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- vivi1982Niveau 10
Bonjour, cette fois je ne viens pas parler de mes difficultés mais de celles d'un collègue qui semble vraiment en grande souffrance. IL est contractuel depuis 5 ans et ça ne s'est jamais très bien passé mais cette année, la situation semble s'être encore dégradée. Il est sur deux établissements et n'a que 6h chez nous ce qui fait que je ne le vois pas beaucoup mais on s'est pas mal rapproché dernièrement car on suit le même stage sur la gestion de classe (stage que j'ai choisi mais qui lui a été imposé par ses CDE). Il m'a raconté qu'il était bordélisé dans ses classes (ce sont ses mots), les élèves ne le respectent plus du tout, il est régulièrement insulté, reçoit des projectiles, les élèves ne tiennent pas en place, s'amusent, n'écoutent rien, il est même arrivé que les élèves renversent des tables. Il ne reçoit aucun soutien de la direction, bien au contraire il les a sur le dos et les cde le cassent régulièrement et lui disent carrément de changer de métier (il y pense mais il faut une solution de rechange). Il a aussi les parents d'élève sur le dos. Dans son autre collège c'est pire car les collègues ne le soutiennent pas, il ne va plus en salle des profs et mange seul dans sa voiture. Chez nous il est un peu en retrait mais discute quand même avec certains collègues et se sent plus soutenu.
Dans son attitude même on sent sa souffrance (courbé, replié sur lui-même) et il le dit, il semble avoir jeté l'éponge en ce qui concerne la gestion de classe, pourtant, il m'a dit qu'il passait ses soirées, ses wk et ses vacances à préparer ses cours, il n'a plus de vie.
Bref, j'ai peur que cette situation tourne mal, pour lui et aussi pour les élèves, je ne sais pas trop comment l'aider à part discuter avec lui, lui donner des conseils (en sachant que je ne suis pas non plus exemplaire en gestion de classe même si je me débrouille cette année). Dans les deux classes qu'il a, on a en commun que le groupe de latinistes de 4ème (lui a la classe entière), un groupe plutôt sympa et sérieux (mais le reste de la classe ne l'est pas), une fois, les élèves me parlaient de ce professeur (pas méchamment, juste pour avoir mon avis que je me suis bien gardée de donner), et comme deux latinistes sont délégués et très matures, je leur ai conseillé de discuter avec la classe pour essayer d'améliorer les choses en leur faisant sentir que le comportement de la classe dans cette matière n'était pas tolérable. Je ne sais pas si j'ai bien fait de m'en mêler.
Dans son attitude même on sent sa souffrance (courbé, replié sur lui-même) et il le dit, il semble avoir jeté l'éponge en ce qui concerne la gestion de classe, pourtant, il m'a dit qu'il passait ses soirées, ses wk et ses vacances à préparer ses cours, il n'a plus de vie.
Bref, j'ai peur que cette situation tourne mal, pour lui et aussi pour les élèves, je ne sais pas trop comment l'aider à part discuter avec lui, lui donner des conseils (en sachant que je ne suis pas non plus exemplaire en gestion de classe même si je me débrouille cette année). Dans les deux classes qu'il a, on a en commun que le groupe de latinistes de 4ème (lui a la classe entière), un groupe plutôt sympa et sérieux (mais le reste de la classe ne l'est pas), une fois, les élèves me parlaient de ce professeur (pas méchamment, juste pour avoir mon avis que je me suis bien gardée de donner), et comme deux latinistes sont délégués et très matures, je leur ai conseillé de discuter avec la classe pour essayer d'améliorer les choses en leur faisant sentir que le comportement de la classe dans cette matière n'était pas tolérable. Je ne sais pas si j'ai bien fait de m'en mêler.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Avant de s'en mêler, il faut d'abord en parler avec le collègue, cela me semble une première étape indispensable. On n'aide pas les gens malgré eux.
- CasparProphète
Tu n'as pas mal agi puisque tu n'as pas critiqué ton collègue et as renvoyé les élèves à leurs responsabilités. Cela étant, tu ne pourras pas faire grand chose à part l'écouter et lui proposer ton soutien.
