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- maniousNiveau 6
J'ai dictée ce texte à mes élèves de 5ème. Ma 1ère séquence a été consacrée à la poésie avec un gt sur le thème du voyage et c'est pourquoi j'ai choisi ce texte pour la dictée. Demain je vais faire la correction et j'aurais donc voulu leur parler du sens de ce poème mais de façon peu approfondie puisqu'ils sont en 5ème.
Quelles questions leur poseriez-vous pour les orienter sur le sens. Merci pour votre aide.
Quelles questions leur poseriez-vous pour les orienter sur le sens. Merci pour votre aide.
- etooNiveau 5
Il y a un questionnaire sur ce texte dans un ancien manuel. Je peux te le scanner et te l'envoyer si tu veux!
- alinetteNeoprof expérimenté
Je t'ai envoyé en mp mon analyse de ce poème avec les questions.
- JohnMédiateur
Ce dont je me souviens dans ce poème, c'est qu'il y a un jeu de mots au début :
"ma valise m'accompagne" on peut le lire comme "ma valise, ma compagne".
"ma valise m'accompagne" on peut le lire comme "ma valise, ma compagne".
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Elle aimeExpert
Alinette,
Je suis intéressée par le questionnaire sur ce poème. Je voudrais proposer ce poème à mes 5èmes, mais les idées me manquent.
Je suis intéressée par le questionnaire sur ce poème. Je voudrais proposer ce poème à mes 5èmes, mais les idées me manquent.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- painbeurreNiveau 7
Je me permets de faire remonter le topic pour demander si certaines bonnes âmes pourraient également me transmettre les documents évoqués ? Merci d avance
Je n ai jamais étudié ce poème que j aime beaucoup avec les élèves : quelles ont été vos expériences ? (j envisage de le faire l année qui vient avec des 5e)
Je n ai jamais étudié ce poème que j aime beaucoup avec les élèves : quelles ont été vos expériences ? (j envisage de le faire l année qui vient avec des 5e)
- Dartagnan3Niveau 5
LA VALISE
Ma valise m'accompagne au massif de la Vanoise, et déjà ses nickels
brillent et son cuir épais embaume. Je l'empaume, je lui flatte le dos, l'encolure et
le plat. Car ce coffre comme un livre plein d'un trésor de plis blancs : ma vêture
singulière, ma lecture familière et mon plus simple attirail, oui, ce coffre comme un
livre est aussi comme un cheval, fidèle contre mes jambes, que je selle, je harnache,
pose sur un petit banc, selle et bride, bride et sangle ou dessangle dans la chambre de
l'hôtel proverbial.
Oui, au voyageur moderne sa valise en somme reste comme un reste de
cheval.
Francis PONGE, Pièces (tome 3 du Grand recueil)
©1961 éditions Gallimard
(poème composé en 1947)
Comment la valise est-elle transformée par l’écriture poétique de Ponge ?
Pourquoi la valise de Ponge ne ressemble-t-elle pas une valise ordinaire ?
Quelles figures de style recèle ce texte, selon vous ?
Questions
1. Que contient la valise ?
2. A quoi est-elle d'abord comparée ?
3. Comment construit-on une comparaison ?
4. Quels sont les points communs, ou analogies, entre les deux éléments comparés ?
5. Dans la suite du texte, à quel animal la valise est-elle comparée ?
6. Recherche tous les mots qui concerne cet animal et que Francis Ponge utilise pour la valise.
7. Et inversement, quelles sont les mots qui concerne la valise et que l'auteur utilise pour l'animal.
8. Quelles sont les analogies entre ces deux éléments ?
9. Comment expliques-tu l'expression "comme un reste de cheval" ?
- painbeurreNiveau 7
Merci Dartagnan3 ^^ Bon, ce que j ai élaboré ressemble à ce que tu proposes donc ça va
Comment ce poème est passé auprès des élèves alors ? Je me demande surtout si la fin n est pas un peu compliquée pour des 5e (ou même des plus grands tiens )
Comment ce poème est passé auprès des élèves alors ? Je me demande surtout si la fin n est pas un peu compliquée pour des 5e (ou même des plus grands tiens )
- Elle aimeExpert
Justement, ça ne passe pas d'abord ! Mais une petite utilisation du dictionnaire et ils font rapidement le lien.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- virgereNeoprof expérimenté
Bonsoir
Je déterre ce topic des profondeurs néoprofiennes...
Je compte inclure ce poème de Ponge dans ma séquence sur la poésie.
