- patteNiveau 5
liskaya a écrit:
En plein dedans... ho la la... j'ai rarement été aussi émue en lisant, les mots se brouillent parfois...quel style !
C'est justement ce style qui m'a déplu...Lourd, trop travaillé, des phrases longues, très longues, de nombreuses digressions... Vraiment dommage car l'histoire est très intéressante.
- Tem-toGrand sage
Thalia de G a écrit:Bien qu'il soit de bon ton sur Neo de dénigrer Gaudé, je suis absolument une inconditionnelle de ce roman ainsi que de La mort du roi Tsongor, malgré quelques faiblesses dans ce dernier.Tem-to a écrit:Oxford a écrit:
Découverte tardive : un roman magnifique, très bien écrit, avec des accents de García Márquez. J'ai été très émue par la fin.
Une merveille, Oxford.Il va falloir que je le lise, il semble un incontournable.liskaya a écrit:
En plein dedans... ho la la... j'ai rarement été aussi émue en lisant, les mots se brouillent parfois...quel style !
Je suis tristement d'accord que sur Neo, il est de bon ton de dénigrer Gaudé.
"La splendeur des Scorta" et "La Mort du roi Tsongor" sont pour moi des excellents romans tout comme d'autres du même auteur comme "Eldorado", "La Porte des Enfers" (celui-là m'a beaucoup plu), "Ouragan" (très bien aussi) sans parler de ses recueils de nouvelles "Dans la nuit Mozambique" et "Les Oliviers du Négus".
Que dire de Pierre Michon, de Laurent Mauvigné ou même de Jean Echenoz que je vois peu cités ? Sans doute faut-il être mort ou médiatique à fond pour être apprécié.
En revanche, j'ai un peu de mal avec Maylis de Kerangal sauf pour une interview sur Huysmans qu'elle avait donnée à je ne sais plus quel canard où elle exprimait son amour pour l'oeuvre de l'extraordinaire auteur d' "A rebours" (entre autres).
- CarabasVénérable
Pour ma part, j'ai détesté Réparer les vivants. Je suis passée à côté de ce style qui m'a paru froid, inutilement alambiqué, artificiel. Et je n'ai rien ressenti à la lecture de ce roman, sinon de l'ennui, et le sentiment d'avoir perdu mon temps. Pourtant, vu le sujet, je m'attendais à être touchée. Ben rien du tout.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- OxfordNeoprof expérimenté
Tem-to a écrit:
Que dire de Pierre Michon, de Laurent Mauvigné ou même de Jean Echenoz que je vois peu cités ? Sans doute faut-il être mort ou médiatique à fond pour être apprécié.
Michon et Echenoz
(Mauvignier, je n'ai lu qu'un roman de lui ; il faut que j'y revienne...)
- Tem-toGrand sage
Mauvignier : "Ce que j'appelle oubli". 61 pages sans point ni majuscule.
Oui, une seule et longue phrase qui s'ouvre en cours de discours et se ferme sans achèvement. Et pourtant je n'ai pas eu de problème de lecture, moi qui, généralement, n'apprécie pas ce genre de "performance" et n'ai jusqu'à ce jour pas été totalement conquis par le Nouveau Roman.
Oui cette forme a un sens, oui ce sens est vertigineux, intense, dérangeant au plus haut point par sa densité dans un style sans fioritures. Oui, oui, oui c'est une expérience de lecture unique qu'il faut faire. Un récit très contemporain, social, immigrant, policier, judiciaire, carcéral, fraternel, filial, sexuellement désorienté et anti-capitaliste entre ses lignes. Il montre que non non, notre monde ne sera hélas jamais celui de Oui-Oui, mais qu'il restera toujours celui du peut-être.
Oui, une seule et longue phrase qui s'ouvre en cours de discours et se ferme sans achèvement. Et pourtant je n'ai pas eu de problème de lecture, moi qui, généralement, n'apprécie pas ce genre de "performance" et n'ai jusqu'à ce jour pas été totalement conquis par le Nouveau Roman.