- vivi1982Niveau 10
Je lui ai déjà longuement parlé, et j'ai vu qu'il attendait du soutien de l'équipe (soutien qu'il n'a pas dans l'autre établissement, bien au contraire). Et je ne m'e suis pas volontairement mêlée (enfin c'est venu comme ça), les élèves m'en ayant parlé, je leur ai en gros dit que plutôt que de m'en parler, ils devaient voir collectivement avec la classe pour que ça change puisque cette ambiance venait d'eux.
Il s'est aussi rapproché de quelques collègues qui ont des classes en commun avec lui. Avant les vacances, j'ai entendu que certains de ces collègues comptaient voir collectivement la CDE pour parler des difficultés avec ces classes (les collègues en ont aussi même si ça reste gérable), mais je n'en espère pas trop connaissant notre cde qui donne raison aux élèves et aux parents et pour elle, s'il y a des problèmes, c'est que nous sommes incompétents.
Mais autrement, qu'existe-t-il comme soutien plus officiel? Cellule de soutien au rectorat? Syndicat (bon, il m'a dit être contre les syndicats). Il s'est braqué pour le stage de gestion de classe, déjà parce qu'il lui a été imposé, et qu'en plus le formateur est le proviseur adjoint du collège où il était l'an dernier et qui l'a allègrement cassé aussi mais qui est tout hypocrite.
Il s'est aussi rapproché de quelques collègues qui ont des classes en commun avec lui. Avant les vacances, j'ai entendu que certains de ces collègues comptaient voir collectivement la CDE pour parler des difficultés avec ces classes (les collègues en ont aussi même si ça reste gérable), mais je n'en espère pas trop connaissant notre cde qui donne raison aux élèves et aux parents et pour elle, s'il y a des problèmes, c'est que nous sommes incompétents.
Mais autrement, qu'existe-t-il comme soutien plus officiel? Cellule de soutien au rectorat? Syndicat (bon, il m'a dit être contre les syndicats). Il s'est braqué pour le stage de gestion de classe, déjà parce qu'il lui a été imposé, et qu'en plus le formateur est le proviseur adjoint du collège où il était l'an dernier et qui l'a allègrement cassé aussi mais qui est tout hypocrite.
- CasparProphète
Le soutien du rectorat il ne faut pas trop y compter.
Le soutien d'un syndicat n'est possible qu'en cas de conflit plus précis, avec la direction par exemple. s'il s'agit de "bordélisation", je ne vois pas trop ce qu'ils peuvent faire.
Contre les syndicats, braqué contre le stage de gestion de classe, mangeant dans sa voiture, passant des week-ends et des soirées à préparer des cours pour...rien finalement puisque les élèves ne l'écoutent pas, ça fait quand même beaucoup : encore une fois, tu ne pourras pas résoudre le problème à toi toute seule.
Le soutien d'un syndicat n'est possible qu'en cas de conflit plus précis, avec la direction par exemple. s'il s'agit de "bordélisation", je ne vois pas trop ce qu'ils peuvent faire.
Contre les syndicats, braqué contre le stage de gestion de classe, mangeant dans sa voiture, passant des week-ends et des soirées à préparer des cours pour...rien finalement puisque les élèves ne l'écoutent pas, ça fait quand même beaucoup : encore une fois, tu ne pourras pas résoudre le problème à toi toute seule.
- JaneBNeoprof expérimenté
vivi1982 a écrit:Bonjour, cette fois je ne viens pas parler de mes difficultés mais de celles d'un collègue qui semble vraiment en grande souffrance. IL est contractuel depuis 5 ans et ça ne s'est jamais très bien passé mais cette année, la situation semble s'être encore dégradée. Il est sur deux établissements et n'a que 6h chez nous ce qui fait que je ne le vois pas beaucoup mais on s'est pas mal rapproché dernièrement car on suit le même stage sur la gestion de classe (stage que j'ai choisi mais qui lui a été imposé par ses CDE). Il m'a raconté qu'il était bordélisé dans ses classes (ce sont ses mots), les élèves ne le respectent plus du tout, il est régulièrement insulté, reçoit des projectiles, les élèves ne tiennent pas en place, s'amusent, n'écoutent rien, il est même arrivé que les élèves renversent des tables. Il ne reçoit aucun soutien de la direction, bien au contraire il les a sur le dos et les cde le cassent régulièrement et lui disent carrément de changer de métier (il y pense mais il faut une solution de rechange). Il a aussi les parents d'élève sur le dos. Dans son autre collège c'est pire car les collègues ne le soutiennent pas, il ne va plus en salle des profs et mange seul dans sa voiture. Chez nous il est un peu en retrait mais discute quand même avec certains collègues et se sent plus soutenu.
