- EoleNiveau 9
ça y est, c'est officiel, je me retrouve l'an prochain dans un établissement dit "difficile", et j'ai l'impression d'avoir à refaire, en gros, presque tous mes cours... Avant, même si mes élèves n'étaient pas des flèches, je pouvais me permettre de faire trois séances d'exercices de grammaire sans qu'ils bronchent, là, je me dis qu'il faut que je trouve des moyens plus ludiques, éventuellement en interdisciplinarité... Que faites-vous en ce qui vous concerne pour les emballer (sans tomber dans la démagogie) ?
Je donne quelques exemples, histoire d'être plus clair :
- 6è :
- pour la mythologie, faire faire aux élèves un jeu de cartes avec les noms des dieux gréco-romains (et leur domaine, leurs attributs)
- dans le conte, faire écrire éventuellement un album jeunesse, en lien avec le prof d'arts plastiques ( schéma narratif au plus simple).
- mettre en scène des fables de La Fontaine
- faire un cd rom sur les grands thèmes comme l'origine du malheur (Adam et Eve, Pandore, contes africains...), les frères ennemis...
- 5è :
- faire faire un écusson, comme des armoireries, aux élèves (ce qui sert en plus à se présenter en début d'année)
- écrire une nouvelle policière au moyen-âge, en lien avec le prof d'histoire...
- 3è :
- Le dossier "moi" marche plutôt bien.
- faire un CD de compilation de poèmes lus par les élèves (avec ou sans chansons)
- faire lire et écrire du slam
Je n'ai pas de 4è, alors je n'y ai pas trop réfléchi encore. J'aurai des 5è pour la première fois l'an prochain.
A part ça, j'avoue que je sèche un peu... il s'agit surtout d'essayer de varier le cours, sans non plus embarquer les élèves dans un long projet qui risquerait de les lasser... Qu'en dites-vous ?
Je donne quelques exemples, histoire d'être plus clair :
- 6è :
- pour la mythologie, faire faire aux élèves un jeu de cartes avec les noms des dieux gréco-romains (et leur domaine, leurs attributs)
- dans le conte, faire écrire éventuellement un album jeunesse, en lien avec le prof d'arts plastiques ( schéma narratif au plus simple).
- mettre en scène des fables de La Fontaine
- faire un cd rom sur les grands thèmes comme l'origine du malheur (Adam et Eve, Pandore, contes africains...), les frères ennemis...
- 5è :
- faire faire un écusson, comme des armoireries, aux élèves (ce qui sert en plus à se présenter en début d'année)
- écrire une nouvelle policière au moyen-âge, en lien avec le prof d'histoire...
- 3è :
- Le dossier "moi" marche plutôt bien.
- faire un CD de compilation de poèmes lus par les élèves (avec ou sans chansons)
- faire lire et écrire du slam
Je n'ai pas de 4è, alors je n'y ai pas trop réfléchi encore. J'aurai des 5è pour la première fois l'an prochain.
A part ça, j'avoue que je sèche un peu... il s'agit surtout d'essayer de varier le cours, sans non plus embarquer les élèves dans un long projet qui risquerait de les lasser... Qu'en dites-vous ?
- AuroreEsprit éclairé
Ce n'est pas parce qu'ils sont en ZEP qu'ils sont moins intelligents que les autres ! Le niveau général sera peut-être plus faible mais tu risques d'avoir de très bons, voire d'excellents élèves, dans le lot.
Le danger de présenter les choses de façon "ludiques" c'est que tu vas perdre tout ton crédit. Les élèves sentiront que tu n'es pas une prof avec laquelle on travaille beaucoup (ils ne verront pas forcément les enjeux pédagogiques que tu mets derrière certaines activités) et se permettront beaucoup plus de choses que si ton cours est "sérieux" à leurs yeux. Je pense qu'au contraire de ce que tu prévois, il ne faut pas que tu hésites à entrer dans des textes classiques et difficiles. Les élèves verront ainsi que tu ne les sous-estimes pas, que tu leurs présentes des "mets de 1ère qualité" et que tu ne les enfermes pas dans des a-priori culturels (je vais en ZEP, donc je fais du slam ou du rap !).
Après, à toi de prévoir des textes peut-être plus courts, de plus les guider dans la démarche générale, de passer plus de temps à expliquer certains aspects.
Le danger de présenter les choses de façon "ludiques" c'est que tu vas perdre tout ton crédit. Les élèves sentiront que tu n'es pas une prof avec laquelle on travaille beaucoup (ils ne verront pas forcément les enjeux pédagogiques que tu mets derrière certaines activités) et se permettront beaucoup plus de choses que si ton cours est "sérieux" à leurs yeux. Je pense qu'au contraire de ce que tu prévois, il ne faut pas que tu hésites à entrer dans des textes classiques et difficiles. Les élèves verront ainsi que tu ne les sous-estimes pas, que tu leurs présentes des "mets de 1ère qualité" et que tu ne les enfermes pas dans des a-priori culturels (je vais en ZEP, donc je fais du slam ou du rap !).