Oui cette forme a un sens, oui ce sens est vertigineux, intense, dérangeant au plus haut point par sa densité dans un style sans fioritures. Oui, oui, oui c'est une expérience de lecture unique qu'il faut faire. Un récit très contemporain, social, immigrant, policier, judiciaire, carcéral, fraternel, filial, sexuellement désorienté et anti-capitaliste entre ses lignes. Il montre que non non, notre monde ne sera hélas jamais celui de Oui-Oui, mais qu'il restera toujours celui du peut-être.
- liskayaNeoprof expérimenté
C'est drôle comme les avis peuvent diverger... Je crois justement que ce sont ces phrases longues, qui empêchent de reprendre le souffle qui, pour moi, reflètent parfaitement cet espèce de gouffre, d'appel d'air par lequel on se sent happé dans un tel moment. J'ai retrouvé l'écho de choses ressenties lors d'un deuil, de cet état si particulier de détachement, d'épuisement, d'effondrement presque physique de ce qui se trouve autour de soir. Particulièrement dans les passages qui concernent directement les parents (la mère surtout).
J'accroche un peu moins lorsqu'on suit les autres personnages.
Sinon j'aime Gaudé !
J'aime Mauvignier ! (je n'ai lu que Continuer, mais là, aussi, coup de poing d'émotion...)
J'accroche un peu moins lorsqu'on suit les autres personnages.
Sinon j'aime Gaudé !
J'aime Mauvignier ! (je n'ai lu que Continuer, mais là, aussi, coup de poing d'émotion...)
- DimkaVénérable
J’ai lu 14 Juillet d’Éric Vuillard. Je l’ai lu dans le cadre du prix « le roman des étudiants » (je postule à chaque fois depuis trois ans… Ça me permet d’avoir des livres gratuits, et c’est d’autant plus cool que c’est clairement pas des livres que j’achèterais par moi-même…), et comme tous les ans, je reste complètement sceptique par rapport au type de littérature proposé. C’est de la littérature de salon, de la littérature parisienne, qui s’écoute parler. Très :
Et avec laquelle il n’y a absolument aucun risque de se faire retourner les tripes. En fait, c’est assez étonnant que les types qui présélectionnent considèrent cela comme de la littérature pour étudiants.
À la limite, j’ai l’impression que je pourrais faire la même critique à tous les livres que j’ai pu lire dans le cadre de ce prix…
Bref. Je trouve ça creux. Creux et ampoulé. L’auteur empile les mots, montre qu’il en connaît plein, et des beaux. Mais à la fin du livre, tu te dis que « ouais, et ? ». C’est typiquement le genre de livre qui s’écoute parler, mais qu’est-ce que ça apporte ? J’attends d’un livre qu’il me divertisse et/ou qu’il révolutionne ma vision du monde. Là, je me suis emmerdé, et au niveau philosophique, euh… Rien. Un semblant de machin à la fin, histoire de dire que mais si, regarde, je suis un intellectuel, quand même.
J’avais lu que c’était la révolution vue du peuple, mais le ton me semble extrêmement condescendant (peut-être justement l’écart entre l’écriture très littéraire et le sujet ?).
Puis à la limite… Encore un livre parisien. Paris, Paris, Paris… Les trois quarts des livres que j’ai lus dans le cadre de ce prix doivent se passer dans cette ville.
Et avec laquelle il n’y a absolument aucun risque de se faire retourner les tripes. En fait, c’est assez étonnant que les types qui présélectionnent considèrent cela comme de la littérature pour étudiants.
À la limite, j’ai l’impression que je pourrais faire la même critique à tous les livres que j’ai pu lire dans le cadre de ce prix…
Bref. Je trouve ça creux. Creux et ampoulé. L’auteur empile les mots, montre qu’il en connaît plein, et des beaux. Mais à la fin du livre, tu te dis que « ouais, et ? ». C’est typiquement le genre de livre qui s’écoute parler, mais qu’est-ce que ça apporte ? J’attends d’un livre qu’il me divertisse et/ou qu’il révolutionne ma vision du monde. Là, je me suis emmerdé, et au niveau philosophique, euh… Rien. Un semblant de machin à la fin, histoire de dire que mais si, regarde, je suis un intellectuel, quand même.
