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- User17706Bon génie
Le volume d'oeuvres à lire est important, nul doute (il n'y a pas si longtemps, et quand je l'ai passée, on avait les oeuvres intégrales de trois philosophes pour l'écrit, ça représentait un bien plus gros volume encore qu'un choix d'oeuvres de 2 auteurs; et deux fois plus de textes à l'oral, aussi). Mais la réponse est positive: bien sûr qu'il faut tout lire, l'été est fait pour ça.
Naturellement, la lecture est plus ou moins approfondie en fonction du volume, à l'impossible nul n'étant tenu. Une connaissance minimale de la littérature critique (pas trop ancienne) permet également de hiérarchiser assez efficacement, dans l'interprétation d'un auteur, ce qui fait consensus et ce qui est problématique. Et il faut faire attention à ne pas consacrer trop de temps à ce qui n'est qu'une épreuve écrite sur trois.
Sinon, je rejoins tout le monde: c'est un joli programme.
Naturellement, la lecture est plus ou moins approfondie en fonction du volume, à l'impossible nul n'étant tenu. Une connaissance minimale de la littérature critique (pas trop ancienne) permet également de hiérarchiser assez efficacement, dans l'interprétation d'un auteur, ce qui fait consensus et ce qui est problématique. Et il faut faire attention à ne pas consacrer trop de temps à ce qui n'est qu'une épreuve écrite sur trois.
Sinon, je rejoins tout le monde: c'est un joli programme.
- RuthvenGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Une connaissance minimale de la littérature critique (pas trop ancienne) permet également de hiérarchiser assez efficacement, dans l'interprétation d'un auteur, ce qui fait consensus et ce qui est problématique.
Sur Augustin, que conseillerais-tu en critique spécifiquement orientée vers la philosophie (hormis l'anthologie au Cerf) ?
- pamplemousses4Expert
Emmanuel Bermon me parait tout à fait recommandable.
- AngelDelJe viens de m'inscrire !
Merci pour vos réponses, ainsi d'ailleurs que pour leurs divergences. Je demeure néanmoins étonné de voir que certains me disent avoir tout lu par le passé...
Comment est-ce possible de lire en si peu de temps les quelques 5500 pages de la section "auteurs" (auxquelles il faut encore ajouter, d'une part, la lecture de Foucault et de Pascal et, d'autre part, la préparation d'un thème : le monde et d'un domaine : l'esthétique) ? Cela me paraît impossible, même en y passant l'été comme le suggère PauvreYorick.
Comment est-ce possible de lire en si peu de temps les quelques 5500 pages de la section "auteurs" (auxquelles il faut encore ajouter, d'une part, la lecture de Foucault et de Pascal et, d'autre part, la préparation d'un thème : le monde et d'un domaine : l'esthétique) ? Cela me paraît impossible, même en y passant l'été comme le suggère PauvreYorick.
- User17706Bon génie
Et aussi l'oeuvre en langue étrangère
Non mais ça a l'air insurmontable de loin, mais quand on s'y met ça l'est moins.
Non mais ça a l'air insurmontable de loin, mais quand on s'y met ça l'est moins.
- User17706Bon génie
Et pour Augustin, je ne suis pas assez au fait de la littérature critique récente pour donner un conseil utile. Par exemple je n'ai pas lu Bermon
- RuthvenGuide spirituel
Merci pour la référence.
- DesolationRowEmpereur
Le livre de Bermon sur le De magistro est remarquable. Difficile pour un non-philosophe comme moi , mais c'est de loin ce qu'il y a de mieux sur ce traité.
Celui sur le cogito dans la pensée d'Augustin est très bon aussi, me semble-t-il.
Celui sur le cogito dans la pensée d'Augustin est très bon aussi, me semble-t-il.
- User17706Bon génie
Oui mais voilà : peut-on parler de cogito dans la pensée d'Augustin ?
