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- gauvain31Empereur
Ne dis pas ça Rabelais; si tu ne mutes pas, tu feras ta progression. Point. C'est ta liberté pédagogique. Tu n'as qu'à leur donné la tienne et elle se débrouilleront avec. Hors de question que tu fasses un burn-out pour une réforme qui ne mérite que le mépris. Je refuse à titre personnel d'y laisser ma santé. Fais-en de même.
- V.MarchaisEmpereur
Faire sa tête de cochon me paraît plus raisonnable que faire un burn-out. Je peux peut-être donner des conseils : j'excelle en la matière.
Courage.
Courage.
- VididiNiveau 5
Little a écrit:kerangelo a écrit:Qué gros chênes ? Ce sont bien les petits roseaux pensants que nous sommes qui allons dérouiller ...Little a écrit:
Bref, on va faire comme le roseau de La Fontaine : attendre que l'orage passe et que les gros chênes de l'EN se fassent dégommer.
Suis plus optimiste : les élus actuels seront éjectés aux prochaines élections - certes, on ne sait pas trop par qui ils seront remplacés mais j'avoue ne plus pouvoir supporter NVB, c'est épidermique : quand elle commence à ouvrir la bouche avec son sourire méprisant, j'ai les cheveux qui se hérissent en mode "j'ai mis les doigts dans la prise électrique".
Quant aux vieux pédagogistes qui nous ennuient depuis plus de 40ans, ils finiront bien par s'éclipser, fut-ce de manière définitive...
Et donc, pendant ce temps, à Vera Cruz, les roseaux pensants plient mais ne rompent pas !
Florence Robine était là avant NVB, elle sera là après. Cette réforme est la sienne comme le mépris pour les enseignants est le sien. Rien ne disparaitra après les élections, si ce n'est les heures de marge.
- MoonchildSage
e-Wanderer a écrit:Je crois qu'une réforme aussi complexe et mal ficelée, concernant tous les niveaux à la fois, nécessiterait un enthousiasme et une énergie considérables. Or les partisans me semblent trop peu nombreux pour soutenir efficacement cet effort. Même si les opposants radicaux ne sont pas forcément légion, je compte beaucoup sur la force d'inertie de la majorité silencieuse pour tout faire capoter…
Change! a écrit:Pour ma part, il n'y aura aucune véritable révolution et protestation collective, mais les EPI ne soulèvent pas l'enthousiasme et j'ai entendu nombre de collègues freiner l'ardeur des plus zêlés, en leur précisant qu'il était inutile de se lancer dans des EPIs trop élaborés car devant la complexité de mise en oeuvre, leur avenir n'est pas garanti.
Quand à moi, je fais de la résistance passive au travail, je viens faire mes 18h de cours, ne m'investit plus dans rien d'autre (réunions réformes, conseil d'administration, conseil pédagogique). Je ne m'intéresse pas non plus au contenu des programmes car après vérification rapide, ce que j'enseigne actuellement est contenu dans les programmes futurs, donc on prend les mêmes et on recommence. Pour l'aspect spiralaire et curriculaire de l'enseignement, je ne sais toujours pas ce que cela veut dire et n'en ai cure.
V.Marchais a écrit:Faire sa tête de cochon me paraît plus raisonnable que faire un burn-out. Je peux peut-être donner des conseils : j'excelle en la matière.
Courage.
Je crois qu'e-Wanderer a bien résumé la situation : au point où on en est, plus que l'opposition radicale c'est le pourrissement de la situation qui viendra à bout de cette réforme ; devant l'absurdité du bouzin, même ses partisans les plus convaincus vont devoir faire face à des difficultés qui risquent de les mener à la frontière du burn-out.
Change! et V.Marchais ont proposé ce qui me semble être les deux attitudes les plus adaptés à la survie dans ce milieu hostile : la résistance passive ou faire sa tête de cochon, à choisir en fonction de son caractère personnel (tout en sachant qu'on peut à l'occasion passer de l'une à l'autre pour rompre la monotonie).
Il faut toutefois être capable d'accepter avec résignation que plusieurs cohortes de collégiens soit sacrifiées dans cette affaire.
- CasparProphète
Moonchild a écrit:e-Wanderer a écrit:Je crois qu'une réforme aussi complexe et mal ficelée, concernant tous les niveaux à la fois, nécessiterait un enthousiasme et une énergie considérables. Or les partisans me semblent trop peu nombreux pour soutenir efficacement cet effort. Même si les opposants radicaux ne sont pas forcément légion, je compte beaucoup sur la force d'inertie de la majorité silencieuse pour tout faire capoter…Change! a écrit:Pour ma part, il n'y aura aucune véritable révolution et protestation collective, mais les EPI ne soulèvent pas l'enthousiasme et j'ai entendu nombre de collègues freiner l'ardeur des plus zêlés, en leur précisant qu'il était inutile de se lancer dans des EPIs trop élaborés car devant la complexité de mise en oeuvre, leur avenir n'est pas garanti.
Quand à moi, je fais de la résistance passive au travail, je viens faire mes 18h de cours, ne m'investit plus dans rien d'autre (réunions réformes, conseil d'administration, conseil pédagogique). Je ne m'intéresse pas non plus au contenu des programmes car après vérification rapide, ce que j'enseigne actuellement est contenu dans les programmes futurs, donc on prend les mêmes et on recommence. Pour l'aspect spiralaire et curriculaire de l'enseignement, je ne sais toujours pas ce que cela veut dire et n'en ai cure.V.Marchais a écrit:Faire sa tête de cochon me paraît plus raisonnable que faire un burn-out. Je peux peut-être donner des conseils : j'excelle en la matière.
Courage.
Je crois qu'e-Wanderer a bien résumé la situation : au point où on en est, plus que l'opposition radicale c'est le pourrissement de la situation qui viendra à bout de cette réforme ; devant l'absurdité du bouzin, même ses partisans les plus convaincus vont devoir faire face à des difficultés qui risquent de les mener à la frontière du burn-out.
Change! et V.Marchais ont proposé ce qui me semble être les deux attitudes les plus adaptés à la survie dans ce milieu hostile : la résistance passive ou faire sa tête de cochon, à choisir en fonction de son caractère personnel (tout en sachant qu'on peut à l'occasion passer de l'une à l'autre pour rompre la monotonie).
Il faut toutefois être capable d'accepter avec résignation que plusieurs cohortes de collégiens soit sacrifiées dans cette affaire.
L'un n'empêche pas l'autre.
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