- BrontosaureNiveau 5
Ignatius Reilly a écrit:Mon établissement pratique une politique de reconquête du mois de juin. La restitution des manuels est tardive (30 juin), ce qui n'empêche pas le collège d'être déserté dès la fin des conseils de classe.
Perso, pas de vidéo, je fais cours.
Il y a là un vrai problème de société dont au moins votre collège ne peut pas être tenu pour responsable. Nous sommes confrontés à des tendances sociétales lourdes. Mon soutien moral va à ceux qui comme vous s'efforcent d'y faire face plutôt que de céder au courant. Et contrairement à ce que pourrait laisser penser ce fil, tous les parents n'approuvent pas le glandouillage au mois de juin.
- ysabelDevin
Brontosaure a écrit:Mcready1 a écrit:T'as même des élèves qui vont te dire à toi que t'es le seul à encore les faire travailler (après discussion avec certains collègues, il s'avère que ces mêmes élèves leur ont fait le coup).
Je n'en doute pas. Ils tentent le coup. L'important, c'est de ne pas céder à cette pression. A mon sens, les élèves ne devraient avoir qu'un seul droit : travailler. Pas décider s'ils veulent avoir cours ou pas. Je ne suis pas si vieux que ça et je me souviens très bien que dans les années 80 dans mon collège de l'Essonne, nous avions cours jusqu'au dernier jour de classe. Allez, j'exagère : le dernier jour nous étions autorisés à amener des jeux de société. Certains râlaient un peu mais tout le monde se soumettait à ce fonctionnement et il n'y avait presque pas d'absentéisme en juin. Etais-je alors dans un établissement hors-norme ? Pourquoi cela n'est-il plus possible aujourd'hui ? J'aimerais comprendre...
J'ai exactement les mêmes souvenirs, mais en Lorraine. Je me demande ce qui a pu se passer pour en arriver où on en est.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CleroliDoyen
Brontosaure a écrit:adrifab a écrit:Et après, on a ces :censure: de médias et de parents qui râlent si on a le malheur d'avoir la prérentrée le 1er septembre car les pauvres "petitsnenfants" sont "pris en otage" car ils ont 1 jour de cours en moins Et les parents qui râlent car ils se demandent comment ils vont pouvoir garder leurs enfants le 1er septembre ! Mais comme c'est bizarre, ils n'ont jamais de problèmes de garde en juin quand "monchérimoncoeur" sèche les cours, avec la bénédiction de maman et papa !
Sérieusement, vous en rencontrez beaucoup des parents qui accusent les profs de prendre les enfants en otage parce qu'ils veulent la pré-rentrée au 1er septembre ? Ce genre de propos outranciers me fait penser à ceux tenus par les piliers de comptoirs sur les profs toujours en vacance, etc.
Quant aux problèmes de garde du mois de juin, combien de parents, à votre avis, comprennent le fonctionnement des collèges à cette période de l'année ? Certains parents donnent leur bénédiction à leurs gamins qui sèchent les cours en juin ? Mais sur ce même forum on peut lire pis que pendre sur ceux qui s'obstinent à envoyer leurs enfants en classe jusqu'au dernier jour car ils prendraient le collège pour une garderie gratuite. Alors, quelle devrait être l'attitude d'un parent responsable pour trouver grâce à vos yeux ?
Pour ma part, en tant que parent, je suis choqué que l'EN puisse voler un mois de cours dû à mon enfant. Le glandouillage généralisé du mois de juin est une honte qui ne contribue certes pas à rehausser la valeur travail dans l'estime des élèves. Les élèves doivent continuer d'aller en classe en juin et pour bosser, pas pour regarder des vidéos. C'est le boulot de vos CDE et le vôtre, bien plus que de déverser votre bile sur "maman et papa".
Les responsabilités sont partagées entre :
- les parents qui partent en vacances (si, si, il y en a) ou qui refilent les enfants aux gds-parents (remplacer ce dernier terme par celui qu'on souhaite) ou qui considèrent encore que leurs enfants sont mieux à la maison pour réviser le DNB ou le Bac plutôt que terminer le programme avec leurs profs,
- les profs qui, las d'une année scolaire parfois difficile, optent pour des documentaires ou films plutôt que se battre pour faire cours avec des classes qui se plaignent de la chaleur ou de la fatigue (liste des raisons non exhaustive),
- les élèves qui préfèrent sécher les cours et rester entre potes et qui racontent aux parents que les profs ne font plus rien,
- le fonctionnement des établissements : des conseils de classes qui débutent dès la fin mai, certains CDI qui exigent que les livres soient rendus très tôt sans compter le fait que la Vie Sco accepte tous les motifs d'absence (bon, ça, c'est le cas tout au long de l'année puisqu'on accepte le "sans motif valable" dans mon lycée).
