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- IphigénieProphète
LouisBarthas a écrit:S'il y a bien une chose à laquelle les idéologues de "l'égalité des chances" ne toucheront pas, c'est bien à la compétition sportive. Je suis frappé depuis longtemps combien celle-ci est fortement valorisée à l'école, avec comptage ostensible de points et proclamation de classement, le tout souvent ponctué de bruyantes acclamations, alors que dans le même temps on parle de supprimer les notes, qu'on condamne le savoir au prétexte qu'il sélectionne et stigmatise.maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
L'économiste et écrivain Philippe Simonnot a parlé de "religion sportive" dans Homo sportivus (Gallimard, 1988).
Le moins qu'on puisse dire en effet c'est que la "doxa" n'est pas claire. J'ai fait remarquer il y a peu sur le fil de "tuicnumérique" (c'est qui/quoi d'ailleurs?) que le ministère nous inondait de concours plus ou moins débiles sur à peu près tous les sujets, pourvu que ce ne soit pas une discipline scolaire identifiable:" imagine l'industrie du futur, l'égalité des chances, les mots et les lettres", .... exemple en février 16: un apprentissage vachement utile du vocabulaire, au vu des lacunes abyssales des élèves:
les 10 mots retenus pour cette année : CHAFOUIN, CHAMPAGNÉ, DÉPANNEUR, DRACHER, FADA, LUMEROTTE, POUDRERIE, RISTRETTE, TAP-TAP et VIGOUSSE.
- Fesseur ProGuide spirituel
Tu dis ça car les perdants l'ont dans le c.l ?e-Wanderer a écrit:Quand on a la fièvre, c'est la faute du thermomètre…
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Pourvu que ça dure...
- e-WandererGrand sage
Non, je ne suis jamais vulgaire, moi, Môssieur !
- Spoiler:
- Quoique…
- e1654dNiveau 7
Ça a changé depuis le décret du 23 avril 2009 : les doctorants sont salariés, donc ils ont les droits des salariés. De plus, le congé de maternité ou paternité est l'un des cas explicitement mentionnés comme autorisant la prolongation du contrat de thèse au delà des 3 ans.e-Wanderer a écrit:J'espère du reste que les choses ont un peu évolué, car il y a 20 ans, ce flou statutaire posait de gros problèmes : une amie qui était AMN (donc fonctionnaire stagiaire) avait appris à son grand dam qu'il n'y avait rien de prévu pour les congés maternité et elle devait quand même faire théoriquement son total d'heures de l'année ! Notre directeur commun avait fait des pieds et des mains pour arranger sa situation car c'était vraiment scandaleux…
- zouzFidèle du forum
Samuel DM a écrit:Pas de sélection en Licence ni en Master et pas de concours... Finalement le nouveau débouché pour tous ceux que l'on ne veut pas voir dans les statistiques du chômage, ceux que l'on a envoyé en masse se fracasser sur les récifs de l'enseignement supérieur, c'est de finir prof. C'est assez commode, ça permet de se trouver une population de moutons faciles à contrôler une fois prof. Il est peu probable qu'ils crachent sur le système qui leur a donné une opportunité de "réussir"...
Hum, excusez-moi mais c'est déjà le cas...
- CondorcetOracle
maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
L'enjeu n'est pas le même non plus et participer en soi aux JO constitue une belle récompense.
- OlympiasProphète
Ah...il y avait longtemps qu'on n'avait pas eu un article comme ça.Gryphe a écrit:Véronique Soulé a écrit:
Le concours est le joyau de la méritocratie scolaire à la française : anonyme, avec des épreuves identiques pour tous, il garantit justice et équité pour distinguer ceux qui formeront l’élite de la nation. Pourtant, cette méritocratie dont notre pays est si fier est loin d’être parfaite. Elle peine à s’ouvrir et échoue à représenter la diversité de la société.
Il est toujours délicat de critiquer les concours en France. Leurs contempteurs sont d’emblée accusés de vouloir détruire « un système qui marche » dans un enseignement supérieur mal en point. Ils sont aussi soupçonnés de relents de gauchisme en préférant, au nom d’un égalitarisme de masse, un nivellement par le bas à l’excellence de quelques-uns.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/02/26/concours-un-systeme-qui-produit-des-perdants_4872080_4401467.html#5wPwcZH58XcD3M5D.99
- mamieprofEsprit éclairé
Bouboule a écrit:Le concours PACES fabrique surtout des perdants, le CAPES de mathématiques fabrique plus de gagnants que de perdants et ne fait pas le plein. (Comme quoi l'ordre des lettres.)