Dans son attitude même on sent sa souffrance (courbé, replié sur lui-même) et il le dit, il semble avoir jeté l'éponge en ce qui concerne la gestion de classe, pourtant, il m'a dit qu'il passait ses soirées, ses wk et ses vacances à préparer ses cours, il n'a plus de vie.
Bref, j'ai peur que cette situation tourne mal, pour lui et aussi pour les élèves, je ne sais pas trop comment l'aider à part discuter avec lui, lui donner des conseils (en sachant que je ne suis pas non plus exemplaire en gestion de classe même si je me débrouille cette année). Dans les deux classes qu'il a, on a en commun que le groupe de latinistes de 4ème (lui a la classe entière), un groupe plutôt sympa et sérieux (mais le reste de la classe ne l'est pas), une fois, les élèves me parlaient de ce professeur (pas méchamment, juste pour avoir mon avis que je me suis bien gardée de donner), et comme deux latinistes sont délégués et très matures, je leur ai conseillé de discuter avec la classe pour essayer d'améliorer les choses en leur faisant sentir que le comportement de la classe dans cette matière n'était pas tolérable. Je ne sais pas si j'ai bien fait de m'en mêler.
Pas trop de conseils à te donner mais je suis sûre que ça lui fait du bien d'en parler avec toi sans se sentir jugé. ( Parfois avoir en face de soi quelqu'un qui compatit et ne se pose pas en " super prof" de la gestion de classe, ça redonne un peu confiance en soi et il semble en avoir bien besoin!) Et je trouve que tu as envoyé le bon message aux élèves en le soutenant et en leur disant que leur comportement dans cette matière n'était pas tolérable.
- GisèleNiveau 4
Qu'il arrête une préparation de cours qui ne sert à rien et aille plutôt au cinéma. Ensuite, qu'il passe une ou plusieurs heures à établir une relation saine avec la classe, je pense qu'il y a assez souvent moyen de le faire mais il ne faut pas avoir comme priorité de faire son cours, plutôt de gérer le rapport de force et de casser les plus forts. Par exemple : même si l'exclusion de cours est mal vue sauf cas extrêmes, là à sa place j'en abuserais vu qu'il n'y a pas de soutien, et vu le contexte délétère sur les années autant y aller.
De même, puisque la hiérarchie ne joue pas son rôle, convoquer plein de parents d'élèves. Normalement ça fait son effet.
Ne jamais s'abaisser soi-même, renoncer dans le rapport de force : on est dans son bon droit et on a (le plus souvent) les moyens de se faire respecter.
Tout cela paraît facile à dire mais il faut y croire et essayer, sinon ... Autant abandonner tout de suite et visiblement c'est ce qui arrangerait tout le monde sur le dos du collègue. C'est à croire que certains sableraient le champagne si on apprenait son suicide. Dans ces cas-là on ne peut compter que sur soi-même ...
De même, puisque la hiérarchie ne joue pas son rôle, convoquer plein de parents d'élèves. Normalement ça fait son effet.
Ne jamais s'abaisser soi-même, renoncer dans le rapport de force : on est dans son bon droit et on a (le plus souvent) les moyens de se faire respecter.
Tout cela paraît facile à dire mais il faut y croire et essayer, sinon ... Autant abandonner tout de suite et visiblement c'est ce qui arrangerait tout le monde sur le dos du collègue. C'est à croire que certains sableraient le champagne si on apprenait son suicide. Dans ces cas-là on ne peut compter que sur soi-même ...
- MathouneNiveau 7
Marcel Khrouchtchev a écrit:Avant de s'en mêler, il faut d'abord en parler avec le collègue, cela me semble une première étape indispensable. On n'aide pas les gens malgré eux.
Dans les grosses entreprises on considère qu'il est du devoir de tous de participer à la prévention du "risque psychosocial" ; en clair, si une personne semble aller mal, et ne pas disposer de l'aide nécessaire, n'importe quel collègue a le devoir d'en informer la médecine du travail. J'imagine donc qu'une idée serait d'en parler au médecin scolaire, sous couvert du secret médical, pour qu'il indique la marche à suivre.
