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- IphigénieProphète
Toujours en regard extérieur, puisque je ne travaille plus en collège depuis longtemps, et que, jadis, on n'avait pas toutes ces préoccupations techniques, (on faisait pour chaque texte un peu selon l'humeur du jour, sans avoir de "séquences "et de "problématique de séquences", juste des "projets" personnels...) bref: pour des sixièmes ou des cinquièmes, ça ne rend pas la lecture ennuyeuse tout ce travail de mise en fiche? Comment faites-vous pour la lecture-plaisir?
- ProvenceEnchanteur
Ça m'a l'air assez fastidieux. Et à force de faire des relevés, n'en oublie-t-on pas le texte?cdelaire a écrit:Les approches semblent semblables. Le tout étant de varier les approches. Je demande également parfois aux élèves de faire un tableau en trois colonnes. La première colonne concerne les thèmes du texte abordés; la deuxième, les procédés utilisés mettant en évidence le thème(figures de style, vocabulaire, champ lexical, type de phrase) et dans la troisième, les élèves devaient expliquer l'effet produit.
L'humeur du jour est ce que je pratique d'ordinaire.Iphigénie a écrit:Toujours en regard extérieur, puisque je ne travaille plus en collège depuis longtemps, et que, jadis, on n'avait pas toutes ces préoccupations techniques, (on faisait pour chaque texte un peu selon l'humeur du jour, sans avoir de "séquences "et de "problématique de séquences", juste des "projets" personnels...) bref: pour des sixièmes ou des cinquièmes, ça ne rend pas la lecture ennuyeuse tout ce travail de mise en fiche? Comment faites-vous pour la lecture-plaisir?
J'ai l'impression que des tonnes de considérations techniques viennent parasiter la réflexion sur le cours proprement dit.
- tannatHabitué du forum
Et comment définissez-vous l'humeur du jour ? qu'y mettez-vous ? comment faites-vous pour la lecture-plaisir ?Provence a écrit:Ça m'a l'air assez fastidieux. Et à force de faire des relevés, n'en oublie-t-on pas le texte?cdelaire a écrit:Les approches semblent semblables. Le tout étant de varier les approches. Je demande également parfois aux élèves de faire un tableau en trois colonnes. La première colonne concerne les thèmes du texte abordés; la deuxième, les procédés utilisés mettant en évidence le thème(figures de style, vocabulaire, champ lexical, type de phrase) et dans la troisième, les élèves devaient expliquer l'effet produit.L'humeur du jour est ce que je pratique d'ordinaire.Iphigénie a écrit:Toujours en regard extérieur, puisque je ne travaille plus en collège depuis longtemps, et que, jadis, on n'avait pas toutes ces préoccupations techniques, (on faisait pour chaque texte un peu selon l'humeur du jour, sans avoir de "séquences "et de "problématique de séquences", juste des "projets" personnels...) bref: pour des sixièmes ou des cinquièmes, ça ne rend pas la lecture ennuyeuse tout ce travail de mise en fiche? Comment faites-vous pour la lecture-plaisir?
J'ai l'impression que des tonnes de considérations techniques viennent parasiter la réflexion sur le cours proprement dit.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- ProvenceEnchanteur
Je connais le "quoi" mais pas forcément le "comment". Je connais le contenu du cours mais je ne définis pas forcément à l'avance la façon dont je vais le mener. Je m'adapte.tannat a écrit:
Et comment définissez-vous l'humeur du jour ? qu'y mettez-vous ? comment faites-vous pour la lecture-plaisir ?
- PouceNiveau 9
miss sophie a écrit:Pouce, ce sont des mots présents dans le texte étudié ?
Non ce sont des mots permettant d'analyser le texte.
- tannatHabitué du forum
En fait le problème est que cela n'aide pas à voir en quoi les approches sont différentes... Aurais-tu un exemple de ce que tu as fait cette année sur un des textes étudiés en classe ?Provence a écrit:Je connais le "quoi" mais pas forcément le "comment". Je connais le contenu du cours mais je ne définis pas forcément à l'avance la façon dont je vais le mener. Je m'adapte.tannat a écrit:
Et comment définissez-vous l'humeur du jour ? qu'y mettez-vous ? comment faites-vous pour la lecture-plaisir ?
