- Roumégueur IerÉrudit
Il y a quelques décennies, le système anglais nous faisait horreur : des écoles publiques en décrépitude, un secteur privé très fort. C'est très exactement ce qui arrive en France où le secteur privé peut se permettre de mieux gérer les inepties venant du ministère.
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
- Le grincheuxSage
Je ne vois pas en quoi le problème de l'école proviendrait de l'économie. Que je sache, l'économie cherche plutôt des gens qui sachent lire et écrire et un minimum comprendre. Et sauf erreur de ma part, ni l'économie, ni le MEDEF (ou le CNPF), ni l'OCDE ne sont responsables des errements de l'éducation nationale au travers des méthodes globales, mathématiques modernes, j'en passe des vertes et des pas mûres.Shere Khan a écrit:Et quels sont les autres, selon vous ?Le grincheux a écrit:Si seulement c'était le seul problème...Cripure a écrit:Ce qui fait que ça ne fonctionne plus chez nous, ce sont les directives éducatives qui ne sont fondées depuis 20 ans que sur l'économie et l'OCDE.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- Le grincheuxSage
Je ne vois pas le lien de cause à effet.Roumégueur Ier a écrit:Il y a quelques décennies, le système anglais nous faisait horreur : des écoles publiques en décrépitude, un secteur privé très fort. C'est très exactement ce qui arrive en France où le secteur privé peut se permettre de mieux gérer les inepties venant du ministère.
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
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- Roumégueur IerÉrudit
Le grincheux a écrit:Je ne vois pas le lien de cause à effet.Roumégueur Ier a écrit:Il y a quelques décennies, le système anglais nous faisait horreur : des écoles publiques en décrépitude, un secteur privé très fort. C'est très exactement ce qui arrive en France où le secteur privé peut se permettre de mieux gérer les inepties venant du ministère.
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
Euh, vous croyez que dans les zones CSP++ le ticket d'entrée sera le même que dans les REP et qu'il n'existera pas, par exemple, de sélection par dossier?
- User5899Demi-dieu
Ben ne commencez pas à discuter, alorsMarie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Non bien sûr. L'économie est ce qui fait notre bonheur chaque jour que Dieu fait, et, n'est-il pas miséricordieux ? Il en fait un chaque jourMarie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Ce qui fait que ça ne fonctionne plus chez nous, ce sont les directives éducatives qui ne sont fondées depuis 20 ans que sur l'économie et l'OCDE.
Si seulement l'économie était LE grand méchantloupcoupable...
Écoutez, gardez-vos convictions, je garde les miennes. C'est typiquement le genre d'intervention qui me fait dire que la vie est trop courte pour la perdre en discussions stériles.
Pis si vous les avez à l'envers, allez donc prendre le frais.
- Roumégueur IerÉrudit
Le NUT pense aussi que l'académisation va contribuer à diminuer le salaire des enseignants et donc créer une crise de recrutement de jeunes enseignants :
http://www.theguardian.com/education/2016/mar/16/academisation-of-schools-more-pay-disputes-union-nut
http://www.theguardian.com/education/2016/mar/16/academisation-of-schools-more-pay-disputes-union-nut
He said: “There could be individual negotiations with up to 20,000 schools and that is bound to lead to more disputes over pay. There is already a teacher shortage and the fact that you can’t advertise pay scales or say what you’ll be earning in four years will put young people off.”
Asked whether schools might increase pay, he said: “Of course it is not going to mean teachers are paid more because funding will be standing still in cash terms.”
Courtney said many academies were sticking to pay scales at the moment, but some free schools were offering salaries below the minimum. Teachers have reported problems with mortgages as it was not clear how much they might be paid in the future.
- Le grincheuxSage
Je ne vois toujours pas le rapport. D'autant plus que tu parlais de sélection par l'argent puis par dossier. Figure-toi que je suis assez favorable à la sélection sur dossier.Roumégueur Ier a écrit:Le grincheux a écrit:Je ne vois pas le lien de cause à effet.Roumégueur Ier a écrit:Il y a quelques décennies, le système anglais nous faisait horreur : des écoles publiques en décrépitude, un secteur privé très fort. C'est très exactement ce qui arrive en France où le secteur privé peut se permettre de mieux gérer les inepties venant du ministère.
