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- gemshornNiveau 10
Marcel Khrouchtchev a écrit:
Il n'existe pas d'agrégation externe pour le privé. C'est un concours d'accès à une échelle de rémunération, pas une agrégation.
Que ceux qui passent une vraie agrégation puissent ensuite être maintenus dans le privé est, à mon sens, une aberration. L'Etat organise et finance des concours de haut niveau, il devrait en employer les lauréats à son service.
Tant mieux si vous êtes heureux de me faire bouillir. Mais je peux vous dire de mon côté que si on prend un PRAG qui a eu le CAER-PA plutôt que l'agrégation, c'est que c'est un pistonné.
Oui, il n'existe pas d'agrégation externe pour le privé MAIS, encore une fois, un maître du privé peut passer l'agrégation externe du public et, ensuite, être maintenu dans son établissement privé et conserver son statut de maître du privé, cela fait partie des options à saisir sur SIAL lors de la réussite au concours. Ce fut mon cas. Aussi, puisque j'ai passé l'agrégation externe du public, bien que maître du privé, je peux postuler sur un service de PRAG
Et vous ne me direz pas que l'agrégation externe du public que j'ai passée et réussie comme vous devient un sous-concours ou perd de sa valeur au prétexte que j'ai ensuite demandé à être maintenu dans mon établissement privé.
L'Etat m'emploie à son service puisqu'en tant que maître du privé sous contrat, je suis payé par l'Etat qui est mon employeur.
* Comme précisé dans le texte ci-dessus, un maître du privé lauréat du CAER-PA est exclus de fait de cette possibilité d'intégrer l'Enseignement supérieur en tant que PRAG (même si ce concours est équivalent à l'agrégation interne du public, mêmes sujets, mêmes épreuves).
* Pour ce qui concerne l'option "maintien dans l'enseignement privé" des lauréats de l'agrégation externe du public :
BO n° 16 du 16 avril 2015.
"Personnels du second degré
Affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire des lauréats des concours et des examens professionnalisés du second degré - rentrée 2015
[...] IV.1 Maintien dans l'enseignement privé
Seuls les maîtres contractuels ou agréés de l'enseignement privé relevant du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, lauréats du seul concours externe de l'agrégation, peuvent demander leur maintien dans l'enseignement privé conformément aux dispositions de l'article R. 914-23 du Chapitre IV du titre premier du livre IX du code de l'éducation créé par le décret n° 2008-1429 du 19 décembre 2008.
Ils doivent obligatoirement détenir au moment de leur inscription au concours un contrat définitif ou provisoire ou un agrément définitif ou provisoire, dans les conditions prévues par le décret précité. Ils devront également exercer à la rentrée scolaire dans un établissement d'enseignement privé sous contrat d'association avec l'État dans lequel ils pourront subir les épreuves sanctionnant l'année probatoire dans les classes de niveau correspondant au concours de l'agrégation.
Ils saisissent cette option sur Sial et font figurer en vœu unique l'académie du lieu d'affectation prévue à la rentrée scolaire."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
gemshorn a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Il n'existe pas d'agrégation externe pour le privé. C'est un concours d'accès à une échelle de rémunération, pas une agrégation.
Que ceux qui passent une vraie agrégation puissent ensuite être maintenus dans le privé est, à mon sens, une aberration. L'Etat organise et finance des concours de haut niveau, il devrait en employer les lauréats à son service.
Tant mieux si vous êtes heureux de me faire bouillir. Mais je peux vous dire de mon côté que si on prend un PRAG qui a eu le CAER-PA plutôt que l'agrégation, c'est que c'est un pistonné.
Oui, il n'existe pas d'agrégation externe pour le privé MAIS, encore une fois, un maître du privé peut passer l'agrégation externe du public et, ensuite, être maintenu dans son établissement privé et conserver son statut de maître du privé, cela fait partie des options à saisir sur SIAL lors de la réussite au concours.
On est d'accord. Et que cette option existe est à mes yeux un scandale.
