- HérodouteGrand sage
Je ne vois pas où qu'il est le problème : ENseigner le latin en EPI ça doit être fastoche. Suffit de rajouter des "us", des "i" ou des "ae" et de ranger le verbe à la fin de chaque phrase et c'est bon.
Pour les supports, je propose les docs suivants :
Franchement, à force de voir le mal partout z'allez pas finir vot' carrière tous là...
:labas:
Pour les supports, je propose les docs suivants :
Franchement, à force de voir le mal partout z'allez pas finir vot' carrière tous là...
:labas:
- Invité ElExpert spécialisé
Voilà. Et c'est ce qui s'appelle "répondre aux demandes sociétales et politiques"...Lefteris a écrit:Oui car ils parlent déjà français. C'est ce que n'arrêtent pas de dire nos élèves, dont beaucoup contestent jusqu'à l'enseignement du français. "Pourquoi on fait français, puisqu'on parle déjà français". Quant aux textes : "Ca nous servira à rien dans notre métier".JPhMM a écrit:Tous les professeurs peuvent-ils enseigner le français ? mmm ?
Il faut reconnaître que la réforme a su s'adapter à ces "publics", qui vont être ravis d'avoir moins de cours, pour passer plus de temps à se bousculer et à hurler devant l'établissement.
- lemigouNiveau 6
Lefteris a écrit:Oui car ils parlent déjà français. C'est ce que n'arrêtent pas de dire nos élèves, dont beaucoup contestent jusqu'à l'enseignement du français. "Pourquoi on fait français, puisqu'on parle déjà français". Quant aux textes : "Ca nous servira à rien dans notre métier".JPhMM a écrit:Tous les professeurs peuvent-ils enseigner le français ? mmm ?
Il faut reconnaître que la réforme a su s'adapter à ces "publics", qui vont être ravis d'avoir moins de cours, pour passer plus de temps à se bousculer et à hurler devant l'établissement.
Lors d'une conversation cette année, mon CDE m'a dit que les professeurs de maths pouvaient très bien enseigner le français... puisqu'ils parlaient en français...
Je ne suis pas sûr qu'ils parlent de métaphores avec leurs élèves, qu'ils leur expliquent ce qu'est une épithète ou une proposition subordonnée relative, qu'ils étudient des poèmes de V Hugo...
On est au fond du trou et on continue à creuser...
- Quot LibrasNiveau 4
Lalie-Flore a écrit:Oui Cath, je suis bien d'accord avec toi. Mais je me sens mise en échec car, alors que j'avais l'impression de (plutôt) bien faire mon boulot et de faire progresser les élèves, voilà que je vais devoir (si je veux suivre les directives) faire semblant de maîtriser un sujet. J'ai l'impression que je vais devenir une actrice, un savant fou, une imposture personnifiée... et je vais, bien sûr, culpabilisée si j'avance mon cours "normal". En plus, les IPR risquent de me le reprocher, non?
Quot Libras : Les profs de lettres classiques ont mis cette EPI pour pouvoir y intégrer leurs cours de latin.
D'accord, mais si tu ne dis rien du contenu de cet EPI (masculin, car E = Enseignement), difficile de répondre à ta question initiale : « Dois-je apprendre le latin pendant les vacances ? »
_________________
Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- Quot LibrasNiveau 4
Cripure a écrit:Et par ailleurs, rappelons que "hors" et "or" ne sont pas interchangeables. Je corrige ça sans cesse dans des copies de lycéens, mais je crois que je commence à avoir une petite idée de la cause du phénomène
Quousque non descendemus
Oui. À tout hasard, une citation qui peut servir de moyen mnémotechnique...
- Spoiler:
- « Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence,
Autant de jugement que de barbe au menton,
Tu n'aurais pas, à la légère,
Descendu dans ce puits. Or, adieu, j'en suis hors ;
Tâche de t'en tirer et fais tous tes efforts. »
La Fontaine, Le renard et le bouc
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Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- JPhMMDemi-dieu
Note, on subit bien des formations aux EPI animées par des formateurs qui n'ont jamais fait d'EPI.Cath a écrit:Toutes tes collègues sont-elles latinistes ? Si oui, c'est légitime, sinon, elles sont des imposteurs.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Quot LibrasNiveau 4
En théorie, il est impossible de traiter le programme de Latin dans un EPI LCA 5e.
