- JaneBNeoprof expérimenté
lisette83 a écrit:Et que la collectivité donc nos impôts paieront pour leur inactivité que nos aurons déjà financée durant leur scolarité...Paraffin a écrit:J'espère que le RSA pour les 18-25 ans va être adopté, je ne vois pas mes limaces de Terminale STMG chercher un travail et surtout le garder. Ça me fera un souci en moins si je sais que je n'ai pas à me soucier pour leur avenir.
Exact!
- COCOaineHabitué du forum
Paraffin a écrit:J'espère que le RSA pour les 18-25 ans va être adopté, je ne vois pas mes limaces de Terminale STMG chercher un travail et surtout le garder. Ça me fera un souci en moins si je sais que je n'ai pas à me soucier pour leur avenir.
Ouais bah j'espère que ce ne sera pas adopté, car je n'ai pas envie de me soucier encore plus des dépenses de l'état, donc de nos impôts...
C'est quoi le but??? On les abreuve jusqu’à la fin de leur vie? Les feignasses méritent de payer le prix de leur investissement...
- ysabelDevin
ils veulent mettre cela alors que l'Etat a sucré 75% du budget aux Missions Locales qui permettaient de financer le permis ou une voiture...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
Par contre pour les étudiants, hors bourses, que dalle: même pas la prise en compte des études pour la retraite: je veux bien qu'on aide les plus faibles et les plus démunis mais pas systématiquement au détriment de ceux qui travaillent par leurs études pour s'en sortir .
- VerpaNiveau 6
Tout à fait d'accord.Iphigénie a écrit:Par contre pour les étudiants, hors bourses, que dalle: même pas la prise en compte des études pour la retraite: je veux bien qu'on aide les plus faibles et les plus démunis mais pas systématiquement au détriment de ceux qui travaillent par leurs études pour s'en sortir .
- boris vassilievGrand sage
A force de perdre du temps en suivi en tout genre, je me retrouve dans une béchamel infernale pour boucler le programme : après avoir fini la Chine en histoire cette semaine, il me restera l'Asie en géo, le Proche et Moyen-Orient en histoire et l'Afrique en géo.
En principe, pour faire tout ça, d'après ma programmation ajustée au fil des années, il me faut 30 heures. Or de lundi 2 mai à lundi 6 juin, il me reste 19h en classe entière plus 10h en demi-groupe (AP + EMC qui forment opportunément des créneaux de 2h d'affilée). Donc les heures en demi-groupe ne seront plus en demi-groupe (de toute façon, avec les absents, ça ne change plus grand chose...) ; le créneau de DS du 3 juin servira au cas où et peut-être bien que sur les derniers DS de mai, il y en a un qui disparaîtra ; peut-être des créneaux vont-ils se libérer avec les collègues convoqués pour un truc ou pour un autre. D'autant plus qu'il faudra que je prenne bien le temps d'expliquer le déroulement des rattrapages vu comme cela risque d'être utile...
Au final, c'est le rush habituel de fin d'année, mais avec ces TL, j'appréhende particulièrement : ils sont déjà débordés quand ça va lentement, mais alors en allant plus vite au moment même où ils vont expérimenter les révisions (puisque pour le bac blanc, ils n'ont pas expérimenté grand chose...).
En principe, pour faire tout ça, d'après ma programmation ajustée au fil des années, il me faut 30 heures. Or de lundi 2 mai à lundi 6 juin, il me reste 19h en classe entière plus 10h en demi-groupe (AP + EMC qui forment opportunément des créneaux de 2h d'affilée). Donc les heures en demi-groupe ne seront plus en demi-groupe (de toute façon, avec les absents, ça ne change plus grand chose...) ; le créneau de DS du 3 juin servira au cas où et peut-être bien que sur les derniers DS de mai, il y en a un qui disparaîtra ; peut-être des créneaux vont-ils se libérer avec les collègues convoqués pour un truc ou pour un autre. D'autant plus qu'il faudra que je prenne bien le temps d'expliquer le déroulement des rattrapages vu comme cela risque d'être utile...