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- miss sophieExpert spécialisé
Pouce a écrit:Pour les élèves de 6° /5° : quelques questions très simples à l'écrit après lecture magistrale. Puis explication orale collective ( mais dans une classe à effectif lourd, tous ne participent pas). On termine par la reprise de quelques questions, soit à l'écrit, soit à l'oral en faisant des phrases complètes. Petit contrôle possible le lendemain en reprenant quelques questions.
Pour les plus grands, je compte reprendre un fonctionnement élaboré cette année et qui mérite que je me penche plus dessus.
Par exemple, je liste cinq mots importants qui vont servir à l'explication. Chaque élève a un mot ( plusieurs élèves ont le même mot). Chaque élève rédige quelque chose pour expliquer le mot dans son contexte. Dès qu'un élève a écrit quelque chose que je juge intéressant ( qui peut être faux) je l'autorise à rejoindre un élève qui a travaillé sur le même mot. Les groupes se forment petit à petit. A la fin de l'heure, je ramasse une feuille par groupe. Le lendemain je projette une synthèse de ce que la classe a rédigé pour chaque mot. On réfléchit ensemble, on affine. Pour le moment, j'en suis là car j'ai commencé à travailler de cette façon au troisième trimestre. Je compte continuer car j'aurai des classes à effectif correct ( 20 élèves).
Est-ce que tu pourrais donner un exemple ? Ta démarche m'intéresse.
- PouceNiveau 9
Je suis en vacances actuellement. Je rentre lundi. Je pourrai alors apporter des précisions.
- ProvenceEnchanteur
Je ne sais pas du tout si mon approche est différente de celle des autres. Je ne sais pas ce que font les autres.tannat a écrit:En fait le problème est que cela n'aide pas à voir en quoi les approches sont différentes... Aurais-tu un exemple de ce que tu as fait cette année sur un des textes étudiés en classe ?Provence a écrit:Je connais le "quoi" mais pas forcément le "comment". Je connais le contenu du cours mais je ne définis pas forcément à l'avance la façon dont je vais le mener. Je m'adapte.tannat a écrit:
Et comment définissez-vous l'humeur du jour ? qu'y mettez-vous ? comment faites-vous pour la lecture-plaisir ?
Sinon, que demandes-tu? Je ne me suis pas filmée en classe...
- prisci99Niveau 1
Très bonne question, même si j'ai l'impression que personne n'est d'accord sur "la bonne méthode", durant mon année de stage, je pratiquais essentiellement du "cours dialogué" j'analysais à l'oral avec les élèves les grands axes d'étude du texte et je leur donnais par écrit une ou deux questions sur des relevés formels etc. Sauf que cette méthode m'a été reprochée car on m'a dit qu'il fallait que les élèves soit tout le temps au travail (autrement dit qu'ils écrivent).
Pourtant, le dernier IPR qui est venu assister à mon cours, m'a quant à lui conseiller d'oublier les procédés textuels et de plutôt discuter ouvertement avec les élèves du fond du texte.
Je ne sais dons plus du tout comment fonctionner...
Pourtant, le dernier IPR qui est venu assister à mon cours, m'a quant à lui conseiller d'oublier les procédés textuels et de plutôt discuter ouvertement avec les élèves du fond du texte.
Je ne sais dons plus du tout comment fonctionner...
- IphigénieProphète
Les modes et les IPR changent, les élèves restent: le mieux est de faire comme tu le sens, c'est je pense la méthode de Provence, et cela a toujours été la mienne. Le jour où un IPR se pointera, tu nuanceras en fonction de la mode du moment. Le seul objectif, c'est que cela serve à quelque chose pour les élèves et qu'ils en retiennent quelque chose (d'autre que le français, c'est "c***") : il me semble, d'après mon expérience, que les élèves sont toujours partants lorsqu'ils "sentent" quelque chose. (du moins les élèves "normaux")... ça peut démarrer d'une simple bonne lecture du texte. De ne pas avoir peur de clarifier le sens (en première, par exemple, j'ai dû leur expliquer et leur montrer ce qu'était une mule pour leur faire comprendre pourquoi chez Musset, Blazius sur sa "fringante mule" était rigolo...): tout dépend du texte, des élèves...
