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- ThelouveNiveau 1
Bonjour,
je suis prof d'HG depuis 16 ans en collège, je m'éclatais ds mon métier ms m'y ennuie à présent depuis qqs années, malgré les divertissements successifs proposés par l'EN (changements de progs, réformes, EPI, AP, blablabla...). Je me pose la question de muter au lycée et j'aurai besoin de vos avis : est-ce le même métier ? quelles st les différences ? en terme de relationnel avec les élèves ? de préparation ? de charge de travail ? Merci pr vos lumières.
je suis prof d'HG depuis 16 ans en collège, je m'éclatais ds mon métier ms m'y ennuie à présent depuis qqs années, malgré les divertissements successifs proposés par l'EN (changements de progs, réformes, EPI, AP, blablabla...). Je me pose la question de muter au lycée et j'aurai besoin de vos avis : est-ce le même métier ? quelles st les différences ? en terme de relationnel avec les élèves ? de préparation ? de charge de travail ? Merci pr vos lumières.
- CatalunyaExpert spécialisé
Y'a plus (beaucoup plus?) de boulot en dehors des cours mais les cours en eux-mêmes sont plus (beaucoup plus?) reposants.
- Hermione0908Modérateur
Je nuancerais sur les cours beaucoup plus reposants. Faut pas oublier que les secondes, c'est des 3e avec deux mois de plus, qui se prennent pour les rois du pétrole parce qu'ils sont au lycée.
- Spoiler:
- Ça se voit que je ne kiffe pas des masses les secondes ? Quand en plus tu as le plaisir incommensurable d'avoir les secondes option sportive foot...
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- Norman BatesNiveau 10
Thelouve a écrit:est-ce le même métier ?
Oui.
Thelouve a écrit:quelles st les différences ?
On peut comprendre un collègue qui trouverait le travail en lycée un peu plus stimulant intellectuellement, le niveau des cours étant théoriquement plus élevé.
Thelouve a écrit:en terme de relationnel avec les élèves ?
C'est différent... d'une manière générale. Disons que généralement, une relation saine avec une classe de terminale peut être plus intéressante qu'une relation avec une classe de sixième si l'on ne se retrouve pas beaucoup dans la relation papa/maman. Mais c'est à prendre avec une pincée de sel: les différences entre des élèves de troisième et des élèves de seconde peuvent être minimes.
Thelouve a écrit:de préparation ?
Je ne peux pas vous répondre, n'enseignant pas la même matière que vous.
Thelouve a écrit:de charge de travail ?
La correction des copies est immanquablement plus longue. Par ailleurs, suivant les sections et les horaires, on peut aussi se retrouver avec plus de classes que si on était au collège.
Franchement, au bout de 18 ans de collège, je vous conseillerais bien de tenter le coup tout de même. C'est pas mal, le lycée.
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- VicomteDeValmontGrand sage
Les élèves de seconde sont, certes, ceux de 3eme avec deux mois de plus mais il y a tout de même quelques uns qui ont disparu entre temps (certes, de moins en moins avec les réformes qui s'annoncent).
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Norman BatesNiveau 10
Oui, mais bon, entre une seconde de 36 feignants et une bonne troisième, devinez où je vais prendre le plus de plaisir ?
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- Hermione0908Modérateur
Je préfère ma 3e à 28 également, même si un paquet d'entre eux ne sont pas des chevaux de course.Norman Bates a écrit:Oui, mais bon, entre une seconde de 36 feignants et une bonne troisième, devinez où je vais prendre le plus de plaisir ?
Et on retrouve en 2ndeGT de plus en plus d'élèves qui n'ont pas eu d'orientation en 2nde pro, ou dont les parent ont refusé le redoublement.