Je le trouve a priori difficile à travailler en classe. Parce qu'il est en prose, parce qu'il est plein de jeux de mots, parce qu'il y a beaucoup à en dire et que j'ai peur de me perdre, parce qu'il est tellement loi de ce que les élèves connaissent de la poésie, parce que si j'aime la poésie je n'en suis pas spécialiste.
Et aussi, je l'avoue, parce que j'ai un doute sur le dernier vers.
Je comprends l'allusion mathématiques reste/somme. Je comprends le jeu de mots sur bête de somme. Mais je ne parviens pas à comprendre en quoi la valise est un reste de cheval... Parce qu'à l'image de l'équidé qui porte la vie du voyageur sur son dos la valise la transporte dans son coffre (et que le voyageur moderne ne voyage plus à cheval) ? Parce que comme une bête de somme elle est mise à rude épreuve ? Parce que les deux ? Parce qu'autre chose ?
Je sens que je me pose trop de questions...
Je déterre ce topic des profondeurs néoprofiennes...
Je compte inclure ce poème de Ponge dans ma séquence sur la poésie.
Je le trouve a priori difficile à travailler en classe. Parce qu'il est en prose, parce qu'il est plein de jeux de mots, parce qu'il y a beaucoup à en dire et que j'ai peur de me perdre, parce qu'il est tellement loi de ce que les élèves connaissent de la poésie, parce que si j'aime la poésie je n'en suis pas spécialiste.
Et aussi, je l'avoue, parce que j'ai un doute sur le dernier vers.
Je comprends l'allusion mathématiques reste/somme. Je comprends le jeu de mots sur bête de somme. Mais je ne parviens pas à comprendre en quoi la valise est un reste de cheval... Parce qu'à l'image de l'équidé qui porte la vie du voyageur sur son dos la valise la transporte dans son coffre (et que le voyageur moderne ne voyage plus à cheval) ? Parce que comme une bête de somme elle est mise à rude épreuve ? Parce que les deux ? Parce qu'autre chose ?
Je sens que je me pose trop de questions...
- Fletcher ChristianNiveau 2
Dartagnan3 a écrit:
LA VALISE
Ma valise m'accompagne au massif de la Vanoise, et déjà ses nickels
brillent et son cuir épais embaume. Je l'empaume, je lui flatte le dos, l'encolure et
le plat. Car ce coffre comme un livre plein d'un trésor de plis blancs : ma vêture
singulière, ma lecture familière et mon plus simple attirail, oui, ce coffre comme un
livre est aussi comme un cheval, fidèle contre mes jambes, que je selle, je harnache,
pose sur un petit banc, selle et bride, bride et sangle ou dessangle dans la chambre de
l'hôtel proverbial.
Oui, au voyageur moderne sa valise en somme reste comme un reste de
cheval.
Francis PONGE, Pièces (tome 3 du Grand recueil)
©1961 éditions Gallimard
(poème composé en 1947)
Comment la valise est-elle transformée par l’écriture poétique de Ponge ?
Pourquoi la valise de Ponge ne ressemble-t-elle pas une valise ordinaire ?
Quelles figures de style recèle ce texte, selon vous ?
Questions
1. Que contient la valise ?
2. A quoi est-elle d'abord comparée ?
3. Comment construit-on une comparaison ?
4. Quels sont les points communs, ou analogies, entre les deux éléments comparés ?
5. Dans la suite du texte, à quel animal la valise est-elle comparée ?
6. Recherche tous les mots qui concerne cet animal et que Francis Ponge utilise pour la valise.
7. Et inversement, quelles sont les mots qui concerne la valise et que l'auteur utilise pour l'animal.
8. Quelles sont les analogies entre ces deux éléments ?
9. Comment expliques-tu l'expression "comme un reste de cheval" ?
Bonsoir,
Elles sont bien scolaires ces questions, on dirait un exercice de Bled. Cette étude s'adresse à des collégiens ? A quoi voulez vous qu'ils aboutissent dans cette séquence ?
Je crois qu'il faudrait davantage, présenter la singularité du projet artistique de cet auteur.
Puis faire rechercher des relations entre ce texte et d'autres plus révélateurs (extraits du "parti pris des choses" par exemple) et les idées de l'auteur : son acuité exhaustive, comment il fait évoluer une simple description en une création, etc...Les faire réfléchir sur la notion de "poème" aussi. Ponge à un rapport physique à l'écriture, c'est à dire qu'il donne corps aux mots, quand ce n'est pas un corps à corps. Peut être que placer les élèves également dans une démarche créative, donnerait davantage de clés pour savourer ces textes.