- gemshornNiveau 10
Marcel Khrouchtchev a écrit:
On est d'accord. Et que cette option existe est à mes yeux un scandale.
Ah, ça c'est une autre histoire (je pense que ça remonte à la mise en place des contrats d'association, à partir de 1959).
- gemshornNiveau 10
On pourrait en toute hypothèse envisager pour éviter ce "scandale" à vos yeux la création d'une agrégation externe spécifique aux maîtres du privé, mais ce n'est pas d'actualité.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
gemshorn a écrit:On pourrait en toute hypothèse envisager pour éviter ce "scandale" à vos yeux la création d'une agrégation externe spécifique aux maîtres du privé, mais ce n'est pas d'actualité.
Que l'Etat organise les concours et finance le salaire de maîtres du privé est bien suffisant. S'ils veulent être agrégés, qu'ils travaillent pour l'Etat.
Mais bon, on s'éloigne encore du sujet de départ, et cette fois par ma faute. Désolé.
Pour la question des PRAG, je pense que dans certaines universités, travailler dans le privé sera un handicap au concours.
- gemshornNiveau 10
Marcel Khrouchtchev a écrit:gemshorn a écrit:On pourrait en toute hypothèse envisager pour éviter ce "scandale" à vos yeux la création d'une agrégation externe spécifique aux maîtres du privé, mais ce n'est pas d'actualité.
Que l'Etat organise les concours et finance le salaire de maîtres du privé est bien suffisant. S'ils veulent être agrégés, qu'ils travaillent pour l'Etat.
Mais bon, on s'éloigne encore du sujet de départ, et cette fois par ma faute. Désolé.
Pour la question des PRAG, je pense que dans certaines universités, travailler dans le privé sera un handicap au concours.
"Dans un établissement public", plutôt puisque les maîtres du privé ont déjà l'Etat pour employeur (l'employeur est celui qui paie et qui contrôle via les IPR, jusqu'à preuve du contraire)
Oui, c'est évident, le fait de venir du privé est de facto un handicap pour celui qui postule sur un poste de PRAG (démarches administratives plus lourdes puisqu'il faut, avant sa nomination comme PRAG, le "titulariser" dans la fonction publique). Rassurez-vous, les maîtres du privé lauréats de l'agrégation externe sont en petit nombre (dans mon collège-lycée, nous sommes trois, tout de même. Les autres "agrégés" - je mets les guillemets pour vous faire plaisir - le sont par CAER-PA).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
gemshorn a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:gemshorn a écrit:On pourrait en toute hypothèse envisager pour éviter ce "scandale" à vos yeux la création d'une agrégation externe spécifique aux maîtres du privé, mais ce n'est pas d'actualité.
Que l'Etat organise les concours et finance le salaire de maîtres du privé est bien suffisant. S'ils veulent être agrégés, qu'ils travaillent pour l'Etat.
Mais bon, on s'éloigne encore du sujet de départ, et cette fois par ma faute. Désolé.
Pour la question des PRAG, je pense que dans certaines universités, travailler dans le privé sera un handicap au concours.
"Dans un établissement public", plutôt puisque les maîtres du privé ont déjà l'Etat pour employeur (l'employeur est celui qui paie et qui contrôle via les IPR, jusqu'à preuve du contraire)
C'est très précisément cela que je trouve parfaitement anormal
- gemshornNiveau 10
Marcel Khrouchtchev a écrit:
C'est très précisément cela que je trouve parfaitement anormal
C'est votre droit Maintenant, je reconnais que la situation actuelle est bancale (notamment du point de vue du statut des maîtres du privé, qui passent des concours nationaux et demeurent agents non titulaires de l'Etat). Elle résulte d'un besoin important de professeurs au moment du baby-boom et de l'impossibilité à l'époque de substituer des établissements publics (qu'il aurait fallu construire en nombre considérable) aux établissements confessionnels. Vous pouvez penser que c'est le mariage de la carpe et du lapin, mais les contrats d'association ont permis à l'Etat de moins dépenser pour la construction de collèges-lycées et d'avoir un oeil sur l'enseignement dispensé dans les établissements privés. Au regard de la situation financière du pays, pour le moment, le statu quo s'impose (à moins de préempter les établissements sous contrats, spolier bâtiments et terrains aux diocèses et congrégations auxquels ils appartiennent et les gérer intégralement avec les deniers publics... cela n'est guère envisageable).