- prisci99Niveau 1
Iphigénie a écrit:Les modes et les IPR changent, les élèves restent: le mieux est de faire comme tu le sens, c'est je pense la méthode de Provence, et cela a toujours été la mienne. Le jour où un IPR se pointera, tu nuanceras en fonction de la mode du moment. Le seul objectif, c'est que cela serve à quelque chose pour les élèves et qu'ils en retiennent quelque chose (d'autre que le français, c'est "c***") : il me semble, d'après mon expérience, que les élèves sont toujours partants lorsqu'ils "sentent" quelque chose. (du moins les élèves "normaux")... ça peut démarrer d'une simple bonne lecture du texte. De ne pas avoir peur de clarifier le sens (en première, par exemple, j'ai dû leur expliquer et leur montrer ce qu'était une mule pour leur faire comprendre pourquoi chez Musset, Blazius sur sa "fringante mule" était rigolo...): tout dépend du texte, des élèves...
Entièrement d'accord, et je l'ai d'ailleurs bien vu cette année. Le cours dialogué fonctionne très bien sur certains textes, et en effet sur d'autres, c'est plutôt moi qui parlais toute seule... et dans ce cas, des questions écrites et des relevés sont les bienvenus pour débloquer les élèves.
Je pense donc continuer à tâtonner et tester différentes approches cette année
- PouceNiveau 9
miss sophie a écrit:Pouce a écrit:Pour les élèves de 6° /5° : quelques questions très simples à l'écrit après lecture magistrale. Puis explication orale collective ( mais dans une classe à effectif lourd, tous ne participent pas). On termine par la reprise de quelques questions, soit à l'écrit, soit à l'oral en faisant des phrases complètes. Petit contrôle possible le lendemain en reprenant quelques questions.
Pour les plus grands, je compte reprendre un fonctionnement élaboré cette année et qui mérite que je me penche plus dessus.
Par exemple, je liste cinq mots importants qui vont servir à l'explication. Chaque élève a un mot ( plusieurs élèves ont le même mot). Chaque élève rédige quelque chose pour expliquer le mot dans son contexte. Dès qu'un élève a écrit quelque chose que je juge intéressant ( qui peut être faux) je l'autorise à rejoindre un élève qui a travaillé sur le même mot. Les groupes se forment petit à petit. A la fin de l'heure, je ramasse une feuille par groupe. Le lendemain je projette une synthèse de ce que la classe a rédigé pour chaque mot. On réfléchit ensemble, on affine. Pour le moment, j'en suis là car j'ai commencé à travailler de cette façon au troisième trimestre. Je compte continuer car j'aurai des classes à effectif correct ( 20 élèves).
Est-ce que tu pourrais donner un exemple ? Ta démarche m'intéresse.
MP
- SergeMédiateur
On pourrait peut-être créer (à moins qu'elle existe déjà quelque part) une méthodo à leur donner, pour préparer un texte à analyser.
Partir de leurs impressions, rechercher ce qui la crée dans le texte, interroger l'effet du choix des mots, des figures de style, des registres (selon la classe), jeux de sonorités, etc.
Partir de leurs impressions, rechercher ce qui la crée dans le texte, interroger l'effet du choix des mots, des figures de style, des registres (selon la classe), jeux de sonorités, etc.
- lettres62Niveau 5
Ah oui, une fiche méthode "lecture analytique" serait bien.
de quoi partir?
de quoi partir?
- DREYDREYNiveau 3
Bonsoir,
Vos lectures analytiques adoptent donc le schéma suivant:
I/ Oral
II/ Leçon
III/Exercice d'écriture
????????
Auparavant je faisais une phase orale: lecture et questions à l'oral
puis deux ou trois paragraphes d'analyse (axes)
Vos lectures analytiques adoptent donc le schéma suivant:
I/ Oral
II/ Leçon
III/Exercice d'écriture
????????
