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- HonchampDoyen
Cleroli a écrit:
Une question au sujet du collège (n'y vois aucun parti pris initial) : sachant qu'actuellement une part du brevet repose sur le contrôle continu, peut-il y avoir une "pression", dans certains établissements, pour que les profs soient plutôt "gentils" dans leur notation ? C'est un argument que l'on met en avant régulièrement pour refuser toute modification du bac. Je me demande donc s'il s'agit davantage d'un fantasme que d'un risque réel.
C'est une réalité.
Mon collège avait des résultats inférieurs à la moyenne départementale il y a 4/5 ans.
Le chef est arrivé avec pour mission de remonter ce taux.
Il nous a donné tous les chiffres compilés par la DSDEN, ex IA : un tas de statistiques, dont le classement de toutes les matières de tous les collèges du département selon leur moyenne de contrôle continu, les résultats de chaque collège au contrôle terminal, par matière...(C'est comme cela qu'on a découvert que cela existait, on ne se savait pas "évalués" à ce point. En HG, au contrôle continu , on était pile à la moyenne départementale ! ).
Analyse faite , ce qui tirait le collège vers le bas n'était pas les résultats aux épreuves terminales en Fr, maths et HG, plutôt bons (ouf , l'honneur était sauf !!!!).
Mais le contrôle continu, plus sévère que la moyenne.
Notamment en Lettres, Sc Physiques, techno. Ils étaient dans les derniers, comprenez les plus sévères du département, avec des écarts importants par rapport à la moyenne.
Le chef n'a pas fait dans l'incantation ou la pression en conseil de classe, il a demandé des inspections avec réunion des équipes pédagogiques avec l'IPR ensuite.
Depuis, on a vu arriver les IPR de toutes les disciplines, sauf techno, et il y a eu des réunions de bassin, avec les profs de lycée, pour certaines matières (Lettres, langues)....
Depuis, le contrôle continu a remonté !
Non pas d'ailleurs forcément que mes collègues aient obéi aux injonctions de l'IPR, mais parce que les collègues se sont rendu compte qu'ils étaient parfois plus exigeants que les profs de seconde ! Ils étaient restés sur leur vision du lycée quand ils étaient élèves ou quand ils avaient débuté (équipe de lettres).
Ils ne voulaient pas être jugés laxistes par leurs collègues du lycée (Sciences physiques).
Donc oui, les pressions existent, et je pense que les chefs d'établissement les subissent à propos du DNB.
Ce qui est idiot, car quand on sait à quoi sert le DNB. Mais selon notre chef, pour le rectorat, c'est "un indicateur chiffré commode".
Dans le collège voisin, c'est sur l'oral d'Hist des Arts qu'il a fallu "réfléchir" : leurs notes d'oral étaient trop basses.
Enfin, sur le contrôle continu et les oraux en contrôle continu, je trouve que nous prenons en compte des aspects (Ex : oral d'histoire des Arts) , quand on connaît les élèves, qui sont laissés de côté quand on ne les connaît pas du tout (oraux de bac en HG) .
Ex : on sait que l'élève est un brave-gentil-pas doué, mais on le connaît, on l'aime bien, on sait de quoi il part, on voit qu'il a fait des efforts, y compris dans la tenue... Donc, on "valorise". Je ne suis pas contre cette approche, mais il ne faut pas en être dupe.
Est-ce comme ça pour les oraux de TPE au lycée, ou pour les TP évalués en sciences en TS ?
Quand on ne connaît pas l'élève, on a beaucoup moins d'états d'âme si c'est mauvais, me semble-t-il .
- CleroliDoyen
Merci pour vos éclairages sur ce qui se passe, c'est une raison de plus pour refuser que ce principe soit étendu au bac.
Pour te réponde honnêtement, Honchamp, jusqu'à l'an dernier je t'aurais dit qu'il n'y avait aucune pression pour l'évaluation des TPE. Pour la 1ère fois l'an dernier (nouveaux CDE et Adjoint), nous avons été obligés de remonter des notes pour que la moyenne de notre lycée corresponde à la moyenne aca. Ceci dit, cela a joué à la marge car nous avons relevé des notes très faibles (par exemple en transformant un 6/20 en 8/20) mais vu que seuls les points au dessus de la moyenne sont pris en compte, cela n'a rien changé pour les élèves.
