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- Tonton MarcelNiveau 6
On a pas la même notion de "faible et à la traîne" alors Cleroli, dans mon lycée (plus de 400 candidats) aucun n'a de telles notes et aucune classe n'a tes résultats.
- CleroliDoyen
Les moyennes annuelles de ma classe allaient de 5/20 à 16/20 et la moyenne tournait à 11,5 de mémoire. Rien de bien extraordinaire, et c'était le cas dans toutes les autres matières.
L'explication est très simple : les moyennes académiques, d'après mes collègues qui étaient de bac, étaient très élevées dans les 3 matières principales de la filière, ce qui explique ces résultats (on touche au travail des commissions d'harmo).
C'est pour cela que je vais suivre avec beaucoup d'intérêt ce qui va se passer dans le supérieur (nous sollicitons nos anciens élèves à de nombreuses reprises pour venir présenter les études supérieures et nous arrivons à avoir pas mal d'infos sur leur devenir).
L'explication est très simple : les moyennes académiques, d'après mes collègues qui étaient de bac, étaient très élevées dans les 3 matières principales de la filière, ce qui explique ces résultats (on touche au travail des commissions d'harmo).
C'est pour cela que je vais suivre avec beaucoup d'intérêt ce qui va se passer dans le supérieur (nous sollicitons nos anciens élèves à de nombreuses reprises pour venir présenter les études supérieures et nous arrivons à avoir pas mal d'infos sur leur devenir).
- amalricuNeoprof expérimenté
http://jactiv.ouest-france.fr/job-formation/se-former/baccalaureat-est-il-plus-facile-quavant-65170
« Le bac, ça ne sert plus à rien. C'est de plus en plus facile. De toute façon, tout le monde l'a, avec mention en plus. » Qui n'a pas entendu l'une de ces affirmations lors d'un dîner de famille ?
Avant le début des épreuves, mercredi 15 juin, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem rappelait que « les critiques au sujet du bac sont aussi anciennes que le bac lui-même ». Et de citer un article du quotidien Le Monde, paru en 1947 : « Submergé sous le nombre des candidats qui s'est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d'une façon constante. » Pourtant, à cette époque, seulement 3 % d'une génération l'obtenait !"
Vielle ritournelle classique, de mon temps, ma pov'dame, c'était pas comme ça, c'était mieux avant....mais l'article évoque autre chose :
"S'il fallait parler de baisse de valeur, ce serait plutôt à propos des mentions, de moins en moins rares. Depuis 1997, le nombre de mentions Très bien (à partir de 16/20) a quasiment été multiplié par dix. Selon le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco), un quart de ces mentions TB est lié à « un choix stratégique d'options ». Le latin, les arts, les langues ou le sport permettent aux élèves de gonfler leur note. Est-ce injuste que les élèves qui étudient plus de matières aient un bonus ? « Le latin ou le grec, choisis en première option, sont coefficient 3, alors que le français est coefficient 2 pour les élèves de S ou ES », regrette Nathalie Mons, présidente du Cnesco."
"La hausse des taux de réussite serait la preuve que le niveau des élèves est en baisse. Selon Nathalie Mons, au contraire, « le niveau des élèves a augmenté de façon structurelle. Le niveau à l'oral, notamment, est bien meilleur que celui des générations précédentes ».
Dernière idée à remettre en question : tout le monde a le bac et tout le monde a une mention. Cela dépend du milieu dans lequel on est né. En 2014, le taux de réussite, tous bacs confondus, était de 85 % pour les fils d'ouvriers et de 95 % pour les fils de cadres. Quant aux options, qui facilitent l'obtention d'une mention TB, « 20 % des candidats issus de milieux très favorisés en choisissent deux, contre 10 % pour ceux issus d'une famille défavorisée et 11 % pour ceux issus d'une famille de classe moyenne », selon le Cnesco."
Julie DURAND.
« Le bac, ça ne sert plus à rien. C'est de plus en plus facile. De toute façon, tout le monde l'a, avec mention en plus. » Qui n'a pas entendu l'une de ces affirmations lors d'un dîner de famille ?
Avant le début des épreuves, mercredi 15 juin, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem rappelait que « les critiques au sujet du bac sont aussi anciennes que le bac lui-même ». Et de citer un article du quotidien Le Monde, paru en 1947 : « Submergé sous le nombre des candidats qui s'est accru prodigieusement, le baccalauréat a vu son niveau baisser d'une façon constante. » Pourtant, à cette époque, seulement 3 % d'une génération l'obtenait !"
Vielle ritournelle classique, de mon temps, ma pov'dame, c'était pas comme ça, c'était mieux avant....mais l'article évoque autre chose :
"S'il fallait parler de baisse de valeur, ce serait plutôt à propos des mentions, de moins en moins rares. Depuis 1997, le nombre de mentions Très bien (à partir de 16/20) a quasiment été multiplié par dix. Selon le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco), un quart de ces mentions TB est lié à « un choix stratégique d'options ». Le latin, les arts, les langues ou le sport permettent aux élèves de gonfler leur note. Est-ce injuste que les élèves qui étudient plus de matières aient un bonus ? « Le latin ou le grec, choisis en première option, sont coefficient 3, alors que le français est coefficient 2 pour les élèves de S ou ES », regrette Nathalie Mons, présidente du Cnesco."
"La hausse des taux de réussite serait la preuve que le niveau des élèves est en baisse. Selon Nathalie Mons, au contraire, « le niveau des élèves a augmenté de façon structurelle. Le niveau à l'oral, notamment, est bien meilleur que celui des générations précédentes ».
Dernière idée à remettre en question : tout le monde a le bac et tout le monde a une mention. Cela dépend du milieu dans lequel on est né. En 2014, le taux de réussite, tous bacs confondus, était de 85 % pour les fils d'ouvriers et de 95 % pour les fils de cadres. Quant aux options, qui facilitent l'obtention d'une mention TB, « 20 % des candidats issus de milieux très favorisés en choisissent deux, contre 10 % pour ceux issus d'une famille défavorisée et 11 % pour ceux issus d'une famille de classe moyenne », selon le Cnesco."
Julie DURAND.
- Luigi_BGrand Maître
"S'il fallait parler de baisse de valeur, ce serait plutôt à propos des mentions, de moins en moins rares. Depuis 1997, le nombre de mentions Très bien (à partir de 16/20) a quasiment été multiplié par dix. Selon le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco), un quart de ces mentions TB est lié à « un choix stratégique d'options ». Le latin, les arts, les langues ou le sport permettent aux élèves de gonfler leur note.
Il y a toujours eu du latin, et dans une proportion stable et inférieure à 5% des candidats ... Donc l'explosion des mentions qui en dépendrait, c'est une bonne façon de continuer à faire haro sur le baudet. On se souvient que le CNESCO voulait rendre le latin en partie responsable de la ségrégation scolaire.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User17706Bon génie
A condition que les pratiques de notation soient homogènes, mais quel moyen avons-nous d'en être sûrs, aujourd'hui?....Tonton Marcel a écrit:On a pas la même notion de "faible et à la traîne" alors Cleroli, dans mon lycée (plus de 400 candidats) aucun n'a de telles notes et aucune classe n'a tes résultats.
- Luigi_BGrand Maître
Mise à jour avec les chiffres de la dernière session : la hausse continue, avec 14% de mentions TB en 2016.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
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