Après, à toi de prévoir des textes peut-être plus courts, de plus les guider dans la démarche générale, de passer plus de temps à expliquer certains aspects.
- CaroNiveau 10
Je partage l'avis d'Aurore.
Il y a 5 ans, j'ai effectué un remplacement en ZEP et les élèves étaient bien meilleurs que ceux que j'avais eu précédemment dans un petit collège de campagne.
Il y a 5 ans, j'ai effectué un remplacement en ZEP et les élèves étaient bien meilleurs que ceux que j'avais eu précédemment dans un petit collège de campagne.
- TremereNiveau 9
Dans les collèges difficiles, la grammaire fonctionne très bien. Mieux que la compréhension de texte.
Les élèves aiment bien le côté "carré" de "j'ai compris une règle et je l'applique".
Je pense que ce que tu dois adapter, c'est la longueur des textes, le travail autour du vocabulaire, réduire un peu les leçons à apprendre, réduire la longueur des travaux d'écriture (pour axer sur la qualité de l'expression) et ne rien lâcher : interroger, interroger, interroger, jusqu'à ce qu'ils sachent.
Tes projets sont très bien, mais sache qu'en ZEP tu avances lentement, alors si tu attends des productions poussées (par ex. le recueil de contes ou le jeu de cartes en 6°), tu vas passer des semaines et des semaines sur les séquences.
En ZEP, encore plus qu'ailleurs, je crois qu'il faut mettre l'accent sur les fondamentaux : lire, écrire, s'exprimer correctement. Ça fait déjà du boulot.
Les élèves aiment bien le côté "carré" de "j'ai compris une règle et je l'applique".
Je pense que ce que tu dois adapter, c'est la longueur des textes, le travail autour du vocabulaire, réduire un peu les leçons à apprendre, réduire la longueur des travaux d'écriture (pour axer sur la qualité de l'expression) et ne rien lâcher : interroger, interroger, interroger, jusqu'à ce qu'ils sachent.
Tes projets sont très bien, mais sache qu'en ZEP tu avances lentement, alors si tu attends des productions poussées (par ex. le recueil de contes ou le jeu de cartes en 6°), tu vas passer des semaines et des semaines sur les séquences.
En ZEP, encore plus qu'ailleurs, je crois qu'il faut mettre l'accent sur les fondamentaux : lire, écrire, s'exprimer correctement. Ça fait déjà du boulot.
- EoleNiveau 9
Merci pour ces conseils précieux. Je me disais effectivement que je ne voulais pas non plus les sous estimer ni transformer mon cours en centre aéré...
Je ne sais pas... c'est surtout la crainte de ne pas les intéresser, ou qu'ils se sentent trop vite "dépassés", du genre, "on y arrivera jamais de toute façon"...
Je ne sais pas... c'est surtout la crainte de ne pas les intéresser, ou qu'ils se sentent trop vite "dépassés", du genre, "on y arrivera jamais de toute façon"...
- V.MarchaisEmpereur
Bonjour,
D'accord avec Tremere. Le ludique est un faux-ami, surtout en ZEP. Et celle qui te dit ça a enseigné 5 ans à Saint-Denis.
Le ludique risque de donner aux élèves l'impression que tout ça n'est pas bien sérieux, n'exige pas vraiment d'efforts de leur part. Mais surtout, contrairement aux idées reçues, le ludique, ça marche avec les bons élèves. Les fragiles sont perdus hors d'un cadre familier et rassurant ; ils ont besoin du caractère répétitif des exercices, des consignes toujours énoncées dans les mêmes termes : c'est comme ça qu'ils finissent par s'y retrouver.
J'ai la même expérience que Tremere en ce qui concerne la grammaire : si tu reprends les bases méthodiquement, de façon très explicite (les élèves n'ont jamais eu un enseignement explicite de la grammaire : ils n'ont connu que l'ORL et les remarques erratiques au fil des séquences), avec une progression très réfléchie, qui ménage des rappels perpétuels de ce qui a été vu avant, et des exercices très réguliers, toujours les mêmes, qui vont rassurer les élèves, leur donner un cadre de référence, tu vas voir que non seulement ils vont faire des progrès sensibles mais qu'en plus ils vont apprécier et travailler dans le calme.
