- Invité ElExpert spécialisé
D'une académie à l'autre, les différences de discours sont en effet phénoménales...
- JaneMonarque
Thalie a écrit:Jane, tu peux me donner les initiales de cet inspecteur car j'ai fait plusieurs stages avec eux il y a deux ans et en janvier dernier et je n'ai jamais entendu ces propos parmi tous les inspecteurs de notre académie ?
Je suis justement scandalisée qu'il puisse y avoir autant de discours différents à partir des mêmes programmes.
Ce que tu dis faire est dans les grandes lignes ce qui est prôné par nos inspecteurs.
On part des impressions mais on ne s'arrête justement pas là car nous sommes professeurs de Lettres, ils nous l'ont martelé. Ils refusent que l'on devienne des professeurs de communication. Leur vision de la LA repose sur l'apport du professeur mais en évitant la surenchère techniciste dont parle Docteur Who.
Quant à la grammaire, je l'ai déjà dit mais ils exigent d'avoir une progression autonome et de vrais cours de grammaire décrochés.
Monsieur B, parti à la retraite depuis
Nous étions scandalisés face à ses propos. Après plus d'une heure d'entretien, nous avions découvert:
1) que nous devions laisser réagir les élèves sans leur donner de pistes ni poser de questions => privilégier le plaisir de la lecture au détriment de la compréhension des textes
2) que la grammaire, au collège, consistait uniquement en la reconnaissance du verbe conjugué
3) que nous devions abs-o-lu-ment faire des TICE (notre établissement était à l'époque largement sous-équipé)
Nous étions 8 profs de français parfaitement scandalisés en sortant de cette réunion.
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- OsmieSage
IPR et IG auraient dit non à cette réforme du collège et à ces programmes consternants, nous n'en serions pas là. Merci à eux de participer à la mort de notre discipline, merci du fond du cœur.
- Invité ElExpert spécialisé
Je crains qu'ils ne l'aient appelée de leurs voeux...
- JaneMonarque
elpenor a écrit:Malheureusement Jane, je crains que le commentaire composé ne vive ses dernières heures de gloire. L'affaissement des exigences va suivre ("il faut agir sur tous les leviers en même temps", après tout). On nous demande déjà de proscrire absolument le mot de "problématique" quand la dissertation est encore au programme de l'EAF... Je ne suis pas certain du chiffre, mais je pense que moins de 15% choisit ce sujet lors de l'épreuve.
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- VioletEmpereur
D'accord avec Thalie.
Dans notre académie, les IPR tiennent un discours qui me paraît plein de bon sens...
Oui, ils préconisent de travailler sur l'oral mais pas de délaisser la langue ou l'écriture.
Quant aux cours de lecture qui consistent à des corrections de questionnaires, ils ne rendent en rien les élèves lecteurs et ne les préparent pas du tout au lycée...
Il me semble qu'il ne s'agit pas de les former à être capables de faire des relevés, mais leur montrer comment accéder au sens du texte, à ce qu'il a d'unique.
(Et au passage, le commentaire composé n'existe plus depuis des années...on dit commentaire, je crois bien...)
Dans notre académie, les IPR tiennent un discours qui me paraît plein de bon sens...
Oui, ils préconisent de travailler sur l'oral mais pas de délaisser la langue ou l'écriture.
Quant aux cours de lecture qui consistent à des corrections de questionnaires, ils ne rendent en rien les élèves lecteurs et ne les préparent pas du tout au lycée...
Il me semble qu'il ne s'agit pas de les former à être capables de faire des relevés, mais leur montrer comment accéder au sens du texte, à ce qu'il a d'unique.
(Et au passage, le commentaire composé n'existe plus depuis des années...on dit commentaire, je crois bien...)
- OsmieSage
elpenor a écrit:Je crains qu'ils ne l'aient appelée de leurs voeux...
C'est pour cette raison que leurs propos, leurs recommandations, leurs injonctions n'ont plus aucun crédit.
