- Thalia de GMédiateur
Le ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche met en place un Prix annuel " Passion Enseignement et Pédagogie dans le Supérieur " (PEPS) pour valoriser l'engagement des enseignants, des chercheurs, des équipes pédagogiques et des équipes d'appui dans la transformation des pratiques de formation dans les établissements d'enseignement supérieur français.
Le Prix PEPS est destiné à reconnaître la qualité de l'enseignement, à promouvoir le développement de modalités pédagogiques innovantes et à les valoriser au sein de la communauté de l'enseignement supérieur.
L'information complète : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid94884/prix-peps-passion-enseignement-et-pedagogie-dans-le-superieur-2016.html
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- RogerMartinBon génie
pour valoriser l'engagement des enseignants, des chercheurs, des équipes pédagogiques et des équipes d'appui dans la transformation des pratiques de formation dans les établissements d'enseignement supérieur français.
Réservé à ceux qui (v)ont évolué(r)
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Un chercheur acceptant un prix dont le nom s'inspire d'une canette de soda mériterait d'être mis au ban de l'université à vie.
- archebocEsprit éclairé
Pierre-Henri a écrit:Un chercheur acceptant un prix dont le nom s'inspire d'une canette de soda mériterait d'être mis au ban de l'université à vie.
Moi je prends.
Mais je ne risque rien, je ne suis pas chercheur, et je ne suis pas à l'Université.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Pour 5000 euros... Aux USA, la fondation MacArthur, qui a des objectifs similaires, a distribué 228 millions de dollars en bourses pour l'année 2013. Notez au passage qu'elle a un vrai nom, pas un acronyme sorti du cerveau embrumé d'un publicitaire de troisième zone. Quand on consulte leur site, il est écrit en vrai anglais qu'on peut comprendre, pas en charabia pédagol.
Chez nous, le ministre annonce fièrement une dotation de 20 000 euros, présentée dans une langue qui oscille entre un infantilisme digne de Gulli et l'opacité linguistique qui caractérise nos ministères.
Chez nous, le ministre annonce fièrement une dotation de 20 000 euros, présentée dans une langue qui oscille entre un infantilisme digne de Gulli et l'opacité linguistique qui caractérise nos ministères.
- e-WandererGrand sage
En plus, c'est un acronyme déjà utilisé dans le monde de la recherche pour les "Projets Exploratoires Premier Soutien" (en gros, la mise sur les rails de projets de recherche qui ont vocation à déboucher sur des projets plus gros, type ANR).Pierre-Henri a écrit:Un chercheur acceptant un prix dont le nom s'inspire d'une canette de soda mériterait d'être mis au ban de l'université à vie.
Ce genre de niaiseries me donne très envie de déposer un dossier, juste pour me payer la fiole des pédagos du ministère.
"En ce qui me concerne, je pratique uniquement le cours magistral, même en TD, puisque de toute façon les étudiants ne savent plus rien (c'est Cripure qui me l'a dit, et je lui fais davantage confiance qu'aux formateurs de l'ESPE). Je dicte intégralement mon cours (car "un bon cours est celui dont on sort en ayant mal à la main", comme disaient fort justement les instituteurs d'antan), ensuite les étudiants apprennent par cœur, et à la séance suivante ils passent un par un au tableau pour les exercices d'application. Ceux qui n'ont pas la moyenne au contrôle continu doivent copier des lignes, histoire de les mettre un peu au boulot : marche ou crève ! J'enlève bien sûr des points pour les fautes d'orthographe, qui sont inadmissibles chez des bacheliers ; s'il y en a trop, je déchire la copie et je mets 0/20. Bien sûr, je n'utilise jamais l'informatique (ça ne sert à rien) et je ne collabore jamais avec mes collègues : chacun chez soi et les vaches sont bien gardées ! Je n'échange jamais avec les étudiants par mail : ceux qui éprouvent le besoin de me déranger n'ont qu'à écouter un peu mieux en classe. De même, je n'assure jamais de permanence dans mon bureau car je n'ai pas de temps à perdre à écouter des jérémiades. Généralement ils comprennent vite le système, et ceux qui refusent de se mettre au travail abandonnent au bout de quelques semaines, on gagne du temps. Je pratique naturellement une notation assez sévère, car sinon les mauvais étudiants peuvent compenser avec leurs notes dans d'autres matières et je n'y tiens pas. Enfin, comme je suis opposé à la tenue d'une session de rattrapage, je donne exprès des sujets infaisables. Tout se passe donc très bien, je regrette juste qu'on n'impose pas d'uniforme aux étudiants et qu'il n'y ait pas de remise des prix en fin d'année."
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