- coqenstockNiveau 6
Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
- DesolationRowEmpereur
coqenstock a écrit:Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
C'est marrant, moi non plus.
- CathEnchanteur
Comprends pas.coqenstock a écrit:Cath a écrit:Ça fait formation où les formés doivent faire le boulot eux-mêmes, déjà.coqenstock a écrit:Cath a écrit:
Ben si.
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
Se mettre en atelier avec des collègues pour broder une séquence de cours que je n'utiliserai jamais avec des documents qu'on m'a imposés dans le cadre d'un objet d'étude qu'on a peiné à essayer de m'expliquer, je n'appelle pas ça du travail sérieux, si sympas que puissent être les collègues formateurs.
Et oui, des formations purement disciplinaire, j'en rêve : dans mon académie, ça n'existe tout simplement pas.
Oui donc déjà on parle d'un travail précis en atelier... Etre en atelier ne signifie pas toujours faire ce travail à mon sens.
- CathEnchanteur
Tiens, y a de l’écho...DesolationRow a écrit:coqenstock a écrit:Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
C'est marrant, moi non plus.
- DesolationRowEmpereur
Cath a écrit:Tiens, y a de l’écho...DesolationRow a écrit:coqenstock a écrit:Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
C'est marrant, moi non plus.
J'ai édité c'est "faire le boulot soit-même" qui m'a fait réagir.
Certains ont en effet grand besoin de formation disciplinaire.
- CathEnchanteur
Est-il bien utile que je me fatigue à expliquer à des gens qui savent mieux que moi ce que j'ai eu comme formation ces 20 dernières années ?
Ou alors, vous étiez là aussi ? Fallait le dire !
Ou alors, vous étiez là aussi ? Fallait le dire !
- CathEnchanteur
Je comprends encore moins, alors.DesolationRow a écrit:Cath a écrit:Tiens, y a de l’écho...DesolationRow a écrit:coqenstock a écrit:Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
C'est marrant, moi non plus.
J'ai édité c'est "faire le boulot soit-même" qui m'a fait réagir.
Certains ont en effet grand besoin de formation disciplinaire.
C'est moi qui réclame une formation disciplinaire, pas Coqenstock.
- BalthamosDoyen
coqenstock a écrit:Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
Donc l'EN devrait gérer les enseignants comme les enseignants gèrent les collégiens?
Réflexion intéressante, cela permet de comprendre certaines choses.
- DesolationRowEmpereur
Cath a écrit:Je comprends encore moins, alors.DesolationRow a écrit:Cath a écrit:Tiens, y a de l’écho...DesolationRow a écrit:
C'est marrant, moi non plus.
J'ai édité c'est "faire le boulot soit-même" qui m'a fait réagir.
Certains ont en effet grand besoin de formation disciplinaire.
C'est moi qui réclame une formation disciplinaire, pas Coqenstock.
Pardon, je n'ai pas été clair.
Je trouve que l'orthographe et la syntaxe de Coqenstock sont des preuves flagrantes de la nécessité d'une solide formation des enseignants. Je fais le mauvais esprit, quoi
- OlympiasProphète
Perso, les mises en atelier c'est pour des séminaires ou formations auxquels JE m'inscris et que JE choisis. J'ai une sainte horreur des formations qui n'en sont pas (rien n'a été préparé et ça se voit!) et des collègues qui sont là pour donner des ordres. Parce que ça existe.
