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- anthraciteNiveau 9
ah oui, le référentiel bondissant. Quel souvenir ! J'en rigole encore. :lol:
- anthraciteNiveau 9
Je crois que mes ex-formateurs valables ont été tellement dégoûtés du devenir des IUFM qu'ils ont préférés retourner enseigner. (j'en ai revu deux, une qui était redevenue prof de physique et un CPE. pas sûre qu'ils aient postulés à l'ESPE ceux là).
- User20401Vénérable
J'ai aussi eu quelques formateurs passionnants et dont les docs (pédagogiques et scientifiques) me servent pour préparer mes cours.anthracite a écrit:C'est ça qui me choque le plus. J'ai connu à l'IUFM des formations forts intéressantes : où sont passés les profs qui les avaient mis en place (ne me répondez pas à la retraite, ils avaient la quarantaine et je ne suis pas si vieille). Comment se fait-il qu'on ne sache plus ce qui pourrait-être utile ? J'ai eu un juge pour enfant qui est venu 4 à 5 demi journée nous expliquer la justice des mineurs, un psy qui nous a donné les bases de la psychologie des ado (4 à 5 séances également), des séances sur comment préparer un voyage scolaire dans les règles, la sécurité au labo de chimie, le rôle du responsable de labo (bon, c'est lié à ma matière) etc... J'ai toujours dans un classeur des doc pédagogiques que je consulte. Tout ceci a donc disparu ?Le staff des ESPÉS est très agressif car ils réalisent pertinemment qu'ils ne font que parasiter le système éducatif alors que l'État leur confie une mission d'intérêt général, financée par nos impôts.
Comme ils sont incapables de faire leur boulot, ils cooptent plus incompétents qu'eux pour éviter de se faire démasquer.
Et après, on se plaint de la baisse du niveau des candidats, seul responsable bien sûr du faible niveau des néotit, seuls bien sûr responsables du faible niveau des élèves car c'est bien connu, c'est toujours la faute du prof....
J'en ai eu dont certaines interventions étaient intéressantes… Mais pas toutes !
Et puis j'en ai eu que je préfère oublier !
Je précise que j'ai fait la transition : M1 à l'IUFM, M2 à l'ESPE.
Même conseil que les autres. Faire acte de présence et serrer les dents, sans se mettre en faute (je déconseille la préparation de cours, la correction de copies, …).
- GrypheMédiateur
Fastoche !anthracite a écrit:J'ai connu à l'IUFM des formations forts intéressantes
où sont passés les profs qui les avaient mis en place
J'ai eu un juge pour enfant qui est venu 4 à 5 demi journée nous expliquer la justice des mineurs, un psy qui nous a donné les bases de la psychologie des ado (4 à 5 séances également)
- Overbooké pour le premier, qui était déjà venu bénévolement la première fois,
- Suppression des financements pour le second qui avait pourtant déjà été payé chichement la première fois.
- JennyMédiateur
Rendash a écrit:anthracite a écrit:J'ai eu un juge pour enfant qui est venu 4 à 5 demi journée nous expliquer la justice des mineurs, un psy qui nous a donné les bases de la psychologie des ado (4 à 5 séances également), des séances sur comment préparer un voyage scolaire dans les règles, la sécurité au labo de chimie, le rôle du responsable de labo (bon, c'est lié à ma matière) etc... J'ai toujours dans un classeur des doc pédagogiques que je consulte. Tout ceci a donc disparu ?
:shock:
*jaloux*
Moi aussi, j'ai plutôt eu des formations utiles. (Certes, il y'a eu des exceptions :shock: :lol: ).
Les séances avec le juge des enfants, ça devait être intéressant.
- MurrNiveau 9
Bonsoir,
Stagiaire comme toi, j'étais sur le point de craquer jusqu'à ce que je me décide à apporter mon ordinateur en cours, après les vacances de la Toussaint : c'est vraiment le meilleur ami de l'homme à l'ESPE ! Au début, je n'osais l'allumer qu'en amphi mais, depuis quelques mois, je l'utilise même pendant les heures de TD. Mon occupation favorite : abattre du travail (je remplis mon cahier-journal et mes fiches de préparation) tout en ayant l'air d'être vivement intéressée par le cours. Je lève fréquemment les yeux de mon écran pour croiser le regard du formateur et lui adresser des hochements de tête d'approbation. J'interviens même de temps en temps pour placer une remarque pédagogiquement très correcte, ce qui me vaut des sourires de reconnaissance et d'encouragement (félicité suprême, car c'est double plaisir de tromper le trompeur... ) !