En fait, et pour diverses raisons, chacun finit par s'accommoder à un moment donné de cet état de fait.
- CleroliDoyen
Autre temps, autres mœurs ? Quel regard la société portait alors sur les profs et l'EN ?ysabel a écrit:Brontosaure a écrit:Mcready1 a écrit:T'as même des élèves qui vont te dire à toi que t'es le seul à encore les faire travailler (après discussion avec certains collègues, il s'avère que ces mêmes élèves leur ont fait le coup).
Je n'en doute pas. Ils tentent le coup. L'important, c'est de ne pas céder à cette pression. A mon sens, les élèves ne devraient avoir qu'un seul droit : travailler. Pas décider s'ils veulent avoir cours ou pas. Je ne suis pas si vieux que ça et je me souviens très bien que dans les années 80 dans mon collège de l'Essonne, nous avions cours jusqu'au dernier jour de classe. Allez, j'exagère : le dernier jour nous étions autorisés à amener des jeux de société. Certains râlaient un peu mais tout le monde se soumettait à ce fonctionnement et il n'y avait presque pas d'absentéisme en juin. Etais-je alors dans un établissement hors-norme ? Pourquoi cela n'est-il plus possible aujourd'hui ? J'aimerais comprendre...
J'ai exactement les mêmes souvenirs, mais en Lorraine. Je me demande ce qui a pu se passer pour en arriver où on en est.
- cubeNiveau 8
Je pense que la date du brevet nous met un peu dedans : il n'y pas si longtemps, le brevet était un ou deux jours avant les vacances. Les élèves de 6e/5e/4e étaient libérés sur la durée de l'examen, et revenaient ou pas le lendemain pour faire des jeux. Ca faisait 2 jours de jeux, au maximum. Maintenant, il y a une semaine et demi après le brevet, c'est interminable... et ça risque d'être pire l'an prochain : on annonce le brevet le 21 juin, pour des vacances au 8 juillet.
Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
- AurevillyHabitué du forum
+1cube a écrit:Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
Le seul moyen de lutter contre ce délitement de la fin de l'année scolaire est que l'administration, au plus haut niveau, au Ministère, organise le bon fonctionnement du mois de juin.
- ProvençalLeGauloisExpert
Aurevilly a écrit:+1cube a écrit:Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
Le seul moyen de lutter contre ce délitement de la fin de l'année scolaire est que l'administration, au plus haut niveau, au Ministère, organise le bon fonctionnement du mois de juin.
D'accord avec vous, avec des congés au 8 juillet, le DNB devrait avoir lieu autour du 3/4 juillet (ça permet de boucler les corrections avant le 8) pas du 20 juin.
De même pour les conseils de classe, à part ceux des troisièmes qui décident d'une orientation en GT ou en pro et qui doivent se tenir à la mi-juin, je ne vois pas pourquoi les autres ont lieu si tôt.
Cependant, le BO indique des dates (cette année par exemple, les conseils de classe en collège (3e compris) devaient se tenir à partir du 13 juin...), et nombre d'établissements ne les respectent pas (on a entendu parler sur ce forum de conseils ayant lieu fin mai !), donc les torts sont partagés.
- Fesseur ProGuide spirituel
Voilà.
Je déteste ces semaines de garderies.
Ce n'est pas mon travail.
Je déteste ces semaines de garderies.
Ce n'est pas mon travail.
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Pourvu que ça dure...
- HerrelisGrand sage
Parce que tu crois que ça m'amuse d'avoir vu une classe entière ne plus venir après son conseil? Que je ne râle pas comme une perdue contre le Chef qui a mis les conseils fin mai tout début juin, tout ça parce qu'il faut s'adapter au terrain? Que les deux semaines où je suis venue à 8h du matin pour rien à part remplir les absences, parce que je sais qu'ils traînent dehors et sont donc susceptibles de faire une bêtise ou d'avoir un accident, ont fait ma joie intense? Que je ne me suis pas battue pour maintenir les élèves en cours? Oui, désolée, ceux qui viennent viennent parce qu'ils s'ennuient à la maison ou que leurs parents les flanquent dehors parce que je cite (et c'est véridique!) "je n'en peux plus de l'avoir à la maison!". Ici c'est particulier, les 3/4 des parents ne travaillent pas, on a eu beau expliquer 20, 30 fois que non l'année ne se terminait pas le 12 juin, les gamins racontent n'importe quoi, les parents plongent, le Chef accompagne.Brontosaure a écrit:adrifab a écrit:Et après, on a ces :censure: de médias et de parents qui râlent si on a le malheur d'avoir la prérentrée le 1er septembre car les pauvres "petitsnenfants" sont "pris en otage" car ils ont 1 jour de cours en moins Et les parents qui râlent car ils se demandent comment ils vont pouvoir garder leurs enfants le 1er septembre ! Mais comme c'est bizarre, ils n'ont jamais de problèmes de garde en juin quand "monchérimoncoeur" sèche les cours, avec la bénédiction de maman et papa !
