Des enseignants souhaitent faire un geste amical et reconnaissant pour JP Brighelli

Olympias a écrit:

Tamerlan a écrit:

adrifab a écrit:

Tamerlan a écrit:

Ah c'est sûr que vous, vous allez pouvoir donner des deux mains

Réponse stupide et vide de tout argument qui vient conforter mon propos précédent. Je suppose que, de votre côté, vous demandez chaque année votre mutation dans des établissements difficiles du 93 ou des quartiers nord de Marseille pour accompagner vos beaux discours d'actes concrets.

Loupé, j'enseigne dans un endroit bien costaud, avec tout plein (vraiment...) de fiches S autour de moi et 40% de chômeurs dans la commune. Et je ne deviens pas raciste ou islamophobe, c'est bizarre hein?

Il me semble qu'on peut parfaitement avoir un regard critique et lucide sur certaines pratiques, dérives religieuses sans être raciste pour autant.

Entre raciste et islamophobe j'ai mis un "ou" Olympias. Et je n'ai jamais sous-entendu ce que tu dis... Il s'agit d'une réponse dans le contexte très particulier de la conversation avec notre collègue.

adrifab a écrit:
Ah d'accord. Donc, avec tous les crimes atroces perpétrés depuis des années au nom de l'islam, en France et ailleurs, on n'a toujours pas le droit d'émettre le moindre doute ou la moindre critique envers cette religion ?

On a tellement "pas le droit" que la moitié des débats de société sur ce forum tournent autour du sujet.

Rendash a écrit:

MarieF a écrit:Je pense qu'il faut être prudent en matière de communication de sorte que le message des enseignants ne soit pas associé à des personnes "politiquement douteuses".

C'est plus complexe que ça, en fait. Pour les uns, ces personnes ne sont pas douteuses, soit qu'elles en partagent, soit qu'elles en acceptent les arguments. Pour les autres, peu importe le reste de leurs prises de positions, tant qu'elles valident celles sur l'éducation, et offrent une tribune. Pour d'autres enfin, dont je fais partie, c'est un sacré repoussoir : peu me chaut que Ménard, Collard ou le Pen's s'opposent à la réforme du collège, leur opposition n'a rien à voir avec la mienne. Ils peuvent dire qu'il fait beau, je m'en fous, on n'a pas le même soleil.

Magnifique ! je souscris.

Igniatius a écrit:

RogerMartin a écrit:Aucun enthousiasme de ma part envers la personnalité plus qu'ambiguë de Brighelli, mais simplement la reconnaissance du triste fait qu'il est l'un des rares à défendre à cor et à cri une école publique de qualité. Et qu'il s'est personnellement grillé en écrivant ses ouvrages contre les dérives de l'institution, ce que peu ont le courage de faire.

Il est prof en prépa, ce n'est pas vraiment un purgatoire.

Franchement, JPB a dépassé les bornes du bon goût depuis trop longtemps pour que je boive un coup à sa santé.

Je considère même qu'avec ses prises de position nauséeuses sur l'islam, l'immigration et ses textes émaillés de machisme éculé à la papa, il dessert plus qu'il ne sert la cause de l'éducation, alors même que je suis en accord avec la plupart de ses idées sur ce thème.
Mais il est devenu un trop bel épouvantail pour les lou ravis pro réformeS, qui crient au loup réactionnaire et fasciste dès que JPB sort sa plume.

+1
Avec un ami tel que JPB, pas sûr que la cause des enseignants ai besoin d’ennemi.

Olympias a écrit:
PY, tu sais pourtant que "certains" pensent que dès que tu critiques la religion (l'intégrisme religieux essentiellement), tu es raciste. C'est pénible.

Ce qui est particulièrement pénible, c'est de voir que ceux qui ont cherché à essentialiser la religion comme une supposée "race" sont en train de gagner la bataille, et de faire admettre l'équation abjecte qu'ils martèlent depuis des années.
Alors qu'on peut railler ou détester une idéologie politique, il devient difficile au pays de Voltaire et de Rabelais, de railler ou même détester une religion, sans que la police de la pensée n'intervienne. Et je suis persuadé que tôt où tard, le délit de blasphème va réapparaître, sous une forme ou une autre (par la voie de l'extrême judiciarisation, entre autres).

Olympias a écrit: PY, tu sais pourtant que "certains" pensent que dès que tu critiques la religion (l'intégrisme religieux essentiellement), tu es raciste. C'est pénible.