Pour te réponde honnêtement, Honchamp, jusqu'à l'an dernier je t'aurais dit qu'il n'y avait aucune pression pour l'évaluation des TPE. Pour la 1ère fois l'an dernier (nouveaux CDE et Adjoint), nous avons été obligés de remonter des notes pour que la moyenne de notre lycée corresponde à la moyenne aca. Ceci dit, cela a joué à la marge car nous avons relevé des notes très faibles (par exemple en transformant un 6/20 en 8/20) mais vu que seuls les points au dessus de la moyenne sont pris en compte, cela n'a rien changé pour les élèves.
- Thalia de GMédiateur
Merci de bien vouloir revenir au sujet initial.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- VadilaNiveau 1
sookie a écrit:Vadila a écrit:Non elle n'est pas lesbienne sinon elle m'en aurait déjà parlé surtout qu'elle sait que je suis ouverte, pas de petit copain ni un récente rupture mais je le sais qu'elle a quelque chose au fond d'elle qu'elle veut dissimuler.
Pour le harcèlement c'est ce que je pensais mais elle ne veut pas parler du lycée sinon elle se met à pleurer
Il faut se dire que quelque soit les relations qu'on a avec nos enfants, il y a un moment où ils ne nous disent pas tout. Et ce qui est tout à fait normal. On peut avoir des parents tres ouverts ce n'est pas forcement à eux qu'on va se confier, surtout si cela concerne des sujets très intimes. Il faut essayer de nous rappeler de notre adolescence, est ce que vous disiez absolument tout à vos parents ? Et si c'est le cas je trouve ça assez malsain.
Le problème de mal-être de ta fille est-il récent ? Habitez vous sur Paris ? Il y a peut-être un lien avec les attentats et le climat actuel, comment a-t-elle réagi à ces événements ?
En tout cas , essaye de tout faire pour l'emmener voir quelqu'un. Il y a quelques année j'ai emmené mon fils voir un psychologue. Quand j'ai pris rendez-vous sa première réaction a été "j'irai pas , je suis pas fou" , il y est allé quand même et était bien content d'avoir quelqu'un à qui parler hors du cercle familial.
Bon courage à toi
J'essaie juste de savoir un peu la vie de ma fille sans pour autant être constamment sur son dos. Si elle veut se confier à moi je ne vais pas refuser.
Pour les attentats je suis sûre que ça n'a rien à voir, d'autant plus qu'on ne vit pas sur Paris. Son comportement avait déjà changé avant les attentats..
- VadilaNiveau 1
MerciThalia de G a écrit:Merci de bien vouloir revenir au sujet initial.
- VadilaNiveau 1
Pour répondre à ta question elle est en 1S et son niveau de maths de l'année dernière était de 12-13Hérodoute a écrit:Cripure a écrit:Les ados sont déroutants depuis qu'ils se parlent sans cesse en circuit fermé. "Ca devient comme un lac sans sortie, une tête fermée, une infection". Ils pleurent tout le temps, se mettent une pression pas possible parce qu'ils prennent mal les cours et ensuite essaient de dévorer des tonnes de fiches internet pas classées, pas hiérarchisées, ils ont des réactions collectives sans cesse, ils pleurent, et ils pleurent, et ils pleurent... Mon dieu, c'est effrayant.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
+1
Questions :
- En quelle classe est ta petite ? Seconde ? 1ere ou T S ?
- Quel était son niveau en maths l'année précédente ?
==> Si possible, choisir une orientation avec moins de maths l'année prochaine (si son blocage des maths persiste évidemment).
Pour les collègues parlant du collège : On entend très souvent que "nous" enseignants au collège nous "surnotons" les bambins... C'est faux ! On doit respecter le socle commun (quoi qu'on en dise) + on subit la pression de la hiérarchie avec parfois des chefs qui vous foutent la honte en conseil de classe car vous avez de petites moyennes...
