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- Albert JarlHabitué du forum
Je confirme que dans le "privé" de ma nièce, AP et EPI n'apparaissent pas à l'EDT. Et elle fait toujours du latin. Bref, rien de nouveau sous le soleil et tant mieux !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
- KeaFidèle du forum
Cela m'intéresse, as-tu une source ? Selon une mère d'élèves, l'APEL nationale se montrait bien consensuelle envers la réforme dans son dernier numéro de "Famille et éducation" (que je n'ai cependant pas pu voir).Leodagan a écrit:Application de la réforme à deux vitesses dans les établissements privés:
Certains CDE sont libres mentalement et ont tout fait pour conserver leurs options.
D'autres sont autocenseurs et se font intimider par des menaces mensongères. Contrairement à ce qui se dit souvent sur ce forum, les CDE du privé sont dans leur grande majorité TRES consensuels.
L'APEL (sa hiérarchie du moins) a bien senti la chose et a applaudi la réforme, voulant être plus royaliste que le roi pour se faire bien voir, et sans doute aussi parce qu'elle a pensé que les parents d'élèves seraient les arbitres du changement.
Résultat, elle doit faire machine arrière devant une "fronde" d'établissements privés anti-réforme.
- LeodaganFidèle du forum
Kea a écrit:Cela m'intéresse, as-tu une source ? Selon une mère d'élèves, l'APEL nationale se montrait bien consensuelle envers la réforme dans son dernier numéro de "Famille et éducation" (que je n'ai cependant pas pu voir).Leodagan a écrit:Application de la réforme à deux vitesses dans les établissements privés:
Certains CDE sont libres mentalement et ont tout fait pour conserver leurs options.
D'autres sont autocenseurs et se font intimider par des menaces mensongères. Contrairement à ce qui se dit souvent sur ce forum, les CDE du privé sont dans leur grande majorité TRES consensuels.
L'APEL (sa hiérarchie du moins) a bien senti la chose et a applaudi la réforme, voulant être plus royaliste que le roi pour se faire bien voir, et sans doute aussi parce qu'elle a pensé que les parents d'élèves seraient les arbitres du changement.
Résultat, elle doit faire machine arrière devant une "fronde" d'établissements privés anti-réforme.
Oui, l'APEL a été la plus enthousiaste des 3 fédérations de parents d'élèves à l'annonce de la réforme. Sa présidente a été décorée par V. Peillon en 2014... ce qui n'a pas plu à la base. En fait, toutes les fédérations de parents se sont couchées, et la PEEP l'a d'autant mieux acceptée qu'elle a vu l'APEL s'emballer.
Je t'ai envoyé un MP sur le sujet.
- kioupsPBTHabitué du forum
Albert Jarl a écrit:Je confirme que dans le "privé" de ma nièce, AP et EPI n'apparaissent pas à l'EDT. Et elle fait toujours du latin. Bref, rien de nouveau sous le soleil et tant mieux !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
Mais c'est la même chose dans beaucoup d'établissements publics ! AP et EPI n'ont pas à apparaître dans les EDT !
- Albert JarlHabitué du forum
kioupsPBT a écrit:Albert Jarl a écrit:Je confirme que dans le "privé" de ma nièce, AP et EPI n'apparaissent pas à l'EDT. Et elle fait toujours du latin. Bref, rien de nouveau sous le soleil et tant mieux !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
Mais c'est la même chose dans beaucoup d'établissements publics ! AP et EPI n'ont pas à apparaître dans les EDT !
Ah bon ?
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Si vis pacem, para bellum
- VicomteDeValmontGrand sage
Cela dit, les EPI étant au brevet, il faudrait bien qu'ils fassent quelque chose.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- kioupsPBTHabitué du forum
Albert Jarl a écrit:kioupsPBT a écrit:Albert Jarl a écrit:Je confirme que dans le "privé" de ma nièce, AP et EPI n'apparaissent pas à l'EDT. Et elle fait toujours du latin. Bref, rien de nouveau sous le soleil et tant mieux !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
Mais c'est la même chose dans beaucoup d'établissements publics ! AP et EPI n'ont pas à apparaître dans les EDT !
