Des enseignants souhaitent faire un geste amical et reconnaissant pour JP Brighelli

Igniatius a écrit:

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Et quand De Gaulle-JPB partira à Berlin face à l'envahisseur musulman, il emmènera Ménard : des résistants comme ça, on en redemande.

Oh la la, Mutis, je t'ai connu plus subtil.

Que JPB ait apporté une voix intéressante sur l'éducation, c'est indéniable.
Que cela lui ait nui, ça reste à prouver : le gars a quand même été nommé en prépa après la parution de "La Fabrique du Crétin", et sa femme est devenue IPR. J'ai connu des prises de risques plus conséquentes.
JPB a de nombreuses connexions, et sait se protéger.

Les sans-grades dans mon genre, sans courage à t'entendre, n'ont que la possibilité d'ouvrir leur gueule auprès de leur hiérarchie/IPR. Je l'ai fait. J'ai mangé parce que je ne suis personne (j'ai même oublié de payer ma cotisation au SNES cette année).
Sur Twitter, je suis à découvert, nom, prénom, lycée d'exercice, et j'interpelle quelques IG de maths, ce qui m'a valu des joutes un peu musclées.
Il ne m'arrive rien de grave cependant.

Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Tu parles d'or.

Bon sang, on se vénère à tout va. Ça devient une guerre de religion !

Ah ah !

Ni Dieu ni maître !

Igniatius a écrit:Ah ah !

Ni Dieu ni maître !

Mon walkman quand j'avais 14 ans a écrit:"On reste sérieux quand on parle à notre public / Pour qu'il n'idolâtre aucun MC / Chacun de nous est magique / Personne m'impressionne, car chacun de nous est unique"

Cela va paraître idiot à pas mal de gens, mais cette phrase m'a marquée, il ne se passe pas un jour sans que j'y pense.

Je suis heureux d'apprendre que n'aimant pas les fréquentations de Brighelli je suis un crypto collabo de salafiste. Amusant.
Pour empêcher toute discussion contradictoire, on discrédite l'autre qui dès lors ne peut dire que de la mer.de.
On met tout le monde dans le même sac alors qu'on ne connaît personne, mais c'est pas grave !
Procédé de plateau télé, ça.

Igniatius a écrit:Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

:lol: :lol: :lol:

@Bigbang Vois comment concrétiser ta proposition.

Pour que tous les vilains décérébrés néo fascistes groupies de Brighelli puissent aller jusqu'au bout de leur erreur, en partie excusable il est vrai par leur peu de discernement politique et leur incapacité à voir la dureté manichéenne du monde moderne...

Merci à ceux qui marchent dans la pureté et la lumière de nous laisser nous perdre dans les miasmes de la collaboration la plus nauséabonde...

Igniatius a écrit:

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Et quand De Gaulle-JPB partira à Berlin face à l'envahisseur musulman, il emmènera Ménard : des résistants comme ça, on en redemande.

Oh la la, Mutis, je t'ai connu plus subtil.

Que JPB ait apporté une voix intéressante sur l'éducation, c'est indéniable.
Que cela lui ait nui, ça reste à prouver : le gars a quand même été nommé en prépa après la parution de "La Fabrique du Crétin", et sa femme est devenue IPR. J'ai connu des prises de risques plus conséquentes.
JPB a de nombreuses connexions, et sait se protéger.

Les sans-grades dans mon genre, sans courage à t'entendre, n'ont que la possibilité d'ouvrir leur gueule auprès de leur hiérarchie/IPR. Je l'ai fait. J'ai mangé parce que je ne suis personne (j'ai même oublié de payer ma cotisation au SNES cette année).
Sur Twitter, je suis à découvert, nom, prénom, lycée d'exercice, et j'interpelle quelques IG de maths, ce qui m'a valu des joutes un peu musclées.
Il ne m'arrive rien de grave cependant.

Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.

Et l'inverse est aussi vrai, dès que ces trois lettres apparaissent on en voit bondir

arth75 a écrit:

MUTIS a écrit:

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.

Il y a aussi des membres de ce forum qui veulent simplement signaler qu'ils ne participeront pas. Et peut-être aussi, demander à ce que tout neoprofs.org ne soit pas impliqué dans ce don, même implicitement.

