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- vivi1982Niveau 10
Verdurette a écrit:Shere Khan a écrit:T J'apprends aussi qu'il y a des ordres en haut lieu pour ne pas soutenir les professeurs (ceci étant dénoncé le SNALC et FO), et aussi des ordres oraux pour ne pas faire de conseils de discipline.
Je ne remets pas du tout en cause cette affirmation (je sais qu'ils le font, je l'ai vu ailleurs) mais j'essaie de comprendre et je n'y parviens pas. Je ne comprends sincèrement pas quel est l'intérêt de notre hiérarchie de nous mettre dans ce genre de position ? Voudraient-il nous remplacer par une armée entière de profs nouveaux aveuglément soumis à leurs oukases que ce ce serait matériellement impossible. Est-ce en nous laminant, en ruinant notre autorité qu'on va obtenir de meilleurs résultats ? C'est absurde !
On voit ce que ça donne ce genre d'attitude: c'est la 2ème année de notre CDE, on est passé de petit collège de campagne tranquille où il fait bon d'aller bosser, bonne ambiance d'équipe (c'est pour ça que j'avais demandé ce collège dans mes voeux alors qu'il est à 40 min de chez moi) à ce que j'ai décrit plus haut: insultes, agressions, élèves qui se croient tout permis, personne ne se sent en sécurité.
Clairement elle ne veut pas faire de conseil de discipline: malgré tous les cas qu'on a, un seul conseil de dis en deux ans et parce qu'on a insisté et le gamin devaient trop dangereux pour tout le monde (depuis janvier il a été viré de 3 collèges d'ailleurs, les autres ont tenu moins longtemps que nous!).
- Pierre-HenriHabitué du forum
Verdurette a écrit:
Je ne remets pas du tout en cause cette affirmation (je sais qu'ils le font, je l'ai vu ailleurs) mais j'essaie de comprendre et je n'y parviens pas. Je ne comprends sincèrement pas quel est l'intérêt de notre hiérarchie de nous mettre dans ce genre de position ? Voudraient-il nous remplacer par une armée entière de profs nouveaux aveuglément soumis à leurs oukases que ce ce serait matériellement impossible. Est-ce en nous laminant, en ruinant notre autorité qu'on va obtenir de meilleurs résultats ? C'est absurde !
La politique de l'autruche. L'art de refiler les responsabilités du désastre aux sous-fifres. Aussi le millénarisme, la mystique de la nouveauté et du modernisme, la fuite en avant idéologique : les professeurs d'aujourd'hui ne sont pas terribles, d'accord, ils sont réactionnaires, rétifs au changement, incapables de voir le Bien et le Vrai des réformes, mais demain le grand soir arrivera, la Sainte Pédagogie nous fera passer des ténèbres à la lumière, des dizaines de milliers d'excellents candidats se précipiteront vers l'enseignement renouvelé la foi au cœur. Ils y croient.
- atriumNeoprof expérimenté
Pierre-Henri a écrit:Verdurette a écrit:
Je ne remets pas du tout en cause cette affirmation (je sais qu'ils le font, je l'ai vu ailleurs) mais j'essaie de comprendre et je n'y parviens pas. Je ne comprends sincèrement pas quel est l'intérêt de notre hiérarchie de nous mettre dans ce genre de position ? Voudraient-il nous remplacer par une armée entière de profs nouveaux aveuglément soumis à leurs oukases que ce ce serait matériellement impossible. Est-ce en nous laminant, en ruinant notre autorité qu'on va obtenir de meilleurs résultats ? C'est absurde !
La politique de l'autruche. L'art de refiler les responsabilités du désastre aux sous-fifres. Aussi le millénarisme, la mystique de la nouveauté et du modernisme, la fuite en avant idéologique : les professeurs d'aujourd'hui ne sont pas terribles, d'accord, ils sont réactionnaires, rétifs au changement, incapables de voir le Bien et le Vrai des réformes, mais demain le grand soir arrivera, la Sainte Pédagogie nous fera passer des ténèbres à la lumière, des dizaines de milliers d'excellents candidats se précipiteront vers l'enseignement renouvelé la foi au cœur. Ils y croient.