MAIS SURTOUT, tant qu'en 3e vous aurez le même coefficient 1 entre toutes les matières et bien les petits Kévin continueront de passer en Seconde avec 9 en Français / 9 en maths / 10 en Anglais / et...11 en Hist-géo / 17 en Edu. Musicale / 17 en EPS...
==> Toutes les matières permettent l'épanouissement personnel de l'enfant, c'est vrai mais mettre le même coeff pour toutes les matières (pour une demande d'orientation Seconde GT) = catastrophe. L'histoire du tronc commun est la poudre aux yeux.
==> De plus, il serait intéressant que les collègues en lycée relisent les modifications concernant les derniers programmes de leur matières au collège (et les prochains tant qu'à y faire) : C'est affligeant, les attentes demandées dans les matières littéraires et scientifiques ont plus que régressé...
La critique est toujours la même : Les PE se font critiquer par des collègues imbéciles du collèges qui eux-mêmes se font critiquer par ceux du lycée qui eux-mêmes se font critiquer par ceux des universités...
- DaphnéDemi-dieu
Peut-être un peu "juste" pour suivre à l'aise en S ??
- VadilaNiveau 1
Après il n'y a qu'en maths que sa moyenne est faible ( moyenne de la classe 12,7. En physique elle a 14,3 (moyenne de classe 12) et en SVT elle a 14,9 (moyenne de classe 13,04)Daphné a écrit:Peut-être un peu "juste" pour suivre à l'aise en S ??
- RosanetteEsprit éclairé
Pseudo a écrit:Une maman elle-même très inquiète et très angoissée ? Peut-être même un brin intrusive ?
Enfin, je dis ça, je dis rien.
Des fois, mieux vaut ne rien dire, en effet.
- roxanneOracle
Peut-être Pseudo, certainement même mais on fait comment quand on voit que son enfant va mal, pleure, se renferme , sèche ? Forcément, on s'inquiète , on fait des maladresses peut-être mais on n'a pas le choix.
- PseudoDemi-dieu
roxanne a écrit:Peut-être Pseudo, certainement même mais on fait comment quand on voit que son enfant va mal, pleure, se renferme , sèche ? Forcément, on s'inquiète , on fait des maladresses peut-être mais on n'a pas le choix.
Comme disait l'autre, la pomme ne tombe jamais loin du pommier. Rosanette, suite à un incident à Charlemagne, angoisse pour ses propres élèves, au point de le signaler ici. Honnêtement, cela me semble tout aussi exagéré que de se rendre malade pour une interro de math. Et peut-être même plus.
Bref. Je suis désolée si c'est déplaisant à lire, mais quand les parents se détendent les enfants aussi, et ils parlent plus facilement de leurs soucis. C'est une piste tout aussi intéressante que d'autres que j'ai lu sur ce post.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- RosanetteEsprit éclairé
Non, non, moi j'angoisse pour personne, le troupeau a l'air de bien se porter.
Tu ne connais rien de la personne, qui décrit le mal-être de sa fille comme quelque chose allant au-delà du coup de calgon, et tu la renvoies à ses nerfs. C'est pas très constructif, je vois mal la personne hocher soudainement la tête d'un air entendu "Mais oui c'est bien sûr, le souci c'est que je suis une mère trop intrusive, merci émissaire providentiel de l'Internet magique".
Tu ne connais rien de la personne, qui décrit le mal-être de sa fille comme quelque chose allant au-delà du coup de calgon, et tu la renvoies à ses nerfs. C'est pas très constructif, je vois mal la personne hocher soudainement la tête d'un air entendu "Mais oui c'est bien sûr, le souci c'est que je suis une mère trop intrusive, merci émissaire providentiel de l'Internet magique".
- VadilaNiveau 1
Pseudo ne dites pas que c'est exagéré. Vous savez je suis juste une maman inquiète pas celle qui est intrusive. Je ne l'espionne pas, je ne lui demande pas avec qui elle sort ni où est ce qu'elle va pendant ce temps là, c'est elle même qui me le dit de son plein gré.Pseudo a écrit:roxanne a écrit:Peut-être Pseudo, certainement même mais on fait comment quand on voit que son enfant va mal, pleure, se renferme , sèche ? Forcément, on s'inquiète , on fait des maladresses peut-être mais on n'a pas le choix.