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- roxanneOracle
Oui et puis je trouve qu'ils évoluent pas mal en cours d'année. J'ai une classe dont je suis PP qui a commencé l'année à fond avec insolences, bruits. Vraiment, ça a été sportif. Du coup, il y a eu réaction collective aussi rapide : fiches de suivi, convocations chez la PA. Et aujourd'hui, c'est devenu une classe agréable, ils commencent à avoir de bons réflexes en analyse littéraire, ils sont à peu prés autonomes sur la prise de notes. Si je ne parle que de mon cas, après 8 ans de collège (et des années TZR avant où j'avais plutôt fait du lycée), les débuts furent un peu rudes notamment physiquement (12 salles sur les trois bâtiments et tous les étages, une partie de l'EDT annulaisé donc certaines semaines à24 heures..)et puis il faut se refaire une réputation. Mais là je commence à prendre du plaisir. Si tu veux et tu peux le faire, fais_le.VicomteDeValmont a écrit:Les élèves de seconde sont, certes, ceux de 3eme avec deux mois de plus mais il y a tout de même quelques uns qui ont disparu entre temps (certes, de moins en moins avec les réformes qui s'annoncent).
- isamiaNiveau 5
Chez nous, les Secondes sont les élèves que l'on préfère car plus spontanés et attachants. Par contre, quand ils arrivent en 1STMG, ou STI2D et même en ES c'est autre chose . Les élèves que nous avons ne sont pas très motivés, souvent paresseux, ils n'apprennent pas vraiment. Bref c'est fatigant. J'ai eu des élèves au collège supers et je les ai retrouvés en 1ere et Terminale bien moins motivés, et avec une attitude parfois à la limite de l'irrespect.
Je ne conseille pas le lycée: trop de classes (j'en ai 9), donc énormément de copies, de conseils de classe, de notes et d'appréciations à rentrer et des horaires et coefficients absolument ridicules comparés à l'énorme charge de travail et au nombre d'épreuves à préparer pour le baccalauréat (je suis en LV).
Je serais toi, j'irais dans un autre collège mais pas au lycée.
Je ne conseille pas le lycée: trop de classes (j'en ai 9), donc énormément de copies, de conseils de classe, de notes et d'appréciations à rentrer et des horaires et coefficients absolument ridicules comparés à l'énorme charge de travail et au nombre d'épreuves à préparer pour le baccalauréat (je suis en LV).
Je serais toi, j'irais dans un autre collège mais pas au lycée.
- PoppyNiveau 8
J'enseigne en LV et je ne regrette absolument pas mon passage en lycée . Certes, il y a plus de préparation de cours et les corrections de copies sont beaucoup plus longues mais je trouve que l'on peut faire des choses plus intéressantes, plus ouvertes sur la culture et l'actualité . Après, cela dépend aussi de ton rapport aux élèves : le côté maternant du collège m'a très vite lassé . Et puis les 4° et leurs hormones ...
- lapetitemuExpert
J'en profite pour une autre question : à part Isamia (si j'ai bien compris), Est-ce que certains d'entre vous se sont retrouvés dans le lycée de secteur du collège où ils enseignaient avant (donc avec, en partie, un public que vous connaissiez déjà) ?
Est-ce que, comme Isamia, vous avez préféré vos élèves au collège plutôt qu'au lycée, ou au contraire ?
Est-ce que, comme Isamia, vous avez préféré vos élèves au collège plutôt qu'au lycée, ou au contraire ?
- trompettemarineMonarque
Je travaille 10 fois plus depuis que je suis au lycée. En revanche, contrairement à ce qui a été dit plus haut, les élèves ne sont plus si dociles qui cela. Certaines classes de seconde notamment, quelques premières STMG et ES, sont devenues ingérables.
Notre lycée est tagué de A à Z, la salle des professeurs ne contient pas de salle de travail. On vit dans une instabilité permanente car, sauf trois années où nous avons eu la même équipe de direction, la hiérarchie change et il faut "apprendre" quasiment leur travail aux nouveaux proviseurs adjoints. La perte en CPE et en AED n'est plus une perte mais une hémorragie.
Les salles ne sont pas toutes pourvues de l'équipement suffisant.
Il y a moins de secrétaires qu'avant, la nouvelle intendante a des lubies qui ont fait en sorte que j'ai décidé de ne pas sortir une seule fois mes élèves au théâtre (j'attends sa mutation dans quatre ans avec un peu de chance ?)
Par chance, nous avons un bon Proviseur (l'autre néfaste a fait de l'HP et a obtenu une promotion ailleurs où il a commis le même massacre).
Tout n'est pas rose dans le monde des lycées.