Ah bon ?
C'est le cas chez nous et dans d'autres collèges du coin.
- tangenteNiveau 5
Non les EPI ne sont pas forcément au brevet : les élèves peuvent passer leur oral sur un projet du parcours avenir (ex: leur stage en entreprise) ou du PEAC (ex: un truc du genre histoire des arts)
Sinon dans mon collège les EPI n'apparaissent pas dans les emplois du temps mais le chef a annoncé que bientôt quand on remplira le cahier de textes en ligne on aura une case à cocher EPI et on devra indiquer le temps qu'on aura passé pendant la séance sur l'EPI. Ainsi le logiciel lui fera la synthèse chronometrée pour chaque EPI en faisant remonter les données de chacun des profs concernés par l'EPI... Et flûte! Nous on pensait qu' on s'en sortait à bon compte finalement pcq il ne nous avait jusqu'à présent rien demandé de lui remonter... mais là il va bien pouvoir tout surveiller : et ce qu'on y fait dans ces EPI et le temps qu'on y passe. ..
Sinon dans mon collège les EPI n'apparaissent pas dans les emplois du temps mais le chef a annoncé que bientôt quand on remplira le cahier de textes en ligne on aura une case à cocher EPI et on devra indiquer le temps qu'on aura passé pendant la séance sur l'EPI. Ainsi le logiciel lui fera la synthèse chronometrée pour chaque EPI en faisant remonter les données de chacun des profs concernés par l'EPI... Et flûte! Nous on pensait qu' on s'en sortait à bon compte finalement pcq il ne nous avait jusqu'à présent rien demandé de lui remonter... mais là il va bien pouvoir tout surveiller : et ce qu'on y fait dans ces EPI et le temps qu'on y passe. ..
- ylmExpert spécialisé
Je confirme, EPI et AP n'apparaissent pas dans les emplois du temps chez nous. Ils sont attribués à certaines disciplines selon les niveaux mais comme l'avait dit l'IPR responsable des formations l'année dernière, personne ne viendra compter si les heures sont faites exactement. Et il nous avait bien dit que AP et EPI n'avaient pas besoin d'apparaître sur les emplois du temps.kioupsPBT a écrit:Albert Jarl a écrit:Je confirme que dans le "privé" de ma nièce, AP et EPI n'apparaissent pas à l'EDT. Et elle fait toujours du latin. Bref, rien de nouveau sous le soleil et tant mieux !
D'après ce que j'ai compris, l'EPI se fera à l'appréciation des profs dans le cadre de leurs heures. Autant dire qu'il ne se fera pas. Quel bon sens ces établissements privés ! Au moins on sait pourquoi on paye !
Mais c'est la même chose dans beaucoup d'établissements publics ! AP et EPI n'ont pas à apparaître dans les EDT !
Je dois faire 1 heure d'AP pour chacune de mes classes, je considère que dès lors que je différencie c'en est. Là le compte y est je pense, même si je ne tiens pas le décompte.
- Albert JarlHabitué du forum
Bon. C'est de la réformette alors. Ils ont gardé le latin aussi dans le public ?
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Si vis pacem, para bellum
- kioupsPBTHabitué du forum
Réformette, réformette... Dans certains établissements (même privés), EPI et AP apparaissent dans l'EDT. Et surtout les moyens horaires baissent, les programmes sont hyper allégés...
Plus vraiment de latin, mais LCA (beaucoup moins qu'avant). Et beaucoup de classes bilangues disparaissent (même dans le privé).
Plus vraiment de latin, mais LCA (beaucoup moins qu'avant). Et beaucoup de classes bilangues disparaissent (même dans le privé).
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- MilèNiveau 6
Je travaille dans le privé et nous appliquons la réforme (hélas). Sauf à être hors-contrat d'association avec l'Etat, je ne vois pas bien comment s'en dispenser.
Dans mon bahut, les heures d'AP sont organisées en barrettes, elles apparaissent donc dans l'emploi du temps.