En ce qui concerne la lecture, mon conseil, c'est de ne jamais laisser les élèves, souvent médiocres lecteurs, peiner seul face à un texte. Pour susciter l'enthousiasme, l'intérêt pour l'histoire, lis-leur toi-même chaque texte que vous étudierez. Cela aidera beaucoup, levant les principales difficultés de compréhension, et cela permettra à chacun, même mauvais lecteur, de parler du texte, de participer à l'oral (un élève qui ne participe pas s'ennuie et risque de déraper). Par ailleurs, évite les questions trop techniques, vérifie toujours la copréhension littérale du texte, sans avoir peur de faire de la paraphrase (au collège, surtout en ZEP, ce n'est pas une honte, c'est même parfois nécessaire). Prends le temps de discuter des personnages, de leurs émotions, leurs désirs, leurs valeurs - tout ce qui fait le plaisir de lire, avant d'étayer tout cela d'une analyse plus fine. C'est ainsi que tu réconcilieras certains avec la littérature : avec des textes riches, forts, bien médiatisés.
Et fais beaucoup de vocabulaire, un peu à chaque texte et à chaque rédaction : tu aideras énormément tes élèves, ainsi. S'ils comprennent si peu de chose, c'est d'abord à cause de leur manque de vocabulaire. Plus tu leur donnes de mots, plus tu les sors de cette incompréhension.
Bon travail à toi.
D'accord avec Tremere. Le ludique est un faux-ami, surtout en ZEP. Et celle qui te dit ça a enseigné 5 ans à Saint-Denis.
Le ludique risque de donner aux élèves l'impression que tout ça n'est pas bien sérieux, n'exige pas vraiment d'efforts de leur part. Mais surtout, contrairement aux idées reçues, le ludique, ça marche avec les bons élèves. Les fragiles sont perdus hors d'un cadre familier et rassurant ; ils ont besoin du caractère répétitif des exercices, des consignes toujours énoncées dans les mêmes termes : c'est comme ça qu'ils finissent par s'y retrouver.
J'ai la même expérience que Tremere en ce qui concerne la grammaire : si tu reprends les bases méthodiquement, de façon très explicite (les élèves n'ont jamais eu un enseignement explicite de la grammaire : ils n'ont connu que l'ORL et les remarques erratiques au fil des séquences), avec une progression très réfléchie, qui ménage des rappels perpétuels de ce qui a été vu avant, et des exercices très réguliers, toujours les mêmes, qui vont rassurer les élèves, leur donner un cadre de référence, tu vas voir que non seulement ils vont faire des progrès sensibles mais qu'en plus ils vont apprécier et travailler dans le calme.
En ce qui concerne la lecture, mon conseil, c'est de ne jamais laisser les élèves, souvent médiocres lecteurs, peiner seul face à un texte. Pour susciter l'enthousiasme, l'intérêt pour l'histoire, lis-leur toi-même chaque texte que vous étudierez. Cela aidera beaucoup, levant les principales difficultés de compréhension, et cela permettra à chacun, même mauvais lecteur, de parler du texte, de participer à l'oral (un élève qui ne participe pas s'ennuie et risque de déraper). Par ailleurs, évite les questions trop techniques, vérifie toujours la copréhension littérale du texte, sans avoir peur de faire de la paraphrase (au collège, surtout en ZEP, ce n'est pas une honte, c'est même parfois nécessaire). Prends le temps de discuter des personnages, de leurs émotions, leurs désirs, leurs valeurs - tout ce qui fait le plaisir de lire, avant d'étayer tout cela d'une analyse plus fine. C'est ainsi que tu réconcilieras certains avec la littérature : avec des textes riches, forts, bien médiatisés.
Et fais beaucoup de vocabulaire, un peu à chaque texte et à chaque rédaction : tu aideras énormément tes élèves, ainsi. S'ils comprennent si peu de chose, c'est d'abord à cause de leur manque de vocabulaire. Plus tu leur donnes de mots, plus tu les sors de cette incompréhension.
Bon travail à toi.
- EoleNiveau 9
Merci pour ces conseils toujours pertinents...
Je prends des notes, de même que sur ton intervention concernant le niveau 5è que je n'ai jamais eu...
Concernant la grammaire, quel bouquin utilisez-vous (en 6è-5è notamment) ? La plupart de ceux que j'utilise me semble grimper un peu trop vite en difficulté...
Je prends des notes, de même que sur ton intervention concernant le niveau 5è que je n'ai jamais eu...
Concernant la grammaire, quel bouquin utilisez-vous (en 6è-5è notamment) ? La plupart de ceux que j'utilise me semble grimper un peu trop vite en difficulté...
- InvitéInvité
J'avais rassemblé quelques réflexions sur la page L'élève est-il à problème ? Je viens d'y ajouter un lien vers ce sujet car vos réflexions correspondent à mon expérience en ZEP rurale puis urbaine.
- Claire-HélèneNiveau 1
V.Marchais a écrit:Bonjour,
D'accord avec Tremere. Le ludique est un faux-ami, surtout en ZEP. Et celle qui te dit ça a enseigné 5 ans à Saint-Denis.
Le ludique risque de donner aux élèves l'impression que tout ça n'est pas bien sérieux, n'exige pas vraiment d'efforts de leur part. Mais surtout, contrairement aux idées reçues, le ludique, ça marche avec les bons élèves. Les fragiles sont perdus hors d'un cadre familier et rassurant ; ils ont besoin du caractère répétitif des exercices, des consignes toujours énoncées dans les mêmes termes : c'est comme ça qu'ils finissent par s'y retrouver.