- RendashBon génie
Il faudrait commencer par professionnaliser les ESPE. Une formation est évidemment indispensable, cette formation ne sert à rien. La suppression des IUFM est avant tout la faute des IUFM, ils n'avaient qu'à pas donner à la droite les armes et arguments pour y parvenir. Et je ne me serais pas battu pour les conserver, pas plus que je me battrais pour sauver les ESPE dans leur fonctionnement actuel. L'hérésie était le passage à 18h plus ces "formations" ; mais un mi-temps devant élèves, un tutorat d'un collègue expérimenté, et du temps pour s'auto-former, seraient dans bien des cas un gain de temps et d'efficacité, eu égard à la qualité de la formation dans beaucoup d'ESPE (pas tous, il y a des échos très positifs, dans quelques-unes). Actuellement, la formation est trop souvent un refuge pour des branleurs et/ou des incompétents et/ou des collègues qui en supportent plus d'enseigner : ce n'est pas un hasard si les formations qui ont le plus de succès et sont saluées comme efficaces par les stagiaires sont celles assurées par des collègues encore en poste. Les "sciences" de l'éducation telles que pratiquées, par des fumistes, sont une plaie.coqenstock a écrit:Ce serait malheureux de professionnaliser le métier n'est-ce pas ?Balthazaard a écrit:NON! car le crédo (mantra...?) des tenants de la "professionnalisation" du métier, parmi qui sont, comme par hasard, recrutés les formateurs et les IPR, et qui forment le gros des adhérents de certains syndicats, est justement l'idée inverse.
Autant continuer sa tambouille chacun dans son coin et faire croire que ce métier ne s'apprend pas, que la formation ne sert à rien... Discours qui a permis de la supprimer à un moment donné d'ailleurs.
C'est un peu comme cette réforme, notez bien. Les hypocrites de tout poil feignent de confondre "refus de cette formation" et "refus de cette réforme", avec "refus de toute formation" et "refus de toute réforme". Ces faux-derches méritent des baffes.
Comme je l'ai dit à dami1kd et Mila Saint-Anne, si tu as des CR positifs, merci de les partager. L'affirmation selon laquelle ils seraient bloqués par le SNES est crédible ; mais s'il en existait, ils devraient au moins figurer sur les sites du SGEN et de l'UNSA, sur lesquels on pourrait compter pour s'en gargariser. Or, il n'y en a pas non plus. Chacun en déduira ce qu'il pourra.coqenstock a écrit:Ces 50 pages ne sont pas un ensemble de CR foireux dont l'orientation était déjà choisi avant d'y aller ? Allez bon, un peu de bonne foi... Combien ici vont à ces formations se délectant de pouvoir noter un bout de phrase sortie du contexte qui va faire rire tout le monde ici.
Si. Une formation m'apporte quelque chose de neuf, que j'ignore. Les ateliers sont une fumisterie, il s'agit de faire le boulot des formateurs ; or, si j'ignore ce dont il est question, l'atelier ne servira à rien. A la limite, un atelier pour appliquer quelque chose vu plus tôt dans la formation pourrait ne pas entrer dans cette description...sauf que pour ce faire, j'ai mon propre groupe de travail, dans des conditions autrement plus efficaces que ce qu'on peut avoir en formation.coqenstock a écrit:Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
Les formations "pédagogiques" que j'ai connues relèvent toutes de cette fumisterie. Je m'occupe donc moi-même de ma formation, avec des bouquins sérieux et l'inestimable expérience de collègues comme Elyas ou Olympias.
Les seules formations valables que j'ai eues étaient disciplinaires ; il y en a de moins en moins.
- CathEnchanteur
- DaphnéDemi-dieu
Olympias a écrit:Perso, les mises en atelier c'est pour des séminaires ou formations auxquels JE m'inscris et que JE choisis. J'ai une sainte horreur des formations qui n'en sont pas (rien n'a été préparé et ça se voit!) et des collègues qui sont là pour donner des ordres. Parce que ça existe.
+10 000
- OsmieSage
Je trouve admirable qu'il y ait encore des collègues assez aimables pour répondre à la soupe de coqenstock de façon argumentée et méthodique. Coqenstock est un suppôt de l'UNSA, ou du SGEN, voire est un de ces collègues-formateurs qui se sont vendus pour 30 deniers, je ne sais pas au juste ; il ne prend pas la peine de rédiger correctement ses messages, ne prouve jamais rien, ne s'appuie sur rien, etc. Ses propos n'ont pas d'intérêt ; on a mieux à faire qu'à perdre du temps à lui répondre. Rendash, toi, moi, des dizaines de collègues lui ont demandé 1000 fois des arguments étayés ; on devrait savoir à la longue qu'ils n'arriveront pas, et laisser coqenstock retourner à son néant.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Je crois bien que j'ai toujours eu beaucoup de mal à supporter les formations auxquelles j'ai eu droit en français. Et je sais pourquoi : elles n'étaient rien d'autre que du bourrage de crâne idéologique.