- vivi1982Niveau 10
Gisèle a écrit:Qu'il arrête une préparation de cours qui ne sert à rien et aille plutôt au cinéma. Ensuite, qu'il passe une ou plusieurs heures à établir une relation saine avec la classe, je pense qu'il y a assez souvent moyen de le faire mais il ne faut pas avoir comme priorité de faire son cours, plutôt de gérer le rapport de force et de casser les plus forts. Par exemple : même si l'exclusion de cours est mal vue sauf cas extrêmes, là à sa place j'en abuserais vu qu'il n'y a pas de soutien, et vu le contexte délétère sur les années autant y aller.
De même, puisque la hiérarchie ne joue pas son rôle, convoquer plein de parents d'élèves. Normalement ça fait son effet.
Ne jamais s'abaisser soi-même, renoncer dans le rapport de force : on est dans son bon droit et on a (le plus souvent) les moyens de se faire respecter.
Tout cela paraît facile à dire mais il faut y croire et essayer, sinon ... Autant abandonner tout de suite et visiblement c'est ce qui arrangerait tout le monde sur le dos du collègue. C'est à croire que certains sableraient le champagne si on apprenait son suicide. Dans ces cas-là on ne peut compter que sur soi-même ...
Je lui ai dit d'arrêter de bosser comme un fou: il était étonné que je parte une semaine en vacances sans que mon travail en pâtisse, que j'arrive à gérer travail et enfants d'âge scolaire (il est célibataire sans enfant). Je pense qu'il manque beaucoup de confiance en lui (et la situation ne fait que renforcer ce sentiment) et c'est pour ça qu'il se réfugie dans ce qu'il maîtrise le mieux: la préparation des cours.
Dans mon collège, c'est assez particulier avec cette CDE: depuis 1 an et demi qu'elle est là, l'ambiance s'est beaucoup dégradée à cause de son laxisme, même les professeurs chevronnés en bavent parfois. Pour lui c'est très dur partout, mais chez nous ça atteint l'apothéose.
Le médecin scolaire, c'est une bonne idée, il faut que je vois quand il est là (vraiment pas souvent je pense, je ne l'ai vu qu'une fois lors d'une réunion pour un PAI).
- choup78Habitué du forum
Aime-t-il ce qu'il fait? Ou subit-il ce métier faute d'avoir trouvé autre chose? ll faut parfois avouer que certaines personnes ne sont pas faites pour être prof, et, sans du tout vouloir être méchante, je dirais que pour ton collègue cela semble être le cas...
- vivi1982Niveau 10
Il aime sa matière, ça c'est sûr, mais le métier, je dirais non, il le subit clairement. Il m'a dit plusieurs fois qu'il pensait à en changer mais qu'il ne savait pas trop quoi faire à la place.
- Tatane78Niveau 4
La "bordelisation" est due à plusieurs choses:
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
- GisèleNiveau 4
Après c'est vrai qui s'il subit un métier pour lequel il n'est pas fait, dans lequel il s'acharne simplement parce qu'il n'envisage pas autre chose, il vaut mieux arrêter pour le bien de tous à commencer par le sien. Certaines personnes en effet ne sont pas plus que ça faites pour enseigner.
- NicolatsarNiveau 9
Pourquoi ne pas lui parler de ce forum où il pourrait demander des solutions ou se confier ?
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- vivi1982Niveau 10
Tatane78 a écrit:La "bordelisation" est due à plusieurs choses:
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
Pour les sanctions, c'est justement la chose qui pêche chez nous: pas le droit d'exclure (ou rarement), éviter de coller (on s'est fait rappeler à l'ordre récemment car trop d'heures données, et on a appris que la vie sco ne les leur faisait pas faire), les rapports, il me dit en faire mais il n'y a pas de suite. Ca c'est le 1er point, mais effectivement il n'y a pas que ça puisqu'on est tous logés à la même enseigne pour les sanctions. Les cours inadaptés, c'est possible, d'autant plus que dans les classes qu'il a le niveau est faible. Le mauvais positionnement, sans aucun doute, de son propre aveu, il en est rendu à traiter les élèves d'âne, de choses comme ça. Et le plus gros problème c'est que cette ambiance est tellement bien ancrée que c'est extrêmement dur de redresser la barre. Et je crois qu'il a réellement peur de ses classes, tout dans son attitude montre qu'il subit.