- DesolationRowEmpereur
En voilà une excellente question
Blague à part, autant je me sens capable de porter un jugement assez sûr sur le bouquin consacré au De magistro, autant je me déclare incompétent (j'explicite mon "me semble-t-il supra ) pour juger du second.
Blague à part, autant je me sens capable de porter un jugement assez sûr sur le bouquin consacré au De magistro, autant je me déclare incompétent (j'explicite mon "me semble-t-il supra ) pour juger du second.
- LevincentNiveau 9
Pas mal, le programme, ça me consolera si je rate cette année.
Pour le programme, je confirme qu'il est possible de tout lire, même en n'étant pas à temps plein sur la préparation.
Pour le programme, je confirme qu'il est possible de tout lire, même en n'étant pas à temps plein sur la préparation.
_________________
« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- LeclochardEmpereur
AngelDel a écrit:Merci pour vos réponses, ainsi d'ailleurs que pour leurs divergences. Je demeure néanmoins étonné de voir que certains me disent avoir tout lu par le passé...
Comment est-ce possible de lire en si peu de temps les quelques 5500 pages de la section "auteurs" (auxquelles il faut encore ajouter, d'une part, la lecture de Foucault et de Pascal et, d'autre part, la préparation d'un thème : le monde et d'un domaine : l'esthétique) ? Cela me paraît impossible, même en y passant l'été comme le suggère PauvreYorick.
5500 pages en 60 jours, ça fait 92 pages à lire par jour. C'est possible. Après, il y a le reste... A mon avis, tu as intérêt à commencer maintenant.
A propos du livre recommandé par Ruhtven, j'ai cherché s'il était disponible. Malheureusement, seuls les gros budgets se l'offriront: http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/2130510159/ref=tmm_pap_used_olp_sr?ie=UTF8&condition=used&qid=1459426341&sr=8-4
C'est ce qu'on appelle spéculer sur la rareté.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User17706Bon génie
Il se pourrait bien que l'éditeur le réimprime.
- invite_dNiveau 5
Leclochard a écrit:A propos du livre recommandé par Ruhtven, j'ai cherché s'il était disponible. Malheureusement, seuls les gros budgets se l'offriront: http://www.amazon.fr/gp/offer-listing/2130510159/ref=tmm_pap_used_olp_sr?ie=UTF8&condition=used&qid=1459426341&sr=8-4
C'est ce qu'on appelle spéculer sur la rareté.
Wow courge ! Wow purge ! A ce prix là, ils ne t'offrent même pas les frais de port... :abb:
- RuthvenGuide spirituel
Le Wolff, Dire le monde, à 89 euros aussi n'est pas donné (heureusement qu'il y a le format E-Book) (mais il ne balaye pas l'histoire de la philosophie et n'est pas aussi).
- RuthvenGuide spirituel
Un avis sur la synthèse de D. Doucet sur Augustin ?
- invite_dNiveau 5
Je déconseillerais le livre de Bermon sur le Cogito, qui, comme l'indique suffisamment son titre, ne fait qu'inscrire Augustin dans des problématiques qui ne sont pas nécessaires pour le lire. A la rigueur l'ouvrage sur Le Maître serait plus pertinent, s'il était plus synthétique... Le Doucet correspond à mon avis mieux aux exigences du concours (je me demande d'ailleurs s'il n'a pas été publié dans la perspective du programme de 2004 ou 2005). Et il ne faut pas oublier l'Introduction de Gilson.
- DesolationRowEmpereur
diabole a écrit:Je déconseillerais le livre de Bermon sur le Cogito, qui, comme l'indique suffisamment son titre, ne fait qu'inscrire Augustin dans des problématiques qui ne sont pas nécessaires pour le lire. A la rigueur l'ouvrage sur Le Maître serait plus pertinent, s'il était plus synthétique... Le Doucet correspond à mon avis mieux aux exigences du concours (je me demande d'ailleurs s'il n'a pas été publié dans la perspective du programme de 2004 ou 2005). Et il ne faut pas oublier l'Introduction de Gilson.