Comme disait l'autre, la pomme ne tombe jamais loin du pommier. Rosanette, suite à un incident à Charlemagne, angoisse pour ses propres élèves, au point de le signaler ici. Honnêtement, cela me semble tout aussi exagéré que de se rendre malade pour une interro de math. Et peut-être même plus.
Bref. Je suis désolée si c'est déplaisant à lire, mais quand les parents se détendent les enfants aussi, et ils parlent plus facilement de leurs soucis. C'est une piste tout aussi intéressante que d'autres que j'ai lu sur ce post.
Vous savez quand vous avez un enfant qui refuse d'aller en cours le matin et qu'il faut se battre pour qu'elle se lève, qui sèche les cours et que vous devez inventer des excuses pour le bvs, qui est triste, qui pleure et qui ne veut même plus sortir avec ses amies vous vous dites que ça va passer, que c'est l'enfant qui exagère ?
- EmmàNiveau 1
Bonsoir
Tout cela me fait penser à une phobie scolaire.
On a été touché par ce problème dans ma famille.
Peut-être lui proposer une inscription au Cned le temps de se soigner ?
Tout cela me fait penser à une phobie scolaire.
On a été touché par ce problème dans ma famille.
Peut-être lui proposer une inscription au Cned le temps de se soigner ?
- AudreyOracle
Peut-être cherche-t-elle à éviter quelqu'un en particulier au collège... peut-être s'est-il passé quelque chose dont elle ne veut/peut (du moins d'après elle) ne parler à personne...
Ce qui est inquiétant, et pourrait laisser penser que ce n'est pas forcément de la phobie scolaire, c'est le fait que son rapport à ses amies a changé.
Je ne suis pas médecin, pas psy, mais je trouve, Vadila, que tu as des raisons de t'inquiéter. Son alimentation a-t-elle changé? Dans le soin qu'elle prend d'elle-même physiquement, esthétiquement, vois-tu des différences? Bref, je comprends tes inquiétudes et te souhaite bien du courage... J'espère que vous arriverez à aider votre fille.
Ce qui est inquiétant, et pourrait laisser penser que ce n'est pas forcément de la phobie scolaire, c'est le fait que son rapport à ses amies a changé.
Je ne suis pas médecin, pas psy, mais je trouve, Vadila, que tu as des raisons de t'inquiéter. Son alimentation a-t-elle changé? Dans le soin qu'elle prend d'elle-même physiquement, esthétiquement, vois-tu des différences? Bref, je comprends tes inquiétudes et te souhaite bien du courage... J'espère que vous arriverez à aider votre fille.
- skindiverÉrudit
Emmà a écrit:Bonsoir
Tout cela me fait penser à une phobie scolaire.
On a été touché par ce problème dans ma famille.
Peut-être lui proposer une inscription au Cned le temps de se soigner ?
Avant de proposer le CNED, qui à mon avis mais je ne suis pas psy est la chose à faire quand on a essayé tout le reste, il faut qu'elle aille voir un psychiatre spécialiste des adolescents.
- frimoussette77Guide spirituel
Le CNED, ce serait la couper encore plus des autres !skindiver a écrit:Emmà a écrit:Bonsoir
Tout cela me fait penser à une phobie scolaire.
On a été touché par ce problème dans ma famille.
Peut-être lui proposer une inscription au Cned le temps de se soigner ?
Avant de proposer le CNED, qui à mon avis mais je ne suis pas psy est la chose à faire quand on a essayé tout le reste, il faut qu'elle aille voir un psychiatre spécialiste des adolescents.
- EmmàNiveau 1
J'ai cité le Cned car une personne de ma famille a fait une phobie scolaire. Elle a arrêté l'école le temps de se soigner (suivi psy)
Au bout de quelques semaines, elle a repris l'école et elle allait beaucoup mieux.
La phobie scolaire est souvent la cause d'une dépression et donc d'un isolement. La souffrance est vraiment très grande.
C'était juste une piste car on l'a vécu dans ma famille ...