Je lui parlerai du forum à la rentrée.
- ErgoDevin
A défaut de pouvoir exclure et coller, les punitions particulièrement pénibles ?
https://www.neoprofs.org/t35178p60-punitions-efficaces-ne-faisant-pas-perdre-de-temps-au-professeur#949410
Déjà, c'est bien qu'il en parle et ce serait bien en effet qu'il puisse faire des trucs qui lui changent les idées en-dehors de l'établissement.
Est-ce qu'il fait des plans de classe ? Selon sa matière aussi, faire faire des exercices de "base"; je n'avais jamais autant la paix, dans la plupart des classes que lorsque je leur donnais des exercices de grammaire anglaise, du plus simple (de style 20 phrases où il y a seulement à conjuguer le verbe à la 3e personne du singulier au présent) au plus compliqué avec suffisamment d'exercices pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler; quitte à ne les avoir pas tous faits en fin d'heure mais à corriger les 4 ou 5 premiers.
Et puis s'il veut venir ici, il y a beaucoup de fils sur la gestion de classe. :flower:
https://www.neoprofs.org/t35178p60-punitions-efficaces-ne-faisant-pas-perdre-de-temps-au-professeur#949410
Déjà, c'est bien qu'il en parle et ce serait bien en effet qu'il puisse faire des trucs qui lui changent les idées en-dehors de l'établissement.
Est-ce qu'il fait des plans de classe ? Selon sa matière aussi, faire faire des exercices de "base"; je n'avais jamais autant la paix, dans la plupart des classes que lorsque je leur donnais des exercices de grammaire anglaise, du plus simple (de style 20 phrases où il y a seulement à conjuguer le verbe à la 3e personne du singulier au présent) au plus compliqué avec suffisamment d'exercices pour qu'ils n'aient pas le temps de souffler; quitte à ne les avoir pas tous faits en fin d'heure mais à corriger les 4 ou 5 premiers.
Et puis s'il veut venir ici, il y a beaucoup de fils sur la gestion de classe. :flower:
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- choup78Habitué du forum
Le souci maintenant c'est que ses classes se sont habituées à ça, et on sait tous que redresser la barre quand ça fait des mois que c'est le boxon c'est très très très difficile sauf si on montre une énorme force de caractère, on change du tout au tout en montrant les crocs, mais ce n'est pas donné à tout le monde et vu les difficultés du collègue, j'ai bien peur que ce soit impossible pour lui.
Je lui souhaite beaucoup de courage.
Je lui souhaite beaucoup de courage.
- Pat BÉrudit
Ca va être dur s'il n'y a pas de soutien de l'établissement au niveau des sanctions. Dur aussi une fois que son image est faite (je l'ai vécu, c'est dur de redresser les choses). Il faut vraiment un vrai soutien de la vie scolaire et de la direction pour l'aider, qu'on l'autorise à exclure quasi systématiquement le petit groupe de leaders (avec travail noté) jusqu'à ce qu'il ait repris la main sur le reste de la classe. Il peut fonctionner par fiches qu'il ramasse (tout ou partie) et note, pour les mettre au boulot. Ca prend du temps de correction et de préparation...
Et il faut, dans sa tête, deux évolutions : qu'il soit intimement persuadé, du plus profond de lui, que l'attitude de ses élèves est inacceptable (condition pour ne jamais céder dans un rapport de force) ; qu'il soit intimement persuadé qu'avant d'arriver à faire cours, il faut arriver à créer une ambiance propice, et qu'il y consacre tous ses efforts.
Mais un changement d'établissement serait mieux pour partir sur de nouvelles bases, l'an rpochain, même si hélas ce n'est pas toujours possible (mais on peut aussi s'en sortir en restant dans le même, j'y suis arrivée !)
Bon courage, et envoie-le lire nos conseils !
Et il faut, dans sa tête, deux évolutions : qu'il soit intimement persuadé, du plus profond de lui, que l'attitude de ses élèves est inacceptable (condition pour ne jamais céder dans un rapport de force) ; qu'il soit intimement persuadé qu'avant d'arriver à faire cours, il faut arriver à créer une ambiance propice, et qu'il y consacre tous ses efforts.