Le meilleur livre est à l'évidence l'introduction de Gilson, qui est une merveille. Ensuite le bouquin de Bermon, mais je ne sais pas dans quelle mesure un agrégatif de philo peut prendre le temps de lire une étude aussi approfondie d'une seule oeuvre. La synthèse de Doucet est une bonne synthèse.
- Tonio KrögerNiveau 8
Leclochard a écrit:AngelDel a écrit:Merci pour vos réponses, ainsi d'ailleurs que pour leurs divergences. Je demeure néanmoins étonné de voir que certains me disent avoir tout lu par le passé...
Comment est-ce possible de lire en si peu de temps les quelques 5500 pages de la section "auteurs" (auxquelles il faut encore ajouter, d'une part, la lecture de Foucault et de Pascal et, d'autre part, la préparation d'un thème : le monde et d'un domaine : l'esthétique) ? Cela me paraît impossible, même en y passant l'été comme le suggère PauvreYorick.
5500 pages en 60 jours, ça fait 92 pages à lire par jour. C'est possible.
Euh quand j'ai passé l'agrégation j'ai vite oublié cette méthode. À moins de posséder un cablage cérébral de génie et de pouvoir non seulement lire autant MAIS surtout ficher et mémoriser, cela me semble fort déraisonnable. Quand j'arrivais à 40-50 pages par jour j'étais content (et je ne faisais que ça).
Ça n'est pas pour rien que les rapports de jury soulignent sans cesse que se présenter à l'agrégation suppose d'avoir été très travailleur depuis le tout début de ses études, car on ne s'attaque pas à blanc à un tel programme, mais on se l'approprie à partir de grilles qu'on a déjà intégrées et qui compilent, hiérarchisent, organisent en sous-main toute cette masse de savoir à ingérer. Le jour des épreuves, il ne faudra pas avoir en tête toutes ces pages, mais posséder les clefs conceptuelles et historiques qui permettront de faire un commentaire de n'importe quel texte, même si on ne l'a pas lu. Ce qui ne dispense pas de lire le plus possible, mais sans oublier qu'un peu comme le dit Kant, un immense savoir sans nervure conceptuelle est un peu aveugle.
- LeclochardEmpereur
C'est évidemment un énorme travail car cela suppose de mémoriser et de faire des liens comme tu le précises.
J'imagine également que le jury part du principe qu'on a déjà lu et étudié certaines oeuvres. On ne démarre pas de zéro (idem en lettres d'ailleurs).
J'imagine également que le jury part du principe qu'on a déjà lu et étudié certaines oeuvres. On ne démarre pas de zéro (idem en lettres d'ailleurs).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AngelDelJe viens de m'inscrire !
Tonio Kröger a écrit:Leclochard a écrit:AngelDel a écrit:Merci pour vos réponses, ainsi d'ailleurs que pour leurs divergences. Je demeure néanmoins étonné de voir que certains me disent avoir tout lu par le passé...
Comment est-ce possible de lire en si peu de temps les quelques 5500 pages de la section "auteurs" (auxquelles il faut encore ajouter, d'une part, la lecture de Foucault et de Pascal et, d'autre part, la préparation d'un thème : le monde et d'un domaine : l'esthétique) ? Cela me paraît impossible, même en y passant l'été comme le suggère PauvreYorick.
5500 pages en 60 jours, ça fait 92 pages à lire par jour. C'est possible.
Euh quand j'ai passé l'agrégation j'ai vite oublié cette méthode. À moins de posséder un cablage cérébral de génie et de pouvoir non seulement lire autant MAIS surtout ficher et mémoriser, cela me semble fort déraisonnable. Quand j'arrivais à 40-50 pages par jour j'étais content (et je ne faisais que ça).