Mais j'ai beaucoup apprécié certaines formations à l'enseignement du latin. Là aussi pourtant, il y avait des choix préalables qui pouvaient prêter à discussion, mais surtout, il y avait beaucoup de contenu, et les formateurs présentaient des travaux très sérieux, riches, éprouvés avec leurs élèves. Même si je n'adhérais pas forcément aux idées, je n'avais aucun mal à reconnaître la valeur du travail proposé. Mieux ! j'éprouvais du plaisir à être là, et quand je ne glanais pas des idées pour mon compte, je trouvais au moins matière à réflexion et j'étais finalement un peu plus à même de dire quel prof de latin je voulais être, à côté d'autres modèles d’identité professionnelle. D'une façon ou d'une autre, ces formations étaient intellectuellement stimulantes. Et avant de partir, je remerciais.
Par contre, face au néant, on ne construit rien. Et s'il faut être rangé dans la case des obtus-par-principe, allons-y gaiement : les formations auxquelles j'ai assisté cette année n'étaient que des néants enrubannés d'idéologie.
Mais j'ai beaucoup apprécié certaines formations à l'enseignement du latin. Là aussi pourtant, il y avait des choix préalables qui pouvaient prêter à discussion, mais surtout, il y avait beaucoup de contenu, et les formateurs présentaient des travaux très sérieux, riches, éprouvés avec leurs élèves. Même si je n'adhérais pas forcément aux idées, je n'avais aucun mal à reconnaître la valeur du travail proposé. Mieux ! j'éprouvais du plaisir à être là, et quand je ne glanais pas des idées pour mon compte, je trouvais au moins matière à réflexion et j'étais finalement un peu plus à même de dire quel prof de latin je voulais être, à côté d'autres modèles d’identité professionnelle. D'une façon ou d'une autre, ces formations étaient intellectuellement stimulantes. Et avant de partir, je remerciais.
Par contre, face au néant, on ne construit rien. Et s'il faut être rangé dans la case des obtus-par-principe, allons-y gaiement : les formations auxquelles j'ai assisté cette année n'étaient que des néants enrubannés d'idéologie.
- Docteur OXGrand sage
Olympias a écrit:[
La réforme échauffe les esprits. Les gens sont à cran car ils voient que des postes - dont le leur - sont menacés, que les conditions de travail déjà dégradées vont s' aggraver, que le ministère ne cède pas (comme pour la réforme Chatel en son temps...), que c'est surtout du mépris et de la caporalisation qui émergent des formations, que cette réforme est avant tout économique sous couvert d'avancées pédagogiques. Sur un autre réseau social c'est devenu assez violent et c'est difficile de discuter. C'est une sorte de guerre de tranchées et des attaques ad hominem se multiplient. Des collègues favorables à la réforme sont persuadés - et c'est leur droit - qu'elle est porteuse de bien des vertus. Ils accablent ceux qui sont inquiets de leur souverain mépris et de leur hautaine condescendance, sans prendre en compte la dégradation des conditions de travail qui accompagnera (mais j'aimerais tellement me tromper...tellement, sauf que j'ai l'expérience de la réforme du lycée) ces changements. Notre métier c'est d'instruire tous ces élèves du mieux que nous pouvons. De leur donner des clefs et cela passe encore, n'en déplaise à certains, par de la connaissance : l'instruction est le seul patrimoine que ceux qui n'en ont pas pourront faire fructifier. Rien n'est plus désespérant que cette surdité gouvernementale, ce refus de dialogue de la part de gens de gauche qui imposent une réforme qui, si elle venait de la droite, aurait pu faire descendre bien du monde dans la rue. Et de voir des gens dans les bureaux du ministère qui, quel que soit le ministre, se livrent à la même politique. L'éducation est LA priorité car elle conditionne l'avenir et depuis vingt ans, droite et gauche ont fait des choix désastreux qu'on nous demande de payer aujourd'hui. Et on peut comprendre que les collègues qui ne ménagent pas leur peine et ne comptent pas leurs heures soient en colère. Il faudrait aussi cesser de demander à l'école - qui est un absorbeur de chocs - de résoudre tous les problèmes de la société et donner vraiment les moyens de travailler. Je crains plus que tout une standardisation des pratiques alors que notre travail est un artisanat délicat et une alchimie propre à chaque classe. Le ministère ne créera pas une atmosphère de partage, de coopération en imposant des réformes avec cette tactique.