Auparavant je faisais une phase orale: lecture et questions à l'oral
puis deux ou trois paragraphes d'analyse (axes)
- PersephoneiaNiveau 9
Voilà un sujet qui m'intéresse aussi ! J'apprécie les questionnaires et je les utilise encore mais pas "brut" :
1. Lecture par le professeur ou par des élèves : je découpe alors le texte.
2. Compréhension orale : ce qu'ils ont retenu / Base de volontariat et aussi participation orale.
3. Intérêt du texte : pourquoi ce texte si on regarde le chapitre, la problématique générale ? En binôme et à l'écrit. Puis mise en commun et j'essaie de la amener à construire une problématique (parfois très bateau mais c'est mieux que rien).
4. Eléments de réponse :J'organise les questions du manuel (avec ou sans modification/ajout/suppression) pour les aider à répondre à cette problématique en s'appuyant sur la syntaxe, le vocabulaire, les temps, etc. S'ils n'ont pas le vocabulaire adéquate, je l'amène.
5. Mise en page de la L.A : ils ont les axes et les éléments de réponse, à eux de rédiger un paragraphe ou plus selon le niveau : en 6ème et 5ème je partage les paragraphes, en 4ème je partage les axes. La mise en commun est mon point faible... j'ai toujours l'impression de les perdre ...
Bien évidemment, c'est très long au début et sur certains textes plus que d'autres.
Croyez-vous néanmoins que la démarche soit correcte ? Une fiche méthode me plairait bien aussi, je me sentirais moins seule face à cette pratique.
1. Lecture par le professeur ou par des élèves : je découpe alors le texte.
2. Compréhension orale : ce qu'ils ont retenu / Base de volontariat et aussi participation orale.
3. Intérêt du texte : pourquoi ce texte si on regarde le chapitre, la problématique générale ? En binôme et à l'écrit. Puis mise en commun et j'essaie de la amener à construire une problématique (parfois très bateau mais c'est mieux que rien).
4. Eléments de réponse :J'organise les questions du manuel (avec ou sans modification/ajout/suppression) pour les aider à répondre à cette problématique en s'appuyant sur la syntaxe, le vocabulaire, les temps, etc. S'ils n'ont pas le vocabulaire adéquate, je l'amène.
5. Mise en page de la L.A : ils ont les axes et les éléments de réponse, à eux de rédiger un paragraphe ou plus selon le niveau : en 6ème et 5ème je partage les paragraphes, en 4ème je partage les axes. La mise en commun est mon point faible... j'ai toujours l'impression de les perdre ...
Bien évidemment, c'est très long au début et sur certains textes plus que d'autres.
Croyez-vous néanmoins que la démarche soit correcte ? Une fiche méthode me plairait bien aussi, je me sentirais moins seule face à cette pratique.
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2011-2021 : Contractuelle
2022-2023 : Stagiaire - Collège : 6/6/5/4 + 1h15 aller
- CaroluneNiveau 5
Pouce, je suis moi aussi très intéressée par ta démarche. Pourrais-tu m'en dire plus s'il te plait ?
- IphigénieProphète
Je ne sais pas si ce que je vais dire est pertinent et j'ai bien conscience que je n'enseigne plus en collège depuis très longtemps, je propose donc mes remarques comme celles d'un Candide, de l'extérieur, à toutes fins utiles:
j'ai l'impression à voir ce que vous faites en collège que vous passez beaucoup de temps en techniques, fiches, organisations ingénieuses pour faire écrire. Or en seconde ce qui me frappe, c'est surtout l'absence de sensibilité des élèves: leurs difficultés à expliquer les textes me semblent venir de ce qu'ils cherchent justement des réponses techniques au lieu de sentir les textes et d'être portés par eux .
Ce qui m'amène à m'interroger sur le fait que la lecture en collège est peut-être plus essentielle que le repérage des figures de style, et aussi la "mise en bouche" par la récitation ou tout simplement la lecture à voix haute. Discuter des textes plus que les analyser dans les premiers temps serait peut-être plus payant? Enfin j'en sais rien, mais c'est ce que je ressens en lisant les mises en scènes ingénieuses( trop?) de la classe en groupes, îlots et autres processus et les tableaux de repérage exigeants (trop?) en relevés, identification, commentaire (qui, me semble-t-il, m'aurait paru très fastidieux en 5e )...