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
Euh, vous croyez que dans les zones CSP++ le ticket d'entrée sera le même que dans les REP et qu'il n'existera pas, par exemple, de sélection par dossier?
Prenons juste une école primaire. Lorsque j'étais gamin, nous étions 25 par classe. En prenant un instituteur payé 2500 euros nets, au taux français de cotisations, il faut un super brut de 4375 €, soit 210 € par élève et par mois hors bâtiment et matériel scolaire en comptant les vacances. Mettons 400 € TTC par élève tout compris (si on n'y arrive pas, il y a un problème quelque part). Une école privée pourrait tout à fait être rentable à ce tarif-là, même dans les REP. Et il ne faut pas oublier qu'elle a des subventions parce qu'elle s'occupe d'élèves qui ne vont pas de fait dans le public (ou directement des dotations parce que certaines écoles privées sont aussi des écoles de quartier). L'état serait donc gagnant sur tous les plans sans qu'il y ait de ticket d'entrée délirant.
Prenons l'autre bout de l'éducation avec le supérieur. Tout un tas de grandes écoles sont privées. Le ticket, dans les faits, n'est pas supérieur à celui de l'université, parce que tous ceux qui ne peuvent pas payer sont pris en charges par des bourses ad hoc (taxes d'apprentissage ou autres).
Donc non, je ne vois toujours pas le rapport. Sauf à traiter ce qui n'est pas fourni chèrement par l'état, et mal, comme un épouvantail.
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- Roumégueur IerÉrudit
Le grincheux a écrit:Je ne vois toujours pas le rapport.Roumégueur Ier a écrit:Le grincheux a écrit:Je ne vois pas le lien de cause à effet.Roumégueur Ier a écrit:Il y a quelques décennies, le système anglais nous faisait horreur : des écoles publiques en décrépitude, un secteur privé très fort. C'est très exactement ce qui arrive en France où le secteur privé peut se permettre de mieux gérer les inepties venant du ministère.
Il nous était absolument impensable qu'en France on arrive à une telle situation.
Les dernière réformes (lycée Chatel, rythmes Peillon, collège NVB) vont dans ce sens et affaiblissent d'autant la structure publique petit à petit.
Il y a fort à parier qu'à ce rythme, dans quelques années, la pensée dominante sera proche de celle relayée par Le Grincheux, on dira alors que cela ne pourra pas être pire de privatiser dans son ensemble l'éducation puisque rien ne fonctionne bien, à force de détruire l'édifice bien sûr, et de retirer le peu de crédibilité et de liberté qui subsiste aux enseignants.
Et il arrivera ce qu'il arrivera (bon, bien sûr, la sélection sera redoutable pour rentrer dans les 'meilleures écoles', et cette sélection se fera purement par l'argent).
Euh, vous croyez que dans les zones CSP++ le ticket d'entrée sera le même que dans les REP et qu'il n'existera pas, par exemple, de sélection par dossier?
Prenons juste une école primaire. Lorsque j'étais gamin, nous étions 25 par classe. En prenant un instituteur payé 2500 euros nets, au taux français de cotisations, il faut un super brut de 4375 €, soit 210 € par élève et par mois hors bâtiment et matériel scolaire en comptant les vacances. Mettons 400 € TTC par élève tout compris (si on n'y arrive pas, il y a un problème quelque part). Une école privée pourrait tout à fait être rentable à ce tarif-là. Sauf qu'elle a des subventions parce qu'elle s'occupe d'élèves qui ne vont pas de fait dans le public (ou directement des dotations parce que certaines écoles privées sont aussi des écoles de quartier). L'état serait donc gagnant sur tous les plans sans qu'il y ait de ticket d'entrée délirant.
Prenons l'autre bout de l'éducation avec le supérieur. Tout un tas de grandes écoles sont privées. Le ticket, dans les faits, n'est pas supérieur à celui de l'université, parce que tous ceux qui ne peuvent pas payer sont pris en charges par des bourses ad hoc (taxes d'apprentissage ou autres).
Donc non, je ne vois toujours pas le rapport. Sauf à traiter ce qui n'est pas fourni chèrement par l'état, et mal, comme un épouvantail.
Vous avez donc trouvé le problème à tous les maux de l'éducation, félicitations.
Pour moi, l'essentiel est bien ailleurs : c'est dans la qualité de l'éducation offerte et tout ce qui est fait pour aider les élèves en difficulté, ce qu'on nous empêche de faire efficacement un peu plus chaque jour; comme le dit l'article
“It’s vital that we concentrate on the quality of education and a school’s ability to deliver the best results for children, rather than on the legal status of a school, to make sure that we’re providing the education and support needed in each area,” he said. “The LGA opposes forced academisation and giving significant powers relating to education to unelected civil servants with parents and residents unable to hold them to account at the ballot box.”
- Le grincheuxSage
La qualité n'est pas liée au pognon dépensé. Bien au contraire...Roumégueur Ier a écrit:Le grincheux a écrit:Je ne vois toujours pas le rapport.Roumégueur Ier a écrit:Le grincheux a écrit:
Je ne vois pas le lien de cause à effet.
Euh, vous croyez que dans les zones CSP++ le ticket d'entrée sera le même que dans les REP et qu'il n'existera pas, par exemple, de sélection par dossier?
Prenons juste une école primaire. Lorsque j'étais gamin, nous étions 25 par classe. En prenant un instituteur payé 2500 euros nets, au taux français de cotisations, il faut un super brut de 4375 €, soit 210 € par élève et par mois hors bâtiment et matériel scolaire en comptant les vacances. Mettons 400 € TTC par élève tout compris (si on n'y arrive pas, il y a un problème quelque part). Une école privée pourrait tout à fait être rentable à ce tarif-là. Sauf qu'elle a des subventions parce qu'elle s'occupe d'élèves qui ne vont pas de fait dans le public (ou directement des dotations parce que certaines écoles privées sont aussi des écoles de quartier). L'état serait donc gagnant sur tous les plans sans qu'il y ait de ticket d'entrée délirant.
Prenons l'autre bout de l'éducation avec le supérieur. Tout un tas de grandes écoles sont privées. Le ticket, dans les faits, n'est pas supérieur à celui de l'université, parce que tous ceux qui ne peuvent pas payer sont pris en charges par des bourses ad hoc (taxes d'apprentissage ou autres).
Donc non, je ne vois toujours pas le rapport. Sauf à traiter ce qui n'est pas fourni chèrement par l'état, et mal, comme un épouvantail.
Vous avez donc trouvé le problème à tous les maux de l'éducation, félicitations.
Pour moi, l'essentiel est bien ailleurs : c'est dans la qualité de l'éducation offerte et tout ce qui est fait pour aider les élèves en difficulté, ce qu'on nous empêche de faire efficacement un peu plus chaque jour; comme le dit l'article
“It’s vital that we concentrate on the quality of education and a school’s ability to deliver the best results for children, rather than on the legal status of a school, to make sure that we’re providing the education and support needed in each area,” he said. “The LGA opposes forced academisation and giving significant powers relating to education to unelected civil servants with parents and residents unable to hold them to account at the ballot box.”
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- JPhMMDemi-dieu
Certains (la plupart) iront au But de l'éducation, et d'autres au BoConcept de l'éducation.
C'est quand même très beau un monde de mørde
C'est quand même très beau un monde de mørde
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Shere KhanNiveau 10
Ben, si les méthodes imposées permettent de rendre une population analphabète, donc, taillable et corvéable à merci, je vois très bien le rapport.Le grincheux a écrit:Je ne vois pas en quoi le problème de l'école proviendrait de l'économie. Que je sache, l'économie cherche plutôt des gens qui sachent lire et écrire et un minimum comprendre. Et sauf erreur de ma part, ni l'économie, ni le MEDEF (ou le CNPF), ni l'OCDE ne sont responsables des errements de l'éducation nationale au travers des méthodes globales, mathématiques modernes, j'en passe des vertes et des pas mûres.Shere Khan a écrit:Et quels sont les autres, selon vous ?Le grincheux a écrit:Si seulement c'était le seul problème...Cripure a écrit:Ce qui fait que ça ne fonctionne plus chez nous, ce sont les directives éducatives qui ne sont fondées depuis 20 ans que sur l'économie et l'OCDE.
- MoonchildSage
Le pire c'est que ce n'est vraisemblablement pas le but recherché par les promoteurs de ces méthodes. Je ne crois pas à la thèse de l'abrutissement délibéré de la population (les patrons n'y ont aucun intérêt : beaucoup ont quand même besoin d'employés un minimum fiables et les plus opportunistes qui veulent une main d'oeuvre corvéable à merci n'ont absolument pas besoin qu'on la fabrique sur place tant il est simple d'avoir recours à l'immigration - sans compter que la baisse du niveau scolaire ne garantit en rien une plus grande docilité, nous sommes bien placés pour le constater) mais plutôt à celle de l'incompétence des experts : ceux de l'OCDE sont enfermés dans une vision purement économiste du monde qui est totalement inadaptée à la question de l'enseignement, ceux des pseudo-sciences de l'éducation sont aveuglés par leur dogmatisme pédagogique, mais j'ai l'impression que tous sont persuadés que leurs réformes rendront le système scolaire plus efficace. Quand à la sphère politique, en dehors de quelques exceptions (Chevènement ou Bayrou par exemple), l'enseignement est un monde qu'ils ne comprennent pas du tout et qu'ils n'envisagent pas au-delà de la question de la gestion des flux et de la temporisation de l'entrée des jeunes sur le marché de l'emploi par l'allongement de la durée de la scolarité.Shere Khan a écrit:Ben, si les méthodes imposées permettent de rendre une population analphabète, donc, taillable et corvéable à merci, je vois très bien le rapport.Le grincheux a écrit:Je ne vois pas en quoi le problème de l'école proviendrait de l'économie. Que je sache, l'économie cherche plutôt des gens qui sachent lire et écrire et un minimum comprendre. Et sauf erreur de ma part, ni l'économie, ni le MEDEF (ou le CNPF), ni l'OCDE ne sont responsables des errements de l'éducation nationale au travers des méthodes globales, mathématiques modernes, j'en passe des vertes et des pas mûres.Shere Khan a écrit:Et quels sont les autres, selon vous ?Le grincheux a écrit:
Si seulement c'était le seul problème...
Souvent, quand on croit voir un complot, c'est en fait la bêtise qui est à l'oeuvre.
- Le grincheuxSage
Le problème, c'est que c'est surtout ce que veut le gouvernement. Des moutons tondables à merci et qui en redemandent. Encore une fois, ce sont les gouvernements successifs qui sont responsables de l'état de l'école, pas les grands trusts internationaux pour reprendre les expressions du regretté Georges.Shere Khan a écrit:Ben, si les méthodes imposées permettent de rendre une population analphabète, donc, taillable et corvéable à merci, je vois très bien le rapport.Le grincheux a écrit:Je ne vois pas en quoi le problème de l'école proviendrait de l'économie. Que je sache, l'économie cherche plutôt des gens qui sachent lire et écrire et un minimum comprendre. Et sauf erreur de ma part, ni l'économie, ni le MEDEF (ou le CNPF), ni l'OCDE ne sont responsables des errements de l'éducation nationale au travers des méthodes globales, mathématiques modernes, j'en passe des vertes et des pas mûres.Shere Khan a écrit:Et quels sont les autres, selon vous ?Le grincheux a écrit:
Si seulement c'était le seul problème...
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- roxanneOracle
Il faut y vivre en Angleterre aussi pour comprendre. J'ai des amis qui y sont. Alors c'est sûr que lui à 47 ans, il a trouvé du boulot, bien payé , mais il n est à son troisième poste car du jour au lendemain (et ce n'est pas une image), on vous vire comme un malpropre. La fille aînée a eu un grave accident, elle â été brûlée dans un camp scout. Tous les frais d'hôpital et d'hélicoptère ont été gratuits mais à sa sortie , elle doit avoir des soins, de la kiné, des infirmières, tout ça c'est payant, du coup, c'est ma copine (sa belle-mère) qui s'en occupe. Quant à la petite qui a l'âge de mon fils, l'école maternelle c'est trois demi-journées avec la mère qui doit être présente, et sinon, c'est privé et très cher. Voilà.Le grincheux a écrit:Si seulement c'était le seul problème...Cripure a écrit:Ce qui fait que ça ne fonctionne plus chez nous, ce sont les directives éducatives qui ne sont fondées depuis 20 ans que sur l'économie et l'OCDE.
- Le grincheuxSage
Ah... C'est cher. Un beau scoop. En France, ce n'est pas cher, c'est l'état qui paie, donc le contribuable. Et là où dans tous les pays développés l'assuré est responsabilisé, en France, on compte toujours sur le voisin (et quels que soient les risques pris). Maintenant, je te pose une question et j'attends une réponse argumentée. Vaut-il mieux recevoir un bon salaire en Angleterre à peine amputé et payer de temps en temps des soins médicaux (parce que tu n'as pas pris d'assurance, soins qui de toute façon ne seront plus remboursés en France, il suffit de regarder ce que MST est en train de faire aux cancéreux qui ont la joie d'être sous le régime de la sécurité sociale...) ou ne percevoir que 56% du même salaire (en France) en comptant sur une solidarité à sens unique ?roxanne a écrit:Il faut y vivre en Angleterre aussi pour comprendre. J'ai des amis qui y sont. Alors c'est sûr que lui à 47 ans, il a trouvé du boulot, bien payé , mais il n est à son troisième poste car du jour au lendemain (et ce n'est pas une image), on vous vire comme un malpropre. La fille aînée a eu un grave accident, elle â été brûlée dans un camp scout. Tous les frais d'hôpital et d'hélicoptère ont été gratuits mais à sa sortie , elle doit avoir des soins, de la kiné, des infirmières, tout ça c'est payant, du coup, c'est ma copine (sa belle-mère) qui s'en occupe. Quant à la petite qui a l'âge de mon fils, l'école maternelle c'est trois demi-journées avec la mère qui doit être présente, et sinon, c'est privé et très cher. Voilà.Le grincheux a écrit:Si seulement c'était le seul problème...Cripure a écrit:Ce qui fait que ça ne fonctionne plus chez nous, ce sont les directives éducatives qui ne sont fondées depuis 20 ans que sur l'économie et l'OCDE.
Quant à être viré du jour au lendemain, je te rassure, c'est aussi possible en France. Les syndicats vont s'en mêler, l'aberration juridique que sont les prud'hommes aussi, mais ce n'est pas pour cela que tu ne seras pas virée. Et je te donne un autre scoop, les indemnités que tu obtiendras (peut-être) de ce tribunal indigne seront en carence de chômage. En d'autres termes, tu ne gagneras rien, seul l'employeur sera (peut-être) condamné. Mais le droit du travail est tellement confus qu'il peut très vite se retourner contre l'employé.
Pour les écoles maternelles, je te rassure aussi, ce n'est pas franchement mieux en France. Alors, avant de regarder la paille dans l'oeil du voisin, il faudrait commencer à regarder la charpente qu'on a dans le sien.
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- User17706Bon génie
Entièrement d'accord. On ne comprend rien à ces politiques si l'on refuse de voir que leurs promoteurs sont de bonne foi.Moonchild a écrit:Le pire c'est que ce n'est vraisemblablement pas le but recherché par les promoteurs de ces méthodes. Je ne crois pas à la thèse de l'abrutissement délibéré de la population (les patrons n'y ont aucun intérêt : beaucoup ont quand même besoin d'employés un minimum fiables et les plus opportunistes qui veulent une main d'oeuvre corvéable à merci n'ont absolument pas besoin qu'on la fabrique sur place tant il est simple d'avoir recours à l'immigration - sans compter que la baisse du niveau scolaire ne garantit en rien une plus grande docilité, nous sommes bien placés pour le constater) mais plutôt à celle de l'incompétence des experts : ceux de l'OCDE sont enfermés dans une vision purement économiste du monde qui est totalement inadaptée à la question de l'enseignement, ceux des pseudo-sciences de l'éducation sont aveuglés par leur dogmatisme pédagogique, mais j'ai l'impression que tous sont persuadés que leurs réformes rendront le système scolaire plus efficace. Quand à la sphère politique, en dehors de quelques exceptions (Chevènement ou Bayrou par exemple), l'enseignement est un monde qu'ils ne comprennent pas du tout et qu'ils n'envisagent pas au-delà de la question de la gestion des flux et de la temporisation de l'entrée des jeunes sur le marché de l'emploi par l'allongement de la durée de la scolarité.Shere Khan a écrit:Ben, si les méthodes imposées permettent de rendre une population analphabète, donc, taillable et corvéable à merci, je vois très bien le rapport.Le grincheux a écrit:Je ne vois pas en quoi le problème de l'école proviendrait de l'économie. Que je sache, l'économie cherche plutôt des gens qui sachent lire et écrire et un minimum comprendre. Et sauf erreur de ma part, ni l'économie, ni le MEDEF (ou le CNPF), ni l'OCDE ne sont responsables des errements de l'éducation nationale au travers des méthodes globales, mathématiques modernes, j'en passe des vertes et des pas mûres.Shere Khan a écrit:
Et quels sont les autres, selon vous ?
Souvent, quand on croit voir un complot, c'est en fait la bêtise qui est à l'oeuvre.
- roxanneOracle
Alors désolée, je vais te répondre (puisque tu attends une réponse argumentée). J'ai un enfant en ALD depuis sa naissance qui a bénéficié de soins chers à sa naissance, qui doit avoir des consultations régulières sans que ça ne nous ait coûté un centime et ce que je paie en assurance ne couvrirait pas ses soins (ni mon changement de maternité en ambulance pour pouvoir le suivre alors que mon état ne le justifiait pas). Je ne paie pas de temps en temps des soins médicaux. Depuis septembre, il a été hospitalisé 5 jours pour de l'asthme, eu une IRM, il a eu une consultation en cardiologie, une journée d'hospitalisation de jour pour son allergie, un fond de l'œil , des soins kiné..Alors oui, je suis une assistée qui compte sur ses voisins, sûrement (même si je me passerais bien de tout ça); mais comme mes voisins comptent aussi sur mes impôts. J'ai conscience du prix de tout ça et je suis heureuse d'être dans un pays qui le permette. (et encore il y a des pathologies bien plus lourdes). Si je devais le payer , j'essaierais de le faire. Quant à l'école maternelle, mon fils y va , toute la journée, gratuitement, y est heureux. Alors j'ai une nounou en plus, mais elle me revient relativement peu cher (381 euros dont 80 remboursés , le reste déductible des impôts). Pour le travail, je connais l'état de l'emploi en France, il y a (encore) quelques garanties, j'ai eu dans mon entourage des gens obtenir de bonnes indemnités grâce aux prud'hommes effectivement. Je ne suis pas en train de dire que c'est le paradis ici, non plus. Mais de tmps en temps , il faut aussi savoir de quoi on parle.
- Reine MargotDemi-dieu
Shere Khan a écrit:La réponse est que tout a été fait pour que notre système devienne mauvais de façon à ce que des grincheux disent : "ma brave dame, c'est malheureux à dire, mais faut privatiser tout ça, ça pourra pas être plus mal". Et ça prend !
exactement.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Le problème est aussi qu'on refuse de voir que l'école est une question politique avant tout, l'Etat forme des citoyens, des gens capables de penser via une école publique. Là tout est fait pour nous faire croire que c'est une pure question budgétaire alors que les enjeux sont bien plus larges. Confier l'école à des intérêts extérieurs à elle-même à des conséquences politiques importantes.
Voir L'ouvrage de Catherine Kintzler sur Condorcet et l'école publié récemment.
http://fabien.besnard.pagesperso-orange.fr/articles/Condorcet1et2CK.pdf
Voir L'ouvrage de Catherine Kintzler sur Condorcet et l'école publié récemment.
http://fabien.besnard.pagesperso-orange.fr/articles/Condorcet1et2CK.pdf
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CondorcetOracle
Voir aussi "La destruction de l'université française" de Christophe Granger.
- egometDoyen
Reine Margot a écrit:Le problème est aussi qu'on refuse de voir que l'école est une question politique avant tout, l'Etat forme des citoyens, des gens capables de penser via une école publique. Là tout est fait pour nous faire croire que c'est une pure question budgétaire alors que les enjeux sont bien plus larges. Confier l'école à des intérêts extérieurs à elle-même à des conséquences politiques importantes.
Voir L'ouvrage de Catherine Kintzler sur Condorcet et l'école publié récemment.
http://fabien.besnard.pagesperso-orange.fr/articles/Condorcet1et2CK.pdf
Je crois qu'on touche là un point important. Pourquoi confier l'école à un gouvernement? D'ailleurs, pourquoi parler de l'école au singulier?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Reine MargotDemi-dieu
egomet a écrit:Reine Margot a écrit:Le problème est aussi qu'on refuse de voir que l'école est une question politique avant tout, l'Etat forme des citoyens, des gens capables de penser via une école publique. Là tout est fait pour nous faire croire que c'est une pure question budgétaire alors que les enjeux sont bien plus larges. Confier l'école à des intérêts extérieurs à elle-même à des conséquences politiques importantes.
Voir L'ouvrage de Catherine Kintzler sur Condorcet et l'école publié récemment.
http://fabien.besnard.pagesperso-orange.fr/articles/Condorcet1et2CK.pdf
Je crois qu'on touche là un point important. Pourquoi confier l'école à un gouvernement? D'ailleurs, pourquoi parler de l'école au singulier?
Condorcet défend l'idée d'une école privée, aussi. Il n'y a donc aucune raison que l'école publique exclue l'école privée.
Pour répondre à ta question: pour donner une école à ceux qui n'ont pas les moyens de payer une école privée? Pour former des citoyens?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- egometDoyen
Il y a une raison très triviale à ce que l'école publique exclue l'école privée. L'impôt qui la finance. L'école publique assèche mécaniquement les ressources de l'école privée en faisant croire à la gratuité. La concurrence est faussée.
La nécessité d'instruire tout le monde est difficilement contestable. Cela n'implique pas nécessairement que ce soit à l'Etat de le prendre en charge. Nous n'avons pas besoin de lui pour nous nourrir. Réclamer de l'Etat un pain bon marché est d'ailleurs un moyen très sûr de provoquer des pénuries. Quand bien même il deviendrait nécessaire que la puissance publique intervienne pour compenser une faiblesse de revenus et assurer un minimum de subsistance, cela n'implique pas qu'il décide des menus.
L'instruction des plus pauvres peut très bien être assuré par un système de chèque éducation ou d'allocations, tout en laissant le choix aux familles.
Quant à l'idée de former le citoyen, elle paraît généreuse, mais laisse en suspens un problème crucial: quelle est donc la forme que doit avoir ce fameux citoyen? Qui est légitime pour en décider?
La nécessité d'instruire tout le monde est difficilement contestable. Cela n'implique pas nécessairement que ce soit à l'Etat de le prendre en charge. Nous n'avons pas besoin de lui pour nous nourrir. Réclamer de l'Etat un pain bon marché est d'ailleurs un moyen très sûr de provoquer des pénuries. Quand bien même il deviendrait nécessaire que la puissance publique intervienne pour compenser une faiblesse de revenus et assurer un minimum de subsistance, cela n'implique pas qu'il décide des menus.
L'instruction des plus pauvres peut très bien être assuré par un système de chèque éducation ou d'allocations, tout en laissant le choix aux familles.
Quant à l'idée de former le citoyen, elle paraît généreuse, mais laisse en suspens un problème crucial: quelle est donc la forme que doit avoir ce fameux citoyen? Qui est légitime pour en décider?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- fifi51Fidèle du forum
J'approuve entièrement et j'en profite pour rappeler l'antienne qui avait cours il y a quelques années : "L'économie de la connaissance".Moonchild a écrit:
Souvent, quand on croit voir un complot, c'est en fait la bêtise qui est à l'oeuvre.
Auquel, il avait été répondu : "la connaissance de quoi ?".
- egometDoyen
Excellente question. On s'est presque toujours planté quand il s'est agi de définir l'économie du futur et qu'on a voulu ajuster l'école à ses besoins. Ou subventionner les entreprises innovantes. C'est le même problème. Quelqu'un a des nouvelles de Bull?fifi51 a écrit:J'approuve entièrement et j'en profite pour rappeler l'antienne qui avait cours il y a quelques années : "L'économie de la connaissance".Moonchild a écrit:
Souvent, quand on croit voir un complot, c'est en fait la bêtise qui est à l'oeuvre.