J'ai la même expérience que Tremere en ce qui concerne la grammaire : si tu reprends les bases méthodiquement, de façon très explicite (les élèves n'ont jamais eu un enseignement explicite de la grammaire : ils n'ont connu que l'ORL et les remarques erratiques au fil des séquences), avec une progression très réfléchie, qui ménage des rappels perpétuels de ce qui a été vu avant, et des exercices très réguliers, toujours les mêmes, qui vont rassurer les élèves, leur donner un cadre de référence, tu vas voir que non seulement ils vont faire des progrès sensibles mais qu'en plus ils vont apprécier et travailler dans le calme.
En ce qui concerne la lecture, mon conseil, c'est de ne jamais laisser les élèves, souvent médiocres lecteurs, peiner seul face à un texte. Pour susciter l'enthousiasme, l'intérêt pour l'histoire, lis-leur toi-même chaque texte que vous étudierez. Cela aidera beaucoup, levant les principales difficultés de compréhension, et cela permettra à chacun, même mauvais lecteur, de parler du texte, de participer à l'oral (un élève qui ne participe pas s'ennuie et risque de déraper). Par ailleurs, évite les questions trop techniques, vérifie toujours la copréhension littérale du texte, sans avoir peur de faire de la paraphrase (au collège, surtout en ZEP, ce n'est pas une honte, c'est même parfois nécessaire). Prends le temps de discuter des personnages, de leurs émotions, leurs désirs, leurs valeurs - tout ce qui fait le plaisir de lire, avant d'étayer tout cela d'une analyse plus fine. C'est ainsi que tu réconcilieras certains avec la littérature : avec des textes riches, forts, bien médiatisés.
Et fais beaucoup de vocabulaire, un peu à chaque texte et à chaque rédaction : tu aideras énormément tes élèves, ainsi. S'ils comprennent si peu de chose, c'est d'abord à cause de leur manque de vocabulaire. Plus tu leur donnes de mots, plus tu les sors de cette incompréhension.
Bonjour,
Ayant enseigné 6 ans à Villepinte, je ne peux qu'abonder dans le sens de Véronique. Pas de ludique, surtout pas : les élèves ont besoin d'un cadre bien défini, qui les aide à se structurer, qui les rassure. Ils ont besoin de savoir qu'ils sont à l'école et non pas au centre aéré. N'aie pas peur d'être exigeante avec eux : ils crèvent de rencontrer des enseignants qui, au fond, sous prétexte qu'ils sont en difficulté, leur montrent qu'ils n'attendent rien de leur part. Ce dont ils ont le plus besoin, c'est qu'on les aide à croire en eux, qu'on croie en eux. Dis-toi que toutes les œuvres que tu n'oseras pas leur faire découvrir, personne ne le fera à ta place. N'oublie jamais que ce n'est pas parce qu'ils savent à peine lire et écrire qu'ils sont insensibles et incapables d'avoir des émotions artistiques.
On a trop tendance à croire qu'il faut demander moins à un élève qui a des difficultés, alors qu'il a au contraire plus de chemin à parcourir. Ne les enferme pas dans ce fatalisme.
Claire-Hélène
- doublecasquetteEnchanteur
Essayez de convaincre leurs instits de CM2 lors des réunions d'harmonisation CM2/6°, poussez-les à convaincre leurs collègues d'élémentaire et de maternelle et vous verrez que dans cinq ou six ans, vous ne recevrez plus d'élèves sachant à peine lire et écrire.
- InvitéInvité
Cette dernière réaction est caricaturale et ne correspond pas à l'esprit de ce forum. C'est dommage car je l'apprécie et commençais à l'associer à mon site...
Il est exact que des évolutions sont nécessaires mais elles ne peuvent pas ne concerner qu'une partie d'entre nous.
Juger sur un niveau attendu en sixième est réducteur et médisant. Ceux qui ont suivi les enfants de la maternelle au CM2 savent le chemin parcouru, particulièrement en ZEP, et si j'ai vu beaucoup d'élèves abandonner en sixième car ils se trouvaient confrontés uniquement à une norme, j'en rencontre d'autres qui ont un niveau scolaire élevé. Certes, il y a des élèves en grande difficulté (certains n'ont réussi à lire que vers 9 ou 10 ans) mais ne jugez pas si vous ne connaissez pas leur situation antérieure (difficultés de langage, milieu social déstructuré, problèmes moteurs, retards d'acquisition,...). Je vous invite par exemple à lire une brève présentation des troubles du langage qui conditionne majoritairement l'évolution scolaire.
Les bilans des ZEP sont établis en fonction de données contextuelles (CSP par exemple) et vous pouvez en prendre connaissance...
