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- NoellieNiveau 1
Bonjour,
Est-ce que l'un d'entre vous pourrait me renseigner sur le poste de professeur de français-philo dans la classe prépa d'un lycée agricole (préparation au concours de l'école de vétérinaire) ? Quelqu'un qui aurait une expérience à ce poste ou saurait me parler du type de public auquel s'attendre.
Merci d'avance !
Est-ce que l'un d'entre vous pourrait me renseigner sur le poste de professeur de français-philo dans la classe prépa d'un lycée agricole (préparation au concours de l'école de vétérinaire) ? Quelqu'un qui aurait une expérience à ce poste ou saurait me parler du type de public auquel s'attendre.
Merci d'avance !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est normal qu'un poste de CPGE soit sur deux disciplines?
- MrBrightsideEmpereur
En prépa scientifique, oui, le français-philo est une seule et même matière (généralement enseignée par des collègues de lettres.)
En lycée agricole je ne sais pas, mais dans mon ancien établissement, la BCPST était la "meilleure" filière parmi les scientifiques. Grosse majorité de filles, étudiant-es plutôt studieu-ses et ambiance moins potache qu'en MPSI ou PCSI. Mais je ne sais pas si l'on peut en faire une généralité.
En lycée agricole je ne sais pas, mais dans mon ancien établissement, la BCPST était la "meilleure" filière parmi les scientifiques. Grosse majorité de filles, étudiant-es plutôt studieu-ses et ambiance moins potache qu'en MPSI ou PCSI. Mais je ne sais pas si l'on peut en faire une généralité.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Super, j'imagine la joie des agrégés de philosophie, qui voient ces postes sans y accéder...
- AnaxagoreGuide spirituel
J'avais un professeur de philosophie en MP.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Oui, mais de ton temps c'était mieux!
- MrBrightsideEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Super, j'imagine la joie des agrégés de philosophie, qui voient ces postes sans y accéder...
Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Comme quoi c'est possible Après, les cinq collègues que j'ai fréquentés qui enseignaient cette matière étaient agrégé-es de lettres. Ne connaissant pas réellement les contenus de l'enseignement, je serais bien en mal de dire si l'un des profils est plus "adapté" à l'enseignement du français-philo que l'autre...
- AnaxagoreGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Oui, mais de ton temps c'était mieux!
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Super, j'imagine la joie des agrégés de philosophie, qui voient ces postes sans y accéder...Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Comme quoi c'est possible Après, les cinq collègues que j'ai fréquentés qui enseignaient cette matière étaient agrégé-es de lettres. Ne connaissant pas réellement les contenus de l'enseignement, je serais bien en mal de dire si l'un des profils est plus "adapté" à l'enseignement du français-philo que l'autre...
Je crois que le but du message d'Anaxagore était de dire que le niveau baisse. Mais peut-être me trompé-je?
- AnaxagoreGuide spirituel
Un homme qui t'aurait plu Marcel. Il avait débuté instituteur et est devenu patiemment agrégé de philosophie et docteur en philosophie.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
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"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Super, j'imagine la joie des agrégés de philosophie, qui voient ces postes sans y accéder...Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Comme quoi c'est possible Après, les cinq collègues que j'ai fréquentés qui enseignaient cette matière étaient agrégé-es de lettres. Ne connaissant pas réellement les contenus de l'enseignement, je serais bien en mal de dire si l'un des profils est plus "adapté" à l'enseignement du français-philo que l'autre...
Je crois que le but du message d'Anaxagore était de dire que le niveau baisse. Mais peut-être me trompé-je?
Heu, non, je faisais seulement mon petit témoignage.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Anaxagore a écrit:Un homme qui t'aurait plu Marcel. Il avait débuté instituteur et est devenu patiemment agrégé de philosophie et docteur en philosophie.
J'ai effectivement un faible pour ces parcours, devenus impossibles...
Un de mes maîtres a été Frédéric Hartweg, professeur de civilisation germanique à Strasbourg, qui a commencé sa carrière comme instituteur et a ensuite enseigné à tous les niveaux, en passant une thèse d'Etat qui lui a donné une chaire universitaire.
La grande classe!
- MrBrightsideEmpereur
Anaxagore a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:MrBrightside a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Super, j'imagine la joie des agrégés de philosophie, qui voient ces postes sans y accéder...Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Comme quoi c'est possible Après, les cinq collègues que j'ai fréquentés qui enseignaient cette matière étaient agrégé-es de lettres. Ne connaissant pas réellement les contenus de l'enseignement, je serais bien en mal de dire si l'un des profils est plus "adapté" à l'enseignement du français-philo que l'autre...
Je crois que le but du message d'Anaxagore était de dire que le niveau baisse. Mais peut-être me trompé-je?
Heu, non, je faisais seulement mon petit témoignage.
