Refus de poste de stagiaire lauréat CAPES 2016 : quelles conséquences ?

Bonjour, j'ai été reçue au CAPES et je souhaite poursuivre mes études pour préparer l'agrégation. N'ayant pas demander le report de mon stage en voeux, je suis affectée en septembre dans le 95. Je n'ai aucun moyen pour m'y rendre. Je souhaite rejeter mon affectation quitte à repasser le CAPES en même temps que l'agrégation. Cela fait 1 mois que le rectorat de Versailles est injoignable au service affectation. Comment faire ? Quelqu'un peut-il m'aider ?
Je suis paniquée car on m'a fait entendre que si je refusais le poste de stagiaire il était possible que je sois considérée comme démissionnaire et donc que je ne puisse plus jamais passer de concours d'enseignement public (CAPES et Agrégation). Or, mon projet est de repasser le CAPES l'année prochaine !
Quelqu'un a t-il des infos sûres sur cette question de refus de stage ? Même au Rectorat la secrétaire n'a pas pu m'aider et m'a renvoyer vers un numéro qui ne répond pas......

Merci beaucoup à ceux qui pourront m'éclairer !

Bonsoir,
Même en étant démissionnaire, tu pourras toujours te représenter l'année d'après

D'accord, c'est ce qu'on m'a dit. En êtes vous convaincue ? En avez-vous fait l'expérience ? Merci de votre réponse qui m'apporte, du "baume au cœur"

Non pas personnellement, mais c'est une expérience vécu par un collègue deux ans auparavant en Mathématiques.
Tu n'as rien à craindre, tu pourras te réinscrire et repasser le Capes et l'Agrégation.

D'accord, mille mercis ! En espérant tout de même avoir, un jour, une réponse du rectorat m'avertissant qu'ils ont envoyé quelqu'un d'autre...

Je me sens optimiste ce soir. Il y a des jours?
J'ai dans l'idée qu'en négociant avec persévérance et amabilité, et aussi quelques arguments convaincants sur ta motivation et tes chances a priori de réussir (je ne sais pas, au hasard ta place au CAPES ou autres arguments valorisant ton parcours ), en informant par écrit l'IPR ou le directeur d'ESPE de ta préoccupation, tu aurais de bonne chances d'obtenir gain de cause sans en arriver à démissionner.

C'est juste de l'impression, en passant, et je ne suis pas dans ta disicipline.

Sans vouloir t'offenser, il y a des fautes qui piquent les yeux dans ton premier message :shock:

Heu je ne veux pas être pessimiste mais ce n'est pas très risqué de perdre le bénéfice de ton Capes ?! Je ne te le souhaite bien évidemment pas mais imagine que tu ne réussisses pas l'an prochain....

Si tu repasses le CAPES et que tu le réussisses une seconde fois, que fais-tu si tu es à nouveau stagiaire dans le 95? Tu repasses le CAPES une troisième fois? Je trouve ta démarche pour le moins risquée...

Il y a quand même un manque de maturité chez un nombre finalement pas si anodin de stagiaires qui postent des messages de cette farine. Cela dit, d'ici l'an prochain révisez la leçon sur participe passé/infinitif.

corailc a écrit:Il y a quand même un manque de maturité chez un nombre finalement pas si anodin de stagiaires qui postent des messages de cette farine. Cela dit, d'ici l'an prochain révisez la leçon sur participe passé/infinitif.

N'oublions pas qu'un "nombre pas si anodin de stagiaires" sortent d'ESPE où rien n'est fait pour les aider à mûrir...
Pas étonnant qu'ils se comportent, pardonnez-moi l'expression, je l'ai été pour d'autres raisons, en petits capricieux.

Je crois que c'est surtout un truc générationnel.

Un truc générationnel conforté par le comportement des instances.

J'avais lu un article très intéressant sur la "médiocratie". Cela correspond bien.

http://www.telerama.fr/idees/en-politique-comme-dans-les-entreprises-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir,135205.php

corailc a écrit:Je crois que c'est surtout un truc générationnel.

Je n'aime pas la généralisation générationelle. Je ne vois pas en quoi mes choix seraient le fruit de ma génération et non de mon vécu. En quoi ma génération va plus influer sur moi que mon milieu social d'origine ou ma région d'origine.
Il faut assumer et non remettre la faute sur la génération. Oui c'est stupide de passer le concours pour ne pas le prendre.
Et ma mère m'a éduqué d'une certaine manière pour que je sois responsable et que je respecte mes engagements.

Refuser une année de stagiaire pour envisager l'Agreg, je veux bien l'entendre, admettons. Refuser une année de stagiaire du CAPES dans le 95 pour repasser ensuite le CAPES ? Avec zone géographique "Paris" ! Il faut trois heures de route ? Le plus simple n'était-il pas le report de stage pour l'Agreg ? C'est seulement l'affectation qui pose problème ? Alors il faut s'attendre à quelques déconvenues par la suite pour les mutations.

En effet, entre le 95 et Paris, il doit bien y avoir des transports en commun, non?
Si tu démissionnes, Mansfield85, et que tu obtiens l'agrég ou le CAPES l'année prochaine, es-tu sûre d'être affectée dans le 75?
Et comment envisages-tu la mut qui suivra la titularisation?

Il paraît, au contraire, très sain d'envisager de ne pas prendre de poste lorsqu'on obtient une affectation inadéquate.
Un professeur stagiaire est aujourd'hui rémunéré à hauteur de 1,1 SMIC contre 2 fois le SMIC en 1976 (et la titularisation n'exigeait pas 5 années post-bac!). Autant faire caissier ou travailler en interim (pour gagner plus et sans diplôme) et repasser le concours l'année suivante (si on y tient vraiment!) en espérant une meilleure affectation.

