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- Shere KhanNiveau 10
Enchanté, cher LC.
- GrypheMédiateur
Cripure a écrit:#ReformeOrthographe Lorsqu'elle fut appliquée en 2008, je n'ai pas le souvenir que @Le_Figaro la critiquât. Instrumentalisation? #JeSuisCirconspecteGryphe a écrit:Dites voir, les puristes, il aurait fallu la formuler comment, cette phrase ? (Que je m'instruise un peu... )Pas nécessairementCeleborn a écrit:Il aurait fallu mettre la réforme en sujet. Et donc chambouler toute la syntaxe.
Sur la partie concordance des temps, il fallait un subjonctif passé et non un imparfait (l'ait critiquée).
Shere Khan
Merci à tous !
(C'est surtout sur la concordance des temps que je bloque en fait, comme d'hab'... )
- User5899Demi-dieu
Il suffit de se dire que ce n'est mécanique que dans 9 cas sur 10
Belkacem commet une grosse faute de syntaxe sur l'apposition.
Belkacem commet une grosse faute de syntaxe sur l'apposition.
- GrypheMédiateur
C'est une erreur très fréquente en plus. Celle-ci, je la repère assez bien, me semble-t-il. Mais alors pour la conjugaison, je ne suis jamais sûre de moi. C'est pour cela que je préfère vous demander.Cripure a écrit:Belkacem commet une grosse faute de syntaxe sur l'apposition.
- CelebornEsprit sacré
Shere Khan a écrit:
Pourquoi fautive ? "On craint qu'il n'essuyât les larmes de sa mère", Andromaque, I, scène 4.
Cripure a écrit:
Pas nécessairement
Shere Khan
Je disconviens respectueusement (mais fermement).
Dans le vers de Racine, ce qui justifie l'emploi de l'imparfait, c'est que l'on privilégie la valeur modale, qui marque une éventualité -> On craint qu'éventuellement, il n'aille essuyer les larmes de sa mère.
Dans le tweet de la ministre, il n'y a aucune valeur modale d'éventualité (je n'ai pas le souvenir qu'éventuellement, @Le_Figaro ne la critique/n'aille la critiquer n'aurait aucun sens), et donc l'imparfait est incorrect. Il s'agit ici de marquer l'antériorité, quelque chose de révolu (à l'époque révolue de 2008), et donc on emploie le passé -> je n'ai pas le souvenir que @Le_Figaro l'ait critiquée.
À l'extrême limite, on pourrait envisager oser un plus que parfait pour marquer une hypothèse qui ne s'est pas réalisée -> je n'ai pas le souvenir que @Le_Figaro l'eût critiquée. Mais ça me semble déjà très capillotracté.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User5899Demi-dieu
Nous sommes d'accord sur tout ça, mais vous pouvez l'employer pour un verbe normalement au passé simple en dehors d'une subordination.
- CelebornEsprit sacré
Il s'agissait simplement de savoir si, dans le tweet de la ministre, la concordance des temps était ou non fautive. Elle l'est.
Dans le vers de Racine, elle ne l'est pas .
Dans le vers de Racine, elle ne l'est pas .
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- User5899Demi-dieu
Non. Et cessez, je vous prie, de me contraindre à la défendre.Celeborn a écrit:Il s'agissait simplement de savoir si, dans le tweet de la ministre, la concordance des temps était ou non fautive. Elle l'est.
- IphigénieProphète
bah en fait elle l'a dicté au passé simple, c'est son IPhone qui a mis l'accent. :lol: :lol:Cripure a écrit:Nous sommes d'accord sur tout ça, mais vous pouvez l'employer pour un verbe normalement au passé simple en dehors d'une subordination.
- User5899Demi-dieu
Mouarf
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:Non. Et cessez, je vous prie, de me contraindre à la défendre.Celeborn a écrit:Il s'agissait simplement de savoir si, dans le tweet de la ministre, la concordance des temps était ou non fautive. Elle l'est.