Pour l'EPI c'est différent : il n'apparaît pas dans les emplois du temps, ce qui ne signifie pas qu'il n'existe pas. Heureusement que l'heure n'est pas fixée, d'ailleurs, car ça compliquerait encore l'élaboration des edt.
Cela dit, dans les établissements privés riches (équivalents des lycées Henri IV ou Louis-le-Grand), je ne serais pas étonnée qu'on ait fait le choix de financer sur fonds propres et en complément des cours de bilangue, d'euro ou de latin. Mais ne rêvez pas : peu nombreux sont les collèges privés qui peuvent se le permettre. La participation des familles n'est pas censée financer le salaire des enseignants.
Dans mon bahut, les heures d'AP sont organisées en barrettes, elles apparaissent donc dans l'emploi du temps.
Pour l'EPI c'est différent : il n'apparaît pas dans les emplois du temps, ce qui ne signifie pas qu'il n'existe pas. Heureusement que l'heure n'est pas fixée, d'ailleurs, car ça compliquerait encore l'élaboration des edt.
Cela dit, dans les établissements privés riches (équivalents des lycées Henri IV ou Louis-le-Grand), je ne serais pas étonnée qu'on ait fait le choix de financer sur fonds propres et en complément des cours de bilangue, d'euro ou de latin. Mais ne rêvez pas : peu nombreux sont les collèges privés qui peuvent se le permettre. La participation des familles n'est pas censée financer le salaire des enseignants.
- LeodaganFidèle du forum
Milè a écrit:Je travaille dans le privé et nous appliquons la réforme (hélas). Sauf à être hors-contrat d'association avec l'Etat, je ne vois pas bien comment s'en dispenser.
Dans mon bahut, les heures d'AP sont organisées en barrettes, elles apparaissent donc dans l'emploi du temps.
Pour l'EPI c'est différent : il n'apparaît pas dans les emplois du temps, ce qui ne signifie pas qu'il n'existe pas. Heureusement que l'heure n'est pas fixée, d'ailleurs, car ça compliquerait encore l'élaboration des edt.
Cela dit, dans les établissements privés riches (équivalents des lycées Henri IV ou Louis-le-Grand), je ne serais pas étonnée qu'on ait fait le choix de financer sur fonds propres et en complément des cours de bilangue, d'euro ou de latin. Mais ne rêvez pas : peu nombreux sont les collèges privés qui peuvent se le permettre. La participation des familles n'est pas censée financer le salaire des enseignants.
Il n'est pas impossible que certaines options soient assurées dans ces collèges grâce à une participation supplémentaire des parents (ce sont donc des heures hors-contrat). L'idée avait été formulée par Bellamy:
"Les classes bilangues ? Le latin et le grec ? Proposés en option hors contrat, c’est à dire de façon payante, en plus des frais d’inscription. La baisse des dotations horaires attribuées par le ministère ? On trouvera toujours une solution pour la compenser sur fonds propres s’il le faut. Et naturellement, les nouveaux dispositifs pédagogiques, comme les fameux enseignements pratiques interdisciplinaires, seront adaptés pour se conformer à la vigilance des parents, soucieux de l’acquisition des savoirs fondamentaux par leurs enfants, et capables de les accompagner pour cela – y compris financièrement, en recourant au business en pleine croissance des cours supplémentaires… Les équipes pédagogiques de ces établissements ont bien raison de rivaliser d’inventivité pour continuer d’offrir le meilleur à leurs élèves. Bien sûr, ce ne sera pas possible partout : bien des établissements privés accueillent dans des secteurs paupérisés des jeunes de tous les milieux. Sans moyens conséquents, ils subiront le désastre comme les autres. Mais partout ailleurs, combien de collèges privés trouveront dans ces dernières réformes l’occasion de capter pour de bon toutes les familles un peu favorisées, prêtes à payer pour éviter à leur enfant un naufrage qui condamne définitivement les élèves du public – auxquels on retire tout ce qui pouvait constituer des occasions de survie scolaire ?"
http://www.fxbellamy.fr/blog/2016/06/07/sauver-lecole-pour-tous/
- MilèNiveau 6
Faire payer davantage aux parents, ça je n'y crois pas, sauf dans les collèges très privilégiés.
