- MC311Niveau 10
Bonjour
J'aimerai savoir s'il est courant que le professeur qui fait passer l'épreuve orale connaisse les élèves qu'il interroge.
Plusieurs de mes anciens élèves, avec qui j'ai gardé contact, m'ont appris que la personne qui les avaient interrogés était une collègue du lycée privé de notre ville et qu'ils se connaissaient dans la mesure où sa fille ( qui passait également le français cette année ) est du même âge qu'eux et pratique les mêmes activités extra-scolaires qu'eux. Il y avait même d'anciens élèves qui avaient été scolarisés dans le privé avec sa fille en école primaire, mais qui avaient quitté le privé pour le public. cela concerne une dizaine d'élèves.
Si c'est une situation courante, je trouve ça injuste pour l'élève, en tant que prof et en tant que parent d'élève. Interroger des élèves que l'on connaît pour un examen national me paraît très délicat. Faire preuve d'objectivité me paraît difficile, même si je pense que la plupart d'entre nous tenterait de le faire.
Bonne journée.
J'aimerai savoir s'il est courant que le professeur qui fait passer l'épreuve orale connaisse les élèves qu'il interroge.
Plusieurs de mes anciens élèves, avec qui j'ai gardé contact, m'ont appris que la personne qui les avaient interrogés était une collègue du lycée privé de notre ville et qu'ils se connaissaient dans la mesure où sa fille ( qui passait également le français cette année ) est du même âge qu'eux et pratique les mêmes activités extra-scolaires qu'eux. Il y avait même d'anciens élèves qui avaient été scolarisés dans le privé avec sa fille en école primaire, mais qui avaient quitté le privé pour le public. cela concerne une dizaine d'élèves.
Si c'est une situation courante, je trouve ça injuste pour l'élève, en tant que prof et en tant que parent d'élève. Interroger des élèves que l'on connaît pour un examen national me paraît très délicat. Faire preuve d'objectivité me paraît difficile, même si je pense que la plupart d'entre nous tenterait de le faire.
Bonne journée.
- VivivavaNiveau 10
C'est délicat, mais moins que pour les oraux de langue vivante, maintenant qu'ils s'organisent dans les lycées des candidats. Même chose pour les ECE, non ? Au moins ici, le prof n'a pas évalué des élèves qu'il a pu avoir.
Lorsque nous faisons passer les oraux, nous découvrons le jour même le nom des candidats. On ne peut pas toujours échanger les candidats avec un collègue.
Sinon, il faudrait soit éloigner le lieu de passage des candidats, donc leur ajouter un stress supplémentaire, soit éloigner le lieu où se trouve l'examinateur, et dans ce cas, c'est lui qui est fatigué et dans ce type de marathon, la fatigue peut aussi diminuer la capacité à évaluer de manière sereine.
Lorsque nous faisons passer les oraux, nous découvrons le jour même le nom des candidats. On ne peut pas toujours échanger les candidats avec un collègue.
Sinon, il faudrait soit éloigner le lieu de passage des candidats, donc leur ajouter un stress supplémentaire, soit éloigner le lieu où se trouve l'examinateur, et dans ce cas, c'est lui qui est fatigué et dans ce type de marathon, la fatigue peut aussi diminuer la capacité à évaluer de manière sereine.
- IphigénieProphète
Bah nous on nous envoie régulièrement à plus de 100 bornes, alors...
- CleroliDoyen
Idem pour les TPE où nous avons régulièrement les élèves eus l'année précédente. Je ne me sens pas influencée par le fait que je les connaisse.Vivivava a écrit:C'est délicat, mais moins que pour les oraux de langue vivante, maintenant qu'ils s'organisent dans les lycées des candidats. Même chose pour les ECE, non ? Au moins ici, le prof n'a pas évalué des élèves qu'il a pu avoir.
- CasparProphète
Bienvenue dans le monde merveilleux des LV où nous faisons passer nos propres élèves à l'oral (sauf en L).
- IphigénieProphète
Bah pour arriver à accepter 90 % des candidats, c'est pas la peine non plus de faire déplacer les foules, hein...
Pour nous c'est une particularité parce qu'on est en bout d'académie: dans les jurys, tout le monde vient du voisinage, sauf nous.
Sauf bien sûr quand il manque un examinateur: là, on m'a demandé une année d'interroger au débotté dans mon propre lycée nos propres élèves, et en plus l'année où ma fille y passait son bac... SI ce n'était pas moi qui avais trié les candidats pour ne pas l'avoir ni sa classe, je l'interrogeais moi-même avec la bénédiction de tous les IPR: quand on a besoin, on a besoin, tant pis pour les cadres formels...C'est ce qui a dû se passer pour dl80: à mon sens ça ne change strictement rien à l'affaire, sauf à tomber sur le foldingue du coin...Je pense quand même (j'espère) qu'on veille à ne pas envoyer dans ces cas-là, n'importe qui: sans me prendre pour le centre du monde, je pense qu'on m'a missionnée parce que j'avais "de la bouteille"...
Pour nous c'est une particularité parce qu'on est en bout d'académie: dans les jurys, tout le monde vient du voisinage, sauf nous.
Sauf bien sûr quand il manque un examinateur: là, on m'a demandé une année d'interroger au débotté dans mon propre lycée nos propres élèves, et en plus l'année où ma fille y passait son bac... SI ce n'était pas moi qui avais trié les candidats pour ne pas l'avoir ni sa classe, je l'interrogeais moi-même avec la bénédiction de tous les IPR: quand on a besoin, on a besoin, tant pis pour les cadres formels...C'est ce qui a dû se passer pour dl80: à mon sens ça ne change strictement rien à l'affaire, sauf à tomber sur le foldingue du coin...Je pense quand même (j'espère) qu'on veille à ne pas envoyer dans ces cas-là, n'importe qui: sans me prendre pour le centre du monde, je pense qu'on m'a missionnée parce que j'avais "de la bouteille"...
- ysabelDevin
Il m'est arrivé d'interroger à l'oral des élèves que j'avais eus en seconde et qui ont changé d'établissement. Ce n'est pas un souci...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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