C'était exactement le même discours qu'on nous servait dans les écoles normales d'instituteurs: nous étions la nouvelle armée des hussards noirs destinés à remplacer tous les vieux réacs qui ne comprennent pas les enfants
- vivi1982Niveau 10
Situation ubusesque: ce matin le collègue arrive pour faire cours, il monte avec sa classe soudainement la CDE est arrivée avec la CPE et un surveillant, et il s'est fait interdire de faire cours (comme ça, sans prévenir), il est sorti sous les regard des élèves victorieux. La CDE lui a dit de rester en salle des profs.
On a essayé de contacter les syndicats mais la permanence n'est pas ouverte. On fait en sorte que quelqu'un reste avec lui, pour quand elle va le convoquer dans son bureau, qu'il n'y aille pas seul. C'est la plainte à la gendarmerie qu'elle a du mal à encaisser (et pas de bol, le gendarme est le père d'un gamin de cette classe, un sage qu voudrait bosser).
On a essayé de contacter les syndicats mais la permanence n'est pas ouverte. On fait en sorte que quelqu'un reste avec lui, pour quand elle va le convoquer dans son bureau, qu'il n'y aille pas seul. C'est la plainte à la gendarmerie qu'elle a du mal à encaisser (et pas de bol, le gendarme est le père d'un gamin de cette classe, un sage qu voudrait bosser).
- User20401Vénérable
Je n'avais pas tout suivi dans ce fil. J'ai beau le relire, je ne comprends pas pourquoi on lui a interdit de faire cours ?! (je passe le fait que je pense qu'en dehors d'un ordre du rectorat, c'est totalement illégal )
Il ne semble pas avoir commis de faute, dans ce que tu décris. Il est au contraire resté calme là où beaucoup seraient devenus violents…
Vous avez bien fait d'essayer de contacter un syndicat. Beaucoup de courage à lui et bravo à vous de le soutenir !
Il ne semble pas avoir commis de faute, dans ce que tu décris. Il est au contraire resté calme là où beaucoup seraient devenus violents…
Vous avez bien fait d'essayer de contacter un syndicat. Beaucoup de courage à lui et bravo à vous de le soutenir !
- InvitéInvité
Avez-vous vous pu contacter un syndicat? Bravo et courage!
- IlonaHabitué du forum
Ce que je lis me révolte,cette institution est devenue folle .
Je n'imagine même pas dans quel état psychologique doit se trouver notre collègue.
Il y a même,je le crains,un risque qu'il commette un geste irréparable envers lui-même.
Je n'imagine même pas dans quel état psychologique doit se trouver notre collègue.
Il y a même,je le crains,un risque qu'il commette un geste irréparable envers lui-même.
- vivi1982Niveau 10
Pas encore aux dernières nouvelles pour le syndicat, la permanence n'ouvre que l'aprem, à l'heure qu'il est des collègues ont peut-être réussi à les avoir. Nous non plus on n'a pas compris pourquoi il est interdit de faire cours, elle a juste parlé d'un protocole à suivre suite à la plainte qu'il a déposé contre l'élève.
Elle lui a fait passer un interrogatoire suite à l'affaire de la semaine dernière, heureusement un collègue était avec lui.
Dans son malheur il a la chance d'avoir notre soutien et celui de l'autre établissement qui a mis un avis favorable à son renouvellement car il a suivi les conseils, a accepté l'aide d'une tutrice et là-bas ça va mieux.
Ce collège part tellement en vrille que les élèves nous répondent à tous comme des chiens: une gamine de 5ème qui ne pose pas de problèmes particuliers, m'a répondu ce matin que je la faisais ch***!!!
Elle lui a fait passer un interrogatoire suite à l'affaire de la semaine dernière, heureusement un collègue était avec lui.