Stagiaire comme toi, j'étais sur le point de craquer jusqu'à ce que je me décide à apporter mon ordinateur en cours, après les vacances de la Toussaint : c'est vraiment le meilleur ami de l'homme à l'ESPE ! Au début, je n'osais l'allumer qu'en amphi mais, depuis quelques mois, je l'utilise même pendant les heures de TD. Mon occupation favorite : abattre du travail (je remplis mon cahier-journal et mes fiches de préparation) tout en ayant l'air d'être vivement intéressée par le cours. Je lève fréquemment les yeux de mon écran pour croiser le regard du formateur et lui adresser des hochements de tête d'approbation. J'interviens même de temps en temps pour placer une remarque pédagogiquement très correcte, ce qui me vaut des sourires de reconnaissance et d'encouragement (félicité suprême, car c'est double plaisir de tromper le trompeur... ) !
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- sallyt44Niveau 10
J'ai voulu être prof depuis mon entrée en CP. J'ai toujours eu ça au fond de moi. J'ai été 15 ans ingénieur puis j'ai tout plaqué pour passer le CAPES. L'année de stage a ébranlé toute mon âme. Moi aussi j'y allais avec une grande angoisse. Beaucoup de mal avec le groupe disciplinaire (à part deux personnes...), beaucoup moins avec les autres. S'il n'y avait pas eu mes copains de galère en anglais/histoire-géographie etc, j'aurais tout laissé tomber... (si vous vous reconnaissez, bisous bisous mes copains de pause clope revigorante...)
À partir du moment où j'ai baissé la tête, ça s'est mieux passé, j'ai accepté de perdre mon temps mais en conséquence j'ai eu l'impression d'y laisser mon âme... Ça me faisait régulièrement penser au dressage des éléphants, qui consiste à briser les éléphants les premières semaines pour en faire ce qu'on veut ensuite : http://www.maxisciences.com/%E9l%E9phant/voila-pourquoi-vous-ne-devez-jamais-monter-sur-le-dos-d-039-un-elephant-si-vous-voyagez-en-asie_art33927.html
Aujourd'hui je suis T1, ça va mieux mais dés qu'on me parle de l'an dernier, j'ai le poil qui se hérisse, je l'ai vraiment mal vécu.
Je passe sur les détails, mais je n'aurais pas du aller en formation, cependant, j'y ai été contrainte. Courage et ne te mets pas en tort, ce serait dommage... La fin est proche...
À partir du moment où j'ai baissé la tête, ça s'est mieux passé, j'ai accepté de perdre mon temps mais en conséquence j'ai eu l'impression d'y laisser mon âme... Ça me faisait régulièrement penser au dressage des éléphants, qui consiste à briser les éléphants les premières semaines pour en faire ce qu'on veut ensuite : http://www.maxisciences.com/%E9l%E9phant/voila-pourquoi-vous-ne-devez-jamais-monter-sur-le-dos-d-039-un-elephant-si-vous-voyagez-en-asie_art33927.html
Aujourd'hui je suis T1, ça va mieux mais dés qu'on me parle de l'an dernier, j'ai le poil qui se hérisse, je l'ai vraiment mal vécu.
Je passe sur les détails, mais je n'aurais pas du aller en formation, cependant, j'y ai été contrainte. Courage et ne te mets pas en tort, ce serait dommage... La fin est proche...
- moonieNiveau 9
De par chez nous,le formateurs ,en passant derrière les écrans et en donnant des consignes de travail numérique s'assurent qu'on ne prépare pas nos cours ou qu'on corrige des copies!
- RabelaisVénérable
Al-qalam a écrit:Connais-tu la fonctionnalité magique Alt - echap ?