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Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- CathEnchanteur
C'est vrai.JPhMM a écrit:Note, on subit bien des formations aux EPI animées par des formateurs qui n'ont jamais fait d'EPI.Cath a écrit:Toutes tes collègues sont-elles latinistes ? Si oui, c'est légitime, sinon, elles sont des imposteurs.
Et ça me frappe à chaque formation de type "nouveau programme/réforme" : comment les formateurs peuvent-ils former à quelque chose qui n’existe pas encore concrètement et dont ils n'ont même pas inventé la théorie ?
- Quot LibrasNiveau 4
Lalie-Flore a écrit:Oui, Cath, il y a deux profs de lettres classiques et une autre de lettres modernes qui a fait du latin tout au long de ses études...
Et les deux postes de Lettres classiques seraient donc conservés malgré la réforme ?
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Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- fanetteFidèle du forum
@Lalie-Flore :
Question naïve : tu souhaites particulièrement avoir des 5èmes l'an prochain ? Sinon, pourquoi ne pas les laisser à tes collègues latinistes ?
Question naïve : tu souhaites particulièrement avoir des 5èmes l'an prochain ? Sinon, pourquoi ne pas les laisser à tes collègues latinistes ?
- DerborenceModérateur
Bonjour,
J'étais convoquée cet après-midi à une réunion de BEF organisée par l'IPR de lettres chargée des LC dans mon académie.
Je copie-colle les notes que j'ai prises :
« Les langues anciennes ne sont plus une discipline. »
Elles sont une thématique et seront mises en œuvre dans les EPI, AP et EC.
Ce n'est pas une discipline mais elle a curieusement un programme.
L'EPI peut être mis en place à n'importe quel niveau, même sur les 3 ans.
La plupart des établissements proposent des EPI LCA en 5e.
Présenter le latin aux élèves de 6e comme avant.
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'EC.
Tous les élèves suivent l'EPI.
Possibilité de suivre ou pas l'EC.
Les textes prévoient qu'un élève peut commencer et arrêter à tout moment.
Possibilité d'arrêter l'EC en cours de cursus mais pas en cours d'année scolaire.
« Un élève qui débute est un élève qui continue sauf accident particulier. »
« Tout élève qui s'inscrit en 5e s'engage à suivre l'EC sauf cas particulier (vu avec le conseil de classe). »
EPI LCA pas forcément fait par un professeur de langues anciennes ni même par un professeur de lettres.
L'EPI peut être fait à n'importe quel moment de l'année.
Dans l'EPI, on doit faire de la langue, pas seulement de la civilisation ou de l'étymologie.
Le professeur de LC peut intervenir en temps qu'expert.
Durée d'un EPI : minimum 6h mais pas trop long.
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Possibilité de ne fonctionner qu'avec le français, pour un an.
Les élèves peuvent commencer le grec en 3e.
Bilinguisme mis en valeur dans les programmes : mais danger de la dilution du grec dans le latin.
Possibilité de faire latin et grec en 3e.
Les langues anciennes sont dérogatoires pour les 26h hebdomadaires.
Propositions d'EPI sur le site des lettres de Montpellier :
autour du nombre d'or 1h de LCA + 1h de maths → mauvais exemple car les LCA ne sont pas une discipline
http://disciplines.ac-montpellier.fr/lettres/propositions-epi-en-lca
Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
interdisciplinaire
contenant de la langue et de la civilisation
donnant envie de découvrir l'Antiquité
ni trop court (pas moins de 6h) ni trop long
réalisation concrète : par exemple, maquette, statuette, pavement, armure...
J'étais convoquée cet après-midi à une réunion de BEF organisée par l'IPR de lettres chargée des LC dans mon académie.
Je copie-colle les notes que j'ai prises :
« Les langues anciennes ne sont plus une discipline. »
Elles sont une thématique et seront mises en œuvre dans les EPI, AP et EC.
Ce n'est pas une discipline mais elle a curieusement un programme.
L'EPI peut être mis en place à n'importe quel niveau, même sur les 3 ans.
La plupart des établissements proposent des EPI LCA en 5e.
Présenter le latin aux élèves de 6e comme avant.
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'EC.
Tous les élèves suivent l'EPI.
Possibilité de suivre ou pas l'EC.
Les textes prévoient qu'un élève peut commencer et arrêter à tout moment.