Dans son malheur il a la chance d'avoir notre soutien et celui de l'autre établissement qui a mis un avis favorable à son renouvellement car il a suivi les conseils, a accepté l'aide d'une tutrice et là-bas ça va mieux.
Ce collège part tellement en vrille que les élèves nous répondent à tous comme des chiens: une gamine de 5ème qui ne pose pas de problèmes particuliers, m'a répondu ce matin que je la faisais ch***!!!
- JulHabitué du forum
C'est absolument scandaleux. C'est vraiment formidable que vous lui apportiez votre soutien.
- amourExpert
Je ne comprends même pas comment ce qui s'est passé ce matin est légalement possible. mais enfin s'ils étaient trois à l'empêcher d'enseigner, je suppose qu'ils faisaient appliquer une décision, non?
- fanetteFidèle du forum
Eh bien, c'est
Heureusement pour lui, et pour vous, vous semblez bien solidaires. C'est primordial.
Un CDE peut interdire à un enseignant d'entrer dans sa classe, et même dans le collège, s'il estime qu'il est un danger potentiel ; je suppose qu'il peut le faire aussi s'il craint que la confrontation entre les élèves et le prof tourne au drame. Ce n'est en rien une excuse pour le sortir de la classe devant les élèves ! Le chef d'établissement est là pour soutenir les profs, pas pour les enfoncer !
Nous avons eu cette année un contractuel qui avait de gros soucis avec ses classes. Les élèves étaient très remontés et lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Il est arrivé que la CDE lui demande de ne pas les prendre, le temps que le soufflé retombe, car elle craignait de gros incidents. (Diverses tentatives pour régler le problème ont échoué ; finalement, il a démissionné ...)
Edit : si Cripure était là, il aurait probablement des références de textes à vous donner. Il me semble qu'on en a déjà parlé sur le forum ...
Heureusement pour lui, et pour vous, vous semblez bien solidaires. C'est primordial.
Un CDE peut interdire à un enseignant d'entrer dans sa classe, et même dans le collège, s'il estime qu'il est un danger potentiel ; je suppose qu'il peut le faire aussi s'il craint que la confrontation entre les élèves et le prof tourne au drame. Ce n'est en rien une excuse pour le sortir de la classe devant les élèves ! Le chef d'établissement est là pour soutenir les profs, pas pour les enfoncer !
Nous avons eu cette année un contractuel qui avait de gros soucis avec ses classes. Les élèves étaient très remontés et lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Il est arrivé que la CDE lui demande de ne pas les prendre, le temps que le soufflé retombe, car elle craignait de gros incidents. (Diverses tentatives pour régler le problème ont échoué ; finalement, il a démissionné ...)
Edit : si Cripure était là, il aurait probablement des références de textes à vous donner. Il me semble qu'on en a déjà parlé sur le forum ...
- amourExpert
Si c'est bien le cas dont tu parles Fanette, ne faut-il pas avertir le rectorat des conditions dans lesquelles le professeur a été contraint de ne pas faire son travail, c'est à dire devant les élèves, sans concertation préalable? Je ne vois pas non plus comment il est possible de n'avoir pas averti les élèves non plus auparavant.
- vivi1982Niveau 10
Ce qui me fait halluciner, c'est le renversement de situation: à aucun moment avec le CDE les élèves sont mis en cause et sanctionnés, c'est le prof qui est désigné comme coupable, c'est le monde à l'envers.
D'ailleurs mardi il a eu ses classes, c'est mardi que la cde a reçu la plainte de la police concernant l'incident de la semaine dernière, et là sans lui en avoir parlé avant, elle lui interdit de prendre ses classes, ça ressemble à une vengeance!
D'ailleurs mardi il a eu ses classes, c'est mardi que la cde a reçu la plainte de la police concernant l'incident de la semaine dernière, et là sans lui en avoir parlé avant, elle lui interdit de prendre ses classes, ça ressemble à une vengeance!
- lilith888Grand sage
Au niveau de la loi, pour moi le CDE est dans son droit : il est le garant de la sécurité de son établissement et s'il pense que la sécurité n'est pas assurée, il peut prendre ce genre de décision.