À mon avis, les évolutions nécessaires portent d'abord sur la clarification des exigences et c'est l'objectif majeur de l'école de Gaétan Solo dont la devise est "Il n'est rien de pire que les certitudes."
Je souhaite vivement ne plus lire de telles attaques infondées et indignes de personnes responsables.
Il est exact que des évolutions sont nécessaires mais elles ne peuvent pas ne concerner qu'une partie d'entre nous.
Juger sur un niveau attendu en sixième est réducteur et médisant. Ceux qui ont suivi les enfants de la maternelle au CM2 savent le chemin parcouru, particulièrement en ZEP, et si j'ai vu beaucoup d'élèves abandonner en sixième car ils se trouvaient confrontés uniquement à une norme, j'en rencontre d'autres qui ont un niveau scolaire élevé. Certes, il y a des élèves en grande difficulté (certains n'ont réussi à lire que vers 9 ou 10 ans) mais ne jugez pas si vous ne connaissez pas leur situation antérieure (difficultés de langage, milieu social déstructuré, problèmes moteurs, retards d'acquisition,...). Je vous invite par exemple à lire une brève présentation des troubles du langage qui conditionne majoritairement l'évolution scolaire.
Les bilans des ZEP sont établis en fonction de données contextuelles (CSP par exemple) et vous pouvez en prendre connaissance...
À mon avis, les évolutions nécessaires portent d'abord sur la clarification des exigences et c'est l'objectif majeur de l'école de Gaétan Solo dont la devise est "Il n'est rien de pire que les certitudes."
Je souhaite vivement ne plus lire de telles attaques infondées et indignes de personnes responsables.
- roxanneOracle
Je pense que Double Casquette répondra elle -même ...Cependant , moi qui enseigne en zone semi rurale loin de la ZEP , je me trouve bien confrontée à cette évidence d'élèves maîtrisant de plus en plus mal la langue et tout le monde peut en dire autant .Alors , à un moment il faut bien affronter la réalité.Dernièrement j'ai eu dans les mains le cahier de français d'un petit garçon de CE2, gamin vif et intelligent , famille qui le suit , école publique d'un gros village .Il n'y avait que des photocopies , vaguement collées , et surlignées , RIEN d'écrit par le gamin lui-même .Pareil avec le cahier de maths et même celui de poèsie .Alors peut-être est-ce une maîtrsse particulière , mais comment un gamin qui n'écrit jamais à l'école va pouvoir savoir le faire? simple question...
Quant à votre dernière phrase "Je souhaite vivement ne plus lire ...." , elle me semble bien autoritaire , nous ne sommes pas vos subordonnés et l'idée d'un forum est la discussion et non l'idée unique .
Quant à votre dernière phrase "Je souhaite vivement ne plus lire ...." , elle me semble bien autoritaire , nous ne sommes pas vos subordonnés et l'idée d'un forum est la discussion et non l'idée unique .
- roxanneOracle
Par ailleurs , je viens de regarder votre site , très bien fait ....
- Claire-HélèneNiveau 1
Bien sûr que nous sommes tous concernés par les nécessaires évolutions, mais dire qu'il y a un problème avec l'apprentissage de la lecture et de l'écriture à l'École n'est pas de la médisance : c'est un fait. Et il est de notre responsabilité à tous de le dénoncer, comme il est de notre responsabilité à tous de perpétuer un enseignement de qualité.Invité a écrit:Cette dernière réaction est caricaturale et ne correspond pas à l'esprit de ce forum. C'est dommage car je l'apprécie et commençais à l'associer à mon site...
Il est exact que des évolutions sont nécessaires mais elles ne peuvent pas ne concerner qu'une partie d'entre nous.
Juger sur un niveau attendu en sixième est réducteur et médisant. Ceux qui ont suivi les enfants de la maternelle au CM2 savent le chemin parcouru, particulièrement en ZEP, et si j'ai vu beaucoup d'élèves abandonner en sixième car ils se trouvaient confrontés uniquement à une norme, j'en rencontre d'autres qui ont un niveau scolaire élevé. Certes, il y a des élèves en grande difficulté (certains n'ont réussi à lire que vers 9 ou 10 ans) mais ne jugez pas si vous ne connaissez pas leur situation antérieure (difficultés de langage, milieu social déstructuré, problèmes moteurs, retards d'acquisition,...). Je vous invite par exemple à lire une brève présentation des troubles du langage qui conditionne majoritairement l'évolution scolaire.
Les bilans des ZEP sont établis en fonction de données contextuelles (CSP par exemple) et vous pouvez en prendre connaissance...
À mon avis, les évolutions nécessaires portent d'abord sur la clarification des exigences et c'est l'objectif majeur de l'école de Gaétan Solo dont la devise est "Il n'est rien de pire que les certitudes."
Je souhaite vivement ne plus lire de telles attaques infondées et indignes de personnes responsables.