Mais un changement d'établissement serait mieux pour partir sur de nouvelles bases, l'an rpochain, même si hélas ce n'est pas toujours possible (mais on peut aussi s'en sortir en restant dans le même, j'y suis arrivée !)
Bon courage, et envoie-le lire nos conseils !
- colombaneFidèle du forum
Pour le médecin scolaire, il est incompétent pour les enseignants... déjà, c'est galère de les avoir pour les PAI, visites médicales des élèves...
C'est le médecin des personnels du Rectorat qu'il faut voir - l'assistante sociale des personnels (à la DSDEN)...
Il en est à 5 ans de contractuel.... attention, après la 6ème année, il est cdéisé...
Il fait quelle matière ? se retourner vers l'enseignement vers les adultes ? Greta par exemple ?
C'est le médecin des personnels du Rectorat qu'il faut voir - l'assistante sociale des personnels (à la DSDEN)...
Il en est à 5 ans de contractuel.... attention, après la 6ème année, il est cdéisé...
Il fait quelle matière ? se retourner vers l'enseignement vers les adultes ? Greta par exemple ?
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- vivi1982Niveau 10
Il enseigne l'histoire-géo. Tous les ans, ou même plusieurs fois par an il change de bahut. Là il est sur 2 bahuts qui n'ont pas le même profil: chez nous rural profond, des parents qui ne suivent pas toujours, faible niveau, l'autre c'est un établissement de très bon niveau avec les parents (trop) derrière. Ça ne va pas dans les deux, en plus il a une pression monstre dans le bahut N°2 pour finir le programme.
Pour le CDI il me semble qu'il ne faut pas d'interruption dans les contrats? Je ne sais pas si c'est son cas.
C'est quelqu'un de très timide et en retrait, je pense que si je n'étais pas allée vers lui, il n'aurait pas osé me parler. C'est pareil avec les autres collègues. Et je pense que c'est pour ça qu'il ne parle à personne dans le bahut N°2, les collègues ne vont pas vers lui, lui non plus, donc les évite au maximum.
Pour le CDI il me semble qu'il ne faut pas d'interruption dans les contrats? Je ne sais pas si c'est son cas.
C'est quelqu'un de très timide et en retrait, je pense que si je n'étais pas allée vers lui, il n'aurait pas osé me parler. C'est pareil avec les autres collègues. Et je pense que c'est pour ça qu'il ne parle à personne dans le bahut N°2, les collègues ne vont pas vers lui, lui non plus, donc les évite au maximum.
- keroGrand sage
vivi1982 a écrit:Tatane78 a écrit:La "bordelisation" est due à plusieurs choses:
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
Pour les sanctions, c'est justement la chose qui pêche chez nous: pas le droit d'exclure (ou rarement), éviter de coller (on s'est fait rappeler à l'ordre récemment car trop d'heures données, et on a appris que la vie sco ne les leur faisait pas faire), les rapports, il me dit en faire mais il n'y a pas de suite. Ca c'est le 1er point, mais effectivement il n'y a pas que ça puisqu'on est tous logés à la même enseigne pour les sanctions. Les cours inadaptés, c'est possible, d'autant plus que dans les classes qu'il a le niveau est faible. Le mauvais positionnement, sans aucun doute, de son propre aveu, il en est rendu à traiter les élèves d'âne, de choses comme ça. Et le plus gros problème c'est que cette ambiance est tellement bien ancrée que c'est extrêmement dur de redresser la barre. Et je crois qu'il a réellement peur de ses classes, tout dans son attitude montre qu'il subit.
Je lui parlerai du forum à la rentrée.
Il me semble qu'en fait, il y a quelque chose que vous pourriez faire, collectivement. Ça n'implique pas le collègue en question, en fait. Ça implique la direction, qui est très manifestement défaillante. Déjà, je ne vois pas comment une direction peut interdire d'exclure, alors que l'exclusion fait réglementairement partie des punitions que peut adopter un professeur pour assurer la continuité des cours. Quant aux colles et sanctions sans effet, on n'en parle même pas.
Vous devriez agir collectivement et fortement. Pas pour lui, mais pour vous tous. Ça vous aiderait vous, tout autant que ça l'aiderait lui.
- scot69Modérateur
A une époque où j'étais en grande difficulté, j'ai beaucoup apprécié d'avoir des collègues comme toi: à l'écoute, dans le concret et qui me soutenaient... donc franchement chapeau!