Je maintiens qu'on ne se comprend pas, alors. Vous pouvez être plus clair ? Il doit y avoir un truc qui m'échappe.
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- doubledeckerSage
Cripure a écrit:C'est facile. Je suis étonné qu'un petit garçon ait pu apprivoiser un renard vs Je doute franchement qu'un petit garçon pût apprivoiser un renard.JPhMM a écrit::shock:Cripure a écrit:Je suis d'accord sur l'apposition fautive, mais je vais la défendre pour la concordance, car le subjonctif imparfait peut renvoyer, dans un énoncé au présent, à un moment ponctuel du passé coupé de la situation d'énonciation et que le passé simple eût exprimé dans une principale ou une indépendante.
J'ai bien fait de faire maths, moi. :lol:
Dans la première phrase, la concordance normale, au subjonctif passé avec une base de présent, est ce qu'on dira en se référant à l'expérience voire à la vérité démontrée. La seconde phrase se dira si l'on se réfère à une histoire précise racontée et à propos de laquelle on doute. C'est un usage littéraire, mais un usage intéressant quand même.
Cripure,
- J'ai mis en caché, l'honneur est sauf! :
- je vous aime
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- CelebornEsprit sacré
Ça y est, je comprends mieux : le message de Cripure (sur le renard apprivoisé) m'avait échappé.
Néanmoins, je maintiens que ça ne s'applique toujours pas au tweet de départ. On doute qu'éventuellement le petit garçon arrive à apprivoiser : il y a bien une valeur modale là-dedans qui est forcément contenue dans cet emploi, et qui ne peut être appliquée au message de la ministre.
Néanmoins, je maintiens que ça ne s'applique toujours pas au tweet de départ. On doute qu'éventuellement le petit garçon arrive à apprivoiser : il y a bien une valeur modale là-dedans qui est forcément contenue dans cet emploi, et qui ne peut être appliquée au message de la ministre.
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- JPhMMDemi-dieu
Merci beaucoup.Cripure a écrit:C'est facile. Je suis étonné qu'un petit garçon ait pu apprivoiser un renard vs Je doute franchement qu'un petit garçon pût apprivoiser un renard.JPhMM a écrit::shock:Cripure a écrit:Je suis d'accord sur l'apposition fautive, mais je vais la défendre pour la concordance, car le subjonctif imparfait peut renvoyer, dans un énoncé au présent, à un moment ponctuel du passé coupé de la situation d'énonciation et que le passé simple eût exprimé dans une principale ou une indépendante.
J'ai bien fait de faire maths, moi. :lol:
Dans la première phrase, la concordance normale, au subjonctif passé avec une base de présent, est ce qu'on dira en se référant à l'expérience voire à la vérité démontrée. La seconde phrase se dira si l'on se réfère à une histoire précise racontée et à propos de laquelle on doute. C'est un usage littéraire, mais un usage intéressant quand même.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Lorsque le procès passé s'exprimerait dans une principale ou une indépendante avec le passé simple de l'énonciation historique, il est possible, la proposition devenant subordonnée et devant passer au subjonctif du fait de la principale, d'utiliser le subjonctif imparfait (et non le subjonctif passé, dont l'auxiliaire au présent le rattache, comme le passé composé de l'indicatif, aux temps du discours, ancrés dans la SE).Celeborn a écrit:Cripure a écrit:Non. Et cessez, je vous prie, de me contraindre à la défendre.Celeborn a écrit:Il s'agissait simplement de savoir si, dans le tweet de la ministre, la concordance des temps était ou non fautive. Elle l'est.
Je maintiens qu'on ne se comprend pas, alors. Vous pouvez être plus clair ? Il doit y avoir un truc qui m'échappe.
Je n'ai point le souvenir qu'un manuel jamais m'empêchât cet accord.
PS J'avais oublié le smiley supra, ma requête en fut sèche, alors que ce n'était qu'une boutade : mille excuses, vaillant lapin !