- moonGrand sage
J'enseigne en ZEP depuis 6 ans et je suis entièrement d'accord avec ce qui vient d'être dit...Les élèves aiment qu'on ne les sous-estime pas et ont besoin de cadres rassurants....D'où leur goût pour la grammaire. Ce qui change c'est la répartition du travail ( ne pas compter forcément sur le travail à la maison, moi j'en fais un maximum en cours, même si par principe je donne toujours quelque chose à faire à la maison), et le mode d'entrée dans les activités : simplifier, simplifier pour pallier aux problèmes de compréhension. Je lis beaucoup de textes moi-même, les exercices d'observation en grammaire sont simplissimes, souvent je les construit avec eux, et il te faudra beaucoup de patience et d'imagination pour les faire lire....
Je rejoins les avis précédents sur les projets : cela suppose beaucoup d'autonomie des élèves et cela en bloque certain. Une piste toutefois : j'ai remarqué qu'on peut obtenir souvent de très bonnes choses en alliant écrit et illustration ( exemple : faire illustrer des expressions au sens figuré, dessiner son blason et le décrire, créer une couverture et une 4ème de couv pour un livre, faire un livret de lecture illustré, etc.) Cela rassure les élèves de ne pas être évalué que sur l'écrit, et souvent comme ils soignent leurs dessins ils s'appliquent aussi sur l'écrit pour ne pas gâcher...Voilà!
Je rejoins les avis précédents sur les projets : cela suppose beaucoup d'autonomie des élèves et cela en bloque certain. Une piste toutefois : j'ai remarqué qu'on peut obtenir souvent de très bonnes choses en alliant écrit et illustration ( exemple : faire illustrer des expressions au sens figuré, dessiner son blason et le décrire, créer une couverture et une 4ème de couv pour un livre, faire un livret de lecture illustré, etc.) Cela rassure les élèves de ne pas être évalué que sur l'écrit, et souvent comme ils soignent leurs dessins ils s'appliquent aussi sur l'écrit pour ne pas gâcher...Voilà!
- doublecasquetteEnchanteur
Admettons que je sois un petit peu trop optimiste sur les qualités de l'être humain quels que soient son origine familiale et le milieu dont il est issu.
J'ai beaucoup de mal à admettre que l'Ecole ne puisse rien contre les "retards" pris pendant les deux ou trois ans passés hors de son "influence".
Il fut une époque pas si lointaine où la norme d'arrivée à l'école était deux ans dans les villes et les bourgs et six ans dans les villages. A part dans quelques rares régions, la langue utilisée à la maison n'était pas celle de l'école. Pendant cette époque de croissance forte, les écoles des villes industrielles recevaient chaque année des cohortes importantes (majoritaires parfois) d'enfants originaires de pays dont la langue n'était pas le français.
Les conditions de vie, que ce soit dans le milieu rural, très majoritaire à l'époque, ou dans le milieu ouvrier, étaient très dures et les tout jeunes enfants étaient le plus souvent confiés à la garde d'une grand-mère trop handicapée pour travailler, d'une sœur à peine plus âgée ou d'une nourrice qui gardait son troupeau d'enfants comme elle aurait gardé un troupeau d'oie. Le suivi médical était inexistant et nombreux étaient les enfants cumulant les handicaps dus à une croissance sous-alimentée, des infections oculaires et auriculaires non soignées.
Ces conditions déplorables ont à l'époque poussé l'Etat et l'Industrie, qui avaient besoin d'adultes valides et instruits dans leurs armées et leurs maîtrises, à créer l'Ecole Publique.
Pendant presque cent ans, cette Ecole Publique a joué le rôle qu'on lui avait dévolu. Si tous ses élèves ne poursuivaient pas d'études secondaires en Lycée, si certains ne fréquentaient même pas l'Ecole Primaire Supérieure jusqu'à la fin de la 3°, tous, ou presque, sortaient du cursus primaire en sachant lire, écrire, compter et calculer. Ils avaient par ailleurs un bon "vernis" scientifique (je rappelle que l'Etat voulait voir baisser le taux de mortalité infantile, se moderniser l'agriculture et l'industrie, il avait donc tout à gagner d'instruire les "enfants de la Patrie" en biologie, chimie et physique), historique et civique (d'où l'ampleur des mouvements syndicaux et l'engouement pour la presse quotidienne), géographique (c'était parce que les soldats français ne savaient pas lire les cartes d'état-major que la Prusse avait gagné l'Alsace et la Lorraine).
Et qu'on ne me dise pas que c'est faux et que la multitude de personnes que je pourrais citer ne sont que des cas particuliers. Parlez un peu autour de vous aux plus de soixante ans, demandez-leur ce qu'ils ont appris à l'école, échangez avec eux des courriers et vous verrez que, même ceux qui n'ont plus eu à utiliser l'écrit depuis leurs quatorze ans, non seulement accordent spontanément le verbe avec son sujet et l'adjectif avec le nom auquel il se rapporte, mais qu'en plus ils ont souvent un style, certes un peu désuet et ampoulé, mais bien plus lisible que celui de certains bacheliers actuels.
