Insultes

Je suis d'accord. Et certains mots ne sont pas anodins (sal***pe, viol etc.).

Comme quoi on peut insulter un prof sans trop de risque...

tango a écrit:Entre temps, la décision a été prise pour moi... un simple rappel à la loi. Parce que vous comprenez, c'est sur un groupe privé les insultes, pas public.

Je préfère ne rien ajouter... grosse fatigue.

La justice a déjà tranché ?

Plainte avec les copies d'écran. Et tu as demandé le conseil de discipline? Tu as eu une réponse écrite?

Mathador a écrit:

tango a écrit:Entre temps, la décision a été prise pour moi... un simple rappel à la loi. Parce que vous comprenez, c'est sur un groupe privé les insultes, pas public.

Je préfère ne rien ajouter... grosse fatigue.

La justice a déjà tranché ?

Sur les réseaux sociaux, la notion de "groupe privé" est un peu floue. Ce n'est plus considéré comme privé lorsqu'il y a un nombre important d'inscrits. Et s'il s'agit de nombreux élèves du même établissement scolaire cela pourrait aussi changer la donne.

En attendant le pénal (ce qui est long, et au résultat incertain : beaucoup d'affaires classées, des peines symboliques,...), l'établissement est tout à fait en droit de sanctionner fermement, notamment si le groupe "privé" contient des élèves de l'établissement, puisque c'est nuire gravement à la réputation de l'enseignant, et par ricochet de l'établissement. Un effet d'entraînement désastreux entre élèves est probable. La seule réaction intelligente est qu'il faut arrêter immédiatement cela.

Mathador a écrit:

tango a écrit:Entre temps, la décision a été prise pour moi... un simple rappel à la loi. Parce que vous comprenez, c'est sur un groupe privé les insultes, pas public.

Je préfère ne rien ajouter... gr6osse fatigue.

La justice a déjà tranché ?

En interne au lycée,  je ne suis pas allée voir la police car il aurait fallu dévoiler ma source or je ne veux surtout pas mettre l'élève en question dans la panade, il a pris un risque en me transmettant les captures d'écran et craint du harcèlement ou des représailles.
Je n'irai devant la police que si cela devait se reproduire. Je me monte un dossier au cas ou. Je vais être vigilante.
Mais je garde un peu en travers le fait que la décision ait été prise comme ça sans me consulter alors que je devais dire le lendemain quelle décision je prenais. Une sanction bien faible au regard des mots  #pasdevagues

Le groupe "privé " ici est un groupe pour la classe. Un groupe de travail et partage d'informations entre élèves d'une même classe. Pas entre amis.
Mes collègues ont été top hier après-midi, ils ont  laissé entendre à cette classe qu'ils savaient tout et ont bien fait comprendre qu'au moindre débordement ça irait beaucoup plus loin, qu'ils étaient sous surveillance etc. (Moi je n'ai pas la classe en question, l'ironie veut qu'ils ne me connaissent même pas). Résultat,  plusieurs élèves ont quitté le groupe en question le jour même. Pourvu que ce ne soit pas pour en créer un autre... En tout cas ça les a calmés. Au moins temporairement.

Edit : j'apprends que cette hésitation à sanctionner plus est due au fait que mon nom n'est pas donné clairement alors que d'autres informations permettent pourtant de savoir qu'on parle de moi même sans mon nom.
On ajoute que l'élève a un pseudo : effectivement : de 3 lettres, étant les 3 premières lettres de son prénom qui en comprend 4, avec le nom du groupe qui est l'intitulé de la classe. Il est est clairement identifiable ! Il n'y en a pas douze dans le lycée avec ces 3 lettres et encore moins dans cette classe.

Si la justice et la hiérarchie ne veulent rien faire, peut être se tourner vers des stratégies alternatives. Imprimer les scans en grand et demander à l'élève en présence de ses parents s'il assume ses propos (si oui il ne trouvera rien à redire à être collé), en mentionnant que l'élève risque d'être convoqué par les forces de l'ordre (bluff). Sinon s'assurer que les autres adultes de l'établissement ont bien vu ces scans.

Petit HS : Je sais que la mode est la collaboration entre pairs (pour ma part, j'ai commis un "pari-cide" : je refuse).
Ces groupes privés (j'inclus les whatsapps, padlet et autres murs) n'engendrent pas la collaboration et l'entraide, mais l'inverse.
De plus, la pression de la classe s'exerce sur certains élèves ou professeurs en dehors des murs de l'école. Et les dérives ne manquent jamais de survenir.
Ces pratiques dites collaboratives engendrent aussi un formatage des élèves : il n'y a pas d'intelligence collective. Au contraire, les élèves se copient les uns les autres, s'obligent à penser et à concevoir comme l'autre, alors qu'ils devraient penser d'abord par eux-mêmes.

trompettemarine a écrit:Petit HS : Je sais que la mode est la collaboration entre pairs (pour ma part, j'ai commis un "pari-cide" : je refuse).
Ces groupes privés (j'inclus les whatsapps, padlet et autres murs) n'engendrent pas la collaboration et l'entraide, mais l'inverse.
De plus, la pression de la classe s'exerce sur certains élèves ou professeurs en dehors des murs de l'école. Et les dérives ne manquent jamais de survenir.
Ces pratiques dites collaboratives engendrent aussi un formatage des élèves : il n'y a pas d'intelligence collective. Au contraire, les élèves se copient les uns les autres, s'obligent à penser et à concevoir comme l'autre, alors qu'ils devraient penser d'abord par eux-mêmes.

Et avec des jeunes, ou avec des gens qui raisonnent peu, cela peut conduire rapidement au "complotisme".

Du nouveau, en bien :

en fait, ce n'était pas une décision arrêtée ! Les personnes qui m'avaient dit ça ont peut-être mal compris et un sujet sensible comme ça on peut aussi s'emballer vite dans un sens ou dans l'autre. J'ai vu l'autre chef aujourd'hui (je n'avais vu que l'adjoint jusque là), il a bien pris au sérieux la situation et je n'ai eu aucune remarque sur le groupe ou qu'on ne m'identifie pas.
Nous avons décidé de la sanction ensemble, je suis satisfaite et soulagée.

Je suis toujours mal à l'aise et je ne suis pas pressée de leur faire cours mais au moins on marque le coup, ça va les faire réfléchir.

Très bien !

Tant mieux ! Quand même !