- Soph_PagnolNiveau 3
Bonsoir à tous!
Je viens vers vous en ce jeudi soir car je suis à la recherche d'un poème simple afin de réviser les compléments circonstanciels de lieu, temps, manière. En avez-vous à me suggérer?
Ceci est pour poser les bases de ce qu'est un complément circonstanciel avant d'aborder ceux de but, comparaison etc.
Merci d'avance!
Je viens vers vous en ce jeudi soir car je suis à la recherche d'un poème simple afin de réviser les compléments circonstanciels de lieu, temps, manière. En avez-vous à me suggérer?
Ceci est pour poser les bases de ce qu'est un complément circonstanciel avant d'aborder ceux de but, comparaison etc.
Merci d'avance!
- Invité ElExpert spécialisé
Vraiment sincèrement, tu ne veux pas leur donner des exos de grammaire bien barbants et efficaces d'abord, et leur faire aimer un peu la poésie ensuite?
- invite_leNiveau 1
Soph_Pagnol a écrit:Bonsoir à tous!
Je viens vers vous en ce jeudi soir car je suis à la recherche d'un poème simple afin de réviser les compléments circonstanciels de lieu, temps, manière. En avez-vous à me suggérer?
Ceci est pour poser les bases de ce qu'est un complément circonstanciel avant d'aborder ceux de but, comparaison etc.
Merci d'avance!
Demain, dès l'aube...
- charlygpNiveau 9
elpenor a écrit:Vraiment sincèrement, tu ne veux pas leur donner des exos de grammaire bien barbants et efficaces d'abord, et leur faire aimer un peu la poésie ensuite?
J'allais dire la même chose.
Lire un poème pour étudier les compléments circonstanciels c'est bien domlage. Quel intérétêt ? La poésie est quand même un art littéraire qui demande du temps.
Cependant, rien ne t'empêche de faire des exercices "barbants et efficaces" puis d'y revenir avec les textes étudiés si la notion fait sens.
- tannatHabitué du forum
Si j'ai bien compris Soph_Pagnol vient d'obtenir son CAPES https://www.neoprofs.org/t92946-presentation, ce doit donc être, pour elle, une année de stage pas nécessairement des plus simples...
Marc Antoine Girard de Saint Amant, "Le paresseux" ?
Arthur Rimbaud, "Les effarés"/"Rages de Césars"/"Le dormeur du val"?
Alphonse de Lamartine, "L'isolement" (un extrait) ?
Alfred de Musset, "Lorsque le pélican..." ?
Théophile Gautier, "L'hippopotame" ?
Charles Leconte de Lisle, "Midi" (un extrait) ?
Charles Baudelaire, "L'albatros" ?
Marc Antoine Girard de Saint Amant, "Le paresseux" ?
Arthur Rimbaud, "Les effarés"/"Rages de Césars"/"Le dormeur du val"?
Alphonse de Lamartine, "L'isolement" (un extrait) ?
Alfred de Musset, "Lorsque le pélican..." ?
Théophile Gautier, "L'hippopotame" ?
Charles Leconte de Lisle, "Midi" (un extrait) ?
Charles Baudelaire, "L'albatros" ?
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- Soph_PagnolNiveau 3
Je suis bien d'accord avec vous! Mais comme le dit si bien Tannat je suis stagiaire cette année. Malheureusement, je ne peux pas encore faire vraiment ce que je veux. Je dois suivre les directives données, à savoir partir du texte pour étudier la grammaire. Pas le choix!
Merci Tannat pour ces exemples!
Merci Tannat pour ces exemples!
- IsidoriaDoyen
Rien n'empêche de travailler les CC sur des exercices et ensuite de travailler la poésie. Ne prenons pas les textes comme prétexte à l'étude de la grammaire... de grâce.
Bon courage Soph pour ton année.
Bon courage Soph pour ton année.
- tannatHabitué du forum
Ce que vous dites, Soph_Pagnol le comprend certainement et le sait mais je crois que ce qu'on lui demande c'est au contraire de partir des textes pour observer un fait de langue et l'étudier ensuite.
@Soph_Pagnol : il me semble que le genre que tu as choisi pour étudier les CC n'est pas celui dans lequel ils ont "le plus de sens" (= je ne crois pas que ce soit le genre le plus "pertinent")... Le genre narratif me semble plus approprié et le début d'un conte, par exemple, est un support qui me semble plus intéressant pour observer ce que tu as choisi d'étudier (cc de lieu, de temps ou de manière) ; le conte de façon général pourrait permettre de repérer tous les CC... Ce n'est qu'un avis et je peux me tromper...
@Soph_Pagnol : il me semble que le genre que tu as choisi pour étudier les CC n'est pas celui dans lequel ils ont "le plus de sens" (= je ne crois pas que ce soit le genre le plus "pertinent")... Le genre narratif me semble plus approprié et le début d'un conte, par exemple, est un support qui me semble plus intéressant pour observer ce que tu as choisi d'étudier (cc de lieu, de temps ou de manière) ; le conte de façon général pourrait permettre de repérer tous les CC... Ce n'est qu'un avis et je peux me tromper...
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- yranohHabitué du forum
tannat a écrit:Ce que vous dites, Soph_Pagnol le comprend certainement et le sait mais je crois que ce qu'on lui demande c'est au contraire de partir des textes pour observer un fait de langue et l'étudier ensuite.
@Soph_Pagnol : il me semble que le genre que tu as choisi pour étudier les CC n'est pas celui dans lequel ils ont "le plus de sens" (= je ne crois pas que ce soit le genre le plus "pertinent")... Le genre narratif me semble plus approprié et le début d'un conte, par exemple, est un support qui me semble plus intéressant pour observer ce que tu as choisi d'étudier (cc de lieu, de temps ou de manière) ; le conte de façon général pourrait permettre de repérer tous les CC... Ce n'est qu'un avis et je peux me tromper...
Quand on fait des cours de grammaire à partir des textes de notre séquence, on est bien obligé de faire au moins quelques concessions à la pertinence. Sophie a peut-être une progression grammaticale qui l'oblige à faire les compl. circonsanciels sur la poésie.
Je crois que si on m'obligeait encore à travailler de cette façon et qu'en plus on me demandait de faire preuve de cohérence, je me décomposerais. Heureusement, ce n'est pas ce qui est demandé.
- Presse-puréeGrand sage
On comprend le problème qui se pose à notre collègue, mais n'est-ce pas étrange de se demander "Quel poème faire lire aux élèves pourvu qu'il contienne des compléments circonstanciels?"
Pourquoi ne pas faire la démarche inverse: "Ce poème me plaît, me touche, me semble incontournable, étudions aussi ses CC"?
Pourquoi ne pas faire la démarche inverse: "Ce poème me plaît, me touche, me semble incontournable, étudions aussi ses CC"?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User5899Demi-dieu
Compatissons avec notre jeune collègue, obligée sous prétexte de formation à passer sous les fourches caudines de l'ânerie institutionnelle.
- FlorettebataveNiveau 5
Exemple choisi dans la grammaire CM1/CM2 de la Librairie des Ecoles pour l'analyse logique
Aux Feuillantines, Les Contemplations, V.Hugo
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait : « Jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles. »
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire, un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire !
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et, dès le premier mot, il nous parut si doux,
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
Aux Feuillantines, Les Contemplations, V.Hugo
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.
Notre mère disait : « Jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles. »
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire, un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire !
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et, dès le premier mot, il nous parut si doux,
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
- IphigénieProphète
Demain dès l'aube....
Courage aux stagiaires!
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