Ouf ! Car la seule manière d'interpréter ainsi le message d'Anaxagore serait de penser que laisser un professeur de lettres plutôt que de philosophie enseigner cette matière serait faire baisser le niveau. Et donc sous-entendre que les professeurs de lettres sont inaptes à enseigner (en partie) la philosophie alors que l'inverse non. Ou alors je lis tout de travers et je surinterprète
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
MrBrightside a écrit:Ouf ! Car la seule manière d'interpréter ainsi le message d'Anaxagore serait de penser que laisser un professeur de lettres plutôt que de philosophie enseigner cette matière serait faire baisser le niveau. Et donc sous-entendre que les professeurs de lettres sont inaptes à enseigner (en partie) la philosophie alors que l'inverse non. Ou alors je lis tout de travers et je surinterprète
Pour être honnête, je pense que faire enseigner la philosophie en CPGE par un agrégé de lettres plutôt que par un agrégé de philosophie, c'est non seulement dommage, mais aussi dommageable. Et que ça fait baisser le niveau.
Mais rassure-toi, je penserais la même chose dans le cas inverse.
- MrBrightsideEmpereur
Je pense que c'est le souci d'avoir une matière bicéphale à raison de seulement deux heures par semaine. Diviser l'enseignement en deux serait peu pratique pour des raisons d'ORS et demanderait sans doute un travail énorme aux deux collègues pour aborder de concert le programme (qui comprend une œuvre "purement" philosophique et deux-trois œuvres littéraires si je ne dis pas de bêtises.)
Dans les CPGE économiques et littéraires, la distinction est plus nette et même si on parle en prépa éco de "culture G", il y a bien un enseignement de lettres et un enseignement de philosophie donnés par des professeurs spécialistes.
Dans les CPGE économiques et littéraires, la distinction est plus nette et même si on parle en prépa éco de "culture G", il y a bien un enseignement de lettres et un enseignement de philosophie donnés par des professeurs spécialistes.
- AnaxagoreGuide spirituel
Mais le thème lie forcément les deux aspects.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User17706Bon génie
C'est ça : une philosophique, deux littéraires. Je ne suis pas certain qu'au bout du compte ce soit très dommageable que ce soient des collègues de lettres qui s'en chargent majoritairement : mon impression serait peut-être un peu différente si l'horaire était supérieur (et par conséquent les exigences à l'arrivée également supérieures).MrBrightside a écrit:Je pense que c'est le souci d'avoir une matière bicéphale à raison de seulement deux heures par semaine. Diviser l'enseignement en deux serait peu pratique pour des raisons d'ORS et demanderait sans doute un travail énorme aux deux collègues pour aborder de concert le programme (qui comprend une œuvre "purement" philosophique et deux-trois œuvres littéraires si je ne dis pas de bêtises.)
- SulfolobusÉrudit
Pour avoir connu les deux (une année enseignée par une professeure de philosophie, l'autre par une professeure de littérature), on sent quand même bien la différence. Non pas dans la qualité mais dans l'approche principale (philosophique ou littéraire) et en fonction de l'élève, on peut passer du jour à la nuit.
- FelicieNiveau 9
MrBrightside a écrit:En prépa scientifique, oui, le français-philo est une seule et même matière (généralement enseignée par des collègues de lettres.)
En lycée agricole je ne sais pas, mais dans mon ancien établissement, la BCPST était la "meilleure" filière parmi les scientifiques. Grosse majorité de filles, étudiant-es plutôt studieu-ses et ambiance moins potache qu'en MPSI ou PCSI. Mais je ne sais pas si l'on peut en faire une généralité.
En prépa scientifique je ne sais pas.
En lycée agricole les professeurs sont certifiés "Français - Philo"
- User17706Bon génie
Ce serait intéressant d'avoir une caractérisation de cette différenceSulfolobus a écrit:Pour avoir connu les deux (une année enseignée par une professeure de philosophie, l'autre par une professeure de littérature), on sent quand même bien la différence. Non pas dans la qualité mais dans l'approche principale (philosophique ou littéraire) et en fonction de l'élève, on peut passer du jour à la nuit.
- MrBrightsideEmpereur
Ce n'est pas lié au type d'établissement mais à la filière. Les programmes nationaux de prépa scientifique (dont la BCPST, aussi appelé "agro-veto") sont des programmes de français-philo, lycée agricole ou non
- trompettemarineMonarque
Anaxagore a écrit:J'avais un professeur de philosophie en MP.
Les postes sont fléchés soit en lettres soit en philosophie, mais ne sont pas censés basculer des Lettres à la philosophie ou l'inverse.
- SulfolobusÉrudit
Je précise tout d'abord que je vais comparer deux professeurs et que rien ne dit que ma comparaison est généralisable.
La professeure de philosophie avait basé tout son cours sur les idées philosophiques : on avait non pas des chapitres basés sur des œuvres mais sur des idées et comment chaque œuvre illustrait une idée, en montrait l'existence, les limites. On avait aussi dans ces cours une mise en contexte des idées avec par exemple des extraits d'auteurs philosophiques qui démontraient l'idée présentée dans une des œuvres littéraires ou vice versa. Mais tout le cours était basé sur les idées inclues dans le thème et qui étaient traitées dans les œuvres. Les œuvres étaient des prétextes pour l'étude des idées. Tellement des prétextes que nous n'avons jamais relu les œuvres au programmes mais que la professeure nous faisait lire d'autres œuvres (enfin des extraits) qui creusaient les idées, en montraient d'autres facettes pour que nous en comprenions bien les tenants et les aboutissants.