- HonchampDoyen
Coquenstock, j'attends toujours sa réponse à ma question "En quoi la suppression des bilangues et du latin (ou leur difficile survie...) permettra-t-elle aux élèves faibles de réussir ? " !!!! Alors son sérieux, pfffff...
Sinon, à propos des formations :
Il existe visiblement d'énormes différences entre les académies.
Dans celle de Kumran, c'est affligeant...Je sais bien que la formation par les pairs est à la mode, mais tout de même...
Dans mon académie, je l'ai raconté hier dans 2 longs posts, on en pense ce qu'on veut, mais il y avait du contenu, à peine ébauché parfois, c'était comme une gigantesque carte mentale.
Je pense que comme dit Dami1KD, les IPR ont mobilisé tous leurs formateurs et leur ont donné/formé/fait s'approprier le dense diaporama afin qu'ils aient de la matière.
(Cf méthode déja utilisée pour "populariser" le socle ou les "nouveaux programmes", ceux que nous utilisons actuellement).
Par ailleurs, ici, tous les profs vont en formation, avec ordre de mission impératifs, et visiblement les chefs aussi.
Je pense que cela dépend beaucoup de la politique rectorale.
Des profs qui vont en formation sur leur temps de travail, des établissements qui ferment (2 jours chez nous), cela fait des élèves sans cours, éventuellement des parents qui râlent..
Donc, il y a des recteurs qui l'assument et d'autres moins...
Ceux qui assument sont peut-être ceux qui veulent le plus que la réforme réussisse, puisqu'ils y immergent tous leurs personnels.
Ou peut-être sont-ce ceux qui respectent le plus les profs, en essayant de les faire former , et pas sur leur temps libre, soirées ou mercredis après-midi.
Bref, on a affaire à des choses très différentes selon les académies.
Les recteurs ont visiblement toute latitude pour décliner "formation" à leur sauce.
Sinon, à propos des formations :
Il existe visiblement d'énormes différences entre les académies.
Dans celle de Kumran, c'est affligeant...Je sais bien que la formation par les pairs est à la mode, mais tout de même...
Dans mon académie, je l'ai raconté hier dans 2 longs posts, on en pense ce qu'on veut, mais il y avait du contenu, à peine ébauché parfois, c'était comme une gigantesque carte mentale.
Je pense que comme dit Dami1KD, les IPR ont mobilisé tous leurs formateurs et leur ont donné/formé/fait s'approprier le dense diaporama afin qu'ils aient de la matière.
(Cf méthode déja utilisée pour "populariser" le socle ou les "nouveaux programmes", ceux que nous utilisons actuellement).
Par ailleurs, ici, tous les profs vont en formation, avec ordre de mission impératifs, et visiblement les chefs aussi.
Je pense que cela dépend beaucoup de la politique rectorale.
Des profs qui vont en formation sur leur temps de travail, des établissements qui ferment (2 jours chez nous), cela fait des élèves sans cours, éventuellement des parents qui râlent..
Donc, il y a des recteurs qui l'assument et d'autres moins...
Ceux qui assument sont peut-être ceux qui veulent le plus que la réforme réussisse, puisqu'ils y immergent tous leurs personnels.
Ou peut-être sont-ce ceux qui respectent le plus les profs, en essayant de les faire former , et pas sur leur temps libre, soirées ou mercredis après-midi.
Bref, on a affaire à des choses très différentes selon les académies.