Au final, c'est le rush habituel de fin d'année, mais avec ces TL, j'appréhende particulièrement : ils sont déjà débordés quand ça va lentement, mais alors en allant plus vite au moment même où ils vont expérimenter les révisions (puisque pour le bac blanc, ils n'ont pas expérimenté grand chose...).
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Cours particulièrement déprimant jeudi après-midi, au moment même où la nécessité de ne plus perdre de temps me rends un peu nerveux : ils n'avaient pas eu cours l'heure d'avant, pour certains plusieurs heures avant, et ne les avaient visiblement pas passé à réviser en permanence mais plutôt sur les pelouses voisines du lycée avec tout ce que cela autorise en matière de "consommations" en tout genre. Là dessus la chef arrive pour engueuler les 6 élèves qui étaient absents le jour de la remise des convocations du bac et qui s'en foutent tellement qu'ils ne sont même pas allés les chercher depuis (d'ailleurs, certains n'étaient toujours pas réapparus au lycée). Et elle m'apprend qu'il y a eu un énième incident en cours de philo...
Je passe une bonne partie du weekend à reprendre mon cours et mon croquis sur Mumbai pour en faire une activité lundi sur 2h plutôt que de le traiter en cours sur 3 heures, et au passage noter un travail pour atténuer le naufrage du 3e trimestre et permettre éventuellement de donner sans perdre complètement la face un avis favorable au conseil à des élèves qui s'acheminent actuellement vers les "preuves".
Je passe une bonne partie du weekend à reprendre mon cours et mon croquis sur Mumbai pour en faire une activité lundi sur 2h plutôt que de le traiter en cours sur 3 heures, et au passage noter un travail pour atténuer le naufrage du 3e trimestre et permettre éventuellement de donner sans perdre complètement la face un avis favorable au conseil à des élèves qui s'acheminent actuellement vers les "preuves".
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- User5899Demi-dieu
LES DS du mois de mai ?boris vassiliev a écrit:A force de perdre du temps en suivi en tout genre, je me retrouve dans une béchamel infernale pour boucler le programme : après avoir fini la Chine en histoire cette semaine, il me restera l'Asie en géo, le Proche et Moyen-Orient en histoire et l'Afrique en géo.
En principe, pour faire tout ça, d'après ma programmation ajustée au fil des années, il me faut 30 heures. Or de lundi 2 mai à lundi 6 juin, il me reste 19h en classe entière plus 10h en demi-groupe (AP + EMC qui forment opportunément des créneaux de 2h d'affilée). Donc les heures en demi-groupe ne seront plus en demi-groupe (de toute façon, avec les absents, ça ne change plus grand chose...) ; le créneau de DS du 3 juin servira au cas où et peut-être bien que sur les derniers DS de mai, il y en a un qui disparaîtra ; peut-être des créneaux vont-ils se libérer avec les collègues convoqués pour un truc ou pour un autre. D'autant plus qu'il faudra que je prenne bien le temps d'expliquer le déroulement des rattrapages vu comme cela risque d'être utile...
Au final, c'est le rush habituel de fin d'année, mais avec ces TL, j'appréhende particulièrement : ils sont déjà débordés quand ça va lentement, mais alors en allant plus vite au moment même où ils vont expérimenter les révisions (puisque pour le bac blanc, ils n'ont pas expérimenté grand chose...).
Chez nous, les DS, c'est quasiment fini, surtout en T. Plus le temps, avec des conseils tous groupés du 1er au 3/6.
- User5899Demi-dieu
Mais pourquoi ?boris vassiliev a écrit:Cours particulièrement déprimant jeudi après-midi, au moment même où la nécessité de ne plus perdre de temps me rends un peu nerveux : ils n'avaient pas eu cours l'heure d'avant, pour certains plusieurs heures avant, et ne les avaient visiblement pas passé à réviser en permanence mais plutôt sur les pelouses voisines du lycée avec tout ce que cela autorise en matière de "consommations" en tout genre. Là dessus la chef arrive pour engueuler les 6 élèves qui étaient absents le jour de la remise des convocations du bac et qui s'en foutent tellement qu'ils ne sont même pas allés les chercher depuis (d'ailleurs, certains n'étaient toujours pas réapparus au lycée). Et elle m'apprend qu'il y a eu un énième incident en cours de philo...