- Invité ElExpert spécialisé
Jane a écrit:elpenor a écrit:Malheureusement Jane, je crains que le commentaire composé ne vive ses dernières heures de gloire. L'affaissement des exigences va suivre ("il faut agir sur tous les leviers en même temps", après tout). On nous demande déjà de proscrire absolument le mot de "problématique" quand la dissertation est encore au programme de l'EAF... Je ne suis pas certain du chiffre, mais je pense que moins de 15% choisit ce sujet lors de l'épreuve.
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
C'est presque ça. Le sujet d'invention était devenu une sorte de "dissertation déguisée", par exemple: "Deux élèves, membres du club de théâtre du lycée, débattent pour savoir s'il faut jouer Alceste de manière comique et grossière, ou tragique et sombre. Ecrivez le dialogue." Les IPR nous rabâchent depuis quelques temps que de "vrais" sujets d'invention vont revenir. En 2014, pour les L: "Posté à une fenêtre, vous observez un lieu de votre choix. En vous inspirant, par exemple, des procédés employés dans les textes du corpus, rédigez la description détaillée de ce paysage, de façon à ce qu'elle reflète vos états d'âme." Un magnifique souvenir de correction.
- JaneMonarque
Violet a écrit:D'accord avec Thalie.
Dans notre académie, les IPR tiennent un discours qui me paraît plein de bon sens...
Oui, ils préconisent de travailler sur l'oral mais pas de délaisser la langue ou l'écriture.
Quant aux cours de lecture qui consistent à des corrections de questionnaires, ils ne rendent en rien les élèves lecteurs et ne les préparent pas du tout au lycée...
Il me semble qu'il ne s'agit pas de les former à être capables de faire des relevés, mais leur montrer comment accéder au sens du texte, à ce qu'il a d'unique.
(Et au passage, le commentaire composé n'existe plus depuis des années...on dit commentaire, je crois bien...)
En 18 ans de carrière, je n'ai rencontré que deux inspecteurs: deux fois la même pour mes deux inspections, et ce monsieur venu dans mon établissement. Je n'ai jamais eu de formation de bassin, jamais de formation avec un quelconque inspecteur... Il n'empêche que nous disons la même chose au final (sauf que j'ignorais que le commentaire avait perdu son copain le composé dans la dénomination :lol: ).
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- ThalieGrand sage
M. B est venu aussi chez nous et j'ai noté tout son exposé et rien de tel dans son discours. Il avait bien des marottes que je trouvais idiotes (un classeur sinon rien avec un intercalaire par séquence) mais de là à dire qu'il ne fallait pas aider les élèves à analyser un texte c'est le contraire absolu de ce que prônent les IPR LC de notre académie.
- VioletEmpereur
Il répond à une problématique et ne se veut pas exhaustif.
Je suis très étonnée par ce que tu dis car pour avoir eu plusieurs réunions et formations avec les IPR, ils sont sur la même ligne et n'ont jamais tenu de tels propos...
Je suis très étonnée par ce que tu dis car pour avoir eu plusieurs réunions et formations avec les IPR, ils sont sur la même ligne et n'ont jamais tenu de tels propos...
- Invité ElExpert spécialisé
Je n'ai jamais trop compris la révolution de la chute de l'adjectif "composé" dans la dénomination du sujet. Les exigences "officielles" sont toujours peu ou prou les mêmes:
B.O. n° 46 du 14.12.06 a écrit:« le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé de comparer deux textes. En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu’il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail. »
- JaneMonarque
elpenor a écrit:Jane a écrit:elpenor a écrit:Malheureusement Jane, je crains que le commentaire composé ne vive ses dernières heures de gloire. L'affaissement des exigences va suivre ("il faut agir sur tous les leviers en même temps", après tout). On nous demande déjà de proscrire absolument le mot de "problématique" quand la dissertation est encore au programme de l'EAF... Je ne suis pas certain du chiffre, mais je pense que moins de 15% choisit ce sujet lors de l'épreuve.