- vivi1982Niveau 10
kero a écrit:vivi1982 a écrit:Tatane78 a écrit:La "bordelisation" est due à plusieurs choses:
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
Pour les sanctions, c'est justement la chose qui pêche chez nous: pas le droit d'exclure (ou rarement), éviter de coller (on s'est fait rappeler à l'ordre récemment car trop d'heures données, et on a appris que la vie sco ne les leur faisait pas faire), les rapports, il me dit en faire mais il n'y a pas de suite. Ca c'est le 1er point, mais effectivement il n'y a pas que ça puisqu'on est tous logés à la même enseigne pour les sanctions. Les cours inadaptés, c'est possible, d'autant plus que dans les classes qu'il a le niveau est faible. Le mauvais positionnement, sans aucun doute, de son propre aveu, il en est rendu à traiter les élèves d'âne, de choses comme ça. Et le plus gros problème c'est que cette ambiance est tellement bien ancrée que c'est extrêmement dur de redresser la barre. Et je crois qu'il a réellement peur de ses classes, tout dans son attitude montre qu'il subit.
Je lui parlerai du forum à la rentrée.
Il me semble qu'en fait, il y a quelque chose que vous pourriez faire, collectivement. Ça n'implique pas le collègue en question, en fait. Ça implique la direction, qui est très manifestement défaillante. Déjà, je ne vois pas comment une direction peut interdire d'exclure, alors que l'exclusion fait réglementairement partie des punitions que peut adopter un professeur pour assurer la continuité des cours. Quant aux colles et sanctions sans effet, on n'en parle même pas.
Vous devriez agir collectivement et fortement. Pas pour lui, mais pour vous tous. Ça vous aiderait vous, tout autant que ça l'aiderait lui.
On essaie, on essaie, on essaie d'agir, la direction ne veut rien entendre, nous infantilise ou nous culpabilise (dernier exemple en date, un surveillant se fait insulter, il se fait reprocher d'avoir amener l'élève à l'insulter par son attitude!), la pression monte de plus en plus dans ce collège, tout le monde est à bout. Des collègues qui ont de l'ancienneté et n'ont jamais eu de problèmes de gestion de classe se font parfois insulter (et pas des petites insultes), les mômes répondent sans cesse. Donc autant dire que le collègue timide, introverti et peu sûr de lui qui vient d'arriver (et qui n'est là que 6h), se fait bouffer tout cru.
- OlympiasProphète
Grève générale. Tout le monde.vivi1982 a écrit:kero a écrit:vivi1982 a écrit:Tatane78 a écrit:La "bordelisation" est due à plusieurs choses:
1 - une absence de réaction face à un incident (ne pas hésiter à sanctionner, à exclure, à coller voire à faire monter le CPE en classe).
2 - Un cours inadapté (trop complexe, trop transmissif, etc.)
3 - Un mauvais positionnement (trop d'énervement ou au contraire trop de jovialité, d'humour)
Mais le plus important ça reste de montrer qu'on ne se laissera pas faire. Le bras de fer avec certains élèves est inévitable et ces bras de fer, il faut tous les gagner. Je suis dans un établissement en REP dans lequel certains élèves contestent les exclusions de cours ("nan, je sors pas!"). Il faut se débrouiller pour qu'ils sortent malgré tout. J'insiste, je fais monter la CPE, je fais monter le Principal s'il ke faut mais l'élève dégagera car je l'ai décidé et annoncé. Il faut toujours aller au bout et peu importe le temps ou l'énergie que ça demande... Perdre une confrontation a des conséquences bien plus lourdes.
Je crois que certains enseignants ont peur de ces moments de tension et d'affrontement...
Pour les sanctions, c'est justement la chose qui pêche chez nous: pas le droit d'exclure (ou rarement), éviter de coller (on s'est fait rappeler à l'ordre récemment car trop d'heures données, et on a appris que la vie sco ne les leur faisait pas faire), les rapports, il me dit en faire mais il n'y a pas de suite. Ca c'est le 1er point, mais effectivement il n'y a pas que ça puisqu'on est tous logés à la même enseigne pour les sanctions. Les cours inadaptés, c'est possible, d'autant plus que dans les classes qu'il a le niveau est faible. Le mauvais positionnement, sans aucun doute, de son propre aveu, il en est rendu à traiter les élèves d'âne, de choses comme ça. Et le plus gros problème c'est que cette ambiance est tellement bien ancrée que c'est extrêmement dur de redresser la barre. Et je crois qu'il a réellement peur de ses classes, tout dans son attitude montre qu'il subit.