Ça n'est pas pour rien que les rapports de jury soulignent sans cesse que se présenter à l'agrégation suppose d'avoir été très travailleur depuis le tout début de ses études, car on ne s'attaque pas à blanc à un tel programme, mais on se l'approprie à partir de grilles qu'on a déjà intégrées et qui compilent, hiérarchisent, organisent en sous-main toute cette masse de savoir à ingérer. Le jour des épreuves, il ne faudra pas avoir en tête toutes ces pages, mais posséder les clefs conceptuelles et historiques qui permettront de faire un commentaire de n'importe quel texte, même si on ne l'a pas lu. Ce qui ne dispense pas de lire le plus possible, mais sans oublier qu'un peu comme le dit Kant, un immense savoir sans nervure conceptuelle est un peu aveugle.
Merci pour cette réponse, qui tend à me rassurer quant à la faisabilité de ces épreuves. En ce qui me concerne, le rythme d'une centaine de pages par jour m'apparait irréaliste - d'autant plus sur le long terme.
- diotimeNiveau 4
Pour rebondir, je trouve ce rythme difficile voire pour moi impossible à tenir et je pense qu'une possibilité soit de faire des sélections dans les textes...
Et j'ai une question pratique : j'ai les pensées en GF et "opuscules et lettres" à part, éd Aubier par Lafuma. Cette édition est-elle complète ? Il semble manquer certaines lettres(sur l'expérience du Puy de Dôme par ex). Faut-il absolument se procurer l'édition mentionnée dans le programme ? Qui serait une compilation du coup (c'est une nouvelle édition ?)
Et j'ai une question pratique : j'ai les pensées en GF et "opuscules et lettres" à part, éd Aubier par Lafuma. Cette édition est-elle complète ? Il semble manquer certaines lettres(sur l'expérience du Puy de Dôme par ex). Faut-il absolument se procurer l'édition mentionnée dans le programme ? Qui serait une compilation du coup (c'est une nouvelle édition ?)
- LevincentNiveau 9
Le problème est que faire une sélection entre les textes implique de connaître ce qu'ils contiennent, et par conséquent de les avoir lus, sinon survolés. Ou alors pour savoir s'il y a des passages sur lesquels on peut faire l'impasse, il faut avoir lu des choses à leur sujet, et donc de toute façon il faut lire.
Il est vrai que le mieux est de tout lire in extenso, mais si vraiment cela n'est pas possible on peut sauter des passages, en ayant bien à l'esprit qu'on prend un risque. La lecture des oeuvres doit de plus être soutenue par un cours spécifique à la formation qui permettra de se focaliser sur quelques éléments clés et d'identifier les passages qui constituent les articulations principales de l'oeuvre. Cette année, j'avais entamé la lecture des Analytiques d'Aristote en projetant de les lire de manière linéaire, mais je me suis vite rendu compte que c'était totalement improductif. C'est grâce au cours que j'ai exploré l'oeuvre en me reportant aux passages dont il était question. Dans le processus, j'ai peut-être raté quelques passages, mais cette méthode m'a été bien plus rentable que celle que j'avais initialement en tête. Cela dit, cela n'est sans doute valable que parce qu'il s'agit d'un texte en fragments assez indépendants les uns des autres, et pour les oeuvres qui ont une réelle unité et qui opèrent une vraie progression dans la réflexion, je dirais qu'il faut au moins lire une fois l'oeuvre en entier. En règle générale, donc, le mieux est de se faire soi-même, pendant la lecture de l'oeuvre, une sélection de passages que l'on lira plusieurs fois et connaîtra ensuite sur le bout des doigts (ce qui ne veut pas dire par coeur), mais avec des contraintes de temps je sais que ce n'est pas possible de le faire de manière satisfaisante. Il faut bien avoir à l'esprit qu'une connaissance parfaite du programme est impossible, et que toute préparation implique une certaine stratégie de traitement, qui dépend des contraintes auxquelles on est soumis, et qui a pour but de diminuer autant que faire se peut le risque de se planter le jour j.