Voilà pour les quelques idées qui me viennent. Bon courage.
Nils
- Elle aimeExpert
virgere a écrit:
Et aussi, je l'avoue, parce que j'ai un doute sur le dernier vers.
Je comprends l'allusion mathématiques reste/somme. Je comprends le jeu de mots sur bête de somme. Mais je ne parviens pas à comprendre en quoi la valise est un reste de cheval... Parce qu'à l'image de l'équidé qui porte la vie du voyageur sur son dos la valise la transporte dans son coffre (et que le voyageur moderne ne voyage plus à cheval) ? Parce que comme une bête de somme elle est mise à rude épreuve ? Parce que les deux ? Parce qu'autre chose ?
Je sens que je me pose trop de questions...
Trésor de la langue française a écrit:VALISE, subst. fém.
A. Vieilli
1. Sac de cuir cylindrique s'ouvrant dans sa longueur et porté autrefois sur la croupe du cheval. Une petite valise bouclée sur la selle en même temps qu'un manteau de voyage (...) attestaient (...) que le cavalier n'accomplissait point une simple promenade (PONSON DU TERR., Rocambole, t. 1, 1859, p. 430). Entre sur un gros cheval un homme vêtu d'un manteau noir avec une valise en croupe, Pierre de Craon (CLAUDEL, Annonce, 1912, prol., p. 11).
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/affart.exe?19;s=3392491950;?b=0;
- Elle aimeExpert
De rien. Et ne soyez pas gênée.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- lilith888Grand sage
+ 10 0000 !!!!Fletcher Christian a écrit:
Bonsoir,
Elles sont bien scolaires ces questions, on dirait un exercice de Bled. Cette étude s'adresse à des collégiens ? A quoi voulez vous qu'ils aboutissent dans cette séquence ?
Je crois qu'il faudrait davantage, présenter la singularité du projet artistique de cet auteur.
Puis faire rechercher des relations entre ce texte et d'autres plus révélateurs (extraits du "parti pris des choses" par exemple) et les idées de l'auteur : son acuité exhaustive, comment il fait évoluer une simple description en une création, etc...Les faire réfléchir sur la notion de "poème" aussi. Ponge à un rapport physique à l'écriture, c'est à dire qu'il donne corps aux mots, quand ce n'est pas un corps à corps. Peut être que placer les élèves également dans une démarche créative, donnerait davantage de clés pour savourer ces textes.
Voilà pour les quelques idées qui me viennent. Bon courage.
Nils
- VioletEmpereur
Je remets le texte.
LA VALISE
Ma Valise m'accompagne au massif de la Vanoise, et déjà ses nickels1 brillent et son cuir épais embaume. Je l'empaume2, je lui flatte le dos, l'encolure et le plat. Car ce coffre comme un livre plein d'un trésor de plis blancs : ma vêture3 singulière, ma lecture familière et mon plus simple attirail, oui, ce coffre comme un livre est aussi comme un cheval, fidèle contre mes jambes, que je selle, je harnache, pose sur un petit banc, selle et bride, bride et sangle ou dessangle dans la chambre de l'hôtel proverbial.
Oui, au voyageur moderne sa valise en somme reste comme un reste de cheval.
Francis PONGE, Pièces (tome 3 du Grand recueil)
1961 éditions Gallimard
(poème composé en 1947)
Personne n'a une idée pour hôtel proverbial ?
LA VALISE
Ma Valise m'accompagne au massif de la Vanoise, et déjà ses nickels1 brillent et son cuir épais embaume. Je l'empaume2, je lui flatte le dos, l'encolure et le plat. Car ce coffre comme un livre plein d'un trésor de plis blancs : ma vêture3 singulière, ma lecture familière et mon plus simple attirail, oui, ce coffre comme un livre est aussi comme un cheval, fidèle contre mes jambes, que je selle, je harnache, pose sur un petit banc, selle et bride, bride et sangle ou dessangle dans la chambre de l'hôtel proverbial.
Oui, au voyageur moderne sa valise en somme reste comme un reste de cheval.
Francis PONGE, Pièces (tome 3 du Grand recueil)
1961 éditions Gallimard
(poème composé en 1947)
Personne n'a une idée pour hôtel proverbial ?
- gelsomina31Grand Maître
je ne le comprends pas...