- fanetteFidèle du forum
En ce qui concerne le cas du contractuel dans notre établissement, je sais que la CDE avait prévenu sa hiérarchie (Dasen je suppose). Dans un 2ème temps, elle avait demandé à l'IPR de passer voir le collègue.
Elle m'a rapporté une conversation qu'elle a eue avec les services du rectorat ou de l'IA ; ceux-ci lui ont dit "Il est contractuel ? bon, eh bien c'est simple, on va le licencier!". Elle a dû insister pour demander une visite-conseil de l'IPR, expliquant qu'il n'était pas formé, et que c'était trop facile de s'en débarrasser ainsi ! (Oui, les CDE humains, ça existe )
Mais ici, il semble bien qu'on soit dans une autre situation et que le CDE cherche à se dédouaner, en faisant porter toute la responsabilité au collègue, alors que rien n'a été fait pour l'aider. Il faut donc rester solidaires, et faire pression en groupe auprès du chef d'établissement. Chez nous, quand on laisse filtrer la rumeur que l'on va débrayer, les chefs se précipitent en salle des profs pour "éteindre le feu"... Ça peut peut-être marcher chez vous ?
Elle m'a rapporté une conversation qu'elle a eue avec les services du rectorat ou de l'IA ; ceux-ci lui ont dit "Il est contractuel ? bon, eh bien c'est simple, on va le licencier!". Elle a dû insister pour demander une visite-conseil de l'IPR, expliquant qu'il n'était pas formé, et que c'était trop facile de s'en débarrasser ainsi ! (Oui, les CDE humains, ça existe )
Mais ici, il semble bien qu'on soit dans une autre situation et que le CDE cherche à se dédouaner, en faisant porter toute la responsabilité au collègue, alors que rien n'a été fait pour l'aider. Il faut donc rester solidaires, et faire pression en groupe auprès du chef d'établissement. Chez nous, quand on laisse filtrer la rumeur que l'on va débrayer, les chefs se précipitent en salle des profs pour "éteindre le feu"... Ça peut peut-être marcher chez vous ?
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- amourExpert
Fanette, je crois que les collègues de vivi ont déjà débrayé la semaine dernière. mais c'est vrai qu'ils pourraient vouloir recommencer
- fanetteFidèle du forum
Oups , dans ce cas, demander l'intervention du médiateur ou d'un Inspecteur Vie Scolaire ?
- BlackMailExpert
lilith888 a écrit:Au niveau de la loi, pour moi le CDE est dans son droit : il est le garant de la sécurité de son établissement et s'il pense que la sécurité n'est pas assurée, il peut prendre ce genre de décision.
Légalement, le CDE est peut-être dans son bon droit en interdisant à un collègue en difficulté de faire cours. Humainement, professionnellement, il a en revanche agi d'une manière qui me semble honteuse. Comment peut-on exiger qu'un collègue redresse la barre avec ses classes si l'administration n'apporte aucun soutien et que le chef va même jusqu'à humilier publiquement le collègue ? Comment est-il censé garder du crédit auprès des élèves après cela ?
Franchement, si le CDE connaît son état psychologique, ça revient presque à le pousser au suicide...
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- Spoiler:
I'm watching you.
- Equipe de modérationModérateur
J'ai dû corbeiller un certain nombre de messages. Merci de bien vouloir vous recentrer sur le sujet du topic.
- Philomène87Grand sage
Oui, ça fait un peu "descente de flics". Devant les élèves, c'est hideux. Espérons que ce collègue soit dans un autre établissement l'année prochaine.
- lilith888Grand sage
BlackMail a écrit:lilith888 a écrit:Au niveau de la loi, pour moi le CDE est dans son droit : il est le garant de la sécurité de son établissement et s'il pense que la sécurité n'est pas assurée, il peut prendre ce genre de décision.
