- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Zagara a écrit:Relever Les Topics - Nécromancie - niv. 5 - coût 10
Hi ! Hi !
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- abricotedapiExpert spécialisé
Ventre-Saint-Gris a écrit:Zagara a écrit:Relever Les Topics - Nécromancie - niv. 5 - coût 10
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- jésusFidèle du forum
[quote="Tonio Kröger"]Ici au Québec les thèses en philosophie sont globalement plus courtes qu'en France. On m'a parfois dit que "chez vous en France vous êtes obligés de faire tout l'historique d'une question alors qu'ici on insiste sur la nervure de l'argumentation et la densité philosophique du propos". Une enseignante, pourtant spécialiste de Heidegger, une pure historienne de la philosophie, m'a dit avoir souvent lu des thèses françaises extrêmement longues, exhaustives, érudites, mais sans contenu philosophique.
C'est vrai que dès la maîtrise on voit la différence : ici un mémoire de M2 c'est 100 pages. En France c'est entre 150 et 200 pages. Ici le propos doit être plus direct et aller à "l'essentiel" (i.e. : qu'est-ce que je veux montrer et comment je le fais).
Mais de façon générale, j'ai le sentiment que cet esprit se généralise, ne serait-ce que pour des objectifs de publication. Une thèse de plus de 400 pages aura certaines difficultés à trouver un éditeur et un public. Personnellement je me sens davantage en phase avec l'idée d'une thèse moins dense historiquement et bibliographiquement, mais plus nerveuse philosophiquement. Ce qui, regardant la question du temps qu'on mettra pour la réaliser, ne veut pas dire grand chose : il peut falloir beaucoup de temps (plus de 3 ans) pour élaborer une thèse "thétique" et originale.[/quote]
Là, concernant la philosophie, en France, on a tendance à mettre en valeur l'histoire de la philosophie, au détriment de la philo générale qui est pour moi la vraie philo. On ne peut travailler un concept sans en faire l'historique et faire ( in fine) des réflexions à rallonge .
Il faut rendre " hommage" en permanence à ses devanciers et on a peur de construire du nouveau.
Et , pour être honnête, je trouve cette vision " dominante" bien peu à mon goût.
Le bon philosophe d'un point de vue académique est le bon historien de la philo quand bien même on demande toujours plus de transversalité dans les enseignements, du co-enseignement, et toujours plus d'a-côté non "philosophiques"
Pour moi, c'est un vrai hiatus. Pour peu qu'on penche en direction de l'enseignement dans le secondaire, quand je vois les intitulés de thèses en philo des dernières années , j'ai de moins en moins de regrets de ne pas avoir fait de thèse. Car je ne vois toujours pas comment on peut en réutiliser le contenu pour le secondaire ou même ailleurs dans le privé.
C'est vrai que dès la maîtrise on voit la différence : ici un mémoire de M2 c'est 100 pages. En France c'est entre 150 et 200 pages. Ici le propos doit être plus direct et aller à "l'essentiel" (i.e. : qu'est-ce que je veux montrer et comment je le fais).
Mais de façon générale, j'ai le sentiment que cet esprit se généralise, ne serait-ce que pour des objectifs de publication. Une thèse de plus de 400 pages aura certaines difficultés à trouver un éditeur et un public. Personnellement je me sens davantage en phase avec l'idée d'une thèse moins dense historiquement et bibliographiquement, mais plus nerveuse philosophiquement. Ce qui, regardant la question du temps qu'on mettra pour la réaliser, ne veut pas dire grand chose : il peut falloir beaucoup de temps (plus de 3 ans) pour élaborer une thèse "thétique" et originale.[/quote]
Là, concernant la philosophie, en France, on a tendance à mettre en valeur l'histoire de la philosophie, au détriment de la philo générale qui est pour moi la vraie philo. On ne peut travailler un concept sans en faire l'historique et faire ( in fine) des réflexions à rallonge .
Il faut rendre " hommage" en permanence à ses devanciers et on a peur de construire du nouveau.
Et , pour être honnête, je trouve cette vision " dominante" bien peu à mon goût.
Le bon philosophe d'un point de vue académique est le bon historien de la philo quand bien même on demande toujours plus de transversalité dans les enseignements, du co-enseignement, et toujours plus d'a-côté non "philosophiques"
Pour moi, c'est un vrai hiatus. Pour peu qu'on penche en direction de l'enseignement dans le secondaire, quand je vois les intitulés de thèses en philo des dernières années , j'ai de moins en moins de regrets de ne pas avoir fait de thèse. Car je ne vois toujours pas comment on peut en réutiliser le contenu pour le secondaire ou même ailleurs dans le privé.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ne dites pas à ma mère que je suis docteur en université: elle me croit agrégé en CPGE
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Si tu vales valeo.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Vincent83 a écrit:La même à l'envers
Ne dites pas à ma mère que je suis docteur en CPGE: elle me croit agrégé en université — ou: Ne dites pas à ma mère que je suis agrégé en CPGE: elle me croit docteur en université ?