La professeure de littérature avait la démarche inverse : tout partait des œuvres : ainsi le cours était divisé en 3 cours : œuvre 1, œuvre 2 et œuvre 3 et chaque cours ensuite étudiait comment l'auteur de œuvre x parlait d'une idée. On avait ici la démarche inverse : les idées étaient des prétextes pour l'étude des œuvres. Les œuvres ont été intégralement relues plusieurs fois dans l'année mais jamais des lectures complémentaires pour creuser les idées n'ont été proposées.
Dans la méthodologie de la dissertation aussi, la différence se voyait. La professeure de philosophie insistait plus sur l'idée de démonstration, sur la présence des idées quitte à ce que nous ne citions pas les auteurs au mot près mais que nous nous contentions de préciser une idée, un contexte à partir d'une œuvre.
La professeure de littérature insistait beaucoup plus sur la connaissance des oeuvres et sur la précision de cette connaissance, moins sur les idées et la construction.
Au niveau des élèves, ça changeait complètement :
- ceux parmi nous qui avions plus un esprit de synthèse, un esprit très logique préféraient l'approche philosophique, plus logique, plus démonstrative. Ils paraissaient plus logique à ces étudiants là de d'abord bien connaître les différentes idées trouvées dans les œuvres pour les marier dans une dissertation avant de bien connaitre les illustrations apportées par les œuvres.
- ceux parmi nous qui avions un esprit plus littéraire, le besoin de plus travailler sur une œuvre, préféraient l'approche littéraire : ils trouvaient plus facile de d'abord bien connaitre une œuvre et ensuite de se servir de cette connaissance pour construire une dissertation.
A posteriori, les deux démarches me paraissent aussi efficaces l'une que l'autre pour préparer le concours. Il y a juste des élèves pour qui une approche est plus efficace, plus naturelle que l'autre.
La professeure de philosophie avait basé tout son cours sur les idées philosophiques : on avait non pas des chapitres basés sur des œuvres mais sur des idées et comment chaque œuvre illustrait une idée, en montrait l'existence, les limites. On avait aussi dans ces cours une mise en contexte des idées avec par exemple des extraits d'auteurs philosophiques qui démontraient l'idée présentée dans une des œuvres littéraires ou vice versa. Mais tout le cours était basé sur les idées inclues dans le thème et qui étaient traitées dans les œuvres. Les œuvres étaient des prétextes pour l'étude des idées. Tellement des prétextes que nous n'avons jamais relu les œuvres au programmes mais que la professeure nous faisait lire d'autres œuvres (enfin des extraits) qui creusaient les idées, en montraient d'autres facettes pour que nous en comprenions bien les tenants et les aboutissants.
La professeure de littérature avait la démarche inverse : tout partait des œuvres : ainsi le cours était divisé en 3 cours : œuvre 1, œuvre 2 et œuvre 3 et chaque cours ensuite étudiait comment l'auteur de œuvre x parlait d'une idée. On avait ici la démarche inverse : les idées étaient des prétextes pour l'étude des œuvres. Les œuvres ont été intégralement relues plusieurs fois dans l'année mais jamais des lectures complémentaires pour creuser les idées n'ont été proposées.
Dans la méthodologie de la dissertation aussi, la différence se voyait. La professeure de philosophie insistait plus sur l'idée de démonstration, sur la présence des idées quitte à ce que nous ne citions pas les auteurs au mot près mais que nous nous contentions de préciser une idée, un contexte à partir d'une œuvre.
La professeure de littérature insistait beaucoup plus sur la connaissance des oeuvres et sur la précision de cette connaissance, moins sur les idées et la construction.
Au niveau des élèves, ça changeait complètement :
- ceux parmi nous qui avions plus un esprit de synthèse, un esprit très logique préféraient l'approche philosophique, plus logique, plus démonstrative. Ils paraissaient plus logique à ces étudiants là de d'abord bien connaître les différentes idées trouvées dans les œuvres pour les marier dans une dissertation avant de bien connaitre les illustrations apportées par les œuvres.
- ceux parmi nous qui avions un esprit plus littéraire, le besoin de plus travailler sur une œuvre, préféraient l'approche littéraire : ils trouvaient plus facile de d'abord bien connaitre une œuvre et ensuite de se servir de cette connaissance pour construire une dissertation.
A posteriori, les deux démarches me paraissent aussi efficaces l'une que l'autre pour préparer le concours. Il y a juste des élèves pour qui une approche est plus efficace, plus naturelle que l'autre.
- JohnMédiateur
A priori, Noelie ne parle pas forcément de la CPGE BCPST, mais peut-être de l'autre type de classes prépas qui proposées par les lycées agricoles : ces dernières ne sont pas des CPGE telles que celles régies par le MENESR, et leur programme est différent des CPGE.MrBrightside a écrit:Ce n'est pas lié au type d'établissement mais à la filière. Les programmes nationaux de prépa scientifique (dont la BCPST, aussi appelé "agro-veto") sont des programmes de français-philo, lycée agricole ou non
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