+1 Le Brighelli de La fabrique du crétin m'était plutôt sympathique et son travail pour intégrer les élèves de ZEP dans les classes prépa était courageux et salutaire (j'ai vécu l'avant Brighelli, je peux donc tout à fait mesurer que ce choix n'était ni évident, ni facile). Le Brighelli d'aujourd'hui est bien moins sympathique, et je m'étonne que certains puissent fermer les yeux sur sa dérive politique. Je trouverais particulièrement indélicat d'associer Néoprofs à un quelconque hommage à Brighelli, au prétexte que, somme toute, nous serions forcément en accord avec certaines de ses idées. J'ai des problèmes de coloration capillaire comme Donald Trump, devrais-je le soutenir?

Bon sang ! C'était parti pour du pinard, et ça part en kkouète !!!

PabloPE a écrit:

Igniatius a écrit:

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Et quand De Gaulle-JPB partira à Berlin face à l'envahisseur musulman, il emmènera Ménard : des résistants comme ça, on en redemande.

Oh la la, Mutis, je t'ai connu plus subtil.

Que JPB ait apporté une voix intéressante sur l'éducation, c'est indéniable.
Que cela lui ait nui, ça reste à prouver : le gars a quand même été nommé en prépa après la parution de "La Fabrique du Crétin", et sa femme est devenue IPR. J'ai connu des prises de risques plus conséquentes.
JPB a de nombreuses connexions, et sait se protéger.

Les sans-grades dans mon genre, sans courage à t'entendre, n'ont que la possibilité d'ouvrir leur gueule auprès de leur hiérarchie/IPR. Je l'ai fait. J'ai mangé parce que je ne suis personne (j'ai même oublié de payer ma cotisation au SNES cette année).
Sur Twitter, je suis à découvert, nom, prénom, lycée d'exercice, et j'interpelle quelques IG de maths, ce qui m'a valu des joutes un peu musclées.
Il ne m'arrive rien de grave cependant.

Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.

Et l'inverse est aussi vrai, dès que ces trois lettres apparaissent on en voit bondir

Cela me paraît faux.
Que l'on parle de JPB, je m'en contrefiche, qu'on le loue comme une sorte de sauveur auquel il faudrait dresser un autel, ça m'interpelle un peu plus en effet.

Mais à lire plusieurs réponses ici, je pense que beaucoup n'ont pas lu les oeuvres complètes de l'ex-moustachu, ni ne se sont frottés à certaines de ses outrances sur ce forum-même.

D'où un décalage.

Je suis persuadé que ce petit air entrainant et festif plairait à Jean Pierre en ce temps de Brexit!  

Ces jeunes ont bien respecté la langue de Shakespeare! Ils sont minces, jeunes  et virils et ont donc tout pour plaire à JPB non?
Bisous JP, à bientôt!
:

Qui est Jean Pierre ?

Jean Paul Brighielli?
Jean Patrice?
Jean Loup?

Je trouve ce débat quelque peu ridicule : si nous refusons d'envoyer des fleurs à un éminent intellectuel proche de l'extrême droite, où allons-nous ?
Tant qu'à faire, autant résilier notre abonnement au Point, à Valeurs Actuelles et arrêter d'acheter les bouquins de Zemmour...

En fait ce topic n'était pas pour ceux qui refusent mais pour ceux acceptent de remercier d'une façon élégante un intellectuel qui sait de quoi il parle quand il défend l'école républicaine partout où il peut le faire et ce faisant, défend les professeurs que nous sommes. Ce n'est pourtant pas bien difficile à comprendre.
Nul n'oblige ceux qui le trouvent trop près de l'ED ou trop ci ou pas assez ça à cotiser. Et encore moins à donner des leçons et préciser que cela ne doit pas se faire au nom de néo, comme si on l'ignorait.
C'est assommant à la fin.

Celadon a écrit:En fait ce topic n'était pas pour ceux qui refusent mais pour ceux acceptent de remercier d'une façon élégante un intellectuel qui sait de quoi il parle quand il défend l'école républicaine partout où il peut le faire et ce faisant, défend les professeurs que nous sommes. Ce n'est pourtant pas bien difficile à comprendre.

Personnellement, quand je mène un combat (pour l'école républicaine et contre l'école néo-libérale qui réserve désormais les filières élitistes à l'élite économique et sociale) je préfère taper sur mes adversaires que sur mes alliés...
Et dans ce combat, le seul intellectuel qui connaît la question et qui parle encore sans se décourager de la réforme du collège, c'est Brighelli.
Bravo pour cette détermination et ce courage alors que beaucoup de profs concernés au collège sont résignés, indifférents ou simplement et bêtement dociles parce que critiquer c'est s'obliger à réfléchir, à lire, à argumenter et à affronter le pouvoir. En tout cas, chapeau Abraxas pour tes papiers depuis un an et pour ta pugnacité dont beaucoup devraient s'inspirer ! Mais beaucoup préféreront consacrer leur énergie à te critiquer en bombant le torse d'indignation... c'est moins dangereux que d'affronter sa hiérarchie et les véritables responsables de la débâcle...Et puis on se sent tellement mieux quand on a trouvé un ennemi sur lequel on peut taper sans aucun risque.
Les petits donneurs de leçons de moraline, je les vois à l'oeuvre au quotidien. Ils montent sur leurs grands chevaux pour jouer les indignés quand ils ne risquent rien (et tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont évidemment d'extrême droite, Onfray,Finkielkraut,Brighelli et plein d'autres ) mais ils courbent l'échine et tendent le postérieur dès qu'un petit maître pointe... le nez.

Il y a aussi des personnalités non enseignantes qui dénoncent la réforme : le journaliste Daniel Riolo qui justement passe en ce moment quasiment tous les jours sur les écrans ( :Contrefoot:) .
C'est peut-être l'occasion de lui manifester notre sympathie
https://www.facebook.com/pouruneautrereformeducollege/videos/446965535495329/

Celadon a écrit:En fait ce topic n'était pas pour ceux qui refusent mais pour ceux acceptent de remercier d'une façon élégante un intellectuel qui sait de quoi il parle quand il défend l'école républicaine partout où il peut le faire et ce faisant, défend les professeurs que nous sommes. Ce n'est pourtant pas bien difficile à comprendre.
Nul n'oblige ceux qui le trouvent trop près de l'ED ou trop ci ou pas assez ça à cotiser. Et encore moins à donner des leçons et préciser que cela ne doit pas se faire au nom de néo, comme si on l'ignorait.
C'est assommant à la fin.

Tout à fait d'accord. C'est ce que nous sommes quelques-uns à rappeler.

Nous avons bien compris ce que nous sommes aux yeux de quelques collègues : aveuglés, suspects, bas de plafond, apprentis sorciers, superficiels (si on a lu JPB, on ne peut plus lui garder son estime, donc on ne l'a pas lu CQFD!), pratiquant le culte douteux de l'homme providentiel..., et que sais-je encore.

Mais la seule question est de savoir qui est partant, et comment concrétiser cette idée.

MUTIS a écrit:

Celadon a écrit:En fait ce topic n'était pas pour ceux qui refusent mais pour ceux acceptent de remercier d'une façon élégante un intellectuel qui sait de quoi il parle quand il défend l'école républicaine partout où il peut le faire et ce faisant, défend les professeurs que nous sommes. Ce n'est pourtant pas bien difficile à comprendre.

Personnellement, quand je mène un combat (pour l'école républicaine et contre l'école néo-libérale qui réserve désormais les filières élitistes à l'élite économique et sociale) je préfère taper sur mes adversaires que sur mes alliés...
Et dans ce combat, le seul intellectuel qui connaît la question et qui parle encore sans se décourager de la réforme du collège, c'est Brighelli.
Bravo pour cette détermination et ce courage alors que beaucoup de profs concernés au collège sont résignés, indifférents ou simplement et bêtement dociles parce que critiquer c'est s'obliger à réfléchir, à lire, à argumenter et à affronter le pouvoir. En tout cas, chapeau Abraxas pour tes papiers depuis un an et pour ta pugnacité dont beaucoup devraient s'inspirer ! Mais beaucoup préféreront consacrer leur énergie à te critiquer en bombant le torse d'indignation... c'est moins dangereux que d'affronter sa hiérarchie et les véritables responsables de la débâcle...Et puis on se sent tellement mieux quand on a trouvé un ennemi sur lequel on peut taper sans aucun risque.
Les petits donneurs de leçons de moraline, je les vois à l'oeuvre au quotidien. Ils montent sur leurs grands chevaux pour jouer les indignés quand ils ne risquent rien (et tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont évidemment d'extrême droite, Onfray,Finkielkraut,Brighelli et plein d'autres ) mais ils courbent l'échine et tendent le postérieur dès qu'un petit maître pointe... le nez.

Je ne suis pas d'accord concernant les profs de collège. Vous dites qu'ils font les carpettes devant leurs CDE pro- réforme ? Je trouve cela injuste. Ils sont nombreux à refuser de participer à la réforme, à ne rien proposer, à faire toutes les grèves, à boycotter le brevet et s'en prendront plein la tronche l'année prochaine. Je ne sais pas ce qu'ils peuvent faire de plus à leur niveau. En tous cas faisant partie de ces personnes je ne vois pas ce que je peux faire de plus quand mes collègues ne bronchent pas. J'ai assuré, un jour de grève, une permanence au collège pour recevoir les parents qui auraient souhaité des infos sur la réforme. Je ne dis pas cela pour me faire mousser, mais pour préciser que vous ne pouvez taxer de pusillanimité ceux que vous ne voyez pas dans les autres établissements. C'était le premier point.