J’avais lu que c’était la révolution vue du peuple, mais le ton me semble extrêmement condescendant (peut-être justement l’écart entre l’écriture très littéraire et le sujet ?).
Puis à la limite… Encore un livre parisien. Paris, Paris, Paris… Les trois quarts des livres que j’ai lus dans le cadre de ce prix doivent se passer dans cette ville.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
J’ai lu Continuer de Laurent Mauvignier. C’était nettement moins chiant que le précédent, l’histoire est plutôt bien foutue, prenante, bien que ça soit une histoire d’ado et de chevaux. Puis ça donnerait envie d’aller au Kirghizistan.
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- Spoiler:
- liskayaNeoprof expérimenté
Dimka a écrit:J’ai lu Continuer de Laurent Mauvignier. C’était nettement moins chiant que le précédent, l’histoire est plutôt bien foutue, prenante, bien que ça soit une histoire d’ado et de chevaux. Puis ça donnerait envie d’aller au Kirghizistan.
Ben oui, comment ne pas avoir envie d'aller là ?
Bon, je n'aurais pas du donner mon avis trop tôt sur Réparer les vivants, c'est vraiment le début que j'ai trouvé puissant. Ensuite, ça devient technique et perd en émotion... déçue...
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Nietzsche, de Stefan Sweig.
Portrait du poète plutôt que du philosophe.
J'avais entendu parler d'une biographie monumentale de Nietzsche qui faisait autorité. Si quelqu' un en connaît l'auteur... merci.
Portrait du poète plutôt que du philosophe.
J'avais entendu parler d'une biographie monumentale de Nietzsche qui faisait autorité. Si quelqu' un en connaît l'auteur... merci.
- SoirHabitué du forum
L'homme à l'envers de Vargas, qui m'a été conseillé ici. J'ai bien aimé même si j'ai trouvé dommage qu'on ne voit que peu Adamsberg.
- klaus2Habitué du forum
lu "La danse des vivants" d'Antoine Rault : époustouflant ! (spannend und verblüffend)
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- fifi51Fidèle du forum
Soir a écrit:L'homme à l'envers de Vargas, qui m'a été conseillé ici. J'ai bien aimé même si j'ai trouvé dommage qu'on ne voit que peu Adamsberg.
J'adore Vargas.
- SoirHabitué du forum
fifi51 a écrit:Soir a écrit:L'homme à l'envers de Vargas, qui m'a été conseillé ici. J'ai bien aimé même si j'ai trouvé dommage qu'on ne voit que peu Adamsberg.
J'adore Vargas.
Je m'y suis mise il y a peu et ai été vite conquise
- CathEnchanteur
Tiens, j'ai lu le Goncourt de cette année : Chanson douce.
Bon, ça se lit vite, on tourne les pages, ça ne me laissera pas un souvenir inoubliable (comme souvent les Goncourt, d'ailleurs. Tiens au fait, Petit pays n'a rien eu du tout, finalement ?)
Bon, ça se lit vite, on tourne les pages, ça ne me laissera pas un souvenir inoubliable (comme souvent les Goncourt, d'ailleurs. Tiens au fait, Petit pays n'a rien eu du tout, finalement ?)
- LeilEsprit éclairé
Un roman que j'ai proposé dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, mais je n'avais toujours pas chroniqué le-dit bouquin.
Erreur réparée !
Un premier roman sur une histoire d'amour méconnue entre Descartes et une jeune servante ... plus qu'une histoire d'amour, c'est avant tout le portrait d'une époque qui fut l'amorce de nombreux changements ... Ecriture fluide, une héroïne forte qui fait même de l'ombre à Descartes !
http://www.bricabook.fr/2016/11/les-mots-entre-mes-mains-guinevere-glasfurd/
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http://www.bricabook.fr/
- LeilEsprit éclairé
Cath a écrit:Tiens, j'ai lu le Goncourt de cette année : Chanson douce.
