Saint-Malo : évacuation musclée d'un collège, 11 élèves blessés

En même temps le dernier coup ou ils étaient bloqués en voiture, des gentils manifestants pacifistes ont essayé de les tuer, donc...

En même temps quand on tourne aux stéroïdes anabolisants et à la coke on ne peut pas toujours être maitre de ses pulsions...

Ce n'est pas sous l'angle de la violence policière que j'ai envie de commenter cet événement mais plutôt sous celui de la prise de décision politique. Je constate que les autorités ont trouvé nécessaire d'envoyer la police évacuer par un "usage proportionné de la force" des parents d'élèves et des collégiens qui bloquaient pacifiquement l'accès à leur collège mais qu'elles ont trouvé tout aussi légitime, et ce à de multiples reprises, de laisser des casseurs vandaliser des rues entières sans intervenir.

Je ne peux m'empêcher de trouver cela significatif...

Brontosaure a écrit:Ce n'est pas sous l'angle de la violence policière que j'ai envie de commenter cet événement mais plutôt sous celui de la prise de décision politique. Je constate que les autorités ont trouvé nécessaire d'envoyer la police évacuer par un "usage proportionné de la force" des parents d'élèves et des collégiens qui bloquaient pacifiquement l'accès à leur collège mais qu'elles ont trouvé tout aussi légitime, et ce à de multiples reprises, de laisser des casseurs vandaliser des rues entières sans intervenir.

Je ne peux m'empêcher de trouver cela significatif...

Effectivement...

Le gouvernement prend des décisions "étonnantes"...

Brontosaure a écrit:Ce n'est pas sous l'angle de la violence policière que j'ai envie de commenter cet événement mais plutôt sous celui de la prise de décision politique. Je constate que les autorités ont trouvé nécessaire d'envoyer la police évacuer par un "usage proportionné de la force" des parents d'élèves et des collégiens qui bloquaient pacifiquement l'accès à leur collège mais qu'elles ont trouvé tout aussi légitime, et ce à de multiples reprises, de laisser des casseurs vandaliser des rues entières sans intervenir.

Je ne peux m'empêcher de trouver cela significatif...

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Et c'est quand même ahurissant qu'on ferme des collèges publics dans une région où il y a pléthore de collèges privés.

Olympias a écrit:Et c'est quand même ahurissant qu'on ferme des collèges publics dans une région où il y a pléthore de collèges privés.

A la base, c'est sans doute un problème démographique : ville touristique où l'immobilier est surévalué, les jeunes couples partent s'installer en périphérie, les collèges ne font pas le plein.

http://www.20minutes.fr/rennes/1856975-20160601-plusieurs-colleges-vont-voir-jour-ille-vilaine-2021

Si certaines communes vont gagner un collège, la ville de Saint-Malo va quant à elle en perdre un. Le Conseil départemental a en effet décidé de fermer à la rentrée 2017 le collège Surcouf. Cette décision serait notamment guidée par une baisse des effectifs dans la cité malouine ainsi que par des difficultés sociales et éducatives rencontrées au sein de l’établissement en question.

Dans ces conditions, il serait illusoire d'attendre un transfert des effectifs du privé vers cet établissement public.

Ce qui est marrant dans l'évolution des manifs, c'est aussi la disparition des flics casseurs, qui se sont fait prendre une paire de fois la main dans le sac par les smartphones et les cameras légères, ceux là même qui, lorsqu'une manif se passe tranquillement, donnent des images pour les médias nationaux. Jusque là, on assistait à une manif kermesse, et en rentrant le soir, à la télé, on y voyait une guerre civile et les mêmes types qu'on avait croisé avec des brassards. Bon, maintenant le climat s'est tendu, et les anars/autonomes font le boulot eux même, ça permet de légitimer les grenades et les flashballs utilisées n'importe comment (alors que les règles sont claires).

Brontosaure a écrit:Ce n'est pas sous l'angle de la violence policière que j'ai envie de commenter cet événement mais plutôt sous celui de la prise de décision politique. Je constate que les autorités ont trouvé nécessaire d'envoyer la police évacuer par un "usage proportionné de la force" des parents d'élèves et des collégiens qui bloquaient pacifiquement l'accès à leur collège mais qu'elles ont trouvé tout aussi légitime, et ce à de multiples reprises, de laisser des casseurs vandaliser des rues entières sans intervenir.

Je ne peux m'empêcher de trouver cela significatif...

Quand je parlais des préfets et du ministre qui disent, en substance, "vous pouvez faire ce que vous voulez on niera toujours qu'il y a des violences & vous devez faire preuve de la plus grande fermeté", je ne pointais pas autre chose.
Toutefois, il ne faut pas non plus dédouaner le flic qui fait l'acte violent sous prétexte qu'il a reçu des ordres en ce sens ou le permettant. Il faut condamner (politiquement a minima ; pénalement si acte qualifié) les deux, le donneur et le suiveur. Ce qui n'arrivera évidemment jamais dans notre belle démocratie-pays-des-droits-de-l'homme.

Brontosaure a écrit:Ce n'est pas sous l'angle de la violence policière que j'ai envie de commenter cet événement mais plutôt sous celui de la prise de décision politique. Je constate que les autorités ont trouvé nécessaire d'envoyer la police évacuer par un "usage proportionné de la force" des parents d'élèves et des collégiens qui bloquaient pacifiquement l'accès à leur collège mais qu'elles ont trouvé tout aussi légitime, et ce à de multiples reprises, de laisser des casseurs vandaliser des rues entières sans intervenir.

Je ne peux m'empêcher de trouver cela significatif...

La décision semble avoir été prise par au niveau de l'inspection académique.
Et je crois qu'il s'agit d'envoyer un message clair : c'est nous les chefs.
Toute contestation d'une de nos décisions doit-être lourdement sanctionnée, aucune discussion n'est possible.
Et, s'il est dommage qu'il y ait des blessés, c'est le prix légitime de l'autorité d'un inspecteur d’académie ou d'un recteur.
Il y aurait eu des morts, ils ne se seraient pas sentis coupables non plus. Leurs ordres doivent-être exécutés quel qu’en soit le prix.