Ensuite, il est fatiguant de se voir donner des leçons de "politiquement incorrect", si cette expression veut dire quelque- chose. Taper sur un ennemi sans prendre aucun risque, dites- vous ? Qualifié de facho par des collègues parce- que je souscris aux analyses de Finkie sur les programmes, parce- que j'aime bien écouter Onfray ou Tesson, averti par mon CDE parce- que je réponds sur ac- grenoble que je ne participerai pas à la réforme et montrant les crocs à une parent d'élève qui me dit que son gosse ne peut pas avoir été insolent parce- qu'il fait ses 5 prières par jour, j'ai malgré tout le droit d'être gêné aux entournures par quelqu'un qui nonobstant son engagement et opposition sincère à la réforme ne voit pas le souci de fréquenter Ménard et permet à ces gens de rentrer par la fenêtre dans les débats sur l'école. L'ennemi de mon ennemi n'est pas nécessairement mon ami.

Et que je sache, personne ne vous a qualifié de peste brune, ce serait grotesque, parce- que vous appréciez Jean Paul Brighelli et que vous souhaitez lui témoigner votre reconnaissance. Alors on se calme.

monseigneur a écrit:Je trouve ce débat quelque peu ridicule : si nous refusons d'envoyer des fleurs à un éminent intellectuel proche de l'extrême droite, où allons-nous ?
Tant qu'à faire, autant résilier notre abonnement au Point, à Valeurs Actuelles et arrêter d'acheter les bouquins de Zemmour...

Pour ma part, je préfère les télécharger illégalement!

neomath a écrit:

Igniatius a écrit:Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

:lol: :lol: :lol:

Justin Bieber a eu plusieurs petites amies, est apparu nu sur des photos volées (il paraît qu'il a un gros bazar, pour citer Zézette Epouzyx) donc je pense que son publis prépubère est au courant que Justin n'est plus vierge depuis quelques années. :labas:

Celadon a écrit:En fait ce topic n'était pas pour ceux qui refusent mais pour ceux acceptent de remercier d'une façon élégante un intellectuel qui sait de quoi il parle quand il défend l'école républicaine partout où il peut le faire et ce faisant, défend les professeurs que nous sommes. Ce n'est pourtant pas bien difficile à comprendre.
Nul n'oblige ceux qui le trouvent trop près de l'ED ou trop ci ou pas assez ça à cotiser. Et encore moins à donner des leçons et préciser que cela ne doit pas se faire au nom de néo, comme si on l'ignorait.
C'est assommant à la fin.

Heu, ben ce n'est pas si évident, quand même. Il me semble que pour Nicole Ferroni, les liens avec le forum étaient affichés (au moins sur Twitter).

Tamerlan a écrit:Au passage Loys et Olympias qui sont les exemples parfaits  que l'on peut dire des choses fortes et argumentées sans tomber dans la caricature ou le n'importe quoi...

Igniatius a écrit:Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.

et re

Encore et toujours, on peut saluer le Brighelli homme de lettres et défenseur de l'éducation nationale et républicaine, et critiquer ses prises de position dans d'autres domaines. Tout comme on peut saluer le travail de compilation de MUTIS sur la réforme, et se bidonner lorsqu'il évoque des donneurs de leçons.

MUTIS a écrit:Mais beaucoup préféreront consacrer leur énergie à te critiquer en bombant le torse d'indignation... c'est moins dangereux que d'affronter sa hiérarchie et les véritables responsables de la débâcle

L'un n'empêche évidemment pas l'autre. Et ça peut rendre cette lutte encore plus difficile, selon moi. C'est ce que disait PauvreYorick lorsqu'il évoquait les buteurs qui marquent contre leur propre camp.

MarieF, merci pour la prise de parole de Riolo, au passage. J'avais apprécié son intervention, à l'époque.

Albius a écrit:

Nous avons bien compris ce que nous sommes aux yeux de quelques collègues : aveuglés, suspects, bas de plafond, apprentis sorciers, superficiels (si on a lu JPB, on ne peut plus lui garder son estime, donc on ne l'a pas lu CQFD!).

Non, là, tu es un foutu menteur.

J'ai bien suivi tout le débat, mais il reste une question que personne n'a évoquée : des fleurs pour Nicole, du vin pour Jean-Paul ; et pourquoi pas le contraire ?