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
C'est presque ça. Le sujet d'invention était devenu une sorte de "dissertation déguisée", par exemple: "Deux élèves, membres du club de théâtre du lycée, débattent pour savoir s'il faut jouer Alceste de manière comique et grossière, ou tragique et sombre. Ecrivez le dialogue." Les IPR nous rabâchent depuis quelques temps que de "vrais" sujets d'invention vont revenir. En 2014, pour les L: "Posté à une fenêtre, vous observez un lieu de votre choix. En vous inspirant, par exemple, des procédés employés dans les textes du corpus, rédigez la description détaillée de ce paysage, de façon à ce qu'elle reflète vos états d'âme." Un magnifique souvenir de correction.
J'avais déjà remarqué ça lorsque mon fils était au lycée (il a eu son bac l'année dernière); je me souviens d'un sujet d'invention où il devait faire la plaquette promotionnelle pour une pièce de théâtre Il n'a jamais fait une dissertation en revanche, on leur avait tout bonnement dit qu'en S, c'était trop difficile, et qu'il valait mieux prendre le commentaire ou le récit d'invention... On leur a donné la méthode, et hop, on passe à la suite :shock: Sa soeur sera normalement en 1re L l'an prochain; sa prof est super, (et ça tombe bien, c'est elle qui a les L); elle a déjà fait 3 ou 4 dissertations, et tout autant de commentaires.
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- VioletEmpereur
Il me semble que le commentaire composé se voulait exhaustif...
- F.LemoineÉrudit
V.Marchais a écrit:
Quand est-ce que ces gens-là nous laisserons faire notre travail ? Quand nous cesserons de leur conférer un pouvoir qu'ils n'ont pas.
J'ai répondu calmement mais fermement à la forcenée venue m'inspecter, qui était parfaitement dans ce type de discours (pas la kalach, hein, juste le refus d ela grammaire, etc.). Je vais bien.
Je suis d'accord avec ta deuxième phrase, Véronique, et moi aussi j'ai tenu tête à l'idéologue qui est venu m'inspecter.
Mais je considère que nous convoquer plusieurs jours dans l'année pour nous faire entendre toutes ces débilités est de fait nous empêcher de faire notre travail avec les élèves.
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- JaneMonarque
Thalie a écrit:M. B est venu aussi chez nous et j'ai noté tout son exposé et rien de tel dans son discours. Il avait bien des marottes que je trouvais idiotes (un classeur sinon rien avec un intercalaire par séquence) mais de là à dire qu'il ne fallait pas aider les élèves à analyser un texte c'est le contraire absolu de ce que prônent les IPR LC de notre académie.
J'aurais bien aimé te dire que j'affabule, mais ce n'est pas le cas. Peut-être avait-il évolué dans ses discours au gré des remontées ? N'étant pas dans les petits papiers de l'inspection et faisant partie des oubliés du système, je ne suis pas dans le secret des dieux
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- VioletEmpereur
Jane a écrit:elpenor a écrit:Jane a écrit:elpenor a écrit:Malheureusement Jane, je crains que le commentaire composé ne vive ses dernières heures de gloire. L'affaissement des exigences va suivre ("il faut agir sur tous les leviers en même temps", après tout). On nous demande déjà de proscrire absolument le mot de "problématique" quand la dissertation est encore au programme de l'EAF... Je ne suis pas certain du chiffre, mais je pense que moins de 15% choisit ce sujet lors de l'épreuve.
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
C'est presque ça. Le sujet d'invention était devenu une sorte de "dissertation déguisée", par exemple: "Deux élèves, membres du club de théâtre du lycée, débattent pour savoir s'il faut jouer Alceste de manière comique et grossière, ou tragique et sombre. Ecrivez le dialogue." Les IPR nous rabâchent depuis quelques temps que de "vrais" sujets d'invention vont revenir. En 2014, pour les L: "Posté à une fenêtre, vous observez un lieu de votre choix. En vous inspirant, par exemple, des procédés employés dans les textes du corpus, rédigez la description détaillée de ce paysage, de façon à ce qu'elle reflète vos états d'âme." Un magnifique souvenir de correction.