Je passe une bonne partie du weekend à reprendre mon cours et mon croquis sur Mumbai pour en faire une activité lundi sur 2h plutôt que de le traiter en cours sur 3 heures, et au passage noter un travail pour atténuer le naufrage du 3e trimestre et permettre éventuellement de donner sans perdre complètement la face un avis favorable au conseil à des élèves qui s'acheminent actuellement vers les "preuves".
Mais sérieux, je ne comprends pas. Elles ne vont pas chercher leurs convocations ? Eh bien, c'est leur problème. Elles ont "preuves" ? Eh bien, elles les feront. Ou pas...
Qu'est-ce que vous avez à vous agiter pour ces brêles ? :lol:
Vous croyez que les miennes me tracassent, dont les deux tiers, après ne pas avoir lu Madame Bovary, n'ont toujours pas vu le film de Pasolini (et, d'après le dernier devoir, qui sera le dernier tant c'était nul, ne savent pas qui est Créon dans la pièce) ?
- IphigénieProphète
Mais oui, voilà: il ne faut pas que seuls les élèves aient compris que les temps ont changé, et qu'on peut être impunément une brêle. Si en face d'eux les profs continuent à faire leur métier excessivement consciencieusement c'est la porte ouverte pour la déprime. Ils s'en foutent? eh bien cela m'allège aussi considérablement le travail.Cripure a écrit:Mais pourquoi ?boris vassiliev a écrit:Cours particulièrement déprimant jeudi après-midi, au moment même où la nécessité de ne plus perdre de temps me rends un peu nerveux : ils n'avaient pas eu cours l'heure d'avant, pour certains plusieurs heures avant, et ne les avaient visiblement pas passé à réviser en permanence mais plutôt sur les pelouses voisines du lycée avec tout ce que cela autorise en matière de "consommations" en tout genre. Là dessus la chef arrive pour engueuler les 6 élèves qui étaient absents le jour de la remise des convocations du bac et qui s'en foutent tellement qu'ils ne sont même pas allés les chercher depuis (d'ailleurs, certains n'étaient toujours pas réapparus au lycée). Et elle m'apprend qu'il y a eu un énième incident en cours de philo...
Je passe une bonne partie du weekend à reprendre mon cours et mon croquis sur Mumbai pour en faire une activité lundi sur 2h plutôt que de le traiter en cours sur 3 heures, et au passage noter un travail pour atténuer le naufrage du 3e trimestre et permettre éventuellement de donner sans perdre complètement la face un avis favorable au conseil à des élèves qui s'acheminent actuellement vers les "preuves".
Mais sérieux, je ne comprends pas. Elles ne vont pas chercher leurs convocations ? Eh bien, c'est leur problème. Elles ont "preuves" ? Eh bien, elles les feront. Ou pas...
Qu'est-ce que vous avez à vous agiter pour ces brêles ? :lol:
Vous croyez que les miennes me tracassent, dont les deux tiers, après ne pas avoir lu Madame Bovary, n'ont toujours pas vu le film de Pasolini (et, d'après le dernier devoir, qui sera le dernier tant c'était nul, ne savent pas qui est Créon dans la pièce) ?
Pour exemple, en 1e S j'en suis à 14 textes: pas possible d'aller plus vite et d'en faire plus. Eh bien tant pis.
Les professeurs ne sont pas destinés à porter la croix de toutes les carences de l'EN.
Détachez-vous, travaillez ce qui vous intéresse et laissez filer le reste, et vous respirerez mieux. Comme Najat: rigolez un bon coup.