La solidarité disparaît avec la méconnaissance de certains jeunes de l'efficacité syndicale sur le terrain, de la méconnaissance des instances comme CA, et du virus d'un certain individualisme (qui ne concerne pas la pédagogie).
La réforme Châtel a considérablement alourdi notre travail. En revanche, depuis, les demandes de cours particuliers affluent : il faut bien compenser : parents et enfants ne sont pas dupes.
Cela se passera aussi pour la réforme des collèges.
Néanmoins, je me sens bien plus à l'aise et à ma place au lycée qu'au collège : on y trouve encore de bons élèves et la préparation des cours bâtis sur des savoirs (ne pas le dire à l'IPR que vous lisez des ouvrages universitaires) est un véritable moteur. Il y a 10 ans, j'ai eu une classe fabuleuse en seconde. J'espère revivre ce moment. Puis, il y a des rencontres avec des élèves que l'on accompagne, qu'ils soient faibles ou pas, qui nous rappellent que notre rôle est vital dans la société.
On rit moins en salle des professeurs (chez nous) [Moi, je ne ris plus], que dans une salle des professeurs de collège (mon mari me rapporte toujours des histoires drôles). Au lycée, il faut avoir lu, si tu es professeur de lettres, tous les auteurs du monde contemporain ou faire semblant. Il faut aussi manger des graines (chez moi, ils sont tous bio et vont faire de la musculation dans un des gymnases du lycée.).
Au lycée, il faut être parfait, et ne montrer aucune faiblesse... et encore je suis en province.
Bref, on ne souffle pas. Mais je pense beaucoup que cela vient du fait de la forte dégradation des conditions de travail de Châtel et du retour actuel des idéologies imposées par les pédagogues zélés.
Et puis, je commence à devenir une "vieille" !
Bon, mais à part les jours où j'ai envie de mourir, tout va bien !
Si tu veux aller en lycée, vas-y. Il est quand même légitime de vouloir évoluer dans notre travail. Tu pourras y être très heureux. Mais attention à ne pas idéaliser !
Notre lycée est tagué de A à Z, la salle des professeurs ne contient pas de salle de travail. On vit dans une instabilité permanente car, sauf trois années où nous avons eu la même équipe de direction, la hiérarchie change et il faut "apprendre" quasiment leur travail aux nouveaux proviseurs adjoints. La perte en CPE et en AED n'est plus une perte mais une hémorragie.
Les salles ne sont pas toutes pourvues de l'équipement suffisant.
Il y a moins de secrétaires qu'avant, la nouvelle intendante a des lubies qui ont fait en sorte que j'ai décidé de ne pas sortir une seule fois mes élèves au théâtre (j'attends sa mutation dans quatre ans avec un peu de chance ?)
Par chance, nous avons un bon Proviseur (l'autre néfaste a fait de l'HP et a obtenu une promotion ailleurs où il a commis le même massacre).
Tout n'est pas rose dans le monde des lycées.
La solidarité disparaît avec la méconnaissance de certains jeunes de l'efficacité syndicale sur le terrain, de la méconnaissance des instances comme CA, et du virus d'un certain individualisme (qui ne concerne pas la pédagogie).
La réforme Châtel a considérablement alourdi notre travail. En revanche, depuis, les demandes de cours particuliers affluent : il faut bien compenser : parents et enfants ne sont pas dupes.
Cela se passera aussi pour la réforme des collèges.
Néanmoins, je me sens bien plus à l'aise et à ma place au lycée qu'au collège : on y trouve encore de bons élèves et la préparation des cours bâtis sur des savoirs (ne pas le dire à l'IPR que vous lisez des ouvrages universitaires) est un véritable moteur. Il y a 10 ans, j'ai eu une classe fabuleuse en seconde. J'espère revivre ce moment. Puis, il y a des rencontres avec des élèves que l'on accompagne, qu'ils soient faibles ou pas, qui nous rappellent que notre rôle est vital dans la société.
On rit moins en salle des professeurs (chez nous) [Moi, je ne ris plus], que dans une salle des professeurs de collège (mon mari me rapporte toujours des histoires drôles). Au lycée, il faut avoir lu, si tu es professeur de lettres, tous les auteurs du monde contemporain ou faire semblant. Il faut aussi manger des graines (chez moi, ils sont tous bio et vont faire de la musculation dans un des gymnases du lycée.).