Ce que cette Ecole de la III°, de la IV° et du début de la V° République a pu faire, celle d'aujourd'hui pourrait le faire aussi. Les petits Bretons, Basques, Provençaux, Alsaciens, Chtimis, Picards, Corses, Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais arrivaient non-francophones à l'école, vivaient des situations familiales parfois très compliquées, souffraient de faim, de mauvaises conditions de logement et, l'école comblait les lacunes du bébé livré à lui-même, apprenait le français oral et écrit et bien d'autres choses encore !
Il n'y a aucune raison qu'elle ne puisse plus le faire aujourd'hui. La preuve en est ces professeurs de collège expliquant que lorsque l'on donne à ces élèves du structuré, du répétititif, lorsqu'on ne les livre pas à une "autonomie de façade" qu'ils sont bien en peine de mettre en œuvre, on a des résultats encourageants.
Si mes collègues de maternelle et d'élémentaire de ZEP (j'y ai fait "mon temps" moi aussi et le rural actuel a bien souvent de vagues allures de ZEP) voulaient bien ne pas se vexer à mes propos et voir des attaques là où il n'y en a pas (comment pourrait-on reprocher à un collègue de faire ce qu'on lui a patiemment appris à faire), ils auraient peut-être le temps d'écouter ces professeurs de collège et de réfléchir aux moyens d'adapter ce type de méthodes aux enfants de 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 ans qu'ils reçoivent.
Pas de certitudes, ni d'un côté, ni de l'autre. L'écoute, l'observation et le désir de jeter par dessus les moulins, même si cela déchire le cœur de voir que ce à quoi on a cru si fort n'était pas aussi efficace qu'on nous l'avait dit et une volonté de procurer à ces enfants-là une vraie égalité intellectuelle avec ceux qui sont nés au bon endroit dans la bonne famille.
J'ai beaucoup de mal à admettre que l'Ecole ne puisse rien contre les "retards" pris pendant les deux ou trois ans passés hors de son "influence".
Il fut une époque pas si lointaine où la norme d'arrivée à l'école était deux ans dans les villes et les bourgs et six ans dans les villages. A part dans quelques rares régions, la langue utilisée à la maison n'était pas celle de l'école. Pendant cette époque de croissance forte, les écoles des villes industrielles recevaient chaque année des cohortes importantes (majoritaires parfois) d'enfants originaires de pays dont la langue n'était pas le français.
Les conditions de vie, que ce soit dans le milieu rural, très majoritaire à l'époque, ou dans le milieu ouvrier, étaient très dures et les tout jeunes enfants étaient le plus souvent confiés à la garde d'une grand-mère trop handicapée pour travailler, d'une sœur à peine plus âgée ou d'une nourrice qui gardait son troupeau d'enfants comme elle aurait gardé un troupeau d'oie. Le suivi médical était inexistant et nombreux étaient les enfants cumulant les handicaps dus à une croissance sous-alimentée, des infections oculaires et auriculaires non soignées.
Ces conditions déplorables ont à l'époque poussé l'Etat et l'Industrie, qui avaient besoin d'adultes valides et instruits dans leurs armées et leurs maîtrises, à créer l'Ecole Publique.
Pendant presque cent ans, cette Ecole Publique a joué le rôle qu'on lui avait dévolu. Si tous ses élèves ne poursuivaient pas d'études secondaires en Lycée, si certains ne fréquentaient même pas l'Ecole Primaire Supérieure jusqu'à la fin de la 3°, tous, ou presque, sortaient du cursus primaire en sachant lire, écrire, compter et calculer. Ils avaient par ailleurs un bon "vernis" scientifique (je rappelle que l'Etat voulait voir baisser le taux de mortalité infantile, se moderniser l'agriculture et l'industrie, il avait donc tout à gagner d'instruire les "enfants de la Patrie" en biologie, chimie et physique), historique et civique (d'où l'ampleur des mouvements syndicaux et l'engouement pour la presse quotidienne), géographique (c'était parce que les soldats français ne savaient pas lire les cartes d'état-major que la Prusse avait gagné l'Alsace et la Lorraine).
Et qu'on ne me dise pas que c'est faux et que la multitude de personnes que je pourrais citer ne sont que des cas particuliers. Parlez un peu autour de vous aux plus de soixante ans, demandez-leur ce qu'ils ont appris à l'école, échangez avec eux des courriers et vous verrez que, même ceux qui n'ont plus eu à utiliser l'écrit depuis leurs quatorze ans, non seulement accordent spontanément le verbe avec son sujet et l'adjectif avec le nom auquel il se rapporte, mais qu'en plus ils ont souvent un style, certes un peu désuet et ampoulé, mais bien plus lisible que celui de certains bacheliers actuels.