- boris vassilievGrand sage
En même temps, je vous rassure, le "cours déprimant", c'est un peu une image. Je ne le subis pas comme tel. La CDE, le CPE et moi nous prenons un peu au jeu pour limiter au maximum les dégâts, mais ce n'est pas une affaire d'Etat non plus et les plaisanteries vont bon train au sujet de ces spécimens.
Tiens, pour le film de Pasolini, qu'ils pouvaient voir jeudi sur les 2h de littérature où la collègue faisaient passer des oraux de 1ère, ils étaient cinq. La CPE stagiaire chargée de la séance n'en croyait pas ses yeux...
Tiens, pour le film de Pasolini, qu'ils pouvaient voir jeudi sur les 2h de littérature où la collègue faisaient passer des oraux de 1ère, ils étaient cinq. La CPE stagiaire chargée de la séance n'en croyait pas ses yeux...
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- IphigénieProphète
Ton lycée a l'air particulièrement en pointe mais je dois dire que toutes les conversations, dans mon petit lycée tranquillou de France profonde tournent autour de ce m'en-foutisme grandissant (à vitesse grand V): on n'a jamais vu autant de 1e /Term. en pré-vacances en avril comme cette année.
Les effets de la "notation bienveillante" aux examens, + l'"orientation choisie"+le bac par tranches à épreuves choisies chaque année (vu le marché de l'emploi pas besoin de se presser et en plus comme ça on n'a pas le problème de s'éloigner géographiquement)...
Cette semaine a été consacrée aux arts: on a exposé des ballons gonflables dans le hall: c'était une performance pour les L.
J'oubliais l'essentiel: l'après-midi de vendredi a été consacré à la gestuelle littéraire: faire exploser les ballons dans une chorégraphie réfléchie (pendant qu'on tentait de faire cours évidemment)...
Les effets de la "notation bienveillante" aux examens, + l'"orientation choisie"+le bac par tranches à épreuves choisies chaque année (vu le marché de l'emploi pas besoin de se presser et en plus comme ça on n'a pas le problème de s'éloigner géographiquement)...
Cette semaine a été consacrée aux arts: on a exposé des ballons gonflables dans le hall: c'était une performance pour les L.
J'oubliais l'essentiel: l'après-midi de vendredi a été consacré à la gestuelle littéraire: faire exploser les ballons dans une chorégraphie réfléchie (pendant qu'on tentait de faire cours évidemment)...
- boris vassilievGrand sage
Certains ont commencé les pré-vacances après Noël (le 1er trimestre était plutôt encourageant par rapport à nos TL habituelles) et la tendance s'est accentuée après les vacances d'hiver (renoncement face au bac blanc => moyennes pliées => à quoi bon se fatiguer d'autant plus que seuls les deux premiers bulletins peuvent éventuellement compter (la plupart n'avait de toute façon pas de velléité de voeu sélectif ; ils ont fait des voeux juste parce qu'on le leur demandait avec insistance)). Et maintenant un bon paquet fait le pont entre les vacances de printemps et le mois de juin.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- jésusFidèle du forum
Oui, c'est devenu la norme dans toutes les filières générales et technologiques. Les profs s'arrachent les cheveux pour finir les programmes avec des élèves qui ne travaillent plus. On s'arrache les cheveux pour récupérer les devoirs maison. on s'arrache les cheveux pour faire travailler les élèves pour le bac .
J'avais constaté une baisse de 3 points entre le deuxième et le troisième trimestre. Et cela fait baisser dramatiquement les moyennes en dessous ( pour certains) de 8 et de la possibilité d'avoir le bac au rattrapage...
D'où la remarque que je faisais au élèves " Je ne comprends pas pourquoi vous arrêtez de travailler à l'approche d'un examen".
Mais par le jeu des coeff, des épreuves anticipées, TPE etc, ils ont le bac à 80%...Ce qui donne raison à la majorité des élèves.
Fin mai, on nous demande des cours polycopiés parce que l'angoisse du bac monte et que les élèves ont freiné des quatre fers pour ne pas bosser pour boucler le programme. les derniers cours sont des distributions de photocopies; des séances de révision obligatoire mais auxquelles personne ne vient.