Légalement, le CDE est peut-être dans son bon droit en interdisant à un collègue en difficulté de faire cours. Humainement, professionnellement, il a en revanche agi d'une manière qui me semble honteuse. Comment peut-on exiger qu'un collègue redresse la barre avec ses classes si l'administration n'apporte aucun soutien et que le chef va même jusqu'à humilier publiquement le collègue ? Comment est-il censé garder du crédit auprès des élèves après cela ?
Franchement, si le CDE connaît son état psychologique, ça revient presque à le pousser au suicide...
Je suis d'accord avec ça, mais comment penser une seconde, après avoir lu l'ensemble du topic, que ce collègue puisse, à ce stade, redresser la barre ?
Bien sûr qu'il y a d'énormes lacunes au niveau de l'administration, mais je pense aussi qu'il faut le redire : oui, il y a malheureusement des collègues qui ne sont pas faits pour enseigner, c'est malheureux, mais c'est comme ça. Et je pense qu'à un moment, il faut aussi les empêcher d'enseigner, pour le bien de tous, et le leur avant tout. Si on l'avait laissé faire, ce malheureux aurait continué coûte que coûte dans les conditions atroces lues ici.
- fanetteFidèle du forum
De toutes façons, il faut tout mettre à plat avec le CDE. Celui-ci a des moyens d'aider le collègue de différentes façons : prévenir la classe que ce sera tolérance zéro, proposer de la dédoubler, sortir de cours 2 ou 3 élèves perturbateurs, demander à un collègue sympa de l'aider sur la partie disciplinaire et pédagogique s'il pédale un peu dans la semoule, etc. Ensuite, si le CDE ne veut rien savoir, demander à rencontrer le médiateur ou un Inspecteur Vie Scolaire me semble une solution, peut-être les syndicats ont-ils autre chose à proposer ?
Comment réagit le CPE ?
Comment réagit le CPE ?
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- amourExpert
+ 1.kiko30 a écrit:Il y avait l'art et la manière...
Le CDE doit assurer, comme l'a rappelé Lilith, la sécurité dans son établissement, alors il était dans son bon droit, OK. C'est la base à connaître et c'est important.
Mais vivi nous demande ce qu'elle peut faire pour soutenir son collègue, qui visiblement va mal. Ca peut être définitif, mais ça aucun d'entre nous ne peut le dire, c'est peut-être temporaire aussi. Et l'empêcher d'enseigner alors qu'il le veut, et de cette manière-là, ça n'est ni l'aider sur le long terme, ni le respecter. En plus ça ne respecte pas non plus le droit des élèves à avoir un cours.
- oreHabitué du forum
kiko30 a écrit:Il y avait l'art et la manière...
- vivi1982Niveau 10
fanette a écrit:De toutes façons, il faut tout mettre à plat avec le CDE. Celui-ci a des moyens d'aider le collègue de différentes façons : prévenir la classe que ce sera tolérance zéro, proposer de la dédoubler, sortir de cours 2 ou 3 élèves perturbateurs, demander à un collègue sympa de l'aider sur la partie disciplinaire et pédagogique s'il pédale un peu dans la semoule, etc. Ensuite, si le CDE ne veut rien savoir, demander à rencontrer le médiateur ou un Inspecteur Vie Scolaire me semble une solution, peut-être les syndicats ont-ils autre chose à proposer ?
Comment réagit le CPE ?
Non, c'est même pas pour une question de sécurité: il a 25 rapports sur des élèves problématiques depuis le début de l'année, elle n'a jamais donné de suite, jamais, là elle se venge parce que la police est venue mettre le nez dans l'histoire, c'est tout.
Dans l'autre établissement où il enseigne, des mesures ont été prises pour l'aider: il a une tutrice qui va dans ses cours, il va dans les siens, elle l'aide du point de vue disciplinaire, plus des conseils de gestion, le CDE, le CPE ou quelqu'un de la vie sco viennent dans les cours avec lui, et ça se passe très bien là-bas maintenant.
Toujours pas de nouvelle de la réponse des syndicats.
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