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- laMissSage
Tu peux aussi essayer de t'échapper intérieurement en pratiquant une forme de méditation, ou simplement en rêvant éveillée.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RabelaisVénérable
Ou te dire que c'est une bonne préparation aux conseils pédagogiques, plénières,formations réforme, tout ça tout ça.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- MurrNiveau 9
Je ne sais pas si c'est aussi le cas dans le second degré mais dans le premier degré, en tout cas, le niveau d'infantilisation de certains cours est tel qu'à défaut d'autre chose, on apprend très vite que le ridicule ne tue pas
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Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- Bérénice 75Niveau 1
C'est drôle Murr, j'ai exactement le même comportement que toi : travail sur mon ordinateur + lever de tête approbateur & petites remarques ou questions de temps en temps. Du coup, les formateurs que nous avons vus plusieurs fois connaissent mon nom mais je culpabilise parfois de jouer un double jeu... Bientôt la fin ! Courage Ninie88, il faut y aller !
- cheyennesNiveau 1
Bonjour Ninie,
Ce que tu ressens est parfaitement normal, c'est la déprime spéciale "ESPE". Ce qui m'a permis de tenir c'est les copines et les copains dans la même formation et dans le même état de détresse que moi. Formations culpabilisantes, infantilisantes, une charge de travail trop importante sans rapport direct avec ce que l'on fait sur le terrain, un bourrage de crâne didactique déconnecté de la réalité, des exigences folles que l'on arrivera jamais à atteindre, une obscurité totale quant aux dates, aux travaux à rendre, au échéances diverses, et des menaces latentes sur notre titularisation...
C'est extrêmement difficile de prendre du recul et je peux dire que je suis encore entrain de déconstruire les discours de l'ESPE pour essayer de vivre mon métier plus sereinement, voire de vivre mon métier tout court.
Mes camarades de formation et moi même avons été pas mal absents à l'ESPE (impossibilité de rendre les dossiers, de préparer nos cours et de nous rendre aux formations inutiles et pesantes en même temps) et, malgré que de bons (voire très bons rapports) tout au long de l'année, nous sommes une poignée à avoir été convoqués à la fin de l'année scolaire pour un entretien de "pré-titularisation", sans aucune raison donnée. Je précise que la grande majorité de notre promotion était régulièrement absente, à part une poignée d'irréducibles.
Nous nous sommes rendus compte quelques jours avant l'entretien, en consultant Astuce, que nous avions eu un "avis réservé" de l'ESPE quant à notre titularisation, encore une fois sans aucune justification.
Mon entretien s'est bien passé, nous avons parlé de ce que je pensais du métier, des raisons qui m'avaient poussé à être prof, du bilan de mon année, etc. Je me suis rendue compte au cours de l'entretien que le jury n'avait aucune idée de la raison de ma convocation.
Mes collègues ont, quant à eux, pris un savon pour leur absences, avec des remarques du genre "si vous avez pas été capables de tout faire cette année, vous ne serez pas capables d'être profs à plein temps l'année prochaine" et au final tout le monde a été titularisé.
Le mieux c'est d'essayer de prendre le maximum de recul par rapport à l'ESPE, et d'y aller avec un ordinateur pour pouvoir faire autre chose en même temps, essayer de temps en temps d'attraper les bribes d'informations qui pourraient nous apporter quelque chose et puis voilà. Accroche toi aux choses positives et extérieures et ça va aller.
En parler avec les autres ça aide aussi, savoir qu'on vit tous la même chose et qu'on est tous mal et râler tous ensemble (parce qu'à part quelques personnes, tout le monde vit cette formation comme un fardeau, j'ai des copines qui avaient la boule au ventre avant d'aller en cours).
Je te conseille de faire attention à tes absences. Personne ne sait si on peut ne pas être titularisé juste à cause de l'ESPE mais vu ce que tu nous racontes par rapport aux retards (ce qui est tout simplement délirant), je pense qu'il vaut mieux être prudent !