Auquel, il avait été répondu : "la connaissance de quoi ?".
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- Le grincheuxSage
C'est exactement là où je voulais t'amener. Figure-toi que pour une prime de 450 euros mensuels (GH pour être précis), tu as une assurance santé qui te rembourse au premier euro à concurrence de 7 millions d'euros annuels (même en état végétatif, tu n'as pas une telle dépense annuelle). Tu n'as donc plus besoin de complémentaire et de surcomplémentaire. Et 450 euros mensuels, c'est à peine plus que ce qu'un smicard donne tous les mois pour sa seule assurance maladie prétendûment obligatoire et qui le rembourse aujourd'hui péniblement.roxanne a écrit:Alors désolée, je vais te répondre (puisque tu attends une réponse argumentée). J'ai un enfant en ALD depuis sa naissance qui a bénéficié de soins chers à sa naissance, qui doit avoir des consultations régulières sans que ça ne nous ait coûté un centime et ce que je paie en assurance ne couvrirait pas ses soins (ni mon changement de maternité en ambulance pour pouvoir le suivre alors que mon état ne le justifiait pas).
Crois-tu franchement que sans la sécurité sociale que, note bien, personne au monde n'a copié, les gens ne seraient pas soignés ? Ouvre les yeux et regarde ce qu'il se passe chez nos voisins. En Allemagne, les gens ne crèvent pas dans la rue, en Suisse non plus. Même en Angleterre, les gens sont soignés. Il y a eu un flottement lors de la restructuration du pays par Thatcher, mais il y a longtemps que la page est tournée. C'en est même tellement drôle que je bosse avec des anglais habitant en France et que ceux-ci retournent depuis quelques années se faire soigner en... Angleterre !
Je ne paie pas de temps en temps des soins médicaux. Depuis septembre, il a été hospitalisé 5 jours pour de l'asthme, eu une IRM, il a eu une consultation en cardiologie, une journée d'hospitalisation de jour pour son allergie, un fond de l'œil , des soins kiné..Alors oui, je suis une assistée qui compte sur ses voisins, sûrement (même si je me passerais bien de tout ça); mais comme mes voisins comptent aussi sur mes impôts. J'ai conscience du prix de tout ça et je suis heureuse d'être dans un pays qui le permette. (et encore il y a des pathologies bien plus lourdes). Si je devais le payer , j'essaierais de le faire. Quant à l'école maternelle, mon fils y va , toute la journée, gratuitement, y est heureux. Alors j'ai une nounou en plus, mais elle me revient relativement peu cher (381 euros dont 80 remboursés , le reste déductible des impôts).
Justement, je sais parfaitement de quoi je parle. J'ai pas mal voyagé pour mon boulot, je me suis tapé tout ce qu'on peut se prendre dans la figure en France sous prétexte de solidarité nationale. L'école gratuite est un leurre qui nous coûte très cher. La santé gratuite aussi. Quant à l'école maternelle et les garderies, il vaut franchement mieux être au bon endroit. Je viens de regarder ce qui se fait par chez moi. Il n'y a rien dans un rayon de 20 bornes. Mais sinon, l'école maternelle à 30 bornes est gratuite.
Pour le travail, je connais l'état de l'emploi en France, il y a (encore) quelques garanties, j'ai eu dans mon entourage des gens obtenir de bonnes indemnités grâce aux prud'hommes effectivement. Je ne suis pas en train de dire que c'est le paradis ici, non plus. Mais de tmps en temps , il faut aussi savoir de quoi on parle.
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Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
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Ma vie, mon œuvre
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- Education : le gouvernement se perd lui-même dans toutes ses réformes !
- Le gouvernement veut réduire de 40 % d'ici à 2015 le budget de l'enseignement supérieur. Les universités pourront tripler les frais de scolarité (heureusement, c'est en Angleterre !!!)
- Terrorisme, le plan du gouvernement pour les écoles
- Rythmes : "La réforme s'appliquera dans toutes les écoles".
- Les écoles anglaises devraient toutes, à terme, être privatisées.
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