Sérieusement, vous en rencontrez beaucoup des parents qui accusent les profs de prendre les enfants en otage parce qu'ils veulent la pré-rentrée au 1er septembre ? Ce genre de propos outranciers me fait penser à ceux tenus par les piliers de comptoirs sur les profs toujours en vacance, etc.
Quant aux problèmes de garde du mois de juin, combien de parents, à votre avis, comprennent le fonctionnement des collèges à cette période de l'année ? Certains parents donnent leur bénédiction à leurs gamins qui sèchent les cours en juin ? Mais sur ce même forum on peut lire pis que pendre sur ceux qui s'obstinent à envoyer leurs enfants en classe jusqu'au dernier jour car ils prendraient le collège pour une garderie gratuite. Alors, quelle devrait être l'attitude d'un parent responsable pour trouver grâce à vos yeux ?
Pour ma part, en tant que parent, je suis choqué que l'EN puisse voler un mois de cours dû à mon enfant. Le glandouillage généralisé du mois de juin est une honte qui ne contribue certes pas à rehausser la valeur travail dans l'estime des élèves. Les élèves doivent continuer d'aller en classe en juin et pour bosser, pas pour regarder des vidéos. C'est le boulot de vos CDE et le vôtre, bien plus que de déverser votre bile sur "maman et papa".
J'ai réussi à garder les 6ème presque au complet jusqu'au 17, certains ne sont plus venus parce que je ne voulais pas passer de film ou jouer. Tu vas me dire en quoi je "glandouillais?" Après, quand on n'a plus que 5 élèves, on est censé faire quoi? Blablater seule durant 1h alors qu'ils te font bien comprendre que tu les ennuies?
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- MalagaModérateur
cube a écrit:Je pense que la date du brevet nous met un peu dedans : il n'y pas si longtemps, le brevet était un ou deux jours avant les vacances. Les élèves de 6e/5e/4e étaient libérés sur la durée de l'examen, et revenaient ou pas le lendemain pour faire des jeux. Ca faisait 2 jours de jeux, au maximum. Maintenant, il y a une semaine et demi après le brevet, c'est interminable... et ça risque d'être pire l'an prochain : on annonce le brevet le 21 juin, pour des vacances au 8 juillet.
Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
Tout à fait d'accord avec toi. Quand on pense que nous avons fait les conseils de classe le 30 mai parce qu'il faut "faire remonter les notes rectorat" ; à l'heure du tout-numérique, on a le sentiment que ces notes remontent à pied jusqu'au rectorat !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- MurrNiveau 9
Malaga a écrit:cube a écrit:Je pense que la date du brevet nous met un peu dedans : il n'y pas si longtemps, le brevet était un ou deux jours avant les vacances. Les élèves de 6e/5e/4e étaient libérés sur la durée de l'examen, et revenaient ou pas le lendemain pour faire des jeux. Ca faisait 2 jours de jeux, au maximum. Maintenant, il y a une semaine et demi après le brevet, c'est interminable... et ça risque d'être pire l'an prochain : on annonce le brevet le 21 juin, pour des vacances au 8 juillet.
Que l'EN mette le brevet 2017 les 5 et 6 juillet ! On fera les conseils sur les derniers jours de juin (puisqu'il n'y plus de redoublement, donc plus de commission d'appel, pas la peine de les faire trop tôt), et les élèves rendront leurs manuels la veille du brevet. Et, là, on pourra peut-être essayer de "reconquérir le mois de juin"...
Tout à fait d'accord avec toi. Quand on pense que nous avons fait les conseils de classe le 30 mai parce qu'il faut "faire remonter les notes rectorat" ; à l'heure du tout-numérique, on a le sentiment que ces notes remontent à pied jusqu'au rectorat !
A dos d'âne, plutôt !
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Brontosaure a écrit:
Sérieusement, vous en rencontrez beaucoup des parents qui accusent les profs de prendre les enfants en otage parce qu'ils veulent la pré-rentrée au 1er septembre ? Ce genre de propos outranciers me fait penser à ceux tenus par les piliers de comptoirs sur les profs toujours en vacance, etc.