Bon, ça se lit vite, on tourne les pages, ça ne me laissera pas un souvenir inoubliable (comme souvent les Goncourt, d'ailleurs. Tiens au fait, Petit pays n'a rien eu du tout, finalement ?)
Le prix du roman Fnac !
Lu aussi Chanson douce, un bon livre, mais il n'a pas l'envergure d'un Goncourt, non ...
http://www.bricabook.fr/2016/11/chanson-douce-leila-slimani-goncourt-2016/
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http://www.bricabook.fr/
- OxfordNeoprof expérimenté
Jolies découvertes, j'ai préféré le second.
Je vais acheter d'autres romans du même auteur.
- Reine MargotDemi-dieu
A mourir de rire. 1980, un commissaire conservateur enquête sur la mort suspecte de Roland Barthes, le célèbre essayiste, renversé par un camion de blanchisserie. On lui aurait volé des documents...Le policier aura fort à faire avec le milieu universitaire et littéraire de l'époque, qui ne voit en lui qu'un complice du "bio-pouvoir": car Michel Foucault en est sûr, son ami Roland Barthes a été assassiné par le "système"!
Très drôle notamment quand on a ingurgité du Barthes, du Foucault et autres pendant ses études, bourré de références, c'est une satire réjouissante de l'époque, et une enquête policière commandée par VGE: Barthes serait détenteur de secrets dangereux pour la démocratie!
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CathEnchanteur
Ah oui, tiens, j'avais oublié ce livre, je l'avais bien aimé aussi.
J'ai lu Triste Amérique
et je lis
Tout pour se sentir optimiste.
J'ai lu Triste Amérique
et je lis
Tout pour se sentir optimiste.
- cannelle21Grand Maître
Je viens de finir ce petit bijou :
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- InvitéInvité
J'ai lu Résilience de Julia M. Tean, roman très dur, très noir, "coup de poing" selon son auteur. C'est le cas. La fin surtout.
En gros, c'est l'histoire de Vincent, qui se retrouve en prison pour avoir tué son père. Vincent est gay mais il a passé son adolescence avec son père et ses copains, des mecs racistes, homophobes, violents, qui ont cherché à le rendre comme eux...
J'ai lu ce roman après avoir lu quatre critiques lui mettant 10/10 sur un forum. Je serais moins élogieuse (le style, familier, la crudité du propos m'ont parfois gênée). Mais ça reste un bon roman (j'aimerais que ce ne soit qu'un reflet déformé de notre époque, mais en y réfléchissant, je ne sais pas si c'est vraiment exagéré...).
J'ai aussi lu La domination des sens de Florence Cochet. Roman que je n'aurais jamais lu d'après sa couverture (une horreur même pas conforme au contenu du livre), d'autant que je ne lis jamais de romances ou de Harlequin. Mais j'avais discuté avec l'auteur sur un forum, puis sur Facebook, lu le début du roman que j'avais bien aimé...et j'avoue avoir dévoré les 300 pages. L'héroïne a un fort caractère, c'est bien écrit et il y a beaucoup de second degré. L'éditeur a fait le choix de ne pas privilégier l'originalité du récit dans sa présentation (la couverture est cliché au possible) mais c'est construit selon les cinq sens, avec beaucoup d'idées, de descriptions bien dosées, de références à Manon Lescaut ou aux Liaisons dangereuses... Bref, une bonne surprise.
Quand je dis "horreur", c'est parce que je comprends bien à quel public l'éditeur s'adresse, sauf que l'héroïne est blonde, en surpoids, avec une grosse paire de lunettes. Elle se promène en pyjama Betty Boop et ne comprend pas trop ce qu'elle fait dans une romance (c'est ce qui m'a plu). Or la couverture est conventionnelle au possible avec une jeune femme qui ne lui ressemble pas (mais le personnage masculin non plus n'est pas ressemblant). Si je l'avais vu dans une librairie, je ne l'aurais jamais acheté.