Je sais; ce dont je doute, c'est que ce soit de cela qu'il est question ici.

Bon, après ces parenthèses , où doit-on verser le pognon en fin de compte ?

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

En tout cas pour l'objet du délit, j'ai une suggestion qui fera mouche (source sûre).
Je ne suis pas en France, j'aurai du mal à m'en occuper. Si quelqu'un se propose...
Nous sommes une bonne quinzaine, ça devrait le faire.

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

V.Marchais a écrit:Si.
Ainsi que DoubleCasquette, Ronin, Cripure, et tous ceux dont la pensée s'exprimait de façon (trop ?) incisive.

Tu plaisantes ???

Je me rends compte que "l'objet du délit" est une expression qui va encore susciter des controverses, alors je précise qu'il s'agit du pinard.

Cela dit, l'article posté en début de fil est très bien. On peut l'en remercier.

Little a écrit:Hum, ça ressemble un peu aux débats qui éclatent ici et là autour d'Alain Finkielkraut. Encore un qui n'aurait pas dû descendre dans l'arène médiatique où ses idées sont massacrées par des gens qui ne le lisent pas ou ne l'écoutent pas sur France culture.
De Finkie, je retiens La Défaite de la pensée et La seule exactitude; de JPB, ses articles sur le Point et ses commentaires sur Twitter concernant "Collège 2016".
Les deux défendent les valeurs d'une Education nationale et républicaine, c'est ce qui importe en ces temps troublés, non ?


En PS, cette citation grinçante de Finkie lors d'un passage (désastreux) à ONPC :
"Les humoristes laissent en déshérence des territoires entiers du risible : dans les enseignements pluridisciplinaires par exemple. Il y a des choses à pleurer de rire. Ces élèves qui travaillent en groupes pour écrire des tracts sur le développement durable, c'est grotesque, c'est drôle. On remplace la culture par une religion civile faite de tri sélectif et de lutte contre les discriminations. C'est à se taper le cul par terre tellement c'est marrant."  

Little, JPB n'a pas de compte Tw. So what ?

V.Marchais a écrit: Et du champagne, rien de moins, pour Loys Bonod qui fait oeuvre de salut public sur son blog, va bravement au Sénat, affronte les tweeters les plus déchaînés.

Yep.

Vous oubliez Olympias et le temps passé et l'énergie mise à défendre notre idée de l'école au Sénat.

C'est vrai que l'intervention d'Olympias au Sénat était remarquable.

Celadon a écrit:

Little a écrit:Hum, ça ressemble un peu aux débats qui éclatent ici et là autour d'Alain Finkielkraut. Encore un qui n'aurait pas dû descendre dans l'arène médiatique où ses idées sont massacrées par des gens qui ne le lisent pas ou ne l'écoutent pas sur France culture.
De Finkie, je retiens La Défaite de la pensée et La seule exactitude; de JPB, ses articles sur le Point et ses commentaires sur Twitter concernant "Collège 2016".
Les deux défendent les valeurs d'une Education nationale et républicaine, c'est ce qui importe en ces temps troublés, non ?

Little, JPB n'a pas de compte Tw. So what ?

Oups, oui, effectivement, j'ai confondu avec Alain Morvan...

OK...

Au passage Loys et Olympias qui sont les exemples parfaits  que l'on peut dire des choses fortes et argumentées sans tomber dans la caricature ou le n'importe quoi...

Oui, ils savent de quoi ils parlent.

PauvreYorick a écrit:C'est vrai que l'intervention d'Olympias au Sénat était remarquable.

Heu, je ne suis pas dans le secret des dieux de l'Olympe (et sans doute, je suis fautive car je devrais suivre mieux). Est-ce que vous pouvez éclairer ma lanterne ?

MUTIS a écrit:

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.

Il y a aussi des membres de ce forum qui veulent simplement signaler qu'ils ne participeront pas. Et peut-être aussi, demander à ce que tout neoprofs.org ne soit pas impliqué dans ce don, même implicitement.

adrifab a écrit:

Igniatius a écrit:

RogerMartin a écrit:Aucun enthousiasme de ma part envers la personnalité plus qu'ambiguë de Brighelli, mais simplement la reconnaissance du triste fait qu'il est l'un des rares à défendre à cor et à cri une école publique de qualité. Et qu'il s'est personnellement grillé en écrivant ses ouvrages contre les dérives de l'institution, ce que peu ont le courage de faire.