Au lycée, il faut être parfait, et ne montrer aucune faiblesse... et encore je suis en province.
Bref, on ne souffle pas. Mais je pense beaucoup que cela vient du fait de la forte dégradation des conditions de travail de Châtel et du retour actuel des idéologies imposées par les pédagogues zélés.
Et puis, je commence à devenir une "vieille" !
Bon, mais à part les jours où j'ai envie de mourir, tout va bien !
Si tu veux aller en lycée, vas-y. Il est quand même légitime de vouloir évoluer dans notre travail. Tu pourras y être très heureux. Mais attention à ne pas idéaliser !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Je travaille moins au lycée. Certes, je n'ai que deux classes, mais :
- Je n'écris pas ou peu au tableau (ça dépend de l'humeur)
- Je n'ai rien à rédiger au préalable (au collège, il faut concocter des questionnaires et proposer des modèles de réponse... )
- Je peux improviser si je connais très bien le texte ; sinon, je le travaille au préalable, mais d'une façon beaucoup plus libre qu'au collège
Les copies peuvent être plus longues mais je ne ressens pas le besoin d'évaluer autant qu'au collège, je ne suis donc pas sûr qu'avec un nombre de classe normal cela me demanderait plus d'effort.
Bref, moins de cadres, moins de vulgarisation = moins d'efforts pour moi.
- Je n'écris pas ou peu au tableau (ça dépend de l'humeur)
- Je n'ai rien à rédiger au préalable (au collège, il faut concocter des questionnaires et proposer des modèles de réponse... )
- Je peux improviser si je connais très bien le texte ; sinon, je le travaille au préalable, mais d'une façon beaucoup plus libre qu'au collège
Les copies peuvent être plus longues mais je ne ressens pas le besoin d'évaluer autant qu'au collège, je ne suis donc pas sûr qu'avec un nombre de classe normal cela me demanderait plus d'effort.
Bref, moins de cadres, moins de vulgarisation = moins d'efforts pour moi.
- IzambardFidèle du forum
lapetitemu a écrit:J'en profite pour une autre question : à part Isamia (si j'ai bien compris), Est-ce que certains d'entre vous se sont retrouvés dans le lycée de secteur du collège où ils enseignaient avant (donc avec, en partie, un public que vous connaissiez déjà) ?
Est-ce que, comme Isamia, vous avez préféré vos élèves au collège plutôt qu'au lycée, ou au contraire ?
Moi.
J'ai enseigné 10 ans dans 3 collèges différents d'une même ville.
J'ai demandé tout posté lycée dans le dpt et j'ai obtenu le lycée de ladite ville.
Lors de ma première rentrée, j'avais été pp en 3 ème du tiers de mon effectif.
J'ai encore cette année les derniers élèves que j'ai eu en 6ème.
C'est une force incontestable dans mon cas. Les élèves, les familles me connaissent.
Pour répondre à ta question: ils ont un charme différents. Mais globalement je les préfère au lycée. La spontanéité un peu pénible des 6emes est plus apaisée en seconde.
Parfois elle a disparu, mais pas toujours.
La plupart a dépassé les problématiques de l'adolescence, les élèves ne cherchent quasiment plus d'opposition avec le professeur.
Je trouve cela plus simple.
- roxanneOracle
J'ai retrouvé quelques élèves, il y en a même une que j'ai pour la quatrième année (6e, 4e, 3e et seconde). Et c'est marrant d'ailleurs, c'était une gamine prostrée, effacée, limite coincée et là en seconde, elle est épanouie, bavarde même ! Et c'est vrai que l'on a une petite réputation, ça aide.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
trompettemarine a écrit:Je travaille 10 fois plus depuis que je suis au lycée. En revanche, contrairement à ce qui a été dit plus haut, les élèves ne sont plus si dociles qui cela. Certaines classes de seconde notamment, quelques premières STMG et ES, sont devenues ingérables.