J'avais déjà remarqué ça lorsque mon fils était au lycée (il a eu son bac l'année dernière); je me souviens d'un sujet d'invention où il devait faire la plaquette promotionnelle pour une pièce de théâtre Il n'a jamais fait une dissertation en revanche, on leur avait tout bonnement dit qu'en S, c'était trop difficile, et qu'il valait mieux prendre le commentaire ou le récit d'invention... On leur a donné la méthode, et hop, on passe à la suite :shock: Sa soeur sera normalement en 1re L l'an prochain; sa prof est super, (et ça tombe bien, c'est elle qui a les L); elle a déjà fait 3 ou 4 dissertations, et tout autant de commentaires.
Comment cette enseignante fait-elle pour avoir autant de plages pour faire de vrais devoirs type bac ?
Ou est-ce des DM ?
- Invité ElExpert spécialisé
Jane a écrit:elpenor a écrit:Jane a écrit:elpenor a écrit:Malheureusement Jane, je crains que le commentaire composé ne vive ses dernières heures de gloire. L'affaissement des exigences va suivre ("il faut agir sur tous les leviers en même temps", après tout). On nous demande déjà de proscrire absolument le mot de "problématique" quand la dissertation est encore au programme de l'EAF... Je ne suis pas certain du chiffre, mais je pense que moins de 15% choisit ce sujet lors de l'épreuve.
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
C'est presque ça. Le sujet d'invention était devenu une sorte de "dissertation déguisée", par exemple: "Deux élèves, membres du club de théâtre du lycée, débattent pour savoir s'il faut jouer Alceste de manière comique et grossière, ou tragique et sombre. Ecrivez le dialogue." Les IPR nous rabâchent depuis quelques temps que de "vrais" sujets d'invention vont revenir. En 2014, pour les L: "Posté à une fenêtre, vous observez un lieu de votre choix. En vous inspirant, par exemple, des procédés employés dans les textes du corpus, rédigez la description détaillée de ce paysage, de façon à ce qu'elle reflète vos états d'âme." Un magnifique souvenir de correction.
J'avais déjà remarqué ça lorsque mon fils était au lycée (il a eu son bac l'année dernière); je me souviens d'un sujet d'invention où il devait faire la plaquette promotionnelle pour une pièce de théâtre Il n'a jamais fait une dissertation en revanche, on leur avait tout bonnement dit qu'en S, c'était trop difficile, et qu'il valait mieux prendre le commentaire ou le récit d'invention... On leur a donné la méthode, et hop, on passe à la suite :shock: Sa soeur sera normalement en 1re L l'an prochain; sa prof est super, (et ça tombe bien, c'est elle qui a les L); elle a déjà fait 3 ou 4 dissertations, et tout autant de commentaires.
1. C'est vraiment prendre les élèves pour des débiles.
2. Le professeur de philosophie sera ravi de tout leur apprendre en un an (souvent, il fait aussi la prise de notes )
- JaneMonarque
elpenor a écrit:Jane a écrit:elpenor a écrit:Jane a écrit:
Après la mort de la dissertation, la mort du commentaire, donc ? Sur quoi nos chers lycéens vont-ils devoir pérorer désormais ? Des rédactions du type "Raconte tes dernières vacances à la plage" ?
C'est presque ça. Le sujet d'invention était devenu une sorte de "dissertation déguisée", par exemple: "Deux élèves, membres du club de théâtre du lycée, débattent pour savoir s'il faut jouer Alceste de manière comique et grossière, ou tragique et sombre. Ecrivez le dialogue." Les IPR nous rabâchent depuis quelques temps que de "vrais" sujets d'invention vont revenir. En 2014, pour les L: "Posté à une fenêtre, vous observez un lieu de votre choix. En vous inspirant, par exemple, des procédés employés dans les textes du corpus, rédigez la description détaillée de ce paysage, de façon à ce qu'elle reflète vos états d'âme." Un magnifique souvenir de correction.