Je considère même qu'avec ses prises de position nauséeuses sur l'islam,  il dessert plus qu'il ne sert la cause de l'éducation,

Ah d'accord. Donc, avec tous les crimes atroces perpétrés depuis des années au nom de l'islam, en France et ailleurs, on n'a toujours pas le droit d'émettre le moindre doute ou la moindre critique envers cette religion ?

C'est quoi le raisonnement là ?
JPB critique l'islam.
Je ne suis pas d'accord avec sa façon de le critiquer et j'estime qu'il attise le feu par ses amalgames foireux.
Donc je soutiens de manière passive les crimes atroces perpétrés au nom de l'islam ?

Ah ouais la logique a l'air brillante.

Pour t'aider, il y a une forme d'étincelle, sans doute involontaire, dans ton post : "au nom de l'islam"
Ca induit une subtilité à travailler, petit scarabée.

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Et quand De Gaulle-JPB partira à Berlin face à l'envahisseur musulman, il emmènera Ménard : des résistants comme ça, on en redemande.

Oh la la, Mutis, je t'ai connu plus subtil.

Que JPB ait apporté une voix intéressante sur l'éducation, c'est indéniable.
Que cela lui ait nui, ça reste à prouver : le gars a quand même été nommé en prépa après la parution de "La Fabrique du Crétin", et sa femme est devenue IPR. J'ai connu des prises de risques plus conséquentes.
JPB a de nombreuses connexions, et sait se protéger.

Les sans-grades dans mon genre, sans courage à t'entendre, n'ont que la possibilité d'ouvrir leur gueule auprès de leur hiérarchie/IPR. Je l'ai fait. J'ai mangé parce que je ne suis personne (j'ai même oublié de payer ma cotisation au SNES cette année).
Sur Twitter, je suis à découvert, nom, prénom, lycée d'exercice, et j'interpelle quelques IG de maths, ce qui m'a valu des joutes un peu musclées.
Il ne m'arrive rien de grave cependant.

Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.

Igniatius a écrit:

MUTIS a écrit:

maldoror1 a écrit:

Lefteris a écrit:Bon, après ces parenthèses ,  où doit-on verser le pognon  en fin de compte ?

Bonne question!

Oui parce qu'un prof de classe prépa qui ose s'intéresser aux programmes de collège et dénoncer cette réforme courageusement depuis le début, c'est vraiment exceptionnel, n'en déplaise aux petits profs de vertu outragée et aux sempiternels donneurs de leçons qui sont les premiers à le critiquer, à pétocher et à se taire face à leur hiérarchie.
Ce qui me fait penser à quelques chose : autour de De Gaulle, dans les premiers cercles de résistants à Londres, il y avait un peu de tout. Certains venaient de l'extrême droite, d'autres de droite, certains de gauche voire du parti communiste. Tous n'étaient pas idéologiquement des "purs" et des gentils défenseurs des vertus humanistes. Mais beaucoup de purs et de vertueux n'ont jamais eu le courage de s'engager et de lutter, certains même sont devenus des collaborateurs zélés...

Et quand De Gaulle-JPB partira à Berlin face à l'envahisseur musulman, il emmènera Ménard : des résistants comme ça, on en redemande.

Oh la la, Mutis, je t'ai connu plus subtil.

Que JPB ait apporté une voix intéressante sur l'éducation, c'est indéniable.
Que cela lui ait nui, ça reste à prouver : le gars a quand même été nommé en prépa après la parution de "La Fabrique du Crétin", et sa femme est devenue IPR. J'ai connu des prises de risques plus conséquentes.
JPB a de nombreuses connexions, et sait se protéger.

Les sans-grades dans mon genre, sans courage à t'entendre, n'ont que la possibilité d'ouvrir leur gueule auprès de leur hiérarchie/IPR. Je l'ai fait. J'ai mangé parce que je ne suis personne (j'ai même oublié de payer ma cotisation au SNES cette année).
Sur Twitter, je suis à découvert, nom, prénom, lycée d'exercice, et j'interpelle quelques IG de maths, ce qui m'a valu des joutes un peu musclées.
Il ne m'arrive rien de grave cependant.

Bref, j'ai l'impression qu'une partie de ce forum a une mentalité de groupie vis-à-vis de JPB : le toucher, c'est comme suggérer que Justin Bieber a déjà couché avec une fille auprès de son public prépubère.

Et comparer Loys Bonod ou Olympias à ce qu'est devenu Brighelli, ce n'est pas leur faire honneur : eux restent au moins sur le terrain de l'éducation.