Re: Le Conseil d'Etat se prononce contre la sélection en M1/M2

VicomteDeValmont a écrit:

Marianne a écrit:Ce gouvernement qui fait du bruit quand il prend de mauvaises décisions se tait quand il en prend de bonnes. Entre les dernières macroneries et les rêves parties de Nuit debout, le projet de décret du 18 avril visant à légaliser la sélection à l'université n'a eu ni les honneurs de la com officielle ni ceux des médias. C'est pourtant un texte historique. Trente ans après le projet Devaquet abandonné par Jacques Chirac en 1986, Najat Vallaud-Belkacem met fin au tabou de la sélection ! Mais avec une discrétion inhabituelle. Parce qu'elle n'en voulait pas. Cela lui a été imposé au terme d'un passionnant bras de fer. Comme tant de problèmes non réglés, c'est la justice qui a contraint à décider.

http://www.marianne.net/selection-universite-surprise-vallaud-belkacem-100242514.html

Les vétérans des grèves de 1986 doivent avoir les oreilles qui sifflent!
Quand je pense que quand j'étais étudiant, la personne qui osait prononcer le mot "sélection" se faisant traiter au choix de "sale facho", de "petit bourgeois de droite" où bien d'"ultralibéral de m...". Les temps changent comme dirait Dylan Very Happy

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En 1986, pour la loi Devaquet, il y avait deux aspects bien distincts : la question de la sélection par le niveau (dossier, examen d'entrée etc.) et celle de la sélection par l'argent (augmentation des droits d'inscription, voire carrément facs privées : c'était l'époque de la création de l'université Léonard de Vinci, dite "fac Pasqua", menace que l'on prenait très au sérieux). Sur le premier point, les gens étaient assez partagés, mais il y avait unanimité contre la sélection par le fric. En tout cas c'est le souvenir que j'en ai.

RogerMartin a écrit:Les enseignants-chercheurs ? En revanche, je ne sais pas dans quelle Patagonie sciencéducationnelle on utilise ce sigle. Probablement dans les facs où l'on charge des gens de faire des cours bricolés il y a quelques années et vaguement réchauffés.

On a le sigle dans les titres des messages envoyés par les bureaux des universités acceptant les dossiers numériques pour les recrutements : "recrutement EC 2016".