J'avais déjà remarqué ça lorsque mon fils était au lycée (il a eu son bac l'année dernière); je me souviens d'un sujet d'invention où il devait faire la plaquette promotionnelle pour une pièce de théâtre Il n'a jamais fait une dissertation en revanche, on leur avait tout bonnement dit qu'en S, c'était trop difficile, et qu'il valait mieux prendre le commentaire ou le récit d'invention... On leur a donné la méthode, et hop, on passe à la suite :shock: Sa soeur sera normalement en 1re L l'an prochain; sa prof est super, (et ça tombe bien, c'est elle qui a les L); elle a déjà fait 3 ou 4 dissertations, et tout autant de commentaires.
1. C'est vraiment prendre les élèves pour des débiles.
2. Le professeur de philosophie sera ravi de tout leur apprendre en un an (souvent, il fait aussi la prise de notes )
Toutafé
- Spoiler:
- Il a quand même eu 15 en philo
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- VioletEmpereur
Ce qui est difficile pour les élèves d'aujourd'hui en dissert, c'est qu'ils manquent beaucoup de culture littéraire... Donc pour les exemples, on tourne vite en rond...
- Invité ElExpert spécialisé
Pour la dissertation, pas le choix en effet: en DM essentiellement.
J'impose une fois la dissertation lors d'un devoir du samedi (trois pour le français en tout, chez nous).
J'impose, pour les DM, que les différentes étapes du brouillon me soient régulièrement rendues pour empêcher la pompe sur internet.
J'impose une fois la dissertation lors d'un devoir du samedi (trois pour le français en tout, chez nous).
J'impose, pour les DM, que les différentes étapes du brouillon me soient régulièrement rendues pour empêcher la pompe sur internet.
- Invité ElExpert spécialisé
Violet a écrit:Ce qui est difficile pour les élèves d'aujourd'hui en dissert, c'est qu'ils manquent beaucoup de culture littéraire... Donc pour les exemples, on tourne vite en rond...
Certes, ce n'est pas folichon à corriger.
Mais ceux qui la prennent au bac sont des élèves sérieux: les copies ont le mérite d'être plutôt bien écrites.
Les exigences sont nulles, donc recracher un cours sans problématiser, si on suit les consignes de correction, c'est 12/16 assuré.
- VioletEmpereur
Cela n'arrive pas si souvent que l'élève recrache correctement son cours...
Je veux bien valoriser ceux qui le font...
Je veux bien valoriser ceux qui le font...
- ThalieGrand sage
Jane a écrit:Thalie a écrit:M. B est venu aussi chez nous et j'ai noté tout son exposé et rien de tel dans son discours. Il avait bien des marottes que je trouvais idiotes (un classeur sinon rien avec un intercalaire par séquence) mais de là à dire qu'il ne fallait pas aider les élèves à analyser un texte c'est le contraire absolu de ce que prônent les IPR LC de notre académie.
J'aurais bien aimé te dire que j'affabule, mais ce n'est pas le cas. Peut-être avait-il évolué dans ses discours au gré des remontées ? N'étant pas dans les petits papiers de l'inspection et faisant partie des oubliés du système, je ne suis pas dans le secret des dieux
J'évoque la même réunion que toi j'imagine ; celle où l'inspecteur venu inspecter convoque toute l'équipe de Lettres, non ? Il n'est donc pas question de secret des dieux.
C'était en mars 2013 pour ma part et il est arrivé dans l'académie en septembre 2012 et parti à l'été 2015 donc je l'ai plutôt connu au début.
- JaneMonarque
elpenor a écrit:Pour la dissertation, pas le choix en effet: en DM essentiellement.
J'impose une fois la dissertation lors d'un devoir du samedi (trois pour le français en tout, chez nous).
J'impose, pour les DM, que les différentes étapes du brouillon me soient régulièrement rendus pour empêcher la pompe sur internet.
Internet, c'est la plaie :lol: Pourquoi réfléchir quand on trouve des trucs tout faits ? Et puis, les profs, ce sont des vieux cons qui s'éclairent encore à la bougie, n'est-ce pas, donc comment feraient-ils pour découvrir que leurs élèves ont pompé ? :lol:
_________________
"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum