- agcNiveau 9
Alors j'explique la situation avant de poser mes questions. Nous avons organisé un bac blanc la semaine dernière pour nos terminales. Les premiers résultats sont tombés et notamment en français et HG, les résultats sont mauvais et les élèves sont très clairement déçues et démotivés. Globalement, c'est une classe dont la majorité des élèves sont studieuses et appliquées. Mais les élèves nous ont dit (la pp et moi sommes des enseignants de matières professionnelles) qu'elles sont tombées sur un thème en géographie qu'elles n'avaient pas traité en cours et donc n'avaient pas de connaissances pour traiter le sujet. Nos élèves partent en stage en tout début d'année, les 4 semaines avant les vacances de toussaint. Donc l'enseignant n'avait pas matière pour faire le sujet de bac blanc. De plus les élèves n'ont vu la théorie de la dissertation ( introduction, développement et conclusion) que deux semaines avant le bac blanc...Nous sommes très étonnées avec ma collègue car en matières professionnelles le référentiel est basé sur le bac pro et nous avons à aborder les thématiques bep en priorité mais en aucun cas les classes de seconde et première ne sont uniquement orientées sur le programme du bep. Or Visiblement, ce n'est pas le cas en Français et HG. Je trouve aussi étonnant de n'aborder la dissertation qu'en classe de terminal bac pro alors que pour tous les autres baccalauréat cela est travaillé bien avant. Comment les élèves peuvent-ils maîtriser la dissertation en ne le travaillant que quelques mois? Pouvez vous m'éclairer sur la progression en français et HG sur le bac pro?
Merci
Merci
- CathEnchanteur
Les programmes sont épinglés en tête de ce fil.
Organiser un bac blanc en novembre pour des bac pro, c'est foncer dans le mur (et je vois que c'est ce qui s'est passé).
Il est clair que le collègue pouvait difficilement avoir traité un objet d'étude (en français) et un sujet d'étude (en histoire-géo) en 5 semaines à peine, semaine de rentrée comprise, donc 4 semaines au mieux.
Effectivement, le BEP étant un diplôme à part entière, les deux premières années sont axées principalement sur la préparation de ce diplôme et l’épreuve d'écriture longue en français n'est pas du tout la même au BEP et au bac pro.
On ne peut pas aborder la technique de la dissertation en BEP car on en n'a pas le temps et ce n'est pas ce type d'épreuve à l'examen. Et c'est effectivement très difficile de le faire en quelques mois, mais on n'a pas trop le choix. Comment alors espérer que des élèves de terminales pro puissent savoir faire une dissert en 4 semaines de cours ?
Faire un bac blanc à cette époque de l'année n'a tout simplement aucun sens...
Mais il me semble que ta collègue et toi avez déjà trouvé toutes seules ces réponses. Une question toutefois : ce n'est pas le collègue de lettres qui a choisi le sujet ?
Organiser un bac blanc en novembre pour des bac pro, c'est foncer dans le mur (et je vois que c'est ce qui s'est passé).
Il est clair que le collègue pouvait difficilement avoir traité un objet d'étude (en français) et un sujet d'étude (en histoire-géo) en 5 semaines à peine, semaine de rentrée comprise, donc 4 semaines au mieux.
Effectivement, le BEP étant un diplôme à part entière, les deux premières années sont axées principalement sur la préparation de ce diplôme et l’épreuve d'écriture longue en français n'est pas du tout la même au BEP et au bac pro.
On ne peut pas aborder la technique de la dissertation en BEP car on en n'a pas le temps et ce n'est pas ce type d'épreuve à l'examen. Et c'est effectivement très difficile de le faire en quelques mois, mais on n'a pas trop le choix. Comment alors espérer que des élèves de terminales pro puissent savoir faire une dissert en 4 semaines de cours ?
Faire un bac blanc à cette époque de l'année n'a tout simplement aucun sens...
Mais il me semble que ta collègue et toi avez déjà trouvé toutes seules ces réponses. Une question toutefois : ce n'est pas le collègue de lettres qui a choisi le sujet ?
- agcNiveau 9
Merci pour ta réponse Cath. En fait le sujet de français et HG était commun à toutes les terminales bac pro. Or les autres classes partent en stage plus tard. Le souci c'est que dans nos matières on commence le programme dès la seconde et les élèves doivent réviser les 3 ans de programme. Donc faire le bac blanc plus tard est trop tard pour nous car on a beau expliquer aux élèves qu'ils doivent réviser tout le programme régulièrement ils ne le font pas sauf quand ils ont une épreuve....