Et en ce qui concerne le choix de l'édition, il est plus raisonnable de travailler sur l'édition officielle, pour une raison très simple : le jour de l'oral, la préparation se fait avec le livre dans l'édition homologuée, et tu peux avoir besoin pour ton explication de faire référence à d'autres passages du livre, qu'il faut par conséquent retrouver rapidement. Une bonne familiarité avec le livre permet de retrouver plus facilement les passages nécessaires.
Il est vrai que le mieux est de tout lire in extenso, mais si vraiment cela n'est pas possible on peut sauter des passages, en ayant bien à l'esprit qu'on prend un risque. La lecture des oeuvres doit de plus être soutenue par un cours spécifique à la formation qui permettra de se focaliser sur quelques éléments clés et d'identifier les passages qui constituent les articulations principales de l'oeuvre. Cette année, j'avais entamé la lecture des Analytiques d'Aristote en projetant de les lire de manière linéaire, mais je me suis vite rendu compte que c'était totalement improductif. C'est grâce au cours que j'ai exploré l'oeuvre en me reportant aux passages dont il était question. Dans le processus, j'ai peut-être raté quelques passages, mais cette méthode m'a été bien plus rentable que celle que j'avais initialement en tête. Cela dit, cela n'est sans doute valable que parce qu'il s'agit d'un texte en fragments assez indépendants les uns des autres, et pour les oeuvres qui ont une réelle unité et qui opèrent une vraie progression dans la réflexion, je dirais qu'il faut au moins lire une fois l'oeuvre en entier. En règle générale, donc, le mieux est de se faire soi-même, pendant la lecture de l'oeuvre, une sélection de passages que l'on lira plusieurs fois et connaîtra ensuite sur le bout des doigts (ce qui ne veut pas dire par coeur), mais avec des contraintes de temps je sais que ce n'est pas possible de le faire de manière satisfaisante. Il faut bien avoir à l'esprit qu'une connaissance parfaite du programme est impossible, et que toute préparation implique une certaine stratégie de traitement, qui dépend des contraintes auxquelles on est soumis, et qui a pour but de diminuer autant que faire se peut le risque de se planter le jour j.
Et en ce qui concerne le choix de l'édition, il est plus raisonnable de travailler sur l'édition officielle, pour une raison très simple : le jour de l'oral, la préparation se fait avec le livre dans l'édition homologuée, et tu peux avoir besoin pour ton explication de faire référence à d'autres passages du livre, qu'il faut par conséquent retrouver rapidement. Une bonne familiarité avec le livre permet de retrouver plus facilement les passages nécessaires.
- AspasieNiveau 10
Certes, mais la proposition de Leclochard ne portait que sur 60 jours soit deux mois (en gros, les presque deux mois de vacances scolaires). Présenté comme ça, cela devient beaucoup plus faisable non ? Juillet/août pour lire les auteurs, parce que c'est un peu un incompressible et qu'il faut se libérer du temps pour cela, et puis le reste du temps pour le reste du travail...AngelDel a écrit:Leclochard a écrit:
5500 pages en 60 jours, ça fait 92 pages à lire par jour. C'est possible.
Merci pour cette réponse, qui tend à me rassurer quant à la faisabilité de ces épreuves. En ce qui me concerne, le rythme d'une centaine de pages par jour m'apparait irréaliste - d'autant plus sur le long terme.
- LevincentNiveau 9
Bon, moi, j'avoue, j'ai étalé mes lectures des auteurs sur toute l'année, et ce n'est qu'un mois et demie avant l'épreuve que j'ai vraiment fini. J'ai commencé par les œuvres que j'ai jugé prioritaires en été (Ethique, Métaphysique, Physique, Traité Théologico-Politique), puis de fin septembre à début janvier toutes les autres. Ce n'est pas forcément une méthode à recommander en général, mais dans mon cas ça ne m'a pas pénalisé. Tout ça pour dire que le volume ne doit pas faire peur, d'autant plus que, comme cela a déjà été souligné, on ne part pas de zéro.
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
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