Possibilité d'arrêter l'EC en cours de cursus mais pas en cours d'année scolaire.
« Un élève qui débute est un élève qui continue sauf accident particulier. »
« Tout élève qui s'inscrit en 5e s'engage à suivre l'EC sauf cas particulier (vu avec le conseil de classe). »
EPI LCA pas forcément fait par un professeur de langues anciennes ni même par un professeur de lettres.
L'EPI peut être fait à n'importe quel moment de l'année.
Dans l'EPI, on doit faire de la langue, pas seulement de la civilisation ou de l'étymologie.
Le professeur de LC peut intervenir en temps qu'expert.
Durée d'un EPI : minimum 6h mais pas trop long.
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Possibilité de ne fonctionner qu'avec le français, pour un an.
Les élèves peuvent commencer le grec en 3e.
Bilinguisme mis en valeur dans les programmes : mais danger de la dilution du grec dans le latin.
Possibilité de faire latin et grec en 3e.
Les langues anciennes sont dérogatoires pour les 26h hebdomadaires.
Propositions d'EPI sur le site des lettres de Montpellier :
autour du nombre d'or 1h de LCA + 1h de maths → mauvais exemple car les LCA ne sont pas une discipline
http://disciplines.ac-montpellier.fr/lettres/propositions-epi-en-lca
Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
interdisciplinaire
contenant de la langue et de la civilisation
donnant envie de découvrir l'Antiquité
ni trop court (pas moins de 6h) ni trop long
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_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- hermioneHabitué du forum
C’était avec M-AM?
_________________
Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar
- DerborenceModérateur
Non.hermione a écrit:C’était avec M-AM?
Je précise que je suis dans l'académie de Rouen.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Luigi_BGrand Maître
Tout va bien car, dans la même académie, en novembre 2015, il était dit dans un document envoyé par les IPR aux professeurs de LC : http://avenirlatingrec.fr/forum/commentez-l-actualite/218-circulaire-y-a-rien-a-voir#900Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
L’enseignement dans l’E.P.I. est assuré par les professeurs des disciplines et les professeurs de Lettres Classiques [...] Les professeurs de Lettres Classiques interviennent dans les E.P.I. et les enseignements de complément. Dans les premiers, tous les professeurs peuvent intervenir et le professeur de Lettres Classiques est l’expert de référence.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Isis39Enchanteur
Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- DerborenceModérateur
La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
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"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- hermioneHabitué du forum
Derborence a écrit:Non.hermione a écrit:C’était avec M-AM?
Je précise que je suis dans l'académie de Rouen.
zut, j'ai cru que tu étais dans l'académie de Besançon.
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Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar
- Isis39Enchanteur
Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
- DerborenceModérateur
Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Presse-puréeGrand sage
Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
Boaf, dans une autre académie, l'IPR de lettres (de lettres, hein, je ne déconne pas) a expliqué que pour les EPI, le "L" de LCA n'était pas "Langue" mais "Latin" et que, en conséquence, il ne fallait pas faire de langue dans l'EPI...
Mais sinon, c'est une réforme pensée, qui va favoriser et développer le latin...
Bref.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ElyasEsprit sacré
Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:
La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
Ah bah non ! Evidemment ! En revanche, je suis en colère contre l'enseignement du latin qui est de moins en moins sur la langue et de plus en plus sur la civilisation et l'histoire (ça, c'est mon job !). On a donc des élèves qui ne savent pas le subjonctif imparfait en 3e mais qui travaillent sur les dynasties impériales. Quand je suis sorti de 3e (on commençait le latin en 4e en plus de mon temps), je maîtrisais toutes les déclinaisons et tous les temps à tous les modes sans parler des trucs bizarres de la langue (ablatif absolu mon amour, des débuts de scansion, des bases sur le locatif...). Je doute que maintenant même un élève de Tle possède le niveau d'un élève de 3e de 1993.
- Débat dans L'Humanité : « Tous les enfants peuvent-ils réussir à l'école ? »
- Michel Guillou : "Il y aura bien, dans l'école, des professeurs [de différentes matières] pour enseigner le numérique".
- Section "professeurs des écoles" dans le forum de partage entre professeurs de sciences physiques
- [résolu] Les élèves peuvent-ils arrêter le latin en 4e ?
- Mutations : être prof et célibataire...
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