Quant aux problèmes de garde du mois de juin, combien de parents, à votre avis, comprennent le fonctionnement des collèges à cette période de l'année ? Certains parents donnent leur bénédiction à leurs gamins qui sèchent les cours en juin ? Mais sur ce même forum on peut lire pis que pendre sur ceux qui s'obstinent à envoyer leurs enfants en classe jusqu'au dernier jour car ils prendraient le collège pour une garderie gratuite. Alors, quelle devrait être l'attitude d'un parent responsable pour trouver grâce à vos yeux ?
Pour ma part, en tant que parent, je suis choqué que l'EN puisse voler un mois de cours dû à mon enfant. Le glandouillage généralisé du mois de juin est une honte qui ne contribue certes pas à rehausser la valeur travail dans l'estime des élèves. Les élèves doivent continuer d'aller en classe en juin et pour bosser, pas pour regarder des vidéos. C'est le boulot de vos CDE et le vôtre, bien plus que de déverser votre bile sur "maman et papa".
+ 1 sur presque tout.
Moi j'ai plutôt entendu dans les media des profs qui chouinaient de reprendre le 31 août ou de reprendre un vendredi ("parce que pour certaines locations à la quinzaine, c'est du lundi au vendredi donc on perd un jour"). C'est une question compliquée. La radio ou la télé trouvera toujours quelqu'un pour nous foutre la honte collectivement, de toute façon.
J'ai vu des comportements que j'estime navrants (mais chacun fait ce qu'il veut) de la part de collègues, qui entretiennent le délitement du mois de juin (jouer aux cartes en salle des profs, jouer au golf dans le jardin, se cacher des élèves, ne pas les prendre "oh, ben, ils n'étaient que 7, ça sert à rien", se mettre en mode goûter + film dès la fin mai, etc...). L'administration qui professe la "reconquête du mois de juin" en septembre, mais place les conseils de classe de 3e fin mai (ceci dit, ils ont souvent des injonctions au niveau local pour aller dans ce sens, peu importe ce que disent les BO). Des parents qui renoncent, ou que ça arrange (les billets d'avion sont moins chers). Des élèves qui entretiennent le doute auprès de leurs parents en racontant n'importe quoi.
Le pire: dans un département que je connais, le ramassage scolaire n'est plus assuré après le DNB.
C'est une faillite collective qu'on pourrait résorber avec de la volonté. Peu importent les coûts, peu importe l'absurdité de la situation, l'institution doit montrer un visage exemplaire (les cours jusqu'au bout, selon l'emploi du temps habituel, pas de goûter / film / tournois de foot dans la cours avant le DNB, au moins). Si elle le fait quelques années d'affilée, cela devrait se calmer, normalement.
Mais il y a quand même quelque chose qui m'agace: chaque année la prérentrée est de plus en plus longue (2 jours), le DNB de plus en plus tôt, la fin de notre service de plus en plus tard (7 juillet en 2017 !). Le nombre de journées inutiles (car elles le sont indéniablement, en tout cas dans mon établissement) grossit de façon inquiétante. Je suis devenu enseignant pour faire cours à des élèves, pas pour bavarder amicalement autour d'un café avec des collègues en short. Je suis payé, je ne me plains pas, hein, et avec 16 semaines de vacances, j'estime qu'il n'est pas honorable d'essayer d'en gratter un ou deux. Mais l'institution se vole elle-même, c'est dommage.
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Asinus asinum fricat
- Dame JouanneÉrudit
Bien d'accord avec toi sur ce que j'ai souligné en gras, sauf que dans la réalité c'est toujours plus facile à dire qu'à faire.Brontosaure a écrit:adrifab a écrit:Et après, on a ces :censure: de médias et de parents qui râlent si on a le malheur d'avoir la prérentrée le 1er septembre car les pauvres "petitsnenfants" sont "pris en otage" car ils ont 1 jour de cours en moins Et les parents qui râlent car ils se demandent comment ils vont pouvoir garder leurs enfants le 1er septembre ! Mais comme c'est bizarre, ils n'ont jamais de problèmes de garde en juin quand "monchérimoncoeur" sèche les cours, avec la bénédiction de maman et papa !
Sérieusement, vous en rencontrez beaucoup des parents qui accusent les profs de prendre les enfants en otage parce qu'ils veulent la pré-rentrée au 1er septembre ? Ce genre de propos outranciers me fait penser à ceux tenus par les piliers de comptoirs sur les profs toujours en vacance, etc.