Il y a aussi: ne dites pas à ma mère que je suis certifié en collège, elle va me forcer à faire une thèse à l'université
- Vincent83Niveau 6
Ne dites surtout pas à ma mère que je suis enseignant !!!
Pour l'anecdote, quand j'ai annoncé ce choix de façon anecdotique lors d'un repas familial, la consternation s'est lue sur chaque visage. Finalement ils avaient le nez creux... (28 years agi)
Pour l'anecdote, quand j'ai annoncé ce choix de façon anecdotique lors d'un repas familial, la consternation s'est lue sur chaque visage. Finalement ils avaient le nez creux... (28 years agi)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Vincent83 a écrit:Ne dites surtout pas à ma mère que je suis enseignant !!!
Pour l'anecdote, quand j'ai annoncé ce choix de façon anecdotique lors d'un repas familial, la consternation s'est lue sur chaque visage. Finalement ils avaient le nez creux... (28 years agi)
Comme je te comprends! Ma propre mère ne sait toujours pas quel métier je fais, pas plus que mes enfants: tous croient que je suis représentant itinérant en parapluies, sans cesse me déplaçant autour de Pont-Aven: “qualité, solidité, imperméabilité” sont mes trois mots d'ordre en famille!
Tout ça pour dire que la plus grande réussite de ceux qui nous gouvernent est de nous avoir convaincus de nous entre-jalouser et de nous regarder les uns les autres avec suspicion.
Cdlt
- dansesNiveau 9
Je reviens au titre du fil... Dans le bahut où je travaille, je suis enseignante, point barre (mes chefs m'ont l'air de ne pas y accorder d'importance, ou bien je ne m'en rends pas compte, mais il est vrai aussi que je ne le hurle pas sur tous les toits à chaque occasion). Dans le privé où j'assure quelques TD, je suis professeure agrégée. Parce que - bizarrement - ils s'enorgueillissent du titre et sont contents de nous avoir (ben oui, tiens, les profs du public, ils bossent, leurs cours sont structurés, ils connaissent leur matière... ). Je crois bien que ça les flatte plus que nous.
- LagomorpheFidèle du forum
Je me suis fait mal voir en demandant à un collègue nouvel arrivant s'il était agrégé. Il ne l'était pas, ce à quoi j'ai dû répondre un bête "ah ouf !".
En fait ma question n'avait d'autre but que de savoir si les 18+1h que j'avais prévues pour lui dans la répartition de service convenaient ou non: s'il avait été agrégé à 15+1h, il fallait tout refaire, re-soumettre à l'équipe, re-discuter les détails, et embêter un max le secrétariat qui avait déjà bien avancé sur les emplois du temps.
A aucun moment je n'ai imaginé une quelconque différence de qualité professionnelle, qu'il ne m'appartient de toute façon pas de juger, ce dont je suis fort heureux.
En fait ma question n'avait d'autre but que de savoir si les 18+1h que j'avais prévues pour lui dans la répartition de service convenaient ou non: s'il avait été agrégé à 15+1h, il fallait tout refaire, re-soumettre à l'équipe, re-discuter les détails, et embêter un max le secrétariat qui avait déjà bien avancé sur les emplois du temps.
A aucun moment je n'ai imaginé une quelconque différence de qualité professionnelle, qu'il ne m'appartient de toute façon pas de juger, ce dont je suis fort heureux.
- fifi51Fidèle du forum
La réponse a effectivement une chance non négligeable d'être mal interprétée .Lagomorphe a écrit:Je me suis fait mal voir en demandant à un collègue nouvel arrivant s'il était agrégé. Il ne l'était pas, ce à quoi j'ai dû répondre un bête "ah ouf !".
En fait ma question n'avait d'autre but que de savoir si les 18+1h que j'avais prévues pour lui dans la répartition de service convenaient ou non: s'il avait été agrégé à 15+1h, il fallait tout refaire, re-soumettre à l'équipe, re-discuter les détails, et embêter un max le secrétariat qui avait déjà bien avancé sur les emplois du temps.
A aucun moment je n'ai imaginé une quelconque différence de qualité professionnelle, qu'il ne m'appartient de toute façon pas de juger, ce dont je suis fort heureux.
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
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