VicomteDeValmont a écrit:Il paraît, au contraire, très sain d'envisager de ne pas prendre de poste lorsqu'on obtient une affectation inadéquate.
Un professeur stagiaire est aujourd'hui rémunéré à hauteur de 1,1 SMIC contre 2 fois le SMIC en 1976. Autant faire caissier ou travailler en interim (pour gagner plus et sans diplôme) et repasser le concours l'année suivante (si on y tient vraiment!) en espérant une meilleure affectation.

Oui, enfin, si on n'a pas de revenu avant il est toujours mieux d'avoir un revenu que rien.

Balthamos a écrit:

corailc a écrit:Je crois que c'est surtout un truc générationnel.

Je n'aime pas la généralisation générationelle. Je ne vois pas en quoi mes choix seraient le fruit de ma génération et non de mon vécu.  En quoi ma génération va plus influer sur moi que mon milieu social d'origine ou ma région d'origine.  
Il faut assumer et non remettre la faute sur la génération.  

Madame_Prof a écrit:Sans vouloir t'offenser, il y a des fautes qui piquent les yeux dans ton premier message :shock:

J'allais faire la même réflexion!
Qu'est-ce qui te pousse à rejeter cette année de stage: la volonté de passer l'agrégation ou le refus d'aller dans le 95?
Ce n'est absolument pas la même chose! Pourquoi ne pas avoir demandé l'année de report? Je crois que c'est plus ou moins automatique quand on demande...
L'année prochaine, tu prends le risque de ne pas avoir l'agreg, de ne pas avoir le Capes, et/ou d'être affectée de nouveau dans le 95.
Quelle drôle d'idée!
Sinon, je suis d'accord avec mes camarades néo... ce genre de réflexion fleurit de plus en plus, est-ce générationnel?

Pour répondre au premier message, rien dans les conditions d’accès aux concours n’interdit l’accès aux gens ayant démissionné (suffit de vérifier sur les pages du ministère).

Balthamos a écrit:Il faut assumer et non remettre la faute sur la génération.  Oui c'est stupide de passer le concours pour ne pas le prendre.
Et ma mère m'a éduqué d'une certaine manière pour que je sois responsable et que je respecte mes engagements.  

En quoi passer un concours, ce serait s’engager ? Tu ne signes rien, quand tu te présentes à un concours. Et pour la responsabilité et la stupidité… Euh… chacun gère sa vie comme il l’entend, pas besoin de commencer à balancer des insultes à ceux qui la gèrent autrement que soi-même.

Isidoria a écrit:

Madame_Prof a écrit:Sans vouloir t'offenser, il y a des fautes qui piquent les yeux dans ton premier message :shock:

J'allais faire la même réflexion!
Qu'est-ce qui te pousse à rejeter cette année de stage: la volonté de passer l'agrégation ou le refus d'aller dans le 95?
Ce n'est absolument pas la même chose! Pourquoi ne pas avoir demandé l'année de report? Je crois que c'est plus ou moins automatique quand on demande...
L'année prochaine, tu prends le risque de ne pas avoir l'agreg, de ne pas avoir le Capes, et/ou d'être affectée de nouveau dans le 95.
Quelle drôle d'idée!
Sinon, je suis d'accord avec mes camarades néo... ce genre de réflexion fleurit de plus en plus, est-ce générationnel?

On parle quand même du CAPES de LM où la barre d'admission tourne autour de 7 et où tous les postes ne sont pas pourvus. Ce n'est pas comme s'il fallait se fouler trois poignets pour l'avoir.
Et puis, j'en reviens à ma remarque: les affectations anarchiques des stagiaires malgré un traitement digne d'un ouvrier sans diplôme ne risquent pas de favoriser les "vocations". Avant, les enseignants partaient à l'autre bout de la France sachant qu'ils gagnaient un ou deux étages dans l'ascenseur social, aujourd'hui c'est loin d'être le cas.

Ma question initiale est comment se fait-il que cette personne n'ait pas demandé un report de stage sachant qu'il est toujours accordé...
Et sinon, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. Certes la profession a perdu en salaire, mais les règles de mutations sont connues depuis toujours, comment se fait-il que certains ne les découvrent qu'au moment des affectations?
Pour ma part, après un report de stage le MEN a... oublié de m'affecter en stage. Du coup, bien que mon premier voeu ait été Créteil, je me suis retrouvée à Nancy Metz, et c'était bien après l'époque où l'on gagnait "un ou deux étages dans l'ascenseur social", pourtant, j'y suis allée, parce que j'avais quand même besoin de travailler pour me nourrir.

Les règles sont connues mais on peut tout de même tenter sa chance et se rétracter si l'on obtient pas satisfaction, ce n'est pas comme si l'effort initial était herculéen.
Et étant donnés les aléas, notamment des oraux, autant réessayer pour obtenir un meilleur rang plutôt que de demander un report.

Barnafée la Patouille a écrit:En effet, entre le 95 et Paris, il doit bien y avoir des transports en commun, non?
Si tu démissionnes, Mansfield85, et que tu obtiens l'agrég ou le CAPES l'année prochaine, es-tu sûre d'être affectée dans le 75?
Et comment envisages-tu la mut qui suivra la titularisation?

Je confirme, il y en a. Je plussoie, par ailleurs, avec les propos de Balthamos, Isidoria et d'autres.
Ce genre d'histoire me
M'est avis que le pb est l'affectation