- pasbienNiveau 6
Monteverdi a écrit:Chers amis professeurs,
Ma demande concernait une simple procédure, je ne souhaitais pas susciter un tel débat.
J'ai eu une réponse par ailleurs (par le truchement d'un syndicat): cette demande de détachement est particulière ; on peut l'accomplir en envoyant une lettre recommandée à son recteur, il n'est pas nécessaire de passer par un formulaire de détachement (celui concernant les fonctionnaires de classe A qui veulent, par exemple, changer de ministère, ou pour les PE qui veulent aller dans le secondaire, etc.).
Mais pour apporter mon eau au moulin du débat, voici la situation qui me concerne: le chef d'établissement du lycée privé qui serait prêt à m'accueillir, un peu isolé, est à la recherche d'un professeur de lettres classiques depuis 3 ans. Depuis 3 ans, c'est un prof de français ou de philo qui se charge du latin (de la 5ème à la Terminale). Que pensez-vous de ce genre de situation? N'est-il pas à craindre que des profs du public viennent s'engouffrer dans une telle brèche?
Bonjour, en pleine phase de réflexion personnelle pour effectuer ce transfert du public au privé j'aimerais en savoir davantage sur le contenu de la lettre à envoyer à son recteur. Je suis en train de me renseigner auprès des directions diocésaines et j'attends leurs réponses.
- NatalinoNiveau 10
Je reviens à la charge aussi, avec deux questions :
1) Est-il donc indispensable d'être déjà en poste dans l'Académie avant de demander le détachement ? Actuellement, je dépends de l'Académie de Versailles, mais j'envisageais une mutation en Normandie ou en Picardie. Je me disais qu'il était peut-être possible de demander le détachement, après les résultats des mutations interacadémique.
2) Est-il possible de passer les concours internes du privé, quand on est titulaire du CAPES ?
1) Est-il donc indispensable d'être déjà en poste dans l'Académie avant de demander le détachement ? Actuellement, je dépends de l'Académie de Versailles, mais j'envisageais une mutation en Normandie ou en Picardie. Je me disais qu'il était peut-être possible de demander le détachement, après les résultats des mutations interacadémique.
2) Est-il possible de passer les concours internes du privé, quand on est titulaire du CAPES ?
- MonteverdiNiveau 2
Chers professeurs,
Il y a un an, j'ai posté ce message, en espérant que quelqu'un puisse m'informer de la procédure à suivre pour obtenir ce genre de détachement ; je n'ai réussi qu'à provoquer un acerbe débat entre membres du forum.
Mais comme j'ai finalement réussi à obtenir une réponse positive à ma demande (je travaille depuis quelques mois dans un nouvel établissement, privé sous contrat), j'offre, à qui cela intéresse, mon témoignage :
1. J'ai envoyé une lettre recommandé à mon Recteur. On peut aussi passer par voie hiérarchique (c'est-à-dire par son principal / proviseur). Dans cette lettre, j'ai indiqué ma situation, et l'établissement d'une autre académie que je souhaitais intégrer. J'ai joint une promesse d'engagement signée par le directeur de l'établissement privé qui m'intéressait. (cela signifie donc qu'il vaut mieux connaître un établissement prêt à vous accueillir).
2. J'ai reçu une réponse du rectorat de mon académie d'origine : réponse positive. Garder précieusement la lettre.
3. Il faut ensuite attendre que l'académie d'arrivée accepte la demande à son tour. Cela ne peut se faire qu'après le mouvement des maîtres du privé. En effet, il est normal que les maîtres du privé soient prioritaires dans leurs mutations. Nous sommes à la mi-juillet. Si vous tombez sur quelqu'un de motivé au Rectorat, tant mieux pour vous. Sinon, comme cela a été le cas pour moi, rendez-vous fin août début septembre, quand les employés du rectorat sont de retour de vacances.