Quant aux problèmes de garde du mois de juin, combien de parents, à votre avis, comprennent le fonctionnement des collèges à cette période de l'année ? Certains parents donnent leur bénédiction à leurs gamins qui sèchent les cours en juin ? Mais sur ce même forum on peut lire pis que pendre sur ceux qui s'obstinent à envoyer leurs enfants en classe jusqu'au dernier jour car ils prendraient le collège pour une garderie gratuite. Alors, quelle devrait être l'attitude d'un parent responsable pour trouver grâce à vos yeux ?
Pour ma part, en tant que parent, je suis choqué que l'EN puisse voler un mois de cours dû à mon enfant. Le glandouillage généralisé du mois de juin est une honte qui ne contribue certes pas à rehausser la valeur travail dans l'estime des élèves. Les élèves doivent continuer d'aller en classe en juin et pour bosser, pas pour regarder des vidéos. C'est le boulot de vos CDE et le vôtre, bien plus que de déverser votre bile sur "maman et papa".
Avec les conseils de classe passés, les livres rendus, il devient difficile de garder une ambiance de travail efficace. Sans véritables enjeux, les élèves ne s'impliquent plus et rechignent à s'investir dans une tache exigeante. J'étais jusqu'à récemment dans un collège avec très peu d'absentéisme et j'ai toujours fait cours, et la majorité des autres professeurs également, jusqu'au bout (sauf la dernière heure!) : je peux te certifier que le glandouillage généralisé vient bien plus des élèves que des professeurs et que le manque d'investissement vient en premier lieu des élèves !
J'ai remarqué aussi que beaucoup d'élèves généralisaient facilement : s'ils ont vu une vidéo sur un cours de la journée, ils ont vite fait de déclarer qu'ils ont passé la journée à regarder des vidéos! Il est donc facile quand on les écoute d'en déduire que les profs ne font plus travailler et qu'ils passent leur temps à passer des films. J'ai déjà entendu cette critique sur le parking du supermarché dans une conversation entre deux mères d'élèves, alors que je sortais d'une journée de cours passée à "mettre la pression" sur les élèves pour qu'ils continuent à travailler. Je me suis retenue pour ne pas intervenir!
- Dame JouanneÉrudit
J'ajoute aussi que ce manque de motivation des élèves face au travail commence de plus en plus tôt dans l'année.
Je suis restée plusieurs années dans le même collège et mes collègues et moi avons constaté que la majorité des élèves relâchaient leurs efforts de plus en plus tôt et même bien avant le conseil de classe. Pour quelle raison? Je ne sais pas, mais vivre dans l'utopie "ils travaillent jusqu'en juillet" alors que très clairement ils ont la tête ailleurs depuis les vacances de printemps n'est pas très réaliste...
Je suis restée plusieurs années dans le même collège et mes collègues et moi avons constaté que la majorité des élèves relâchaient leurs efforts de plus en plus tôt et même bien avant le conseil de classe. Pour quelle raison? Je ne sais pas, mais vivre dans l'utopie "ils travaillent jusqu'en juillet" alors que très clairement ils ont la tête ailleurs depuis les vacances de printemps n'est pas très réaliste...
- BrontosaureNiveau 5
Herrelis a écrit:Parce que tu crois que ça m'amuse d'avoir vu une classe entière ne plus venir après son conseil?
Je ne crois rien du tout te concernant étant donné que je ne te connais pas. Pour le reste, j'ai écrit un peu plus haut ceci :
Brontosaure a écrit:Mon soutien moral va à ceux qui comme vous s'efforcent d'y faire face plutôt que de céder au courant.
- CleroliDoyen
arth75 a écrit:
J'ai vu des comportements que j'estime navrants (mais chacun fait ce qu'il veut) de la part de collègues, qui entretiennent le délitement du mois de juin (jouer aux cartes en salle des profs, jouer au golf dans le jardin, se cacher des élèves, ne pas les prendre "oh, ben, ils n'étaient que 7, ça sert à rien", se mettre en mode goûter + film dès la fin mai, etc...). L'administration qui professe la "reconquête du mois de juin" en septembre, mais place les conseils de classe de 3e fin mai (ceci dit, ils ont souvent des injonctions au niveau local pour aller dans ce sens, peu importe ce que disent les BO). Des parents qui renoncent, ou que ça arrange (les billets d'avion sont moins chers). Des élèves qui entretiennent le doute auprès de leurs parents en racontant n'importe quoi..
J'ai du mal à croire que des profs "sérieux" deviendraient de gros glandeurs, ne cherchant qu'à se cacher ou à jouer, dès les premiers jours de juin. Le problème que tu évoques, et que je ne conteste pas, est propre à ces personnes (et doit se retrouver tout à au long de l'année).