- CathEnchanteur
Chez nous, les épreuves blanches c'est en mars...toutes matières confondues!
- MalavitaÉrudit
Des épreuves blanches en novembre... :shock:
Si les élèves sont tombés sur un chapitre non fait, c'est que le sujet a été défini par toute l'équipe. Il aurait fallu l'adapter à cette classe.
Attention, les notes de bac blanc, chez nous, sont toujours, une catastrophe, même pour les sérieux car on note plus sec que les barèmes du bac et comme on échange les copies et bien on ne connaît pas les élèves et donc on ne rajoute le 0,5 qui permettrait d'avoir la moyenne.
Pour ta dernière question, personnellement (comme mes collègues), je fais le choix dès la seconde et surtout en première et terminale de travailler sur l'argumentation, les procédés d'écriture, la question du corpus, l'analyse de texte... bref ce qui les attend au bac. Je considère que le bep n'est qu'une étape et vu la notation, de toute manière...
Mais de nombreux élèves s'en fichent et on manque de temps pour faire de la méthodologie car le programme est très lourd et ponctuel oblige on doit absolument le terminer. Quand on contenu des programmes, il est effectivement annuel.
Mais il serait préférable d'aller voir le collègue de LHG, car rien ne dit qu'il n'avait pas déjà expliqué un certain nombre de choses les années précédentes.
Si les élèves sont tombés sur un chapitre non fait, c'est que le sujet a été défini par toute l'équipe. Il aurait fallu l'adapter à cette classe.
Attention, les notes de bac blanc, chez nous, sont toujours, une catastrophe, même pour les sérieux car on note plus sec que les barèmes du bac et comme on échange les copies et bien on ne connaît pas les élèves et donc on ne rajoute le 0,5 qui permettrait d'avoir la moyenne.
Pour ta dernière question, personnellement (comme mes collègues), je fais le choix dès la seconde et surtout en première et terminale de travailler sur l'argumentation, les procédés d'écriture, la question du corpus, l'analyse de texte... bref ce qui les attend au bac. Je considère que le bep n'est qu'une étape et vu la notation, de toute manière...
Mais de nombreux élèves s'en fichent et on manque de temps pour faire de la méthodologie car le programme est très lourd et ponctuel oblige on doit absolument le terminer. Quand on contenu des programmes, il est effectivement annuel.
Mais il serait préférable d'aller voir le collègue de LHG, car rien ne dit qu'il n'avait pas déjà expliqué un certain nombre de choses les années précédentes.
- agcNiveau 9
Alors on fait deux bac blanc en terminal, un en novembre et un en mars. Ce qui m'étonne en fait c'est que le discours de nos IPR est " le bep n'est qu'une certification intermédiaire, vous devez préparer les élèves au baccalauréat dès l'année de seconde, ce qui visiblement n'est pas le cas en français et HG...je pense aussi que le sujet aurait dû être adapté pour notre classe puisque le sujet de géographie n'a pas été traité....certains de nos élèves en terminale présentent des concours dont le concours d'infirmier pour les meilleurs et je pense que voir la dissertation uniquement en terminal rajoute une difficulté pour eux pour le concours. Bien sûr, nous allons parler de tout cela avec les collègues en question....
Merci pour vos réponses.
Merci pour vos réponses.
- CathEnchanteur
Le problème des examens blancs, c'est qu'en fonction des périodes de stage, ça peut très mal tomber.
Chez nous on fait donc plusieurs sujets, adaptés en fonction des classes.
Mais dans ton cas le prof concerné n'a sans doute pas été consulté, sinon il aurait proposé un autre sujet !
(euh franchement vous avez des assp qui réussissent le concours d'infirmier ???)
Chez nous on fait donc plusieurs sujets, adaptés en fonction des classes.
Mais dans ton cas le prof concerné n'a sans doute pas été consulté, sinon il aurait proposé un autre sujet !
(euh franchement vous avez des assp qui réussissent le concours d'infirmier ???)
- MalavitaÉrudit
Le discours de votre IPR tient au fait que vous avez un référentiel sur les 3 ans et que vous devez organiser votre progression en fonction de cela. Nous, nos programmes sont annuels, mais la méthodologie est valable pour les trois ans et s'acquiert progressivement.