Dans la grande majorité des établissements privés, les tarifs étant souvent fonction des revenus, on accueille aussi bien des enfants de familles aisées que des enfants de milieu populaire. (Les classes de fils de bourg', c'est devenu un mythe!) Et donc, on évite d'ajouter des surplus à la participation des familles. Dans mon collège, même les achats de lectures cursives ou intégrales sont intégrés dans la facture avec un plafond imposé aux profs et à ne pas dépasser. "Débrouillez-vous, mais pas plus de 20 € de bouquins par élève!"
Trois lectures intégrales plus trois lectures cursives, le tout pour 20€, on est loin de l'opulence et ça oblige à des choix.
Dans la grande majorité des établissements privés, les tarifs étant souvent fonction des revenus, on accueille aussi bien des enfants de familles aisées que des enfants de milieu populaire. (Les classes de fils de bourg', c'est devenu un mythe!) Et donc, on évite d'ajouter des surplus à la participation des familles. Dans mon collège, même les achats de lectures cursives ou intégrales sont intégrés dans la facture avec un plafond imposé aux profs et à ne pas dépasser. "Débrouillez-vous, mais pas plus de 20 € de bouquins par élève!"
Trois lectures intégrales plus trois lectures cursives, le tout pour 20€, on est loin de l'opulence et ça oblige à des choix.
- caroletteNeoprof expérimenté
Dans le collège privé sous contrat de ma fille, les EPI sont mis en place (massés sur 3 semaines de 4 jours dans l'année), la section euro accessible en 4è a disparu (mais deux heures hebdomadaires sont proposées sans surcoût pour les familles pour préparer les élèves à l'examen de Cambridge, payant celui-ci), tout comme les parcours bilangues. Le latin et le grec sont maintenus, mais pour combien de temps...
Ils ont dû faire eux aussi avec les dotations qui leur ont été allouées, et appliquer la réforme sous une forte pression du rectorat apparemment.
Les écoles primaires privées sont restées à 4 jours, ce que beaucoup de familles préfèrent.
Par contre tous les établissements du privé autour de chez moi ont modifié les dates des congés scolaires de Toussaint, qui ne démarreront pas le mercredi midi, mais le vendredi soir.
Ils ont dû faire eux aussi avec les dotations qui leur ont été allouées, et appliquer la réforme sous une forte pression du rectorat apparemment.
Les écoles primaires privées sont restées à 4 jours, ce que beaucoup de familles préfèrent.
Par contre tous les établissements du privé autour de chez moi ont modifié les dates des congés scolaires de Toussaint, qui ne démarreront pas le mercredi midi, mais le vendredi soir.
- LeodaganFidèle du forum
Milè a écrit:Faire payer davantage aux parents, ça je n'y crois pas, sauf dans les collèges très privilégiés.
Dans la grande majorité des établissements privés, les tarifs étant souvent fonction des revenus, on accueille aussi bien des enfants de familles aisées que des enfants de milieu populaire. (Les classes de fils de bourg', c'est devenu un mythe!) Et donc, on évite d'ajouter des surplus à la participation des familles. Dans mon collège, même les achats de lectures cursives ou intégrales sont intégrés dans la facture avec un plafond imposé aux profs et à ne pas dépasser. "Débrouillez-vous, mais pas plus de 20 € de bouquins par élève!"
Trois lectures intégrales plus trois lectures cursives, le tout pour 20€, on est loin de l'opulence et ça oblige à des choix.
Ce plafond est à mon humble avis contre-productif. Le respect des livres dans les milieux sociaux moins éduqués vient en grande partie de leur coût. Le budget de lecture doit être comparable au budget godasses ou à 1/5 du forfait annuel multisports au centre de loisirs (appréciation personnelle).
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- Peut-on passer du privé au public en passant l'agrégation interne après avoir obtenu le CAER PA (agrégation interne du privé) ?
- Privé et réforme
- Témoignage : les enseignants du privé aussi sont contre la réforme du collège.
- Le privé soutient la réforme... mais fera latin, grec et bilangues !
- Mise au point : le privé appliquera la réforme lui aussi.
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