L'année dure un trimestre en philo, par exemple. Le premier trimestre " C'est trop dur, on n'en a jamais fait" donc, on fait des intro, des conclusions...des plans détaillés. Le dernier trimestre, dixit ce que j'ai dit. On bosse entre octobre et mars, sinon , sinon rien.
J'avais constaté une baisse de 3 points entre le deuxième et le troisième trimestre. Et cela fait baisser dramatiquement les moyennes en dessous ( pour certains) de 8 et de la possibilité d'avoir le bac au rattrapage...
D'où la remarque que je faisais au élèves " Je ne comprends pas pourquoi vous arrêtez de travailler à l'approche d'un examen".
Mais par le jeu des coeff, des épreuves anticipées, TPE etc, ils ont le bac à 80%...Ce qui donne raison à la majorité des élèves.
Fin mai, on nous demande des cours polycopiés parce que l'angoisse du bac monte et que les élèves ont freiné des quatre fers pour ne pas bosser pour boucler le programme. les derniers cours sont des distributions de photocopies; des séances de révision obligatoire mais auxquelles personne ne vient.
L'année dure un trimestre en philo, par exemple. Le premier trimestre " C'est trop dur, on n'en a jamais fait" donc, on fait des intro, des conclusions...des plans détaillés. Le dernier trimestre, dixit ce que j'ai dit. On bosse entre octobre et mars, sinon , sinon rien.
- IphigénieProphète
Punaise , partout: quels constats...
Hi hi hi!, comme dirait notre ministre.
Hi hi hi!, comme dirait notre ministre.
- ditaNeoprof expérimenté
Quand je pense qu'en lettres, dans mon bahut, les dadames et les bobos qui se croient beaux se battent à fleuret mouchetés en conseil d'enseignement pour avoir des TL, qu'est-ce que je me marre !
- beloteHabitué du forum
Mes TL confondent encore le nom de l'auteur (Sophocle) et le nom du personnage (Oedipe) alors que nous travaillons sur ce programme depuis le mois de janvier. :baoum:
- klaus2Habitué du forum
comment pouvez-vous avoir envie de continuer à enseigner dans ces conditions ?
C'est du temps perdu, des élèves perdus, des nuls.
Il vaut mieux aller vendre des pizzas...
je m'occupe plutôt de prépas, c'est inégal, mais moins déprimant; sinon, je changerais de métier.
C'est du temps perdu, des élèves perdus, des nuls.
Il vaut mieux aller vendre des pizzas...
je m'occupe plutôt de prépas, c'est inégal, mais moins déprimant; sinon, je changerais de métier.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- User5899Demi-dieu
Parce que vous êtes jeune, je pense. Perso, ça m'arrange : plus de devoirs maisons quelle que soit la classe, on avance à mon rythme et si on ne finit pas, tant pis, eux ont fini depuis longtempsjésus a écrit:Oui, c'est devenu la norme dans toutes les filières générales et technologiques. Les profs s'arrachent les cheveux pour finir les programmes avec des élèves qui ne travaillent plus. On s'arrache les cheveux pour récupérer les devoirs maison. on s'arrache les cheveux pour faire travailler les élèves pour le bac .
J'ajoute quand même que chez nous, en tout cas, cette dégringolade s'observe en T L et, un peu moins, en 1re L. Pas parce que les élèves y sont vraiment nuls, mais parce que c'est une série où il y a clairement deux familles de disciplines : 3 où il faut écrire et longuement, et les autres où sans rien faire, ils ont des notes mirobolantes avec des coefficients de folie (j'ai l'impression qu'ils ont 5 épreuves d'anglais, c'est hallucinant, surtout si, d'aventure, vous les mettez devant une phrase écrite en anglais ). C'est donc logique, au fond.