Au bout de quelques semaines, elle a repris l'école et elle allait beaucoup mieux.
La phobie scolaire est souvent la cause d'une dépression et donc d'un isolement. La souffrance est vraiment très grande.
C'était juste une piste car on l'a vécu dans ma famille ...
- VadilaNiveau 1
Depuis toujours elle ne mangeait pas beaucoup mais là c'est encore différent : elle ne déjeune pas le matin sauf le week end, le midi c'est la cantine et comme souvent c'est pas très bon elle ne mange presque rien et en rentrant le soir elle mange le repas mais souvent elle est tellement fatiguée qu'elle part dans son lit se coucher et se réveille vers minuit pour manger son assietteAudrey a écrit:Peut-être cherche-t-elle à éviter quelqu'un en particulier au collège... peut-être s'est-il passé quelque chose dont elle ne veut/peut (du moins d'après elle) ne parler à personne...
Ce qui est inquiétant, et pourrait laisser penser que ce n'est pas forcément de la phobie scolaire, c'est le fait que son rapport à ses amies a changé.
Je ne suis pas médecin, pas psy, mais je trouve, Vadila, que tu as des raisons de t'inquiéter. Son alimentation a-t-elle changé? Dans le soin qu'elle prend d'elle-même physiquement, esthétiquement, vois-tu des différences? Bref, je comprends tes inquiétudes et te souhaite bien du courage... J'espère que vous arriverez à aider votre fille.
Sinon physiquement rien n'a changé à part ses cernes.
- Pat BÉrudit
Voir un psy serait une bonne chose. Ou sinon, a-t-elle un autre adulte référent à qui se confier dans son entourage ? Une grand-mère, une tante, une voisine dont elle serait proche ? Un médecin ? Il y a visiblement quelque chose qui lui pèse...
D'abord il faut éliminer les causes purement scolaires : Est-ce que c'est juste le sentiment d'échec ? Le fait de ne pas y arriver alors qu'elle se pensait bonne élève, et de voir les autres y arriver avec moins d'efforts ? Est-ce qu'elle a un objectif précis en terme d'orientation qu'elle pense ne plus pouvoir atteindre, est-ce qu'elle a peur pour la suite des ses études, pour son avenir ? Pouvez-vous en parler librement avec elle(vous ou un autre adulte) ? L'ouvrir à d'autres possibilités, relativiser l'échec en maths ? (car oui, 12 pour passer en S ça peut parfois être juste, il y a une nette différence de niveau et d'attendus, on ne peut plus se contenter d'appliquer des techniques en S, il faut avoir compris les concepts derrière)
Ensuite, creuser le reste... harcèlement, histoire de coeur, rejet... Mais pour ça, il faudrait qu'elle puisse en parler à quelqu'un. Un psy serait le mieux... Déjà parce qu'il est inconnu et neutre.
Une chose est sûre, la dépression dans laquelle elle semble entrer peut la mener à la phobie scolaire et/ou à l'anorexie...
D'abord il faut éliminer les causes purement scolaires : Est-ce que c'est juste le sentiment d'échec ? Le fait de ne pas y arriver alors qu'elle se pensait bonne élève, et de voir les autres y arriver avec moins d'efforts ? Est-ce qu'elle a un objectif précis en terme d'orientation qu'elle pense ne plus pouvoir atteindre, est-ce qu'elle a peur pour la suite des ses études, pour son avenir ? Pouvez-vous en parler librement avec elle(vous ou un autre adulte) ? L'ouvrir à d'autres possibilités, relativiser l'échec en maths ? (car oui, 12 pour passer en S ça peut parfois être juste, il y a une nette différence de niveau et d'attendus, on ne peut plus se contenter d'appliquer des techniques en S, il faut avoir compris les concepts derrière)
Ensuite, creuser le reste... harcèlement, histoire de coeur, rejet... Mais pour ça, il faudrait qu'elle puisse en parler à quelqu'un. Un psy serait le mieux... Déjà parce qu'il est inconnu et neutre.
Une chose est sûre, la dépression dans laquelle elle semble entrer peut la mener à la phobie scolaire et/ou à l'anorexie...