4. Quand vous avez l'accord du Rectorat de destination, votre dossier remonte au ministère pour qu'il publie l'arrêté de détachement. Dès que vous l'avez, vous pouvez déménager.
C'est finalement assez simple: il faut être patient et attendre. Le problème est que vous ne savez jamais où en est votre dossier ; les rectorats ne répondent pas aux mails, ni au téléphone (mais vous pouvez toujours essayer, vous aurez peut-être plus de chance que moi) ; je vous conseille donc d'être en lien avec un syndicat dont un des membres pourra rencontrer directement ceux qui traitent votre dossier dans les bureaux du rectorat. De préférence, un syndicat qui, idéologiquement, voit d'un bon œil ce genre de démarche.
Il y a un an, j'ai posté ce message, en espérant que quelqu'un puisse m'informer de la procédure à suivre pour obtenir ce genre de détachement ; je n'ai réussi qu'à provoquer un acerbe débat entre membres du forum.
Mais comme j'ai finalement réussi à obtenir une réponse positive à ma demande (je travaille depuis quelques mois dans un nouvel établissement, privé sous contrat), j'offre, à qui cela intéresse, mon témoignage :
1. J'ai envoyé une lettre recommandé à mon Recteur. On peut aussi passer par voie hiérarchique (c'est-à-dire par son principal / proviseur). Dans cette lettre, j'ai indiqué ma situation, et l'établissement d'une autre académie que je souhaitais intégrer. J'ai joint une promesse d'engagement signée par le directeur de l'établissement privé qui m'intéressait. (cela signifie donc qu'il vaut mieux connaître un établissement prêt à vous accueillir).
2. J'ai reçu une réponse du rectorat de mon académie d'origine : réponse positive. Garder précieusement la lettre.
3. Il faut ensuite attendre que l'académie d'arrivée accepte la demande à son tour. Cela ne peut se faire qu'après le mouvement des maîtres du privé. En effet, il est normal que les maîtres du privé soient prioritaires dans leurs mutations. Nous sommes à la mi-juillet. Si vous tombez sur quelqu'un de motivé au Rectorat, tant mieux pour vous. Sinon, comme cela a été le cas pour moi, rendez-vous fin août début septembre, quand les employés du rectorat sont de retour de vacances.
4. Quand vous avez l'accord du Rectorat de destination, votre dossier remonte au ministère pour qu'il publie l'arrêté de détachement. Dès que vous l'avez, vous pouvez déménager.
C'est finalement assez simple: il faut être patient et attendre. Le problème est que vous ne savez jamais où en est votre dossier ; les rectorats ne répondent pas aux mails, ni au téléphone (mais vous pouvez toujours essayer, vous aurez peut-être plus de chance que moi) ; je vous conseille donc d'être en lien avec un syndicat dont un des membres pourra rencontrer directement ceux qui traitent votre dossier dans les bureaux du rectorat. De préférence, un syndicat qui, idéologiquement, voit d'un bon œil ce genre de démarche.
- wOOkieNiveau 1
Excellent Monteverdi ! Je suis aussi dans cette démarche... J'attends la signature du Rectorat de mon Académie.
Je suis juste soucieux sur la stabilité du poste. Si j'ai bien compris, si il y a perte d'heures dans ma matière, c'est retour dans le mouvement inhumain du public...
Je suis juste soucieux sur la stabilité du poste. Si j'ai bien compris, si il y a perte d'heures dans ma matière, c'est retour dans le mouvement inhumain du public...
- MonteverdiNiveau 2
J'ai oublié de préciser que cette démarche n'est pas "de droit". On en fait la demande, et le Rectorat est tout à fait libre d'accepter ou de refuser. Que mon rectorat d'origine ait accepté a été une surprise, d'ailleurs.
- Occitane sur cielNiveau 6
Je t'envie, je meurs à petit feu, et quand j'avais essayé de recueillir des infos auprès des diocèses, l'accueil ne m'avait pas semblé ultra cordial. Je cherche donc un détachement (y compris sur un autre boulot que prof tellement éloignement et solitude me pèsent) via les petites annonces, mais il semblerait que le porte à porte soit plus efficace, non?