Les recteurs ont visiblement toute latitude pour décliner "formation" à leur sauce.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- DaphnéDemi-dieu
Osmie a écrit:Je trouve admirable qu'il y ait encore des collègues assez aimables pour répondre à la soupe de coqenstock de façon argumentée et méthodique. Coqenstock est un suppôt de l'UNSA, ou du SGEN, voire est un de ces collègues-formateurs qui se sont vendus pour 30 deniers, je ne sais pas au juste ; il ne prend pas la peine de rédiger correctement ses messages, ne prouve jamais rien, ne s'appuie sur rien, etc. Ses propos n'ont pas d'intérêt ; on a mieux à faire qu'à perdre du temps à lui répondre. Rendash, toi, moi, des dizaines de collègues lui ont demandé 1000 fois des arguments étayés ; on devrait savoir à la longue qu'ils n'arriveront pas, et laisser coqenstock retourner à son néant.
Just
- CelebornEsprit sacré
Ça manque un peu de témoignages sur les formations depuis 15 pages, non ?
En ce qui me concerne, je ne peux pas vous en apporter : que ce soit sur la réforme du collège ou sur les programmes scolaires, je n'ai pas vu l'ombre d'un formateur ou d'un inspecteur, et, visiblement, cela sera ainsi jusqu'à la fin de l'année (je suis dans la fameuse académie de Versailles, celle où apparemment les formateurs sont excellents : c'est bête que je ne les voie pas…).
Non pas que ça me chagrine au vu de ce que je pense de ces deux sujets. Mais ça me fait quand même bien rire d'entendre la ministre parler de ses grands plans de formation alors que moi, professeur de collège, j'ai eu 0h0min0sec de formation cette année.
En ce qui me concerne, je ne peux pas vous en apporter : que ce soit sur la réforme du collège ou sur les programmes scolaires, je n'ai pas vu l'ombre d'un formateur ou d'un inspecteur, et, visiblement, cela sera ainsi jusqu'à la fin de l'année (je suis dans la fameuse académie de Versailles, celle où apparemment les formateurs sont excellents : c'est bête que je ne les voie pas…).
Non pas que ça me chagrine au vu de ce que je pense de ces deux sujets. Mais ça me fait quand même bien rire d'entendre la ministre parler de ses grands plans de formation alors que moi, professeur de collège, j'ai eu 0h0min0sec de formation cette année.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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Oui mais tu as approché le CSP, et ça, ça n'a pas de prix
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- prof2mathsNiveau 5
Les formations animées par des gens qui ont bien préparé leur truc, qui apportent de la matière, qui savent de quoi ils parlent, qui y ont longuement réfléchi et qui l'appliquent dans leurs classes, ça existe... en 20 ans de carrière je n'ai hélas assisté qu'à une seule formation de ce niveau. Pour les autres, du vent, de l'idéologie, du blabla ou carrément le vide absolu - la palme revient aux formateurs qui prônent des méthodes qu'ils n'appliquent pas dans leur cours... si si, j'en ai rencontrés !
Pour les formations sur cette réforme, le niveau est encore pire, car celles que j'ai subies ont été animées ou bien par des IPR qui s'en foutaient, ou par des collègues sans enthousiasme qui n'ont pas osé dire non à leur inspecteur, ou encore par des arrivistes de première méprisants et arrogants.
Alors une formation de qualité dans le contexte de la réforme... je n'y crois plus
Pour les formations sur cette réforme, le niveau est encore pire, car celles que j'ai subies ont été animées ou bien par des IPR qui s'en foutaient, ou par des collègues sans enthousiasme qui n'ont pas osé dire non à leur inspecteur, ou encore par des arrivistes de première méprisants et arrogants.
Alors une formation de qualité dans le contexte de la réforme... je n'y crois plus
- nathaNiveau 4
Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
- hheleneNiveau 2
Ce sentiment est largement partagé... Chez moi aussi des noms remontés en haut-lieu, des convocations déplaisantes... Voilà voilà...
- OlympiasProphète
natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Ça, c'est inacceptable.
- Docteur OXGrand sage
natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Lamentable et écoeurant.
- prof2mathsNiveau 5
natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
- Témoignages sur la formation à la réforme du collège (recension)
- Discussions-digressions autour des retours sur les formations à la réforme du collège
- Témoignages sur les postes supprimés ou en CS dans nos établissements du fait de la réforme (recension)
- Formation collège PAF supprimée à Lille pour une formation interne, locale et obligatoire à la réforme du collège
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
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