C'est fou :shock:arth75 a écrit:Le pire: dans un département que je connais, le ramassage scolaire n'est plus assuré après le DNB. .
+1arth75 a écrit:Mais il y a quand même quelque chose qui m'agace: chaque année la prérentrée est de plus en plus longue (2 jours), le DNB de plus en plus tôt, la fin de notre service de plus en plus tard (7 juillet en 2017 !). Le nombre de journées inutiles (car elles le sont indéniablement, en tout cas dans mon établissement) grossit de façon inquiétante..
Je ne sais sûrement pas m'organiser car je bosse comme une malade pendant les "petites" vacances (j'ai facilement 3 paquets de copies, dont 1 de type bac, et des cours à reprendre)arth75 a écrit:Je suis devenu enseignant pour faire cours à des élèves, pas pour bavarder amicalement autour d'un café avec des collègues en short. Je suis payé, je ne me plains pas, hein, et avec 16 semaines de vacances, j'estime qu'il n'est pas honorable d'essayer d'en gratter un ou deux. Mais l'institution se vole elle-même, c'est dommage.
- Hermione0908Modérateur
ProvençalLeGaulois a écrit:
Cependant, le BO indique des dates (cette année par exemple, les conseils de classe en collège (3e compris) devaient se tenir à partir du 13 juin...), et nombre d'établissements ne les respectent pas (on a entendu parler sur ce forum de conseils ayant lieu fin mai !), donc les torts sont partagés.
Le BO indiquait en effet des conseils à partir du 13 juin cette année. Problème dans mon académie, le serveur Affelnet fermait le 13 juin à 14h. Les établissements sont donc obligés de faire au moins les conseils de 3e avant cette date. Il y a un paradoxe effrayant entre le ministère et les académies (et là, le tort vient des académies, les serveurs n'étant pas nationaux, c'est aux académies de se plier au BO, pas l'inverse).
Pas si longtemps... J'ai passé le brevet en 1998, et il a eu lieu le lundi 22 juin. J'en suis absolument sûre, car le samedi 20 juin, mes parents se mariaient, difficile d'oublier la date.cube a écrit:Je pense que la date du brevet nous met un peu dedans : il n'y pas si longtemps, le brevet était un ou deux jours avant les vacances.
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Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- BrontosaureNiveau 5
Dame Jouanne a écrit:Brontosaure a écrit:Pour ma part, en tant que parent, je suis choqué que l'EN puisse voler un mois de cours dû à mon enfant. Le glandouillage généralisé du mois de juin est une honte qui ne contribue certes pas à rehausser la valeur travail dans l'estime des élèves. Les élèves doivent continuer d'aller en classe en juin et pour bosser, pas pour regarder des vidéos. C'est le boulot de vos CDE et le vôtre, bien plus que de déverser votre bile sur "maman et papa".
Bien d'accord avec toi sur ce que j'ai souligné en gras, sauf que dans la réalité c'est toujours plus facile à dire qu'à faire.
J'en conviens volontiers. Restaurer dans l'EN une ambiance propice au travail est une rude tâche et les enseignants ne sont pas responsables de l'ensemble des maux de la société.
Dame Jouanne a écrit:je peux te certifier que le glandouillage généralisé vient bien plus des élèves que des professeurs et que le manque d'investissement vient en premier lieu des élèves !
Ma remarque concernait un état de fait et non l'attitude des professeurs en général. Le manque d'investissement des élèves a des causes multiples dont certaines échappent autant aux parents qu'aux enseignants.
Dame Jouanne a écrit:J'ai remarqué aussi que beaucoup d'élèves généralisaient facilement : s'ils ont vu une vidéo sur un cours de la journée, ils ont vite fait de déclarer qu'ils ont passé la journée à regarder des vidéos! Il est donc facile quand on les écoute d'en déduire que les profs ne font plus travailler et qu'ils passent leur temps à passer des films. J'ai déjà entendu cette critique sur le parking du supermarché dans une conversation entre deux mères d'élèves, alors que je sortais d'une journée de cours passée à "mettre la pression" sur les élèves pour qu'ils continuent à travailler. Je me suis retenue pour ne pas intervenir!
La généralisation hâtive est un défaut fort répandu et est d'ailleurs à l'origine de mon intervention sur ce fil. Je ne sais pas si le contexte s'y prêtait, mais peut-être aurais-tu pu intervenir dans cette discussion entre mères : je crois que beaucoup de parents ne comprennent pas (pour ceux qui, arrivés adultes, ne l'ont jamais connue) ou ne comprennent plus (pour ceux qui l'ont connue il y a une génération) les enjeux et les conditions de l'école française d'aujourd'hui. Peut-être même l'école ne se comprend-t-elle plus elle-même...