- MonteverdiNiveau 2
En effet, j'ai eu la chance de connaître un ami du chef d'établissement.
Vois du côté de tes relations, de tes contacts.
Tu peux faire du porte-à-porte, en effet: téléphoner directement aux établissements!
Il existe des sites de petites annonces : pole-emploi, enseignement-prive.info...
Vois du côté de tes relations, de tes contacts.
Tu peux faire du porte-à-porte, en effet: téléphoner directement aux établissements!
Il existe des sites de petites annonces : pole-emploi, enseignement-prive.info...
- Occitane sur cielNiveau 6
Merci!!! Y a pas grand chose en ce moment. Je vais tenter les MFR aussi, un peu tout, j'aime beaucoup mon travail, mais vivre que pour ça, c'est trop dur.
- Occitane sur cielNiveau 6
Peux tu m'indiquer s'il te plaît si ton détachement était dans un établissement privé sous contrat ou hors contrat. Merci :-)
- MonteverdiNiveau 2
Sous contrat. Pour le hors contrat, j'ignore comment cela se passe. Mais je sais qu'il existe, édité par la Fondation pour l'Ecole, un vade mecum à l'usage des professeurs de l'éducation nationale (les passerelles vers le hors contrat), que tu peux trouver ici
- VOILIERLASERNiveau 1
Bonjour à tous,
Je prends la discussion un peu tard et je suis intéressé par vos expériences et celle de Monteverdi en particulier.
Si je comprends bien les différents échanges, vous avez eu l'expérience d'un changement d'académie.
De mon côté, j'ai eu mon résultat de l'intra et je reviens à Paris. Dois-je demander l'autorisation au Recteur de mon académie actuelle (càd bientôt l'ancienne)? Si oui comment cela se matérialise-t-il ? un formulaire, un courrier ? Quand cela intervient-il ?
J'ai des contacts informels avec un chef d'établissement du privé qui semble intéressé par mon profil. Cependant, il me dit qu'il n'a pas de visibilité dans l'immédiat sur les postes vacants car les enseignants du privé ont leur mouvement plus tard. Il m'est donc difficile d'obtenir maintenant une promesse d'embauche....
Monteverdi : quel a été votre timing? Comment avez vous fait au niveau du mouvement intra?
Merci d'avance à tous pour votre aide car les informations sont difficiles à obtenir et je suis dans le "flou" le plus complet.
Je prends la discussion un peu tard et je suis intéressé par vos expériences et celle de Monteverdi en particulier.
Si je comprends bien les différents échanges, vous avez eu l'expérience d'un changement d'académie.
De mon côté, j'ai eu mon résultat de l'intra et je reviens à Paris. Dois-je demander l'autorisation au Recteur de mon académie actuelle (càd bientôt l'ancienne)? Si oui comment cela se matérialise-t-il ? un formulaire, un courrier ? Quand cela intervient-il ?
J'ai des contacts informels avec un chef d'établissement du privé qui semble intéressé par mon profil. Cependant, il me dit qu'il n'a pas de visibilité dans l'immédiat sur les postes vacants car les enseignants du privé ont leur mouvement plus tard. Il m'est donc difficile d'obtenir maintenant une promesse d'embauche....
Monteverdi : quel a été votre timing? Comment avez vous fait au niveau du mouvement intra?
Merci d'avance à tous pour votre aide car les informations sont difficiles à obtenir et je suis dans le "flou" le plus complet.
- MonteverdiNiveau 2
J'ai effectivement changé d'Académie. Ma demande est d'abord allée à mon Académie de départ; après réponse positive du Recteur, mon dossier est descendu à l'Académie visée.
Vous parlez de résultat de "l'intra": vous voulez certainement dire de "l'inter" (puisque vous parlez d'"Ancienne" académie). je ne suis pas passé par les procédures de mutation: j'ai demandé directement au Rectorat qui a accepté de me laisser partir, et le Rectorat d'arrivée a accepté de me laisser entrer! Donc si vous, vous êtes passé par la mutation, et que vous l'avez obtenue, vous appartenez de fait à une nouvelle Académie, me semble-t-il.