- dandelionVénérable
La perte d'appétit et la fatigue légitiment une consultation médicale. Le médecin traitant, surtout s'il la connaît, peut aussi orienter vers le spécialiste compétent le cas échéant.
Ta fille ne te dit peut-être pas ce qui ne va pas parce qu'elle ne le sait pas elle-même
Ta fille ne te dit peut-être pas ce qui ne va pas parce qu'elle ne le sait pas elle-même
- OlympiasProphète
En effet. Je pense que tu devrais l'emmener consulter. Avec tout ce que tu nous a décrit, il semble y avoir un problème, mal-être, souffrance, tristesse...dandelion a écrit:La perte d'appétit et la fatigue légitiment une consultation médicale. Le médecin traitant, surtout s'il la connaît, peut aussi orienter vers le spécialiste compétent le cas échéant.
Ta fille ne te dit peut-être pas ce qui ne va pas parce qu'elle ne le sait pas elle-même
- VadilaNiveau 1
Pour la phobie scolaire je sais pas trop quoi en penser puisqu'elle me dit qu'elle adore étudier, elle a de très bonnes notes (hormis les maths mais tous les élèves de sa classe de l'année dernière sont dans le même cas car la prof n'a pas eu le temps de faire les 4 derniers chapitres), elle se retrouve dans la même classe que ses amis de seconde...frimoussette77 a écrit:Le CNED, ce serait la couper encore plus des autres !skindiver a écrit:Emmà a écrit:Bonsoir
Tout cela me fait penser à une phobie scolaire.
On a été touché par ce problème dans ma famille.
Peut-être lui proposer une inscription au Cned le temps de se soigner ?
Avant de proposer le CNED, qui à mon avis mais je ne suis pas psy est la chose à faire quand on a essayé tout le reste, il faut qu'elle aille voir un psychiatre spécialiste des adolescents.
Mais le problème c'est qu'elle sèche sans arrêt pour un mal de tête, un mal de ventre, pour un contrôle en maths.
Elle m'a promis ce matin que ça irait mieux et finalement elle a séchée le cours de sport avec des autres élèves..
En plus elle toute fatiguée et on a fait faire une prise de sang pour voir si elle manquait de quelque chose mais tout va bien heureusement. Quand j'ai commencé à parler de psy elle m'a dit que je la prenais pour une folle et que tout allait bien ...
La seule façon de la faire se lever le matin quand elle refuse d'aller en cours en simulant un mal de tête c'est de lui prendre son ordi et son portable.
- EmmàNiveau 1
La personne de ma famille qui a fait une phobie scolaire aimait beaucoup étudier et c'était une excellente élève.
Mais l'école lui provoquait des crises d'angoisse terribles.
J'espère vraiment que vous trouverez une solution. Je sais que c'est très difficile.
Courage !
Mais l'école lui provoquait des crises d'angoisse terribles.
J'espère vraiment que vous trouverez une solution. Je sais que c'est très difficile.
Courage !
- DinaaaExpert spécialisé
En même temps, côté scolaire, tu répètes qu'il n'y a qu'en math qu'elle rencontre des problèmes (et encore, 9 au premier trimestre, si j'ai bien compris, ce n'est pas catastrophique). Pour le reste, ça va, donc elle suit en classe et elle travaille à la maison. Elle sèche quelques cours et elle a du mal à se lever le matin, tout en étant accro à son ordi / portable, elle fait tourner sa mère en bourrique, elle est triste sans savoir dire pourquoi, elle se nourrit de façon un peu anarchique... Bref, c'est une ado, non ?
Je ne veux pas minimiser ton angoisse que je trouve légitime, mais avec un regard extérieur, ça semble tellement classique qu'une ado s'éloigne de ses parents et se montre un peu rebelle...
Bon courage en tout cas, quoi qu'il en soit ça n'est pas drôle à gérer à la maison.
Je ne veux pas minimiser ton angoisse que je trouve légitime, mais avec un regard extérieur, ça semble tellement classique qu'une ado s'éloigne de ses parents et se montre un peu rebelle...
Bon courage en tout cas, quoi qu'il en soit ça n'est pas drôle à gérer à la maison.
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