Un exemple. L'anglais nous a volé 50% de notre horaire et de notre programme en 2011. Pourquoi les exigences n'ont-elles pas été transposées ? Pourquoi n'y a-t-il pas un écrit de littérature anglaise sur un livre défini nationalement et annuellement ?
- nuagesGrand sage
klaus2 a écrit:comment pouvez-vous avoir envie de continuer à enseigner dans ces conditions ?
C'est du temps perdu, des élèves perdus, des nuls.
Il vaut mieux aller vendre des pizzas...
je m'occupe plutôt de prépas, c'est inégal, mais moins déprimant; sinon, je changerais de métier.
Il y a des postes vacants pour les professeurs de TL en prépa? ou dans les pizzerias? Ceci dit, ma TL n'a pas le profil décrit ici, j'ai quelques excellents élèves (2 ! et les faibles à l'écrit s'intéressent au programme, surtout à Oedipe roi) Ce sont les conditions de préparation de l'examen que je déplore, c'est infaisable en profondeur
- boris vassilievGrand sage
Je pense que la localisation du lycée à une forte influence sur la nature des classes de L : entre un lycée de centre-ville et surtout parisien où une part notable des parents exerce des professions intellectuelles, où la culture est présente à la maison... et un lycée de banlieue ouvrière où la culture ne touche guère plus que quelques enseignants du bassin, cela peut donner d'une part des L pour qui c'est une filière naturelle pour tout un ensemble d'études et d'avenirs professionnels, d'autre part des L par défaut (catastrophe en maths et sciences, médiocre en français et HG, mais "bon" en langues vu les exigences) d'un niveau équivalent à des STMG, mais qui ont une aversion particulière pour toute orientation qui pourrait devenir technique voire professionalisante à court terme.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- IphigénieProphète
Je gage que dans peu de temps si ce n'est déjà fait, vous ne déchantiez devant vos prépas littéraires, si toutefois cette filière survit: comme le dit Boris Vassiliev, la nature des TL actuelles dépend grandement du terrain, du mode de fonctionnement local aussi sur les orientations, mais autant de signes graves répartis en des endroits si différents de France montrent, me semble-t-il, que le problème est institutionnel et non pas individuel: les jeunes d'aujourd'hui ne sont ni plus ni moins crétins qu'il y a trente ans. Il serait temps de se plonger sur les causes réelles de cette dérive générale, plutôt que de se renvoyer la balle les uns sur les autres. En commençant par : pourquoi autant d'élèves ne savent pas lire (réellement, sans ânonner, sans oublier le début de la phrase quand on arrive à la fin) et pourquoi autant d'élèves ont une sensibilité d'huître . Et je pense que ces dérives ne sont pas dommageables seulement pour la série L mais pour la société tout entière.: cf les jeunes qui ont le cerveau comparable "à un cendrier vide".klaus2 a écrit:comment pouvez-vous avoir envie de continuer à enseigner dans ces conditions ?
C'est du temps perdu, des élèves perdus, des nuls.
Il vaut mieux aller vendre des pizzas...
je m'occupe plutôt de prépas, c'est inégal, mais moins déprimant; sinon, je changerais de métier.
- CeladonDemi-dieu
Tu dis que les jeunes d'aujourd'hui ne sont ni plus ni moins crétins qu'il y a 30 ans.
Ca reste à prouver.
Que sait-on de l'influence de la pollution, de la nourriture pesticidée, des addictions diverses sur leurs parents quand ils les ont fabriqués ?
Ca reste à prouver.
Que sait-on de l'influence de la pollution, de la nourriture pesticidée, des addictions diverses sur leurs parents quand ils les ont fabriqués ?
- IphigénieProphète
Je pense qu'il y a plein de facteurs extérieurs, mais que l'école accroît considérablement leur nuisance en ne sachant répondre que par la démagogie, parce qu'il est plus facile de rester dans l'air du temps et le sens du vent que d'y résister. Je pense que l'école contrairement à son devoir d'éducation passe son temps à suivre au lieu de guider.Celadon a écrit:Tu dis que les jeunes d'aujourd'hui ne sont ni plus ni moins crétins qu'il y a 30 ans.