Vous posez une question sur la procédure: aucun formulaire. Lettre recommandée au Recteur. La procédure normale est de passer par la hiérarchie (chef d'établissement). (ce que je n'ai personnellement pas fait: j'ai envoyé ma lettre directement).
Vous seriez affecté sur un poste vacant dans un établissement privé. Donc il faut attendre la fin du mouvement des maîtres du privé, forcément, on ne peut pas prendre les places de ceux qui sont titulaires dans le privé. Pour le "timing", cela nous renvoie au mois de juillet.
Difficile d'obtenir une promesse d'embauche, dites-vous. Pour ma part, je n'ai lancé la procédure que lorsque le directeur de l'établissement que je visais m'a fourni une lettre de promesse d'embauche (sur laquelle il stipulait qu'il s'engageait à m'accueillir, passées les mutations du privé, bien entendu). C'est une copie de cette lettre que j'ai envoyée aux divers services des rectorats.
Donc en résumé: je ne suis pas passé par les mutations; j'étais déjà en contact avec le chef d'établissement qui a accepté de me fournir une "lettre d'engagement"; il faut attendre le mouvement des collègues du privé et que le poste soit toujours vacant malgré cela; procédure = lettre au recteur ; le dossier est transmis de service en service.
Dernier point: vous dites que c'est le flou et qu'il est difficile d'obtenir des infos: c'est parfaitement exact. C'est une procédure inhabituelle, il n'y a pas de formulaire particulier. Difficile de savoir où en est votre dossier, sur le bureau de qui il se trouve, etc. Mieux vaut entrer dans les bureaux des rectorats soi-même plutôt qu'appeler par téléphone! Mais le syndicalisme peut être secourable dans ces situations: ils ont des délégués qui sont régulièrement présents dans les bureaux des rectorats. Mais attention! adressez-vous à un syndicat qui ne voit pas d'un trop mauvais oeil ce genre de démarche (évitez les sectaires).
Vous parlez de résultat de "l'intra": vous voulez certainement dire de "l'inter" (puisque vous parlez d'"Ancienne" académie). je ne suis pas passé par les procédures de mutation: j'ai demandé directement au Rectorat qui a accepté de me laisser partir, et le Rectorat d'arrivée a accepté de me laisser entrer! Donc si vous, vous êtes passé par la mutation, et que vous l'avez obtenue, vous appartenez de fait à une nouvelle Académie, me semble-t-il.
Vous posez une question sur la procédure: aucun formulaire. Lettre recommandée au Recteur. La procédure normale est de passer par la hiérarchie (chef d'établissement). (ce que je n'ai personnellement pas fait: j'ai envoyé ma lettre directement).
Vous seriez affecté sur un poste vacant dans un établissement privé. Donc il faut attendre la fin du mouvement des maîtres du privé, forcément, on ne peut pas prendre les places de ceux qui sont titulaires dans le privé. Pour le "timing", cela nous renvoie au mois de juillet.
Difficile d'obtenir une promesse d'embauche, dites-vous. Pour ma part, je n'ai lancé la procédure que lorsque le directeur de l'établissement que je visais m'a fourni une lettre de promesse d'embauche (sur laquelle il stipulait qu'il s'engageait à m'accueillir, passées les mutations du privé, bien entendu). C'est une copie de cette lettre que j'ai envoyée aux divers services des rectorats.
Donc en résumé: je ne suis pas passé par les mutations; j'étais déjà en contact avec le chef d'établissement qui a accepté de me fournir une "lettre d'engagement"; il faut attendre le mouvement des collègues du privé et que le poste soit toujours vacant malgré cela; procédure = lettre au recteur ; le dossier est transmis de service en service.