En gros, c'est l'histoire de Vincent, qui se retrouve en prison pour avoir tué son père. Vincent est gay mais il a passé son adolescence avec son père et ses copains, des mecs racistes, homophobes, violents, qui ont cherché à le rendre comme eux...
J'ai lu ce roman après avoir lu quatre critiques lui mettant 10/10 sur un forum. Je serais moins élogieuse (le style, familier, la crudité du propos m'ont parfois gênée). Mais ça reste un bon roman (j'aimerais que ce ne soit qu'un reflet déformé de notre époque, mais en y réfléchissant, je ne sais pas si c'est vraiment exagéré...).
J'ai aussi lu La domination des sens de Florence Cochet. Roman que je n'aurais jamais lu d'après sa couverture (une horreur même pas conforme au contenu du livre), d'autant que je ne lis jamais de romances ou de Harlequin. Mais j'avais discuté avec l'auteur sur un forum, puis sur Facebook, lu le début du roman que j'avais bien aimé...et j'avoue avoir dévoré les 300 pages. L'héroïne a un fort caractère, c'est bien écrit et il y a beaucoup de second degré. L'éditeur a fait le choix de ne pas privilégier l'originalité du récit dans sa présentation (la couverture est cliché au possible) mais c'est construit selon les cinq sens, avec beaucoup d'idées, de descriptions bien dosées, de références à Manon Lescaut ou aux Liaisons dangereuses... Bref, une bonne surprise.
Quand je dis "horreur", c'est parce que je comprends bien à quel public l'éditeur s'adresse, sauf que l'héroïne est blonde, en surpoids, avec une grosse paire de lunettes. Elle se promène en pyjama Betty Boop et ne comprend pas trop ce qu'elle fait dans une romance (c'est ce qui m'a plu). Or la couverture est conventionnelle au possible avec une jeune femme qui ne lui ressemble pas (mais le personnage masculin non plus n'est pas ressemblant). Si je l'avais vu dans une librairie, je ne l'aurais jamais acheté.
- dorémyExpert spécialisé
Un bon moment de lecture mais pas LE livre de l'année, n'en déplaise au jury du Goncourt.
Je n'ai pas été secouée, ni transcendée. J'ai regretté que le personnage de Stéphanie n'ait pas plus d'épaisseur.
Quelque chose dans le style me gène, sans l'avoir vraiment identifié. La froideur peut être qui est sans doute un parti pris, pour être en accord avec le personnage de cette nounou maniaque.
Des petites pépites tout de même, plutôt dans les derniers chapitres, où les phrases s'envolent parfois. Un livre sur la mythologie du monde moderne.
- Spoiler:
- « La nounou est comme ces silhouettes qui, au théâtre, déplacent dans le noir le décor sur la scène. Elles soulèvent un divan, poussent d‘une main une colonne en carton, un pan de mur. Louise s’agite en coulisses, discrète et puissante. C’est elle qui tient les fils transparents sans lesquels la magie ne peut pas advenir. Elle est Vishnou, divinité nourricière, jalouse et protectrice. Elle est la louve à la mamelle de qui ils viennent boire, la source infaillible de leur bonheur familiale. »
"Elle émerge du sommeil comme on remonte des profondeurs, quand on a nagé trop loin, que l'oxygène manque, que l'eau n'est plus qu'un magma noir et gluant et qu'on prie pour avoir assez d'air encore, assez de force pour regagner la surface et prendre une vorace inspiration."
Et mon Dieu, la scène du poulet !!
- AemiliaExpert
A tous les Néo acharnés de la lecture, avez-vous vu passer ce concours "Kube" proposant de gagner un an de lecture ? Une "bibliothèque mystère" composée par des libraires. Participation ici : http://bibliothequemystere.lakube.com?kid=CNX3F
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
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