Les concours des CPGE scientifiques ne font pas le plein.
Il y a concours et concours.
Pour ce qui est des écoles de commerce, il y a plus de places proposées que de candidats donc tous auront une place (mais bon faut voir où et à quel prix... et pour quels débouchés...) par contre j'ignorais que les concours des CPGE scientifiques ne faisaient pas le plein. Peux tu m en dire plus ?
- SulfolobusÉrudit
Pour à peu près toutes les filières scientifiques (c'est un tout petit peu moins vrai en BCPST), des écoles, cotées ou moins cotées d'ailleurs, ne remplissent pas toutes leurs places : dis autrement, à partir du moment où un étudiant est classé par le concours, il a une place dans une école. Il est quand même rarissime de ne pas avoir d'école après 3 ans de prépas (ce qui voudrait dire qu'aucun concours ne t'a classé) pour peu que l'on ait passé plusieurs concours.
Cf les stats SCEI pour voir quelles écoles ne remplissent pas. https://www.scei-concours.fr/statistiques/sommaire.php?session=2015
Cf les stats SCEI pour voir quelles écoles ne remplissent pas. https://www.scei-concours.fr/statistiques/sommaire.php?session=2015
- BoubouleDoyen
mamieprof a écrit:Bouboule a écrit:Le concours PACES fabrique surtout des perdants, le CAPES de mathématiques fabrique plus de gagnants que de perdants et ne fait pas le plein. (Comme quoi l'ordre des lettres.)
Les concours des CPGE scientifiques ne font pas le plein.
Il y a concours et concours.
Pour ce qui est des écoles de commerce, il y a plus de places proposées que de candidats donc tous auront une place (mais bon faut voir où et à quel prix... et pour quels débouchés...) par contre j'ignorais que les concours des CPGE scientifiques ne faisaient pas le plein. Peux tu m en dire plus ?
Sulfobulus a donné l'essentiel et une des sources de référence.
Il y aussi parfois un refus de remplir car les derniers ne sont pas jugés au niveau : cas des CCP les moins réputées et les ENS de Cachan et Lyon certaines années. Pour ces dernières, à mon avis, c'est le jury qui déraille un peu.
- SulfolobusÉrudit
Ulm aussi n'a pas rempli certaines années dans certaines sections
- BoubouleDoyen
Sulfolobus a écrit:Ulm aussi n'a pas rempli certaines années dans certaines sections
Lesquelles ?
- roxanneOracle
Tout à fait , et par les mêmes d'ailleurs, les enseignants d'EPS (du moins dans mon ancien collège) étaient les premiers à parler de notes stigmatisant les élèves tout en affichant jour après jour les résultats des sportifs (toujours vice-champions de quelque chose d'ailleurs) et organisant même force cérémonies pour les féliciter où il aurait été tellement bien que les profs viennent les applaudir pour "les encourager".LouisBarthas a écrit:S'il y a bien une chose à laquelle les idéologues de "l'égalité des chances" ne toucheront pas, c'est bien à la compétition sportive. Je suis frappé depuis longtemps combien celle-ci est fortement valorisée à l'école, avec comptage ostensible de points et proclamation de classement, le tout souvent ponctué de bruyantes acclamations, alors que dans le même temps on parle de supprimer les notes, qu'on condamne le savoir au prétexte qu'il sélectionne et stigmatise.maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
L'économiste et écrivain Philippe Simonnot a parlé de "religion sportive" dans Homo sportivus (Gallimard, 1988).
- MurrNiveau 9
LouisBarthas a écrit:S'il y a bien une chose à laquelle les idéologues de "l'égalité des chances" ne toucheront pas, c'est bien à la compétition sportive. Je suis frappé depuis longtemps combien celle-ci est fortement valorisée à l'école, avec comptage ostensible de points et proclamation de classement, le tout souvent ponctué de bruyantes acclamations, alors que dans le même temps on parle de supprimer les notes, qu'on condamne le savoir au prétexte qu'il sélectionne et stigmatise.maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
L'économiste et écrivain Philippe Simonnot a parlé de "religion sportive" dans Homo sportivus (Gallimard, 1988).