Ca reste à prouver.
Que sait-on de l'influence de la pollution, de la nourriture pesticidée, des addictions diverses sur leurs parents quand ils les ont fabriqués ?
- RendashBon génie
Celadon a écrit:Tu dis que les jeunes d'aujourd'hui ne sont ni plus ni moins crétins qu'il y a 30 ans.
Ca reste à prouver.
Que sait-on de l'influence de la pollution, de la nourriture pesticidée, des addictions diverses sur leurs parents quand ils les ont fabriqués ?
Sans oublier la vapote
- jésusFidèle du forum
Sur un autre topic, on se moquait de ma théorie selon laquelle les élèves ne réussissent plus dans le supérieur, en sciences humaines, arts, philo parce que les bases de la réflexion problématisée ne sont pas acquises, réflexion que l'on trouve beaucoup en philo, lettres, histoire par exemple. ( La philo ne peut faire l'impasse sur la problématique à la différence d'autres matières où l'on peut contourner plus facilement cela) .
Parce que l'année de terminale n'a plus pour enjeu véritable de préparer au bac mais à l'enseignement supérieur. Comme dit précédemment, les élèves choisissent leur matière et quand il la travaille sans soucier de l'après malgré des voeux APB parfois ambitieux. Pour les élèves , la terminale = le bac. bac qui est donné par le jeu des options et des coeff.
Mais peu d'élèves ne comprennent que l'enjeu est de s'élever au niveau de leur choix d'orientation. Réussir sa première année de médecine par exemple, nécessite aussi de ne pas s'arrêter de bosser en mars et de passer le bac en touriste et de jouer aux cartes en juin... Il s'en suit un dialogue de sourds.
Tout est fait pour favoriser les calculs à court terme, les impasses, les vacances prématurées. Ils réservent selon eux leur effort pour la suite...( du type, je suis un petit génie en puissance, ça ne vaut pas la peine que je montre un minimum mes capacités ou que je les exerce pour ne pas que je les perde. L'effort est toujours reporté à plus tard...vous verrez au bac..., vous verrez mon orientation. En attendant, les moyennes baissent tellement au dernier trimestre que tout le monde se rend compte que ce jeu est dangereux...ils angoissent fin mai et prennent leur retard dans la figure. La classe n'avance pas, il manque des notions et des textes à faire. Le travail est conséquent et les élèves amorphes et en vacances avant l'heure.Et il y a un hiatus entre les exigences du programme et leur travail.)
Parce que l'année de terminale n'a plus pour enjeu véritable de préparer au bac mais à l'enseignement supérieur. Comme dit précédemment, les élèves choisissent leur matière et quand il la travaille sans soucier de l'après malgré des voeux APB parfois ambitieux. Pour les élèves , la terminale = le bac. bac qui est donné par le jeu des options et des coeff.
Mais peu d'élèves ne comprennent que l'enjeu est de s'élever au niveau de leur choix d'orientation. Réussir sa première année de médecine par exemple, nécessite aussi de ne pas s'arrêter de bosser en mars et de passer le bac en touriste et de jouer aux cartes en juin... Il s'en suit un dialogue de sourds.
Tout est fait pour favoriser les calculs à court terme, les impasses, les vacances prématurées. Ils réservent selon eux leur effort pour la suite...( du type, je suis un petit génie en puissance, ça ne vaut pas la peine que je montre un minimum mes capacités ou que je les exerce pour ne pas que je les perde. L'effort est toujours reporté à plus tard...vous verrez au bac..., vous verrez mon orientation. En attendant, les moyennes baissent tellement au dernier trimestre que tout le monde se rend compte que ce jeu est dangereux...ils angoissent fin mai et prennent leur retard dans la figure. La classe n'avance pas, il manque des notions et des textes à faire. Le travail est conséquent et les élèves amorphes et en vacances avant l'heure.Et il y a un hiatus entre les exigences du programme et leur travail.)
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