Notre lycée est tagué de A à Z, la salle des professeurs ne contient pas de salle de travail. On vit dans une instabilité permanente car, sauf trois années où nous avons eu la même équipe de direction, la hiérarchie change et il faut "apprendre" quasiment leur travail aux nouveaux proviseurs adjoints. La perte en CPE et en AED n'est plus une perte mais une hémorragie.
Les salles ne sont pas toutes pourvues de l'équipement suffisant.
Il y a moins de secrétaires qu'avant, la nouvelle intendante a des lubies qui ont fait en sorte que j'ai décidé de ne pas sortir une seule fois mes élèves au théâtre (j'attends sa mutation dans quatre ans avec un peu de chance ?)
Par chance, nous avons un bon Proviseur (l'autre néfaste a fait de l'HP et a obtenu une promotion ailleurs où il a commis le même massacre).
Tout n'est pas rose dans le monde des lycées.
La solidarité disparaît avec la méconnaissance de certains jeunes de l'efficacité syndicale sur le terrain, de la méconnaissance des instances comme CA, et du virus d'un certain individualisme (qui ne concerne pas la pédagogie).
La réforme Châtel a considérablement alourdi notre travail. En revanche, depuis, les demandes de cours particuliers affluent : il faut bien compenser : parents et enfants ne sont pas dupes.
Cela se passera aussi pour la réforme des collèges.
Néanmoins, je me sens bien plus à l'aise et à ma place au lycée qu'au collège : on y trouve encore de bons élèves et la préparation des cours bâtis sur des savoirs (ne pas le dire à l'IPR que vous lisez des ouvrages universitaires) est un véritable moteur. Il y a 10 ans, j'ai eu une classe fabuleuse en seconde. J'espère revivre ce moment. Puis, il y a des rencontres avec des élèves que l'on accompagne, qu'ils soient faibles ou pas, qui nous rappellent que notre rôle est vital dans la société.
On rit moins en salle des professeurs (chez nous) [Moi, je ne ris plus], que dans une salle des professeurs de collège (mon mari me rapporte toujours des histoires drôles). Au lycée, il faut avoir lu, si tu es professeur de lettres, tous les auteurs du monde contemporain ou faire semblant. Il faut aussi manger des graines (chez moi, ils sont tous bio et vont faire de la musculation dans un des gymnases du lycée.).
Au lycée, il faut être parfait, et ne montrer aucune faiblesse... et encore je suis en province.
Bref, on ne souffle pas. Mais je pense beaucoup que cela vient du fait de la forte dégradation des conditions de travail de Châtel et du retour actuel des idéologies imposées par les pédagogues zélés.
Et puis, je commence à devenir une "vieille" !
Bon, mais à part les jours où j'ai envie de mourir, tout va bien !
Si tu veux aller en lycée, vas-y. Il est quand même légitime de vouloir évoluer dans notre travail. Tu pourras y être très heureux. Mais attention à ne pas idéaliser !
Ca ne te donne pas envie de débarquer avec un gros menu Big Mac ? :lol:
- trompettemarineMonarque
Si !
Je devrais le faire ! Surtout le jour où ils reçoivent les paquets de l'AMAP du coin
Je devrais le faire ! Surtout le jour où ils reçoivent les paquets de l'AMAP du coin
- Norman BatesNiveau 10
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
(au collège, il faut concocter des questionnaires et proposer des modèles de réponse... )
Non.
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- Norman BatesNiveau 10
lapetitemu a écrit:J'en profite pour une autre question : à part Isamia (si j'ai bien compris), Est-ce que certains d'entre vous se sont retrouvés dans le lycée de secteur du collège où ils enseignaient avant
Encore pire : je suis en cité scolaire
Sur ce point précis, pas de doute : relation bien plus intéressante au lycée avec les mêmes élèves.
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- BalthamosDoyen
De toute façon, c'est le conseil de classe qui décide
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- Spoiler:
- Norman BatesNiveau 10
Balthamos a écrit:De toute façon, c'est le conseil de classe qui décide
haha.
Si seulement.
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- MazingerZNiveau 5
Passer du collège au lycée est ce qui m'est arrivé de mieux dans ma carrière.
