Lire et écrire : de l'école au collège

Verdurette a écrit:En limitant l'accès aux crayons et en ne faisant que des ateliers de dessin ou de graphisme dirigés par l'adulte, ou l'on corrige (gentiment, ils sont petits) les mauvaises préhensions dans un premier temps : le crayon doit être pris entre le pouce et l'index, les autres doigts repliés dessous
Il existe des crayons ergonomiques et des "guide-doigts" (il en existe même de toutes sortes, j'ai un élève dyspraxique (et dysgraphique) qui en a toute une collection donnée par sa psychomotricienne.

Oui, et c'est très efficace quand c'est bien utilisé. Ma mère s'en servait en CP pour les élèves qui avaient du mal à tenir leurs stylos. L'essentiel étant toujours d'apprendre le bon geste (le guide-doigts ne pourra rien si le geste n'a pas été appris correctement à la base).
Autre chose qui me surprend beaucoup concernant les collégiens : ils écrivent quasiment tous au stylo bic (et le pire du pire, avec ces machins qui s'effacent et font des trous...)...On ne leur demande plus de stylo plume au primaire ? Je me souviens que c'était obligatoire à mon époque...

Provence a écrit:Ce qui est grave, c'est d'accepter officiellement l'idée qu'il est normal, habituel, ordinaire, qu'on entre en 6e sans savoir lire.

Je trouve que c'est une grande avancée et qu'un jour enfin un IPR avouera savoir qu'il existe des élèves illettrés en seconde... Nous vivons une époque vraiment extraordinaire

C'est rigolo, cette histoire de latéralité croisée : j'ai été diagnostiquée droitière, j'ai eu la main gauche attachée (oui, oui, avec de la laine rose), et j'écris donc de la droite, mais je fais la majorité des gestes de la vie courante de la main gauche... et je n'ai jamais entendu parler de ça.

Le problème que j'ai avec des élèves qui écrivent mal, mais qui ne m'ont pas l'air dyspraxiques, c'est que quand je suggère un changement, ils me répondent "Moi, j'écris comme ça."
Voilà, voilà, postures et dessin des lettres sont des choix personnels.

Nita a écrit:C'est rigolo, cette histoire de latéralité croisée : j'ai été diagnostiquée droitière, j'ai eu la main gauche attachée (oui, oui, avec de la laine rose), et j'écris donc de la droite, mais je fais la majorité des gestes de la vie courante de la main gauche... et je n'ai jamais entendu parler de ça.

Le problème que j'ai avec des élèves qui écrivent mal, mais qui ne m'ont pas l'air dyspraxiques, c'est que quand je suggère un changement, ils me répondent "Moi, j'écris comme ça."
Voilà, voilà, postures et dessin des lettres sont des choix personnels.

La latéralité croisée, c'est quand on n'est pas "tout droitier" ou "tout gaucher" (exemple, oeil à gauche, reste à droite, ce qui est évidemment compliqué pour découper proprement ou tirer à l'arc)

La latéralité contrariée, c'est ce qui t'est arrivé : forcer quelqu'un à utiliser une main qu'il ne choisirait jamais spontanément.

Ajupouet a écrit:

La latéralité contrariée, c'est ce qui t'est arrivé : forcer quelqu'un à utiliser une main qu'il ne choisirait jamais spontanément.

Avec toutes les conséquences que cela peut avoir au niveau du cerveau et des apprentissages, comme des études récentes l'ont bien montré...

merci pour ces infos

Ajupouet a écrit:L'écriture, c'est mon rayon.
Il existe des formations, heureusement. 
Pour se les faire rembourser ou payer, c'est compliqué, mais ça existe!
J'en fais moi même, d'ailleurs.

Peux-tu nous en dire plus, s'il te plaît ?

Tout dépend si tu enseignes dans le privé ou dans le public
Dans le public tu peux faire valoir ton droit au DIF (ça n'existe plus que pour les enseignants...):
Circulaire n° 2011- 202 du 14 novembre 2011  ici www.education.gouv.fr
Dans le privé tu peux te faire financer  via Formiris  www.formelie.org
Notre réseau de rééducatrices en organise régulièrement
Plus de renseignements  sur ce lien http://www.isabelle-godefroy.fr/?page_id=14