Je ne suis pas d'accord ! Lorsque l'on prépare la redoutable épreuve d'EPS (sur table...) du CRPE, on lit partout qu'il faut bien distinguer pratique sportive scolaire et pratique sportive en club, seule cette dernière générant une compétition entre sportifs et donc classement, acclamations, etc. etc. La pratique sportive scolaire est beaucoup plus saine, dans la mesure où elle ne doit pas viser la vilaine compétition entre élèves mais un dépassement de soi-même : les élèves ne sont donc pas évalués les uns par rapport aux autres, ils doivent simplement s'efforcer de repousser leurs propres limites. Tout cela s'applique plus difficilement aux sports en équipe mais, là encore, il faut veiller à ce que les élèves ne jouent pas pour gagner mais pour se dépenser et donner le meilleur de soi-même
Qu'attendez-vous pour retourner à l'ESPE, mauvais professeurs que vous êtes ?
_________________
Ich bin der Geist, der stets verneint! (Goethe)
- SulfolobusÉrudit
SCEI est pénible parce qu'il change le nombre de places à cause des reports, ie si deux places ne sont pas remplies en filière A, il dit qu'il y avait deux places de moins que prévues si c'est deux places ont été reportées en filière B. Du coup, elles sont plus dures à voir quand on ne sait pas qu'elles existent. Une manière est de regarder le nombre de places ouvertes au concours qui est constant ces dernières années. L'autre solution est de regarder le rang du dernier appelé, quand c'est le rang du dernier de la liste complémentaire, ça sent mauvais.Bouboule a écrit:Sulfolobus a écrit:Ulm aussi n'a pas rempli certaines années dans certaines sections
Lesquelles ?
Je ne les connais pas toutes mais j'ai entendu parlé de :
- 2011 MPI : normalement 40 places comme tous les ans, 34 intégrés. Dernier appelé dernier de la liste complémentaire.
- 2010 MPI : 37 intégrés pour normalement 40 places. Dernier appelé dernier de la liste complémentaire.
- 2006 MPI : une place non remplies. Même raisonnement que les autres.
Les deux premières m'ont été confirmées et se retrouvent bien dans les stats SCEI. Je ne connaissais pas la troisième.
- auléricNeoprof expérimenté
maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
et également les entretiens d’embauche .... ah , on me souffle à l'oreillette que c'est déjà presque le cas ....
- BoubouleDoyen
Sulfolobus a écrit:SCEI est pénible parce qu'il change le nombre de places à cause des reports, ie si deux places ne sont pas remplies en filière A, il dit qu'il y avait deux places de moins que prévues si c'est deux places ont été reportées en filière B. Du coup, elles sont plus dures à voir quand on ne sait pas qu'elles existent. Une manière est de regarder le nombre de places ouvertes au concours qui est constant ces dernières années. L'autre solution est de regarder le rang du dernier appelé, quand c'est le rang du dernier de la liste complémentaire, ça sent mauvais.Bouboule a écrit:Sulfolobus a écrit:Ulm aussi n'a pas rempli certaines années dans certaines sections
Lesquelles ?
Je ne les connais pas toutes mais j'ai entendu parlé de :
- 2011 MPI : normalement 40 places comme tous les ans, 34 intégrés. Dernier appelé dernier de la liste complémentaire.
- 2010 MPI : 37 intégrés pour normalement 40 places. Dernier appelé dernier de la liste complémentaire.
- 2006 MPI : une place non remplies. Même raisonnement que les autres.
Les deux premières m'ont été confirmées et se retrouvent bien dans les stats SCEI. Je ne connaissais pas la troisième.
Merci pour ces infos.
J'ignorais ce trou en maths à Ulm alors que ce département reste une référence dans le monde (y compris face à Harvard, etc.) mais qui d'un autre côté est cohérent avec celui qu'a subi l'ENS Lyon.
Je vois sur scei que les deux concours qui recrutent sur MP offrent plus de 50 places, ce n'est quand même pas rien, vu les brillantes carrières qu'on peut faire après.
- Ma'amÉrudit
Murr a écrit:LouisBarthas a écrit:S'il y a bien une chose à laquelle les idéologues de "l'égalité des chances" ne toucheront pas, c'est bien à la compétition sportive. Je suis frappé depuis longtemps combien celle-ci est fortement valorisée à l'école, avec comptage ostensible de points et proclamation de classement, le tout souvent ponctué de bruyantes acclamations, alors que dans le même temps on parle de supprimer les notes, qu'on condamne le savoir au prétexte qu'il sélectionne et stigmatise.maîtresse a écrit:Moi je propose de supprimer les Jeux Olympiques et toutes les compétitions sportives. Cela génère beaucoup trop de frustrations, surtout pour le quatrième...