(tout ça en marchant sur des œufs et sans vouloir faire de leçon à quiconque, œuf corse. )
j'ai l'impression à voir ce que vous faites en collège que vous passez beaucoup de temps en techniques, fiches, organisations ingénieuses pour faire écrire. Or en seconde ce qui me frappe, c'est surtout l'absence de sensibilité des élèves: leurs difficultés à expliquer les textes me semblent venir de ce qu'ils cherchent justement des réponses techniques au lieu de sentir les textes et d'être portés par eux .
Ce qui m'amène à m'interroger sur le fait que la lecture en collège est peut-être plus essentielle que le repérage des figures de style, et aussi la "mise en bouche" par la récitation ou tout simplement la lecture à voix haute. Discuter des textes plus que les analyser dans les premiers temps serait peut-être plus payant? Enfin j'en sais rien, mais c'est ce que je ressens en lisant les mises en scènes ingénieuses( trop?) de la classe en groupes, îlots et autres processus et les tableaux de repérage exigeants (trop?) en relevés, identification, commentaire (qui, me semble-t-il, m'aurait paru très fastidieux en 5e )...
(tout ça en marchant sur des œufs et sans vouloir faire de leçon à quiconque, œuf corse. )
- SergeMédiateur
Je comprends ce que tu veux dire. En même temps, on entend parfois lors de liaison collège lycée des collègues se plaindre que des élèves arrivent en seconde sans maitriser les particularités de chaque registre, mouvement littéraire ou que sais-je encore ... Des collègues sans doute un peu déconnectés du collège qu'ils imaginent comme un petit lycée.
- IphigénieProphète
Je ne sais pas, ce doit être très variable selon les établissements...Les registres ne sont cependant plus utilisés au lycée depuis très longtemps, et si les élèves manquent de connaissances, c'est plutôt de connaissances de textes classiques, à mon avis, ce qui relève bien de capacités de lectures simples. Mais je le répète, je n'ai aucune certitude, juste une impression après des années d'expériences diverses: il me semble juste que parfois les élèves retiennent plus d'un texte qui les touche que d'un texte sur lesquels on a passé 4 heures d'analyse...Serge a écrit:Je comprends ce que tu veux dire. En même temps, on entend parfois lors de liaison collège lycée des collègues se plaindre que des élèves arrivent en seconde sans maitriser les particularités de chaque registre, mouvement littéraire ou que sais-je encore ... Des collègues sans doute un peu déconnectés du collège qu'ils imaginent comme un petit lycée.
Pour le dire autrement, j'ai l'impression dans ce domaine comme dans bien d'autres (voir la "citoyenneté"), qu'on ne laisse plus aux enfants le temps d'être des enfants: on veut les "professionnaliser" trop vite, et j'ai l'impression, particulièrement dans l'approche des textes...
- miss sophieExpert spécialisé
Ce que tu dis est intéressant, Iphigénie, et rejoint une discussion que j'ai eu avec ma stagiaire sur l'étude d' Au bonheur des dames, où je lui avais expliqué que pour nos élèves la définition du naturalisme importait peu (la notion de "réalisme" suffit bien, ils verront les subtilités au lycée) et que l'essentiel était qu'ils comprennent l'histoire et s'intéressent aux personnages (Denise, Mouret...), qu'ils soient portés par l'écriture de Zola.
- AnacycliqueÉrudit
Des choses intéressantes ici, mais tu avais peut-être déjà trouvé le fil : https://www.neoprofs.org/t85655-comment-faites-vous-une-lecture-analytique-au-college?highlight=lecture+analytique
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- SergeMédiateur
L'étude par axes de lecture passe bien à la trappe ?
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- La lecture plaisir au collège : club lecture et conseils en classe
- Articulation Groupement de texte / lecture intégrale / lecture complémentaire (cursive)
- Comment travailler une lecture cursive en 1re ? Différence avec une lecture complémentaire ?
- 4e - 3e : faire lire Oscar et la dame rose de Schmitt en lecture cursive et/ou lecture analytique ?
- [5e] Dossier de lecture Harry Potter à l'école des Sorciers (lecture cursive, séquence sur le héros)
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