Groupe de travail agreg interne LM 2017

Natalino a écrit:Moi je prends deux, trois jours de pause, j'ai rendu les copies du bac hier. J'angoisse un peu à l'idée de me remettre à Montaigne et Hugo, dans la perspective des fiches "problématisées".

Question stupide, mais comment problématises-tu tes fiches Natalino ? Je ne vois absolument pas ce que tu entends par là (mais j'ai travaillé toute la journée, j'ai sûrement les neurones en miettes...)

Cissi a écrit:Merci pour le lien sur Giono!
A propos des Contemplations: comment faites-vous pour la chronologie réelle des poèmes et la chronologie fictive ? Vous notez (et apprenez) les deux pour chaque poème ? ...
Bon courage et bel été à tous!

Personnellement je m'attache surtout à la chronologie choisie par Hugo... Je ne sais pas si c'est la bonne solution, mais je me dis que c'est le choix de l'auteur qui prime... Les dates choisie ne le sont pas par hasard (je pense notamment à la section Pauca Meae, où chaque date fictive est symbolique)

Merci Nadejda pour le lien sur Giono , il est vraiment très intéressant .

J'ai fini ma 2 ème lecture des pièces de Beaumarchais et je commence La trilogie de Beaumarchais de Gabriel Conesa qu'une collègue m'a prêté.

Merci pour le lien sur Giono ! J'espère que chacun avance au rythme où il le souhaitait.
Je vends quelques bouquins sur Giono, colloques notamment. Me contacter en MP.

Bonjour à tous,
J'avais cru lire un post avec un lien pour regarder une adaptation des pièces de Beaumarchais et je n'arrive pas à le retrouver... Que me conseillez-vous? Merci beaucoup.

maldoror1 a écrit:Pour 2016, en interne modernes, il y a eu 127 postes, pour 2300 inscrits. Comme le faisait remarquer un Néo il y a plusieurs semaines, il y a environ 1300 candidats qui se présentent effectivement aux épreuves écrites. Si mes souvenirs sont bons, environ 350 agrégatifs ont été admissibles.

C'est plutôt aux environs de 250 admissibles (dont 230 pour le public, si je me souviens bien).

Je n'en fiche pas une depuis quelques jours...Quelqu'un pour me remotiver ? Ou bien tout le monde a fondu aussi?
( c'est le syndrome " Contemplations" je le crains...)

kokille a écrit:Je n'en fiche pas une depuis quelques jours...Quelqu'un pour me remotiver ? Ou bien tout le monde a fondu aussi?
( c'est le syndrome " Contemplations" je le crains...)

Comme toi, je n'ai rien fichu depuis plus d'une semaine. Je suis donc plutôt mal placée pour te remotiver.
Je vais essayer de m'y remettre cette semaine. J'ai quand même une dissert de dida à rendre à la rentrée, il faudrait que je m'y mette, ça devient urgent!

Ah oui, justement : je me disais que demain dès l'aube, j'attaquerais la dida...Mais le sujet tourne autour de ...Hugo!
Allons courage ! Sur quoi porte ton sujet?

Le théâtre.

Bon, moi je ne fais rien depuis un mois ... c'est mal parti ! Démotivation totale.

Toujours pas de rapport 2016 ?

Ah, et, quand même, la bibliographie de la Sorbonne pour Pizan :

https://societechristinedepizan.wordpress.com/bibliographie/

Sinon, je viens de passer un peu de temps à examiner les listes des membres du jury, ces dernières années: pas étonnant que le XVIIIème ne tombe jamais à l'interne. Il n'y a qu'un ou deux spécialistes dans le en tout et pour tout. Des médiéviste, des XVIèmistes, pléthore de XVIIèmistes, XIXèmistes et XXèmistes ... mais rien pour le siècle des Lumières.

Natalino a écrit:Bon, moi je ne fais rien depuis un mois ... c'est mal parti ! Démotivation totale.

Pffffffff, moi non plus, c'est dramatique. Entre les travaux de la maison et l'enfant, je n'arrive pas à trouver de temps...J'effectue un remplacement au lycée l'an prochain, j'espère que cela m'aidera à préparer la didactique sans m'en rendre compte...

J'en suis sûr. Faire simplement passer les oraux m'a déjà éclairci un certain nombre de choses ! A mon avis, une très bonne préparation d'objets d'étude pour les élèves vaut de nombreux cours de didactique.

Moi aussi je manque de motivation... Et je me dis même que vu mon retard (en lecture des oeuvres, en théorie littéraire) il serait peut-être judicieux de ne présenter le concours qu'en janvier 2018 ou même d'attendre un congé formation! HELP!

Grosse vague de découragement pour moi aussi, je pense que c'est la période qui veut ça !

J'avais bien avancé à la sortie du programme, puis le mois de juin a été très lourd, bossé au collège jusqu'au 8 juillet, partie trois semaines où j'ai eu besoin de décompression, et là depuis que je suis rentrée, c'est très dur de s'y mettre...

Bref, courage à tous...!

J'ai passé la fin de l'après midi sur le sujet de didactique donné par la fac. Ohlala! Ce n'est vraiment pas évident. J'ai analysé tant bien que mal les 4 textes du corpus et...c'est tout. Pas moyen de trouver une problématique valable.
Je fais une pause, je m'y remettrai dimanche ou lundi.

Cissi a écrit:Moi aussi je manque de motivation... Et je me dis même que vu mon retard (en lecture des oeuvres, en théorie littéraire) il serait peut-être judicieux de ne présenter le concours qu'en janvier 2018 ou même d'attendre un congé formation! HELP!