Dernier point: vous dites que c'est le flou et qu'il est difficile d'obtenir des infos: c'est parfaitement exact. C'est une procédure inhabituelle, il n'y a pas de formulaire particulier. Difficile de savoir où en est votre dossier, sur le bureau de qui il se trouve, etc. Mieux vaut entrer dans les bureaux des rectorats soi-même plutôt qu'appeler par téléphone! Mais le syndicalisme peut être secourable dans ces situations: ils ont des délégués qui sont régulièrement présents dans les bureaux des rectorats. Mais attention! adressez-vous à un syndicat qui ne voit pas d'un trop mauvais oeil ce genre de démarche (évitez les sectaires).
- VOILIERLASERNiveau 1
Merci de votre réponse.
Je suis désolé mais j'ai encore des questions très stupides.
En ce qui concerne la lettre au recteur avez vous motivé votre demande ? Si oui, quels arguments avez vous mis en avant ?
Etant affecté à Paris à la rentrée 2018, je pense être obligé de participer à l'intra pour me trouver un établissement d'accueil.
Dans votre cas, que se serait-il passé si votre poste avait été pris par un collègue du privé? Seriez vous resté à votre poste dans votre ancienne académie.
En ce qui concerne le syndicat peu sectaire, est-ce un syndicat où il y a la lettre "a" ?
Merci d'avance.
Je suis désolé mais j'ai encore des questions très stupides.
En ce qui concerne la lettre au recteur avez vous motivé votre demande ? Si oui, quels arguments avez vous mis en avant ?
Etant affecté à Paris à la rentrée 2018, je pense être obligé de participer à l'intra pour me trouver un établissement d'accueil.
Dans votre cas, que se serait-il passé si votre poste avait été pris par un collègue du privé? Seriez vous resté à votre poste dans votre ancienne académie.
En ce qui concerne le syndicat peu sectaire, est-ce un syndicat où il y a la lettre "a" ?
Merci d'avance.
- GloinNiveau 1
Bonjour à tous.
Si la nomination est refusée ou échoue à cause d'une situation administrative compliquée, il reste la démission : M. Truc est professeur certifié dans un collège et cette affectation ne lui convient pas ; il a trouvé un emploi dans un lycée privé ; il démissionne ; il commence en septembre prochain comme maître contractuel ; il passe le CAFEP dans la foulée ; l'année suivante, il passe l'agrégation externe ; et il se retrouve professeur au lycée ou en prépa avec un salaire d'agrégé et dans un milieu qui lui convient. Que pensez-vous de la stratégie de M. Truc ?
Si la nomination est refusée ou échoue à cause d'une situation administrative compliquée, il reste la démission : M. Truc est professeur certifié dans un collège et cette affectation ne lui convient pas ; il a trouvé un emploi dans un lycée privé ; il démissionne ; il commence en septembre prochain comme maître contractuel ; il passe le CAFEP dans la foulée ; l'année suivante, il passe l'agrégation externe ; et il se retrouve professeur au lycée ou en prépa avec un salaire d'agrégé et dans un milieu qui lui convient. Que pensez-vous de la stratégie de M. Truc ?
- KeaFidèle du forum
Bonjour,
M. Truc risque de dépenser beaucoup d'énergie pour être de nouveau nommé dans le public en tant que lauréat de l'agrégation externe... Je lui conseillerais de passer le concours interne du privé, la préparation sera plus facilement conciliable avec son travail et il sera assuré de pouvoir rester dans le privé. A moins qu'il tienne à enseigner en post-bac ou à devenir inspecteur.
M. Truc risque de dépenser beaucoup d'énergie pour être de nouveau nommé dans le public en tant que lauréat de l'agrégation externe... Je lui conseillerais de passer le concours interne du privé, la préparation sera plus facilement conciliable avec son travail et il sera assuré de pouvoir rester dans le privé. A moins qu'il tienne à enseigner en post-bac ou à devenir inspecteur.
- MonteverdiNiveau 2
Bonjour à tous,
Je réponds d'abord à VOILIERLASER.
1. Rassurez-vous, je ne vois pas de stupidités dans vos questions, juste un désir d'être informé.
2. Je n'ai pas vraiment motivé ma demande. J'ai juste dit qu'il existait un poste qui correspondait à mes qualifications et que je souhaitais l'occuper.