L'économiste et écrivain Philippe Simonnot a parlé de "religion sportive" dans Homo sportivus (Gallimard, 1988).
Je ne suis pas d'accord ! Lorsque l'on prépare la redoutable épreuve d'EPS (sur table...) du CRPE, on lit partout qu'il faut bien distinguer pratique sportive scolaire et pratique sportive en club, seule cette dernière générant une compétition entre sportifs et donc classement, acclamations, etc. etc. La pratique sportive scolaire est beaucoup plus saine, dans la mesure où elle ne doit pas viser la vilaine compétition entre élèves mais un dépassement de soi-même : les élèves ne sont donc pas évalués les uns par rapport aux autres, ils doivent simplement s'efforcer de repousser leurs propres limites. Tout cela s'applique plus difficilement aux sports en équipe mais, là encore, il faut veiller à ce que les élèves ne jouent pas pour gagner mais pour se dépenser et donner le meilleur de soi-même
Qu'attendez-vous pour retourner à l'ESPE, mauvais professeurs que vous êtes ?
Oui, oui, oui...
N'empêche qu'au cross, il y a un classement, à toutes les rencontres sportives (USEP ou pas), organisées par des CPC EPS, il y a un classement...
Et même dans les autres disciplines, on nous encourage à inscrire notre classe pour tout un tas de compétitions : concours Kangourou en maths, défis-maths en tous genres, marathon orthographique, défi Internet, concours de chorales scolaires, j'en passe et des meilleures. Et à chaque fois, il y a un score (qui ressemble furieusement à une note, au passage) qui donne lieu à un classement...
Cela dit, moi je veux bien retourner à l'IUFM, on faisait des affiches bidons, on buvait des cafés et on fumait des clopes pendant des pauses interminables. Et en juin, c'était bronzette sur la pelouse et course d'orientation en forêt.
- MurrNiveau 9
Je ne fais que dispenser la bonne parole, tout en restant consciente des contradictions entre théorie et pratique . Cela dit, tous les concours et défis que tu cites donnent-ils lieu à des classements individuels ? Ne se joueraient-ils pas plutôt à l'échelle de la classe, pour favoriser le vivre-ensemble et renforcer la cohésion du groupe (c'est fou comme l'esprit s'imprègne vite de ce baratin...) ?
Pour ma part, je mets à profit mes heures de cours à l'ESPE comme je peux, mais c'est tout de même terrible de devoir y faire le planton toute la journée alors qu'on croule sous le travail ! Je m'y suis ennuyée ces trois derniers jours, maintenant j'ai tout à préparer pour la visite de ma PEMF la semaine prochaine (ayez une pensée pour moi, frères humains : je croise les doigts pour que tout se passe bien et que ce soit la dernière !).
Pour ma part, je mets à profit mes heures de cours à l'ESPE comme je peux, mais c'est tout de même terrible de devoir y faire le planton toute la journée alors qu'on croule sous le travail ! Je m'y suis ennuyée ces trois derniers jours, maintenant j'ai tout à préparer pour la visite de ma PEMF la semaine prochaine (ayez une pensée pour moi, frères humains : je croise les doigts pour que tout se passe bien et que ce soit la dernière !).
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- Ma'amÉrudit
Pour le cross, classement individuel, pour les rencontres sportives, classement par équipe, pour le concours Kangourou, classement individuel. Pour les autres, je ne sais pas, je ne me suis pas inscrite, mais il est possible que tu aies raison.
Courage pour ta visite, je croise les doigts, mais je suis sûre que ça se passera bien !
Courage pour ta visite, je croise les doigts, mais je suis sûre que ça se passera bien !
- IlseÉrudit
Défi mots : classement individuel (par établissement et national)
Concours Kangourou : idem
Concours Kangourou : idem
- MurrNiveau 9
Merci Maîtresse Je ne sais pas comment cela se passera mais au moins je serai bientôt tranquille : je n'en pouvais plus d'attendre avec cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête...
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- XIIINeoprof expérimenté
C'est tellement mieux de recruter à la tête du "client" euh...du candidat.
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