Peut-on perdre la foi en son métier ?

Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

Bien que divine par essence Lilith, tu peux juste être humaine pour tes cours. A mon humble avis, tu mets trop d'affect dans ce que tu fais, et, loin de te soutenir, cela te fait douter.

Faut-il avoir la foi pour exercer un métier ?

Uniquement si on en fait un sacerdoce...

Cette réforme vous impacte tellement les LC, les LV que l'on peut comprendre clairement cette crise de foi.
C'est une sorte de "choc post traumatique" ( notez les guillemets et pour info, ayant vécu un vrai choc, je me permets, en toute connaissance de cause cette hyperbole).

N'oublie pas que c'est la fin de l'année .
Il y a la fatigue accumulée.
Une année de lutte (et partant d'espoir).
Ces formations et ces manuels déprimants et indigents qui mettent du sel dans la plaie et qui nous renvoient à une triste réalité: il va bien falloir y passer.

J'ai pourtant pas vraiment parcouru les manuels... et mis à part 3j de grève, pas vraiment lutté..ça serait une trahison de dire le contraire... alors pourquoi j'en ai si marre, mis à part le fait que je supporte plus mes 3e , ni la fatalité socio-économique ni cette espèce de nonchalance indifférente des ados de 3e ?

AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

C'est le parfum acide de la fin de l'année scolaire, ça, très chère.
Ça nous arrive à tous. Je crois que tous les ans autour de mi-mai, je me sens dans cet état.

On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !

Carnyx a écrit:On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !

Dit celui qui a un porteur de croix pour avatar.

JPhMM a écrit:

Carnyx a écrit:On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !

Dit celui qui a un porteur de croix pour avatar.

Croizophobe !

JPhMM a écrit:

AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

C'est le parfum acide de la fin de l'année scolaire, ça, très chère.
Ça nous arrive à tous. Je crois que tous les ans autour de mi-mai, je me sens dans cet état.

Et comment tu gères ça ? parce qu'entre l'envie d'être agressive envers les collègues en sdp pour la moindre remarque je prends mal, l'envie de me barrer, la claire vision que je ne peux plus encadrer le moindre élève, la fatigue, et la peur d'un burn-out...et l'adblocage intensif de la moindre icône de sainte najat...

Carnyx a écrit:

JPhMM a écrit:

Carnyx a écrit:On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !

Dit celui qui a un porteur de croix pour avatar.

Croizophobe !

cruciphobe !

Carnyx a écrit:

JPhMM a écrit:

Carnyx a écrit:On peut perdre la foi dans son métier mais pas dans la Réforme !

Dit celui qui a un porteur de croix pour avatar.

Croizophobe !

:lol:

Je me souviens avec horreur de mes dernières années en collège et de ces heures si longues de juin-début juillet !

Et des films qu'on matait à chaque cours.

*Smiley qui se pend*

AsarteLilith a écrit:et l'adblocage intensif de la moindre icône de sainte najat...

C'est une réaction plutôt saine, me semble-t-il...

Décalage-C a écrit:Faut-il avoir la foi pour exercer un métier ?

Le nôtre, non. On peut aussi avoir comme motivation l'argent ou la considération sociale... :lol:

JPhMM a écrit:Et des films qu'on matait à chaque cours.

*Smiley qui se pend*

Au collège voisin, on a une collègue d'anglais dont le boulot consiste à passer des dvd de septembre à juin ! Les témoignages des 2des concordent !
Cette bonne dame est paraît-il très bien notée…

Albius a écrit:On peut aussi avoir comme motivation l'argent ou la considération sociale... :lol:

:lol:

Carnyx a écrit:

JPhMM a écrit:Et des films qu'on matait à chaque cours.

*Smiley qui se pend*

Au collège voisin, on a une collègue d'anglais dont le boulot consiste à passer des dvd de septembre à juin ! Les témoignages des 2des concordent !
Cette bonne dame est paraît-il très bien notée…

Perso, en fin d'année, si possible des classiques ou en lien avec les objets d'étude de l'année en français (ou d'un cours de l'année prochaine en HDA, par exemple)

Murr a écrit:

AsarteLilith a écrit:et l'adblocage intensif de la moindre icône de sainte najat...

C'est une réaction plutôt saine, me semble-t-il...

Plutôt une réaction de ma tension, que je sens monter à chaque épiphanie de la sainte...

AsarteLilith a écrit:

Murr a écrit:

AsarteLilith a écrit:et l'adblocage intensif de la moindre icône de sainte najat...

C'est une réaction plutôt saine, me semble-t-il...

Plutôt une réaction de ma tension, que je sens monter à chaque épiphanie de la sainte...

Il faut une cure d'éloignement avec l'objet qui produit la surtension.

JPhMM a écrit:

AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

C'est le parfum acide de la fin de l'année scolaire, ça, très chère.
Ça nous arrive à tous. Je crois que tous les ans autour de mi-mai, je me sens dans cet état.

Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.

Rabelais a écrit:

JPhMM a écrit:

AsarteLilith a écrit:Tout est dans le titre !

Peut-on perdre la foi dans ses propres cours de LC alors qu'on est prof LC et qu'on adore faire ça, qu'on a adoré ses années d'études et que pourtant, cette année, c'est le cours qu'on aime moins ? Est-on mauvais prof parce qu'on préfère consacrer plus de temps à préparer pour des 3e faibles voire très faibles, qu'à ses cours de latin, alors qu'on sait que c'est important, surtout dans le contexte de la réforme ? Peut-on aimer son métier et souhaiter que l'année se finisse vite ?  Peut-on aimer ce métier et se dire que ce niveau, cette année, nous saoûle ? Peut-on aimer son métier et se dire que peut-être, ailleurs, des gens rentrent sans copies à corriger et qu'on les envie un peu tout de même ?

C'est le parfum acide de la fin de l'année scolaire, ça, très chère.
Ça nous arrive à tous. Je crois que tous les ans autour de mi-mai, je me sens dans cet état.

Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.

Et même envie d'aller voir les formations en ébénisterie.

Rabelais a écrit:
Même sentiment
Mêmes soirées à se dire qu'un 35 heures mais tous ses WE, peu de vacances mais toutes ses vacances serait peut être mieux.

Moi aussi, j'aimerais bien bosser que trente-cinq heures par semaine.