Je travaille moins compte tenu du fait que les cours ne doivent pas bétonnés et que je laisse plus de place à l'improvisation. Par ailleurs, étant donné que les classes sont moins chiantes je me permets de les évaluer fréquemment à l'oral. Bien évidemment, ça me fait assez moins de copies à corriger.
En gros je fais plus de l'anglais et moins de la discipline et je n'ai pas dû me farcir la réforme du collège. Après comme on te dit, c'est une question de goût...
Je travaille moins compte tenu du fait que les cours ne doivent pas bétonnés et que je laisse plus de place à l'improvisation. Par ailleurs, étant donné que les classes sont moins chiantes je me permets de les évaluer fréquemment à l'oral. Bien évidemment, ça me fait assez moins de copies à corriger.
En gros je fais plus de l'anglais et moins de la discipline et je n'ai pas dû me farcir la réforme du collège. Après comme on te dit, c'est une question de goût...
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Norman Bates a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
(au collège, il faut concocter des questionnaires et proposer des modèles de réponse... )
Non.
Je parle pour moi. Je ne sais pas improviser une zolie synthèse modèle au tableau (ou plutôt, si je le fais, ça fait beaucoup trop de texte), et ne sais pas me contenter de ce que le manuel propose.
- ThelouveNiveau 1
Bonjour,
je suis prof d'HG en collège depuis 16 ans. Je m'éclatais ds mon métier ms depuis qqs temps les diverses réjouissances de l'EN (changements de progs, réformes, EPI, AP et blablabla...) ne m'amusent plus. Je suis tentée par le lycée pour changer d'air. Je voudrais savoir s'il s'agit du même métier. Quelles st les différences ? en terme de relationnel avec les élèves ? de charge de préparation ? de correction ? d'horaires tout simplement ! à quel heure embauche-t-on au lycée et à quelle heure sort-on ? combien a-t-on de classes en HG ?
Que ceux qui ont connu ce changement m'éclairent de leur lumière SVP !
je suis prof d'HG en collège depuis 16 ans. Je m'éclatais ds mon métier ms depuis qqs temps les diverses réjouissances de l'EN (changements de progs, réformes, EPI, AP et blablabla...) ne m'amusent plus. Je suis tentée par le lycée pour changer d'air. Je voudrais savoir s'il s'agit du même métier. Quelles st les différences ? en terme de relationnel avec les élèves ? de charge de préparation ? de correction ? d'horaires tout simplement ! à quel heure embauche-t-on au lycée et à quelle heure sort-on ? combien a-t-on de classes en HG ?
Que ceux qui ont connu ce changement m'éclairent de leur lumière SVP !
- Pierre MercadierNiveau 1
Bonsoir,
J'ai connu ce passage il y a 4 ans.
- Moins de discipline à faire avec les élèves (encore que, cela dépend des classes, certaines secondes ou classes techno peuvent être dures).
- En terme de charge de travail, les préparations demandent davantage de temps mais c'est surtout en correction que la différence est énorme. Surtout quand tu as des classes dont les effectifs varient entre 30 et 35 élèves.
- Dans mon lycée, début des cours toute la journée de 8h à 18h.
- En HG, le nombre de classes dépend des séries dans lesquelles tu enseignes : en L, ES 4, 5 ou 6 avec AP, EMC par ex ; en revanche 2h voire 1h30 en série techno. Depuis que j'y suis, j'ai toujours eu 5 classes.
Voilà pour les principaux éléments ; si tu veux d'autres renseignements, tu peux me demander.
J'ai connu ce passage il y a 4 ans.
- Moins de discipline à faire avec les élèves (encore que, cela dépend des classes, certaines secondes ou classes techno peuvent être dures).
- En terme de charge de travail, les préparations demandent davantage de temps mais c'est surtout en correction que la différence est énorme. Surtout quand tu as des classes dont les effectifs varient entre 30 et 35 élèves.
- Dans mon lycée, début des cours toute la journée de 8h à 18h.
- En HG, le nombre de classes dépend des séries dans lesquelles tu enseignes : en L, ES 4, 5 ou 6 avec AP, EMC par ex ; en revanche 2h voire 1h30 en série techno. Depuis que j'y suis, j'ai toujours eu 5 classes.
Voilà pour les principaux éléments ; si tu veux d'autres renseignements, tu peux me demander.
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