Quand je pense qu'ils font vivre tout ça à des milliers de personnes qui ont envie d'apprendre à être professeur et qui ont bossé dur pour avoir leur concours et arriver là, ça me rend malade. Quelle belle entrée dans le métier ! En même temps cela prépare bien à l'Education Nationale, à ses contradictions, ses exigences, ses "maîtres à penser" déconnectés de la réalité...
Accroche-toi, plus que deux mois !
Ce que tu ressens est parfaitement normal, c'est la déprime spéciale "ESPE". Ce qui m'a permis de tenir c'est les copines et les copains dans la même formation et dans le même état de détresse que moi. Formations culpabilisantes, infantilisantes, une charge de travail trop importante sans rapport direct avec ce que l'on fait sur le terrain, un bourrage de crâne didactique déconnecté de la réalité, des exigences folles que l'on arrivera jamais à atteindre, une obscurité totale quant aux dates, aux travaux à rendre, au échéances diverses, et des menaces latentes sur notre titularisation...
C'est extrêmement difficile de prendre du recul et je peux dire que je suis encore entrain de déconstruire les discours de l'ESPE pour essayer de vivre mon métier plus sereinement, voire de vivre mon métier tout court.
Mes camarades de formation et moi même avons été pas mal absents à l'ESPE (impossibilité de rendre les dossiers, de préparer nos cours et de nous rendre aux formations inutiles et pesantes en même temps) et, malgré que de bons (voire très bons rapports) tout au long de l'année, nous sommes une poignée à avoir été convoqués à la fin de l'année scolaire pour un entretien de "pré-titularisation", sans aucune raison donnée. Je précise que la grande majorité de notre promotion était régulièrement absente, à part une poignée d'irréducibles.
Nous nous sommes rendus compte quelques jours avant l'entretien, en consultant Astuce, que nous avions eu un "avis réservé" de l'ESPE quant à notre titularisation, encore une fois sans aucune justification.
Mon entretien s'est bien passé, nous avons parlé de ce que je pensais du métier, des raisons qui m'avaient poussé à être prof, du bilan de mon année, etc. Je me suis rendue compte au cours de l'entretien que le jury n'avait aucune idée de la raison de ma convocation.
Mes collègues ont, quant à eux, pris un savon pour leur absences, avec des remarques du genre "si vous avez pas été capables de tout faire cette année, vous ne serez pas capables d'être profs à plein temps l'année prochaine" et au final tout le monde a été titularisé.
Le mieux c'est d'essayer de prendre le maximum de recul par rapport à l'ESPE, et d'y aller avec un ordinateur pour pouvoir faire autre chose en même temps, essayer de temps en temps d'attraper les bribes d'informations qui pourraient nous apporter quelque chose et puis voilà. Accroche toi aux choses positives et extérieures et ça va aller.
En parler avec les autres ça aide aussi, savoir qu'on vit tous la même chose et qu'on est tous mal et râler tous ensemble (parce qu'à part quelques personnes, tout le monde vit cette formation comme un fardeau, j'ai des copines qui avaient la boule au ventre avant d'aller en cours).
Je te conseille de faire attention à tes absences. Personne ne sait si on peut ne pas être titularisé juste à cause de l'ESPE mais vu ce que tu nous racontes par rapport aux retards (ce qui est tout simplement délirant), je pense qu'il vaut mieux être prudent !
Quand je pense qu'ils font vivre tout ça à des milliers de personnes qui ont envie d'apprendre à être professeur et qui ont bossé dur pour avoir leur concours et arriver là, ça me rend malade. Quelle belle entrée dans le métier ! En même temps cela prépare bien à l'Education Nationale, à ses contradictions, ses exigences, ses "maîtres à penser" déconnectés de la réalité...
Accroche-toi, plus que deux mois !
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Négatif, je suis une mite en pull-over.
- Presse-puréeGrand sage
cheyennes a écrit:Bonjour Ninie,
Ce que tu ressens est parfaitement normal, c'est la déprime spéciale "ESPE". Ce qui m'a permis de tenir c'est les copines et les copains dans la même formation et dans le même état de détresse que moi. Formations culpabilisantes, infantilisantes, une charge de travail trop importante sans rapport direct avec ce que l'on fait sur le terrain, un bourrage de crâne didactique déconnecté de la réalité, des exigences folles que l'on arrivera jamais à atteindre, une obscurité totale quant aux dates, aux travaux à rendre, au échéances diverses, et des menaces latentes sur notre titularisation...
C'est extrêmement difficile de prendre du recul et je peux dire que je suis encore en train de déconstruire les discours de l'ESPE pour essayer de vivre mon métier plus sereinement, voire de vivre mon métier tout court.
Mes camarades de formation et moi même avons été pas mal absents à l'ESPE (impossibilité de rendre les dossiers, de préparer nos cours et de nous rendre aux formations inutiles et pesantes en même temps) et, malgré que de bons (voire très bons rapports) tout au long de l'année, nous sommes une poignée à avoir été convoqués à la fin de l'année scolaire pour un entretien de "pré-titularisation", sans aucune raison donnée. Je précise que la grande majorité de notre promotion était régulièrement absente, à part une poignée d'irréducibles.
Nous nous sommes rendus compte quelques jours avant l'entretien, en consultant Astuce, que nous avions eu un "avis réservé" de l'ESPE quant à notre titularisation, encore une fois sans aucune justification.
Mon entretien s'est bien passé, nous avons parlé de ce que je pensais du métier, des raisons qui m'avaient poussé à être prof, du bilan de mon année, etc. Je me suis rendue compte au cours de l'entretien que le jury n'avait aucune idée de la raison de ma convocation.
Mes collègues ont, quant à eux, pris un savon pour leur absences, avec des remarques du genre "si vous avez pas été capables de tout faire cette année, vous ne serez pas capables d'être profs à plein temps l'année prochaine" et au final tout le monde a été titularisé.
Le mieux c'est d'essayer de prendre le maximum de recul par rapport à l'ESPE, et d'y aller avec un ordinateur pour pouvoir faire autre chose en même temps, essayer de temps en temps d'attraper les bribes d'informations qui pourraient nous apporter quelque chose et puis voilà. Accroche toi aux choses positives et extérieures et ça va aller.
En parler avec les autres ça aide aussi, savoir qu'on vit tous la même chose et qu'on est tous mal et râler tous ensemble (parce qu'à part quelques personnes, tout le monde vit cette formation comme un fardeau, j'ai des copines qui avaient la boule au ventre avant d'aller en cours).
Je te conseille de faire attention à tes absences. Personne ne sait si on peut ne pas être titularisé juste à cause de l'ESPE mais vu ce que tu nous racontes par rapport aux retards (ce qui est tout simplement délirant), je pense qu'il vaut mieux être prudent !
Quand je pense qu'ils font vivre tout ça à des milliers de personnes qui ont envie d'apprendre à être professeur et qui ont bossé dur pour avoir leur concours et arriver là, ça me rend malade. Quelle belle entrée dans le métier ! En même temps cela prépare bien à l'Education Nationale, à ses contradictions, ses exigences, ses "maîtres à penser" déconnectés de la réalité...
Accroche-toi, plus que deux mois !
Quelle réussite, cette ESPé...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ditaNeoprof expérimenté
Tu culpabilise vis-à-vis de qui ? Des poires de l'ESPE qui pensent que tu es une personne sérieuse ou vis-à-vis de tes condisciples qui ruent dans les brancards et qui ont le courage ou la bêtise d'en assumer les conséquences ?Gatsby a écrit:C'est drôle Murr, j'ai exactement le même comportement que toi : travail sur mon ordinateur + lever de tête approbateur & petites remarques ou questions de temps en temps. Du coup, les formateurs que nous avons vus plusieurs fois connaissent mon nom mais je culpabilise parfois de jouer un double jeu... Bientôt la fin ! Courage Ninie88, il faut y aller !
- MurrNiveau 9
Gatsby a écrit:C'est drôle Murr, j'ai exactement le même comportement que toi : travail sur mon ordinateur + lever de tête approbateur & petites remarques ou questions de temps en temps. Du coup, les formateurs que nous avons vus plusieurs fois connaissent mon nom mais je culpabilise parfois de jouer un double jeu... Bientôt la fin ! Courage Ninie88, il faut y aller !
Culpabiliser ?! Mais c'est un jeu de dupes, tous les professeurs (sauf peut-être une poignée irrémédiablement aveuglée par le système) ont parfaitement conscience de l'inutilité de leurs cours et du peu d'intérêt que nous leur portons : il faut juste faire semblant de travailler pour les contenter ! J'ai eu 15 au dernier dossier que j'ai bâclé en deux heures, avec pour commentaire : "vous avez parfaitement cerné tous les enjeux didactiques abordés en cours" :succes: . Que dire de plus ?
Les plus à plaindre sont, à mon sens, les malheureux "M2B" qui, à la différence des "M2A" ont validé le M1 l'an dernier mais ont échoué au CRPE : ils subissent les mêmes cours que nous, passent les mêmes examens et rendent les mêmes dossiers (dont un qu'il fallait faire en s'appuyant sur sa pratique de classe, alors qu'ils n'ont aucune classe à charge cette année : preuve que leur situation n'intéresse personne...). Ils n'ont donc que très peu de temps à consacrer à la préparation du CRPE qu'ils vont repasser dans un mois. Et, cerise sur le gâteau, ils devront soutenir eux aussi un mémoire de recherche en fin d'année, tout en sachant que, quand bien même ils obtiendraient une excellente note, ils devront en réécrire un l'année prochaine s'ils décrochent le concours - puisqu'ils seront tenus de se réinscrire à l'ESPE, en "parcours adapté"... Cela fait rêver !
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- AponieNiveau 6
Il faut vraiment savoir ce qu'il en est : trois-quatre demi-journées manquées peuvent sérieusement remettre en cause une titularisation, si l'année s'est très bien passée ? Ce serait ridicule.
- cheyennesNiveau 1
Nous on a aussi eu des M2B qui devaient repasser le concours, qui se retrouvaient de plus contractuels avec une ou deux classes, qui devaient assister au cours du M1 pour repasser le concours et passer le M2 en même temps, avec les dossiers à rendre... Ils ont dû se battre parce qu'avec l'obligation d'assiduité, ils devaient parfois être à trois endroits en même temps ! Sauf que contrairement à Hermione Granger, personne n'avait d'objet magique !
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Négatif, je suis une mite en pull-over.
- MurrNiveau 9
Les M2B que je côtoie, dans le premier degré, n'ont pas de classe à charge : juste quelques heures d'observation au premier semestre. L'administration a été si lente pour traiter leur cas qu'ils ont fini par croire qu'ils n'auraient pas de stage du tout : ils ont dû attendre plusieurs mois avant d'obtenir un emploi du temps à peu près stable ! Ils ont été baladés de cours en cours, aucun professeur ne sachant s'ils devaient suivre le même régime que les M2A... Bref, ils ont vécu et ils vivent encore une situation lamentable et je leur tire mon chapeau !
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- cheyennesNiveau 1
En fait nous on a eu les deux : les M2B qui se retrouvaient avec une ou deux classes, et les M2B qui n'avaient aucun stage ou qui en ont trouvé un très tard.
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Négatif, je suis une mite en pull-over.
- CheurelotteNiveau 5
Bonjour Ninie,
Je partage ta détresse. J'arrive en cours éteinte, et les rares fois où j'ouvre ma bouche c'est pour cracher sur l'ESPE.
Comme j'ai déjà un master MEEF et que j'étais exécrable avec les formateurs lorsque je le passais (au point que certains me notaient par rapport à mon comportement), j'ai décidé de subir tranquillement cette année. Je viens et regarde dans le vide.
Avec les autres stagiaires nous sortons souvent les mercredis soir et buvons jusqu'à plus soif, ce qui fait de nous des zombies le jeudi mais comme on n'a pas besoin de notre cerveau ce n'est pas très grave.
Les derniers cours ont lieu début mai, encore un peu de courage, ce calvaire prend bientôt fin!
Je partage ta détresse. J'arrive en cours éteinte, et les rares fois où j'ouvre ma bouche c'est pour cracher sur l'ESPE.
Comme j'ai déjà un master MEEF et que j'étais exécrable avec les formateurs lorsque je le passais (au point que certains me notaient par rapport à mon comportement), j'ai décidé de subir tranquillement cette année. Je viens et regarde dans le vide.