- BlackMailExpert
Il ne faut pas oublier quand même la longueur excessive de cette période: les zones B sont sur le pont depuis maintenant 10 semaines, les élèves sont épuisés et les profs aussi. On ne peut pas envisager une fin d'année sereine où le travail serait de mise lorsqu'on nous demande de tenir un nombre incalculable de semaines alors qu'il s'agit de la période la plus difficile de l'année.
Cela dit, presque tous mes élèves sont venus jusqu'à maintenant et nous avons continué à travailler. Demain et après-demain, les manuels sont rendus donc je pense avoir des classes pratiquement complètes, si j'exclus ma 3e où une dizaine d'élèves (les bons, malheureusement !) est en voyage scolaire toute la semaine. En revanche, pour le reste de la semaine, j'ai des doutes... On verra bien.
Cela dit, presque tous mes élèves sont venus jusqu'à maintenant et nous avons continué à travailler. Demain et après-demain, les manuels sont rendus donc je pense avoir des classes pratiquement complètes, si j'exclus ma 3e où une dizaine d'élèves (les bons, malheureusement !) est en voyage scolaire toute la semaine. En revanche, pour le reste de la semaine, j'ai des doutes... On verra bien.
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- ProvençalLeGauloisExpert
Hermione0908 a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:
Cependant, le BO indique des dates (cette année par exemple, les conseils de classe en collège (3e compris) devaient se tenir à partir du 13 juin...), et nombre d'établissements ne les respectent pas (on a entendu parler sur ce forum de conseils ayant lieu fin mai !), donc les torts sont partagés.
Le BO indiquait en effet des conseils à partir du 13 juin cette année. Problème dans mon académie, le serveur Affelnet fermait le 13 juin à 14h. Les établissements sont donc obligés de faire au moins les conseils de 3e avant cette date. Il y a un paradoxe effrayant entre le ministère et les académies (et là, le tort vient des académies, les serveurs n'étant pas nationaux, c'est aux académies de se plier au BO, pas l'inverse).Pas si longtemps... J'ai passé le brevet en 1998, et il a eu lieu le lundi 22 juin. J'en suis absolument sûre, car le samedi 20 juin, mes parents se mariaient, difficile d'oublier la date.cube a écrit:Je pense que la date du brevet nous met un peu dedans : il n'y pas si longtemps, le brevet était un ou deux jours avant les vacances.
J'ai également passé le brevet en 1998 et je me souviens bien qu'on a été obligé de revenir le lundi pour l'histoire-géo à cause d'une ouverture d'enveloppe au mauvais moment et que ça m'avait bien fait suer parce que je voulais aller à la fête du cinéma et que ça m'a fait manquer une séance, et la fête du cinéma c'était à la toute fin juin, ce qui fait que pour moi, c'est le lundi 29 juin qu'on a passé l'histoire avec un brevet initialement prévu les 25 et 26 juin avec des vacances officielles au 30 juin.
Mystère
M'en vais vérifier ça du coup. :lol:
- JEMSGrand Maître
Et les "étudiants de BTS" qui terminent le 20 mai...
Bref, c'est une vaste hypocrisie. Je refuse d'être un gentil organisateur de voyages et autres "activités parallèles" pendant le mois de juin et je sors le bazooka quand un gamin me dit "on peut voir un film...".
Bref, c'est une vaste hypocrisie. Je refuse d'être un gentil organisateur de voyages et autres "activités parallèles" pendant le mois de juin et je sors le bazooka quand un gamin me dit "on peut voir un film...".
- HerrelisGrand sage
Ici le problème vient de l'administration qui limite explique aux gamins qu'après les conseils on ne comptabilise plus les absences. Le jour où sur les 4 ans de collège, on arrêtera de passer l'éponge d'une année sur l'autre, on aura gagné quelque chose. Au nom de quoi ne peut-on plus faire de signalement après les conseils de classe? Sincèrement, on ferait ça une fois ou deux, et le nombre d'absents tomberait en flèche chez nous.
@Brontosaure : je suis un poil sur la défensive face aux "parents-collègues" depuis que l'un d'eux s'est permis de m'éreinter à chaque conseil de classe pour des choses qui ne le regardaient pas (mais son charmant bambin ne m'aimait pas parce que je n'étais pas en admiration devant lui et lui demandais de travailler, comme les autres). J'ai le défaut d'être exigeante, tant avec moi que les élèves, et ça passe mal des fois, je me demande pourquoi...