Une dernière chose : la dissertation n'est pas au programme de Bac pro. On parle seulement de "Rédiger une argumentation de type délibératif" (40 lignes) et il faut savoir qu'on demande aux élèves de produire un texte cohérent, sans préciser qu'il faut une introduction et une conclusion lors de l'épreuve de bac, idem pour le barème... On est toutefois nombreux à les obliger à le faire. Sans compter qu'ils vont devoir le faire en éco-droit et éco-gestion dès juin...
Une dernière chose : la dissertation n'est pas au programme de Bac pro. On parle seulement de "Rédiger une argumentation de type délibératif" (40 lignes) et il faut savoir qu'on demande aux élèves de produire un texte cohérent, sans préciser qu'il faut une introduction et une conclusion lors de l'épreuve de bac, idem pour le barème... On est toutefois nombreux à les obliger à le faire. Sans compter qu'ils vont devoir le faire en éco-droit et éco-gestion dès juin...
- agcNiveau 9
Cath a écrit:Le problème des examens blancs, c'est qu'en fonction des périodes de stage, ça peut très mal tomber.
Chez nous on fait donc plusieurs sujets, adaptés en fonction des classes.
Mais dans ton cas le prof concerné n'a sans doute pas été consulté, sinon il aurait proposé un autre sujet !
(euh franchement vous avez des assp qui réussissent le concours d'infirmier ???)
Oui on en a...trois l'année dernière...
- agcNiveau 9
Oui Malavita, je pense aussi que commencer avant la terminale peut être intéressant....
Un grand merci pour vos réponses....
Un grand merci pour vos réponses....
- CathEnchanteur
Voilà.Malavita a écrit:Le discours de votre IPR tient au fait que vous avez un référentiel sur les 3 ans et que vous devez organiser votre progression en fonction de cela. Nous, nos programmes sont annuels, mais la méthodologie est valable pour les trois ans et s'acquiert progressivement.
Une dernière chose : la dissertation n'est pas au programme de Bac pro. On parle seulement de "Rédiger une argumentation de type délibératif" (40 lignes) et il faut savoir qu'on demande aux élèves de produire un texte cohérent, sans préciser qu'il faut une introduction et une conclusion lors de l'épreuve de bac, idem pour le barème... On est toutefois nombreux à les obliger à le faire. Sans compter qu'ils vont devoir le faire en éco-droit et éco-gestion dès juin...
Franchement en 2.5h par semaine, apprendre à une classe la méthode pour le bep et pour le bac pro parait pour le moins utopique...
- agcNiveau 9
Oui mais comme le professeur de français à AP en première je me demandais si on ne pouvait pas prendre quelques heures sur l'année pour cela...on va en parler en équipe pédagogique.
- JacqGuide spirituel
Un bac blanc à cette période de l'année n'a guère d'intérêt. Ce qui est indiqué plus haut le démontre.
Visiblement, dans le cas de vos collègues d'HG-L il y a eu en plus un problème de coordination.
Visiblement, dans le cas de vos collègues d'HG-L il y a eu en plus un problème de coordination.
- MalavitaÉrudit
Prendre des heures dans l'année, c'est une plaisanterie ? On n'arrive déjà pas à boucler les programmes, sans compter qu'on doit maintenant faire 14 h d'EMC par an avec le même volume horaire !
Chez nous, sur l'AP (en barrettes pour toutes les classes), on fait effectivement de la méthodologie en Terminale, mais seulement pour les élèves qui ont choisi ce(s) module(s) et un collègue de LM organisait un module préparant à l'entrée en BTS dans le cadre des cordées de la réussite (pas cette année, il a trop d'heures).
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
Chez nous, sur l'AP (en barrettes pour toutes les classes), on fait effectivement de la méthodologie en Terminale, mais seulement pour les élèves qui ont choisi ce(s) module(s) et un collègue de LM organisait un module préparant à l'entrée en BTS dans le cadre des cordées de la réussite (pas cette année, il a trop d'heures).
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
- agcNiveau 9
Chez nous l'AP n'est pas en barrette et en classe entière donc je pense que c'est faisable....l'utilisation de polycopier en matière pro n'empêche pas de rédiger les réponses de façon construite...D'ailleurs j'oblige mes élèves à rédiger toutes leurs réponses sinon je divise le nombre de points par 2.