- kamasolouHabitué du forum
- CelebornEsprit sacré
Cripure a écrit:Lorsque le procès passé s'exprimerait dans une principale ou une indépendante avec le passé simple de l'énonciation historique, il est possible, la proposition devenant subordonnée et devant passer au subjonctif du fait de la principale, d'utiliser le subjonctif imparfait (et non le subjonctif passé, dont l'auxiliaire au présent le rattache, comme le passé composé de l'indicatif, aux temps du discours, ancrés dans la SE).Celeborn a écrit:Cripure a écrit:Non. Et cessez, je vous prie, de me contraindre à la défendre.Celeborn a écrit:Il s'agissait simplement de savoir si, dans le tweet de la ministre, la concordance des temps était ou non fautive. Elle l'est.
Je maintiens qu'on ne se comprend pas, alors. Vous pouvez être plus clair ? Il doit y avoir un truc qui m'échappe.
Je n'ai point le souvenir qu'un manuel jamais m'empêchât cet accord.
PS J'avais oublié le smiley supra, ma requête en fut sèche, alors que ce n'était qu'une boutade : mille excuses, vaillant lapin !
Y'a pas de mal ! Ja n'avais qu'à mieux lire l'ensemble du fil
Mais là, il me semble bien que son "bien qu'appliquée en 2008" empêche cette interprétation, car le sous entendu est "je n'ai pas le souvenir que le Figaro l'ait critiquée à cette l'époque" (et donc pourquoi le fait-il aujourd'hui alors qu'il ne l'a pas fait hier ?).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User17706Bon génie
Mieux : Lorsqu'elle fut appliquée en 2008, je n'ai pasCripure a écrit:#ReformeOrthographe Lorsqu'elle fut appliquée en 2008, je n'ai pas le souvenir que @Le_Figaro la critiquât. Instrumentalisation? #JeSuisCirconspecteGryphe a écrit:Dites voir, les puristes, il aurait fallu la formuler comment, cette phrase ? (Que je m'instruise un peu... )
Mais virer ce « le » s'imposait.
- CathEnchanteur
Comme il suit une apposition fautive - qu'on retrouve d'ailleurs très souvent dans les copies de nos élèves - il va être difficile de nous faire croire que l'emploi de ce subjonctif imparfait était le fruit d'un raisonnement grammatical, quand même...
- User5899Demi-dieu
Liber lector scriptori additusCath a écrit:Comme il suit une apposition fautive - qu'on retrouve d'ailleurs très souvent dans les copies de nos élèves - il va être difficile de nous faire croire que l'emploi de ce subjonctif imparfait était le fruit d'un raisonnement grammatical, quand même...
Je suis empli de bienveillance
- fifi51Fidèle du forum
PauvreYorick a écrit:Je crois que cette formulation n'est pas possible, car elle dépasse le nombre de caractères autorisés par Twitter (148 contre 143).Cripure a écrit:#ReformeOrthographe Lorsqu'elle fut appliquée en 2008, je n'ai pas le souvenir que @Le_Figaro la critiquât. Instrumentalisation? #JeSuisCirconspecteGryphe a écrit:Dites voir, les puristes, il aurait fallu la formuler comment, cette phrase ? (Que je m'instruise un peu... )
Mieux : Lorsqu'elle fut appliquée en 2008, je n'ai paslesouvenir que @Le_Figaro la critiquât ou « l'eût critiquée » (probablement plus adapté).
Mais virer ce « le » s'imposait.
- ysabelDevin
Cath a écrit:Comme il suit une apposition fautive - qu'on retrouve d'ailleurs très souvent dans les copies de nos élèves - il va être difficile de nous faire croire que l'emploi de ce subjonctif imparfait était le fruit d'un raisonnement grammatical, quand même...
Elle a voulu jouer à la pseudozintellectuelle...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- archebocEsprit éclairé
Sur l'apposition fautive, mes exemples fétiches sont :
et surtout :En arrivant en gare, le train était parti.