Avec les autres stagiaires nous sortons souvent les mercredis soir et buvons jusqu'à plus soif, ce qui fait de nous des zombies le jeudi mais comme on n'a pas besoin de notre cerveau ce n'est pas très grave.
Les derniers cours ont lieu début mai, encore un peu de courage, ce calvaire prend bientôt fin!
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Le plus fou est-il le fou ou bien le fou qui le suit?
- InvitéInvité
A Aix, fin mars c'est fini, tant mieux! L'espé c'est la plaie mais ce n'est pas l'année pour jouer aux cons, ils peuvent nous emmerder dans les grandes largeurs donc si on peut éviter. Allez, dans deux mois, le mémoire est bouclé, on soutient et basta!
- MurrNiveau 9
Certains formateurs valent le détour à l'ESPE d'Aix !
Chez moi aussi les cours sont presque terminés : l'emploi du temps est bien plus allégé qu'avant les vacances d'hiver ! Dommage qu'il y ait plein de petits dossiers bidons à pondre dans chaque matière et ce fichu C2I2E très chronophage paraît-il... Le plus beau, ce semestre, dans mon académie, c'est l'UE "démarche de projet" : travail en groupe imposé (comme toujours), mais cette fois-ci les groupes ont été constitués d'après une "fiche-action" imbuvable qu'on a dû remplir en septembre dernier : tout le monde a écrit n'importe quoi car on ne comprenait pas la moitié des questions, on ne savait pas à quoi servirait cette fiche et on n'avait aucune idée des "projets" que l'on pourrait former cette année (mais quand on ne sait pas où on va, il faut y aller.... et le plus vite possible, n'est-ce pas ? ) !
Chez moi aussi les cours sont presque terminés : l'emploi du temps est bien plus allégé qu'avant les vacances d'hiver ! Dommage qu'il y ait plein de petits dossiers bidons à pondre dans chaque matière et ce fichu C2I2E très chronophage paraît-il... Le plus beau, ce semestre, dans mon académie, c'est l'UE "démarche de projet" : travail en groupe imposé (comme toujours), mais cette fois-ci les groupes ont été constitués d'après une "fiche-action" imbuvable qu'on a dû remplir en septembre dernier : tout le monde a écrit n'importe quoi car on ne comprenait pas la moitié des questions, on ne savait pas à quoi servirait cette fiche et on n'avait aucune idée des "projets" que l'on pourrait former cette année (mais quand on ne sait pas où on va, il faut y aller.... et le plus vite possible, n'est-ce pas ? ) !
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- MurrNiveau 9
Je ne résiste pas à l'envie de relancer cette discussion ce soir, à l'issue de mes deux premières heures de TD consacrées à l'usage du numérique à l'école. Tout le monde est sorti très remonté de ce nouveau cours : nous avons en effet trois semaines pour pondre en classe un projet incluant des outils numériques (ordinateurs, tablettes, appareils photos / vidéos...) et, cerise sur le gâteau, nous devrons apporter des garanties à nos formateurs méfiants, afin de prouver que ce projet n'est pas demeuré à l'état de fantasme et a bien été appliqué en classe (captures d'écran + photos de nos têtes blondes en activité derrière les écrans). Tous ceux qui, comme moi, n'ont pas le moindre matériel informatique dans leur école sont invités à... se débrouiller (pour ne pas employer un verbe plus vulgaire...) ! Cette fois, la coupe est pleine : des délégués sont allés se plaindre à la direction de l'ESPE et certains parlent même de boycotter le cours. Tout ce temps perdu me rendrait malade si je n'avais pas pris le parti d'en rire : on marche sur la tête !
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- Difficultés avec apprentis BTS
- Difficultés avec une classe de 3e
- Stagiaire de maths : difficultés avec une classe de seconde
- Européennes en France : le Front national en tête avec 26 % ; l'UMP seconde avec 21 % ; le Parti Socialiste troisième avec 15 %
- [5ème Avec autrui : familles, amis, réseaux] Nouvelles en lien avec le sport.
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