Je lui parlerai du forum à la rentrée.
Il me semble qu'en fait, il y a quelque chose que vous pourriez faire, collectivement. Ça n'implique pas le collègue en question, en fait. Ça implique la direction, qui est très manifestement défaillante. Déjà, je ne vois pas comment une direction peut interdire d'exclure, alors que l'exclusion fait réglementairement partie des punitions que peut adopter un professeur pour assurer la continuité des cours. Quant aux colles et sanctions sans effet, on n'en parle même pas.
Vous devriez agir collectivement et fortement. Pas pour lui, mais pour vous tous. Ça vous aiderait vous, tout autant que ça l'aiderait lui.
On essaie, on essaie, on essaie d'agir, la direction ne veut rien entendre, nous infantilise ou nous culpabilise (dernier exemple en date, un surveillant se fait insulter, il se fait reprocher d'avoir amener l'élève à l'insulter par son attitude!), la pression monte de plus en plus dans ce collège, tout le monde est à bout. Des collègues qui ont de l'ancienneté et n'ont jamais eu de problèmes de gestion de classe se font parfois insulter (et pas des petites insultes), les mômes répondent sans cesse. Donc autant dire que le collègue timide, introverti et peu sûr de lui qui vient d'arriver (et qui n'est là que 6h), se fait bouffer tout cru.
- vivi1982Niveau 10
Je remonte ce post pour donner quelques nouvelles qui ne sont pas réjouissantes. Le collègue se demande comment il va finir l'année, ça ne devient plus possible.
Dans son autre établissement, un personnel de direction est maintenant toujours présent pendant ses cours et les élèves se tiennent bien et il arrive à avancer. L'inspectrice est venue auparavant et l'a bien cassé aussi (les gamins ont été aussi horribles que d'habitude le jour de l'inspection), du coup il a une tutrice dans l'autre établissement mais il semble très réticent à écouter ses conseils.
En revanche chez nous, la situation se dégrade de plus en plus, ce matin un élève lui a jeté violemment la brosse du tableau sur lui, il a fait un rapport, seule conséquence qu'il y aura: la cpe demande un rdv avec les parents et le prof, il se fait insulter dans son cours, dans les couloirs, c'est immonde.
La commission hygiène et sécurité est venue récemment dans notre établissement et on a tout raconté, c'est déjà ça, je ne sais pas quelles peuvent être les conséquences pour la CDE.
Grève générale chez nous faut pas y compter, solidaires juste en paroles, mais dans les actes ...
Pour le coup de la brosse j'ai dit au collègue de porter plainte mais il dit que ça ne va rien faire (la police demandera qu'il ait un médecin qui constate), mais ça devient franchement flippant, je crois qu'il pourrait en venir à frapper un élève en étant bien à bout, il me l'a dit.
Dans son autre établissement, un personnel de direction est maintenant toujours présent pendant ses cours et les élèves se tiennent bien et il arrive à avancer. L'inspectrice est venue auparavant et l'a bien cassé aussi (les gamins ont été aussi horribles que d'habitude le jour de l'inspection), du coup il a une tutrice dans l'autre établissement mais il semble très réticent à écouter ses conseils.
En revanche chez nous, la situation se dégrade de plus en plus, ce matin un élève lui a jeté violemment la brosse du tableau sur lui, il a fait un rapport, seule conséquence qu'il y aura: la cpe demande un rdv avec les parents et le prof, il se fait insulter dans son cours, dans les couloirs, c'est immonde.
La commission hygiène et sécurité est venue récemment dans notre établissement et on a tout raconté, c'est déjà ça, je ne sais pas quelles peuvent être les conséquences pour la CDE.
Grève générale chez nous faut pas y compter, solidaires juste en paroles, mais dans les actes ...
Pour le coup de la brosse j'ai dit au collègue de porter plainte mais il dit que ça ne va rien faire (la police demandera qu'il ait un médecin qui constate), mais ça devient franchement flippant, je crois qu'il pourrait en venir à frapper un élève en étant bien à bout, il me l'a dit.
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