3. Dans tous les cas, si vous avez obtenu une mutation "à l'inter", il vous faudra participer "à l'intra" (même si vous ne faites aucun vœu, on vous affectera quelque part, de toutes façons!)
4. Dans mon cas, si le poste visé avait été pris par un maître du privé, je serais tout simplement resté dans mon établissement d'origine, comme si rien ne s'était passé.
5. Pour ce qui est du syndicat, la lettre que vous évoquez est bien présente dans son sigle.
Je réponds à Gloin.
Je pense que cette solution est la plus simple pour passer du public au privé ; mais nous sortons du cadre de la procédure du "détachement". Démissionner, être pris comme contractuel (dans certains établissements de province, à la campagne, les directeurs sont très demandeurs de professeurs, et bien souvent il y a dans ces établissements un fort nombre de professeurs n'ayant pas de concours, par exemple des parents d'élève, des gens venant du milieu de l'entreprise), puis passer le CAFEP (et ensuite, éventuellement, l'Agrégation).
Je réponds à Kéa:
Je suis d'accord: mieux vaut passer l'agreg interne.
Bonne journée
Je réponds d'abord à VOILIERLASER.
1. Rassurez-vous, je ne vois pas de stupidités dans vos questions, juste un désir d'être informé.
2. Je n'ai pas vraiment motivé ma demande. J'ai juste dit qu'il existait un poste qui correspondait à mes qualifications et que je souhaitais l'occuper.
3. Dans tous les cas, si vous avez obtenu une mutation "à l'inter", il vous faudra participer "à l'intra" (même si vous ne faites aucun vœu, on vous affectera quelque part, de toutes façons!)
4. Dans mon cas, si le poste visé avait été pris par un maître du privé, je serais tout simplement resté dans mon établissement d'origine, comme si rien ne s'était passé.
5. Pour ce qui est du syndicat, la lettre que vous évoquez est bien présente dans son sigle.
Je réponds à Gloin.
Je pense que cette solution est la plus simple pour passer du public au privé ; mais nous sortons du cadre de la procédure du "détachement". Démissionner, être pris comme contractuel (dans certains établissements de province, à la campagne, les directeurs sont très demandeurs de professeurs, et bien souvent il y a dans ces établissements un fort nombre de professeurs n'ayant pas de concours, par exemple des parents d'élève, des gens venant du milieu de l'entreprise), puis passer le CAFEP (et ensuite, éventuellement, l'Agrégation).
Je réponds à Kéa:
Je suis d'accord: mieux vaut passer l'agreg interne.
Bonne journée
- lene75Prophète
wOOkie a écrit:Je suis juste soucieux sur la stabilité du poste. Si j'ai bien compris, si il y a perte d'heures dans ma matière, c'est retour dans le mouvement inhumain du public...
J'aimerais aussi plus d'infos à ce sujet. Une copine qui a eu son détachement récemment me dit que non, qu'une fois qu'on a un poste il est à nous et qu'un maître du privé en perte d'heures ne peut pas nous en chasser. Mais j'ai lu plusieurs fois ici le contraire. C'est un point crucial à mon sens, parce que se retrouver dans le mouvement du public en ayant perdu ses points, comment dire...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- KeaFidèle du forum
Ce document de la CFDT précise que
Mais je ne trouve pas la correspondance dans les accords sur l'emploi consultables sur le site de Formiris.
Les délégués rectoraux et les maîtres titulaires d’un contrat provisoire participant obligatoirement au mouvement et, en l’absence de maîtres de l’établissement souhaitant se porter volontaires par écrit auprès du chef d’établissement, les réductions de service s'appliquent dans les disciplines concernées :
- d'abord aux maîtres titulaires de l'Enseignement public, en tenant compte du calendrier du mouvement de l’enseignement public,
- puis aux maîtres sous contrat définitif.
Mais je ne trouve pas la correspondance dans les accords sur l'emploi consultables sur le site de Formiris.
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