Roulant à bicyclette, une vache le renversa.
- lucilNiveau 6
"L’Académie française nie être à l’origine de la réforme de l’orthographe, Najat Valaud-Belkacem se moque de nous.
Hier, l’Académie française a publié un communiqué de presse pour « rappeler qu’elle n’est pas à l’origine de ce qui est désigné sous le nom de « réforme de l’orthographe », contrairement à ce que prétend la ministre.
L’Académie va même jusqu’à préciser : « son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l’orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante : hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l’usage, l’Académie n’a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter. »
Si l’Académie se dit prête à accepter certaines « rectifications » orthographiques, elle demande à « ce qu’elles soient soumises à l’épreuve du temps » et se réserve le droit de juger « à terme des graphies que l’usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées. »
La ministre se moque des Français
Une nouvelle fois, la ministre de l’Education nationale tente de se sortir d’une polémique en manipulant la vérité (comme après le débat sur la dictée) et en minimisant ses responsabilités pour faire porter le chapeau à d’autres.
En effet, c’est bien son ministère qui, pour la première fois, a fait le choix de rédiger l’ensemble des textes officiels des programmes scolaires en remplaçant « l’orthographe classique » par cette « orthographe réformée », donnant ainsi un signal politique aux éditeurs de manuels scolaires.
C’est, suite à cela, qu’ils ont décidé de rédiger les nouveaux manuels scolaires en appliquant cette orthographe au rabais. « Chaque manuel ayant adopté la "nouvelle" orthographe sera frappé d’un macaron l’indiquant ».
L’UNI et l’Observatoire des programmes scolaires appellent la ministre à assumer ses responsabilités et à renoncer cette réforme de l’orthographe qui aboutira à appauvrir la langue française. "
Hier, l’Académie française a publié un communiqué de presse pour « rappeler qu’elle n’est pas à l’origine de ce qui est désigné sous le nom de « réforme de l’orthographe », contrairement à ce que prétend la ministre.
L’Académie va même jusqu’à préciser : « son attachement au principe selon lequel doivent être exclues toute réforme et même toute simplification de l’orthographe. Ce principe est conforme à sa position constante : hostile à toute réforme visant à modifier autoritairement l’usage, l’Académie n’a jamais été pour autant fermée à des ajustements appelés par les évolutions de la langue, et que les différentes éditions de son Dictionnaire se sont attachées à refléter. »
Si l’Académie se dit prête à accepter certaines « rectifications » orthographiques, elle demande à « ce qu’elles soient soumises à l’épreuve du temps » et se réserve le droit de juger « à terme des graphies que l’usage, législateur suprême, aura retenues et de confirmer ou infirmer les modifications recommandées. »
La ministre se moque des Français
Une nouvelle fois, la ministre de l’Education nationale tente de se sortir d’une polémique en manipulant la vérité (comme après le débat sur la dictée) et en minimisant ses responsabilités pour faire porter le chapeau à d’autres.
En effet, c’est bien son ministère qui, pour la première fois, a fait le choix de rédiger l’ensemble des textes officiels des programmes scolaires en remplaçant « l’orthographe classique » par cette « orthographe réformée », donnant ainsi un signal politique aux éditeurs de manuels scolaires.
C’est, suite à cela, qu’ils ont décidé de rédiger les nouveaux manuels scolaires en appliquant cette orthographe au rabais. « Chaque manuel ayant adopté la "nouvelle" orthographe sera frappé d’un macaron l’indiquant ».
L’UNI et l’Observatoire des programmes scolaires appellent la ministre à assumer ses responsabilités et à renoncer cette réforme de l’orthographe qui aboutira à appauvrir la langue française. "
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:baoum:
- IphigénieProphète
Merci Lucil pour cette mise au point nécessaire...
Pour moi, remarquez, ça peut marcher si c'est un Ladurée.Chaque manuel ayant adopté la "nouvelle" orthographe sera frappé d’un macaron l’indiquant ».
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