Ce que cette Ecole de la III°, de la IV° et du début de la V° République a pu faire, celle d'aujourd'hui pourrait le faire aussi. Les petits Bretons, Basques, Provençaux, Alsaciens, Chtimis, Picards, Corses, Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais arrivaient non-francophones à l'école, vivaient des situations familiales parfois très compliquées, souffraient de faim, de mauvaises conditions de logement et, l'école comblait les lacunes du bébé livré à lui-même, apprenait le français oral et écrit et bien d'autres choses encore !
Il n'y a aucune raison qu'elle ne puisse plus le faire aujourd'hui. La preuve en est ces professeurs de collège expliquant que lorsque l'on donne à ces élèves du structuré, du répétititif, lorsqu'on ne les livre pas à une "autonomie de façade" qu'ils sont bien en peine de mettre en œuvre, on a des résultats encourageants.
Si mes collègues de maternelle et d'élémentaire de ZEP (j'y ai fait "mon temps" moi aussi et le rural actuel a bien souvent de vagues allures de ZEP) voulaient bien ne pas se vexer à mes propos et voir des attaques là où il n'y en a pas (comment pourrait-on reprocher à un collègue de faire ce qu'on lui a patiemment appris à faire), ils auraient peut-être le temps d'écouter ces professeurs de collège et de réfléchir aux moyens d'adapter ce type de méthodes aux enfants de 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 ans qu'ils reçoivent.
Pas de certitudes, ni d'un côté, ni de l'autre. L'écoute, l'observation et le désir de jeter par dessus les moulins, même si cela déchire le cœur de voir que ce à quoi on a cru si fort n'était pas aussi efficace qu'on nous l'avait dit et une volonté de procurer à ces enfants-là une vraie égalité intellectuelle avec ceux qui sont nés au bon endroit dans la bonne famille.
- EoleNiveau 9
Bonjour à tous,
Eh bien, je vois que ma question a soulevé des vagues ! Tout cela est en train de virer dans un débat, certes intéressant, mais qui, je pense, ne peut aboutir à une solution miracle.
Le problème de l'école me semble assez complexe, et peu circonscriptible aux "programmes".
Les collègues de primaire, j'en sais quelque chose, font tout ce qu'ils peuvent, mais je pense, personnellement, que les programmes de primaire sont inadaptés : on demande à l'élève de faire beaucoup trop de choses, quand, à notre époque, c'était français-maths-français-maths...
Mais n'oublions pas l'influence de la télé, jeux vidéo, internet, portable... Avant quand on s'ennuyait et qu'on avait pas de sous, il n'y avait que deux possibilités : jouer au foot ou aller à la bibliothèque... Aujourd'hui, y a de la concurrence... ! Ce qui était possible dans les années 50, serait un fiasco complet aujourd'hui.
Le fait de vous lire tous me permet cela dit de comprendre que je me suis mal exprimé dans ma question initiale... En effet, je ne veux pas faire de mon cours un centre aéré : faire un roman sur le thème de la mythologie a été une épreuve de longue haleine pour mes élèves de cette année, mais pourrais-je en demander autant en ZEP ?
Vais-je étudier l'Odyssée comme je l'ai fait cette année, alors que mes élèves ont bien ramé sur ce chapitre ?
Je constate seulement qu'on m'annonce que je vais avoir des élèves qui savent à peine lire... difficile de savoir quoi faire et comment l'aborder !
Eh bien, je vois que ma question a soulevé des vagues ! Tout cela est en train de virer dans un débat, certes intéressant, mais qui, je pense, ne peut aboutir à une solution miracle.
Le problème de l'école me semble assez complexe, et peu circonscriptible aux "programmes".
Les collègues de primaire, j'en sais quelque chose, font tout ce qu'ils peuvent, mais je pense, personnellement, que les programmes de primaire sont inadaptés : on demande à l'élève de faire beaucoup trop de choses, quand, à notre époque, c'était français-maths-français-maths...
Mais n'oublions pas l'influence de la télé, jeux vidéo, internet, portable... Avant quand on s'ennuyait et qu'on avait pas de sous, il n'y avait que deux possibilités : jouer au foot ou aller à la bibliothèque... Aujourd'hui, y a de la concurrence... ! Ce qui était possible dans les années 50, serait un fiasco complet aujourd'hui.
Le fait de vous lire tous me permet cela dit de comprendre que je me suis mal exprimé dans ma question initiale... En effet, je ne veux pas faire de mon cours un centre aéré : faire un roman sur le thème de la mythologie a été une épreuve de longue haleine pour mes élèves de cette année, mais pourrais-je en demander autant en ZEP ?
Vais-je étudier l'Odyssée comme je l'ai fait cette année, alors que mes élèves ont bien ramé sur ce chapitre ?
Je constate seulement qu'on m'annonce que je vais avoir des élèves qui savent à peine lire... difficile de savoir quoi faire et comment l'aborder !
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