Constituer notre propre réseau pour aider à relayer les actions contre la réforme

C'est la dernière ligne droite. Les syndicats continuent de prévoir des actions. Des collectifs aussi.

Ce qui nous manque cruellement depuis le début c'est UN RÉSEAU.
Un réseau incluant les collègues non-syndiqués.
Ils sont quand même nombreux, les non-syndiqués opposés à cette réforme.

Il faut qu'on arrive à mettre dans la boucle un maximum de collègues.
La période est hyper propice puisque nous sommes en période de formation !
Il faut absolument que l'on récupère toutes les adresses mails de tous nos collègues lors des formations disciplinaires, ce qui permettra de relayer les initiatives des syndicats ou des collectifs. Franchement, ça prend 5 minutes de faire tourner une feuille et de récupérer les coordonnées.

Mettre les parents dans la boucle, on en parle depuis des mois. Lors des remises de bulletins du 2e trimestre, on peut très bien récupérer les adresses mails des parents qui sont d'accord, à la sortie du collège.

Je comprends le défaitisme ambiant mais au pire, ce que l'on arrivera à faire maintenant pourra nous servir pour la prochaine réforme débile.

(Edit : je sais qu'on en a déjà plus ou moins parlé ici ou là et que certains l'ont déjà fait.)

Nous avons fait chez nous une liste de diffusion avec les adresses informatiques des parents venus à une grosse réunion d'information et sommes vraiment déçus de l'absence de réactivité des membres de cette liste.
Il y a problème de manque d'esprit collectif, partout dans le pays.

Oui d'accord, mais les parents ont leurs propres préoccupations au boulot, c'est compliqué.
Cela dit, certains commencent à saisir les enjeux.

En revanche, les listes de diffusion les plus larges possibles pour les collègues, ce serait intéressant.
Par exemple, s'ils savent tous qu'à Melun se sont réunit 50 collègues, ils seront peut-être 100 à Fontainebleau.

Le courage est lié au nombre.

Tout à fait d'accord avec toi, laMiss, il faut agir, et faire nombre.
Nous avons fait aussi une liste lors d'une AG intersyndicale : là encore, peu (et c'est une litote) de réactivité. Il y a un vrai problème de mobilisation collective, de sens du collectif dans notre profession. A mes yeux, du moins dans ma région, il y a beaucoup de travail à faire pour que les collègues renouent avec l'intérêt général.

Très bonne idée, d'ailleurs dans ma cambrousse les journées de formation ont surtout servi à ça ! On est en train de (re)construire un réseau syndical, nous communiquons de plus en plus entre nous et commençons tout juste le boulot avec les parents. Cela prend du temps, mais après plusieurs mois les graines commencent à germer (ou pour reprendre une expression "snesique", les grains de sable deviennent peu à peu des galets). C'est long, mais on mise sur l'avenir, il faut reconstruire tout ce qui a été déconstruit depuis l'ère Sarkozy et l'entubage sur les retraites.
C'est bien le seul aspect positif de cette réforme : renouer les liens syndicaux. On a beau critiquer l'intersyndicale pour son inertie gigantesque, il me semble quand même qu'une intersyndicale rassemblant autant de parties opposées n'a jamais tenu aussi longtemps. J'espère que les S3 et S4 en sont conscients qu'ils vont agir en conséquence (notamment lors des congrès qui arrivent).

Des actions collectives locales de résistance à la réforme, qui vous coûteront 0 euro, vont être organisées par le SNALC. Rien ne sera divulgué de façon publique. Contactez les personnes du SNALC pour en savoir plus.

Eh oh, on a compris
Même en cas d'actions top secrètes, il serait bon de faire ensuite circuler au maximum l'article de presse locale couvrant cette action.