fait n'importe quoi en cours, c'est parce qu'il s'ennuie et quand il s'ennuie il se comporte mal.
Sur le coup ça m'a un peu énervé d'être pris comme un gamin à qui on explique comment faire ses cours (bon, comme quand j'étais stagiaire finalement) mais dans le fond je me dis que c'est peut-être la solution en effet.
Comment vous faites pour différencier et vous occuper de cas assez difficiles ici ?
- Philomène87Grand sage
Je n'arrive pas à différencier.
Je pars du principe qu'à un moment (au brevet et au bac, notamment), il y aura un examen qui sera le même pour tout le monde, et si on a donné des trucs trop faciles à certains élèves parce qu'ils n'y arrivaient pas, eh bien ils ne réussiront jamais les examens. Selon moi, ce n'est pas de la différenciation qu'il faut faire (et puis préparer 3 ou 4 niveaux différents par cours, flûte), mais de l'aide individualisée, mais pour ça, évidemment, faudrait que l'État mette la main au porte-monnaie. Il y en a marre de se faire culpabiliser, "si certains élèves ne réussissent pas c'est votre faute car vous ne différenciez pas", c'est trop facile de demander un triple travail à un professeur, qui percevra le même salaire. Que l'État prenne ses responsabilités, à la fin !
Je pars du principe qu'à un moment (au brevet et au bac, notamment), il y aura un examen qui sera le même pour tout le monde, et si on a donné des trucs trop faciles à certains élèves parce qu'ils n'y arrivaient pas, eh bien ils ne réussiront jamais les examens. Selon moi, ce n'est pas de la différenciation qu'il faut faire (et puis préparer 3 ou 4 niveaux différents par cours, flûte), mais de l'aide individualisée, mais pour ça, évidemment, faudrait que l'État mette la main au porte-monnaie. Il y en a marre de se faire culpabiliser, "si certains élèves ne réussissent pas c'est votre faute car vous ne différenciez pas", c'est trop facile de demander un triple travail à un professeur, qui percevra le même salaire. Que l'État prenne ses responsabilités, à la fin !
- Philomène87Grand sage
Et sinon, pour le sentiment d'infantilisation, j'ai eu le même l'an dernier. Faut passer dessus je crois, sinon on ne s'en sort pas
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