Selon moi, tu n'as rien à perdre à tenter le concours même si tu n'es pas absolument prête, c'est toujours formateur! Pour ma part, je regrette justement de ne pas l'avoir vraiment préparé avant l'obtention de mon congé de formation.

@ Nestya: quels sont les auteurs de ton corpus théâtral? Simple curiosité...

maldoror1 a écrit:

Cissi a écrit:Moi aussi je manque de motivation... Et je me dis même que vu mon retard (en lecture des oeuvres, en théorie littéraire) il serait peut-être judicieux de ne présenter le concours qu'en janvier 2018 ou même d'attendre un congé formation! HELP!

Selon moi, tu n'as rien à perdre à tenter le concours même si tu n'es pas absolument prête, c'est toujours formateur! Pour ma part, je regrette justement de ne pas l'avoir vraiment préparé avant l'obtention de mon congé de formation.

@ Nestya: quels sont les auteurs de ton corpus théâtral? Simple curiosité...

Corneille, Racine, Musset et Hugo.

Je pense que c'est mort pour moi. Je suis incapable de faire des sacrifices : j'ai passé mon été en montagne et je ne me vois pas arrêter pendant des mois pour bosser l'agreg (ce que je devrais faire, je n'ai rien lu depuis 6 semaines). L'autre raison de démotivation, c'est que j'ai lu des sujets de dissertations sur les oeuvres au programmes et c'est très très déprimant : même sur Montaigne, que j'ai beaucoup bossé, je n'aurais pas réussi à rédiger plus de dix lignes. C'est simple, je ne comprends rien aux sujets ou je n'ai aucune idée de ce que je peux raconter pendant sept heures.
Ca ne semble pas être pour moi.

Il ne faut pas se démotiver Stench. Je pense que pour ne pas se perdre complètement dans les méandres de l'agrégation, il faut aussi savoir se préserver des moments de détente et de respiration.
Quant aux sujets de dissertation, il faut prendre le temps de "digérer" les lectures et d'avoir un peu de recul. Généralement, la lecture des Atlande permet de saisir les enjeux généraux attendus. A mon sens, la seule lecture de l'oeuvre ne pouvait permettre de réussir le sujet sur Montaigne d'il y a quelques années. La lecture d'un ouvrage critique sur l'écriture était indispensable.

Stench, j'ai moi aussi l'impression que l'obtention de l'agreg est quelque chose d'impossible. J'ai relu mes vieilles copies de prépa CAPES et c'est à peine si j'y comprends quelque chose. C'est pourtant moi qui les ai écrites!
Du coup, j'envisage cette prépa agreg autrement: cette année, je ne vise pas la réussite. Je me remets simplement à niveau et j'essaye de comprendre l'esprit des épreuves. Tout en réapprenant à faire des explications de texte et des dissert d'un niveau universitaire. Je travaille quand même le programme mais ce n'est pas ma priorité. Ma priorité, ce sont les bases: en grammaire, en versification, en stylistique, relecture des critiques incontournables (Genette par exemple...).
Les choses sérieuses, ce sera pour l'année prochaine.
Quant à faire des sacrifices...je ne ferai pas ce que j'ai fait pour le CAPES: y consacrer tout mon temps libre. J'ai des loisirs, des amis, j'envisage de me remettre au sport à la rentrée. Bref, j'ai une vie et je compte continuer à en profiter.
D'un autre côté, je n'ai pas d'enfant, et sauf erreur de ma part, toi non plus. Je me dis que si des collègues avec des enfants ont réussi à préparer l'agreg et à l'obtenir (et dieu sait si les enfants, ça prend du temps), alors ne pas en avoir devrait dégager pas mal de temps libre pour bosser.
Bon courage.

stench a écrit: C'est simple, je ne comprends rien aux sujets ou je n'ai aucune idée de ce que je peux raconter pendant sept heures.

Juste mon avis, par rapport à ça (ça vaut ce que ça vaut).
Avoir des difficultés à comprendre les sujets, ce n'est pas forcément une chose. C'est plutôt lorsqu'on trouve le sujet limpide qu'on risque de passer à côté, à mon avis. Pour évoquer mon expérience personnelle, je n'ai toujours pas compris le sujet de Yourcenar qui est tombé à la session 2016, et je m'en suis pourtant tirée avec une note honorable.
De plus, à ce stade de l'année, ne pas être en mesure de faire une dissertation de 7 heures, ce n'est pas inquiétant non plus : on maîtrise les œuvres peu à peu, parfois en ne les travaillant pas pendant un certain temps, d'ailleurs, ce qui permet d'avoir davantage de recul quand on y revient.
Enfin, je pense que quand on a pris la peine de lire les œuvres au programme, il faut se présenter : même si on n'a pas assez bossé pour obtenir l'agrégation, c'est forcément un bon entraînement et ça permet de mieux cerner les attentes de l'exercice. En plus, même si je pense que pour avoir une très bonne note en didactique il faut bien la bosser, on peut aussi s'en tirer correctement sans ça, car c'est avant tout la cohérence du projet proposé et la saisie des enjeux du corpus qui jouent. Là encore, pas de meilleur entraînement à la didactique que de se présenter au concours.

Allez, je sonne la remobilisation générale ! Ne nous décourageons pas :-) Je viens juste de me lancer dans mon premier devoir de didactique comme Nestya. Mais c'est vrai que Montaigne et Hugo... Bon, nous vaincrons !

Je suis toujours dans mon devoir de dida. J'ai les éléments de ma problématique, reste à les intégrer dans une phrase cohérente. J'ai par contre du mal avec le fait qu'une problématique de dida doit être double: à la fois littéraire et didactique. Bon, je sais ce qu'est une problématique littéraire, ça, ça va, j'ai par contre du mal à comprendre ce qu'est une problématique didactique.