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- henrietteMédiateur
"Coucher à l'hôtel de l'étoile" est une variante de l'expression "dormir à la belle étoile" : c'est peut-être de cela dont il s'agit, non ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- tannatHabitué du forum
Je n'ai jamais étudié ce poème de Francis Ponge et je vais sans doute écrire une des énormités mais...
Francis Ponge joue avec les mots, les sens, les sons, il "s'amuse" avec la langue, le langage et ce qui le compose, non ?
Ici, il compare la valise à un cheval (qu'il flatte de la main et qui embaume comme un maroquin -> le livre relié de maroquin...) mais aussi à un coffre...
Mais ce coffre est aussi comme un livre ("plein d'un trésor")-> les mots (et sans doute pas seulement eux) ; mots avec lesquels il joue aussi ici...
Sa valise dans l'hôtel et les mots (des verbes, des proverbes) dans la valise alors pourquoi ne pas imaginer le "mot-valise" allant jusqu'au "motel" carambolage motor + hotel, et pour lui le cheval (motor ?) et le mot, le verbe... avec le proverbial pour guider la lecture/ le lecteur et le sens ?
Enfin, il ne va peut-être pas si loin lorsqu'il écrit, et peut-être évoque-t-il seulement "l'hôtel du cheval blanc" connu de tous (euh, ou pas)...
Ou alors il pensait à Léon-Paul Fargue :
« Pas trop de citations d'anglais, d'italien, d'espagnol. Tu as l'air d'un larbin d'hôtel qui colle des étiquettes sur des bagages. »
Francis Ponge joue avec les mots, les sens, les sons, il "s'amuse" avec la langue, le langage et ce qui le compose, non ?
Ici, il compare la valise à un cheval (qu'il flatte de la main et qui embaume comme un maroquin -> le livre relié de maroquin...) mais aussi à un coffre...
Mais ce coffre est aussi comme un livre ("plein d'un trésor")-> les mots (et sans doute pas seulement eux) ; mots avec lesquels il joue aussi ici...
Sa valise dans l'hôtel et les mots (des verbes, des proverbes) dans la valise alors pourquoi ne pas imaginer le "mot-valise" allant jusqu'au "motel" carambolage motor + hotel, et pour lui le cheval (motor ?) et le mot, le verbe... avec le proverbial pour guider la lecture/ le lecteur et le sens ?
Enfin, il ne va peut-être pas si loin lorsqu'il écrit, et peut-être évoque-t-il seulement "l'hôtel du cheval blanc" connu de tous (euh, ou pas)...
Ou alors il pensait à Léon-Paul Fargue :
« Pas trop de citations d'anglais, d'italien, d'espagnol. Tu as l'air d'un larbin d'hôtel qui colle des étiquettes sur des bagages. »
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- liliepingouinÉrudit
Je le prends d'abord au sens de l'hôtel typique, interchangeable avec tous les hôtels où descendent traditionnellement les voyageurs. On peut s'amuser à essayer de deviner le nom de l'hôtel (le cheval blanc est une piste en effet )
Ensuite la valise pouvant se lire comme une métaphore du poème, on peut y lire un jeu avec les mots "proverbe", voire "verbe", qui renvoient à l'écrit.
Enfin je vois dans le poème un mouvement allant du particulier, "le massif de la Vanoise", clairement nommé, à l'universel - "l'hôtel proverbial" pouvant désigner tous les hôtels aux noms récurrents. D'un objet bien matériel utilisé dans un cadre précis, le poème extrait l'essence.
J'espère que je ne suis pas trop à côté de la plaque.
Ensuite la valise pouvant se lire comme une métaphore du poème, on peut y lire un jeu avec les mots "proverbe", voire "verbe", qui renvoient à l'écrit.
Enfin je vois dans le poème un mouvement allant du particulier, "le massif de la Vanoise", clairement nommé, à l'universel - "l'hôtel proverbial" pouvant désigner tous les hôtels aux noms récurrents. D'un objet bien matériel utilisé dans un cadre précis, le poème extrait l'essence.
J'espère que je ne suis pas trop à côté de la plaque.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- SeiGrand Maître
L'hôtel proverbial, c'est aussi l'hôtel pour le verbe, pour le langage, le recueil de poèmes dont chaque poème compose une chambre dans laquelle on peut déplier le langage, la valise, le coffre, le cheval, la valise, et ce qu'il y a dans la valise, et on peut voyager à cheval dans la chambre, puisque le langage, c'est infini.
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