@Brontosaure : je suis un poil sur la défensive face aux "parents-collègues" depuis que l'un d'eux s'est permis de m'éreinter à chaque conseil de classe pour des choses qui ne le regardaient pas (mais son charmant bambin ne m'aimait pas parce que je n'étais pas en admiration devant lui et lui demandais de travailler, comme les autres). J'ai le défaut d'être exigeante, tant avec moi que les élèves, et ça passe mal des fois, je me demande pourquoi...
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- JEMSGrand Maître
Chez moi, elles sont comptabilisées... mais ça ne sert absolument à rien...
Des "signalements" sont faits mi-juin... la blague.
Des "signalements" sont faits mi-juin... la blague.
- RabelaisVénérable
Je pense effectivement que placer les voyages scolaires juste à ce moment serait une très bonne chose.BlackMail a écrit:Il ne faut pas oublier quand même la longueur excessive de cette période: les zones B sont sur le pont depuis maintenant 10 semaines, les élèves sont épuisés et les profs aussi. On ne peut pas envisager une fin d'année sereine où le travail serait de mise lorsqu'on nous demande de tenir un nombre incalculable de semaines alors qu'il s'agit de la période la plus difficile de l'année.
Cela dit, presque tous mes élèves sont venus jusqu'à maintenant et nous avons continué à travailler. Demain et après-demain, les manuels sont rendus donc je pense avoir des classes pratiquement complètes, si j'exclus ma 3e où une dizaine d'élèves (les bons, malheureusement !) est en voyage scolaire toute la semaine. En revanche, pour le reste de la semaine, j'ai des doutes... On verra bien.
Et ça éviterait qu'il se pensent en vanac'ces dès avril.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- SphinxProphète
Dans mon établissement les conseils de 3e sont fin mai début juin parce que la remontée des notes, de l'orientation etc doit se faire avant le 6 ou le 10, je ne sais plus. Alors forcément on peut râler mais je pense, sans rien connaître à ces affaires, que ce sont certains au-dessus de nous qui se mettent en vacances de plus en plus tôt...
Nous avons étalé le reste des conseils et les derniers étaient lundi et mardi dernier.
Après, il y a aussi certaines cohortes plus tenaces que d'autres et cela doit dépendre des années aussi bien que des endroits : nos 6e, 5e, 4e sont venus presque tous jusqu'au bout, même ceux qui avaient leur conseil il y a trois semaines, tandis que les classes de 3e (qui n'étaient pas très travailleuses cette année) se sont vidées assez vite, malgré le brevet. Il faut dire que les petits doivent bien se comporter car ils reviennent l'an prochain, tandis que les 3e s'en fichent, ont leur orientation et ont fini par comprendre que tout le monde aura son brevet mains dans les poches et que de toutes façons ça ne sert à rien...
Je pense qu'une orientation un peu mieux gérée et un brevet qui veut dire quelque chose seraient déjà un grand pas vers la reconquête, plutôt que de vagues déclarations de type yakafokon.
À part ça, je ne pense pas avoir beaucoup de collègues qui montrent des films, à part peut-être ceux qui craquent la toute dernière heure de la journée les deux ou trois derniers jours (et je ne leur jetterai pas la pierre, les élèves étaient vraiment suants sur la fin).
Nous avons étalé le reste des conseils et les derniers étaient lundi et mardi dernier.
Après, il y a aussi certaines cohortes plus tenaces que d'autres et cela doit dépendre des années aussi bien que des endroits : nos 6e, 5e, 4e sont venus presque tous jusqu'au bout, même ceux qui avaient leur conseil il y a trois semaines, tandis que les classes de 3e (qui n'étaient pas très travailleuses cette année) se sont vidées assez vite, malgré le brevet. Il faut dire que les petits doivent bien se comporter car ils reviennent l'an prochain, tandis que les 3e s'en fichent, ont leur orientation et ont fini par comprendre que tout le monde aura son brevet mains dans les poches et que de toutes façons ça ne sert à rien...
Je pense qu'une orientation un peu mieux gérée et un brevet qui veut dire quelque chose seraient déjà un grand pas vers la reconquête, plutôt que de vagues déclarations de type yakafokon.
À part ça, je ne pense pas avoir beaucoup de collègues qui montrent des films, à part peut-être ceux qui craquent la toute dernière heure de la journée les deux ou trois derniers jours (et je ne leur jetterai pas la pierre, les élèves étaient vraiment suants sur la fin).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
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