- JacqGuide spirituel
Malavita a écrit:Prendre des heures dans l'année, c'est une plaisanterie ? On n'arrive déjà pas à boucler les programmes, sans compter qu'on doit maintenant faire 14 h d'EMC par an avec le même volume horaire !
Chez nous, sur l'AP (en barrettes pour toutes les classes), on fait effectivement de la méthodologie en Terminale, mais seulement pour les élèves qui ont choisi ce(s) module(s) et un collègue de LM organisait un module préparant à l'entrée en BTS dans le cadre des cordées de la réussite (pas cette année, il a trop d'heures).
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
++++ 10.0000 !!!!!!!!
- pitchounetteExpert
Malavita a écrit:
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
Je ne suis pas d'accord car je n'ai pas le choix en tant que matière pro d'utiliser des consommables. Je n'ai pas le temps de refaire des lettres ou des plannings.
Je suis d'accord : on ne peut plus les faire écrire car ce n'est pas professionnel. Je le ressens dans les rédactions de lettre. Ils sont de moins en moins capables de construire une phrase, d'organiser leurs idées...Moi ce qui m'agace c'est que l'inspecteur de ma collègue de Lettres lui interdit de pénaliser les fautes d'orthographe. Mais il faut bien leur montrer pour qu'ils comprennent non?
- JacqGuide spirituel
pitchounette a écrit:Malavita a écrit:
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
Je ne suis pas d'accord car je n'ai pas le choix en tant que matière pro d'utiliser des consommables. Je n'ai pas le temps de refaire des lettres ou des plannings.
Je suis d'accord : on ne peut plus les faire écrire car ce n'est pas professionnel. Je le ressens dans les rédactions de lettre. Ils sont de moins en moins capables de construire une phrase, d'organiser leurs idées...Moi ce qui m'agace c'est que l'inspecteur de ma collègue de Lettres lui interdit de pénaliser les fautes d'orthographe. Mais il faut bien leur montrer pour qu'ils comprennent non?
On ne note pas de façon importante l'orthographe, la grammaire.... mais on peut le faire. Et un texte trop mal écrit ne voulant rien dire l'élève est pénalisé malgré tout.
- JCPNiveau 7
Cath a écrit:Voilà.Malavita a écrit:Le discours de votre IPR tient au fait que vous avez un référentiel sur les 3 ans et que vous devez organiser votre progression en fonction de cela. Nous, nos programmes sont annuels, mais la méthodologie est valable pour les trois ans et s'acquiert progressivement.
Une dernière chose : la dissertation n'est pas au programme de Bac pro. On parle seulement de "Rédiger une argumentation de type délibératif" (40 lignes) et il faut savoir qu'on demande aux élèves de produire un texte cohérent, sans préciser qu'il faut une introduction et une conclusion lors de l'épreuve de bac, idem pour le barème... On est toutefois nombreux à les obliger à le faire. Sans compter qu'ils vont devoir le faire en éco-droit et éco-gestion dès juin...
Franchement en 2.5h par semaine, apprendre à une classe la méthode pour le bep et pour le bac pro parait pour le moins utopique...
Comme Cath, Jacq et Malavita l'ont déjà dit ci-dessus, nous avons des programmes annuels en Lettres-HG, et ce qu'on demande à l'écrit de Français aux élèves à l'épreuve certificative de BEP diffère de ce qu'on leur demande au Bac Pro.
C'est pourquoi un bac blanc en début d'année est inepte...
Perso, chez moi aussi, on organise ça en février-mars...
En HG, ça ne pose pas trop de souci, sauf à n'avoir pas vu les thèmes concernés par le bac blanc, car il s'agit toujours de restituer des connaissances et d'analyser des documents en utilisant lesdites connaissances acquises... (Au passage, quid de la question d'EMC sur 4 points ? Toujours pas d'info chez moi à ce sujet. Qui en a ?)
En revanche, en Lettres, il y a deux nouveautés méthodologiques à acquérir en TPRO, et ça nécessite du temps :
1. La question de présentation de corpus.
2. La rédaction d'une argumentation de type délibératif (comme disent nos satanés programmes).
Deux mots là-dessus : la dissertation n'est pas au programme de Bac pro. On parle seulement de "Rédiger une argumentation de type délibératif" (40 lignes) et il faut savoir qu'on demande aux élèves de produire un texte cohérent, sans préciser qu'il faut une introduction et une conclusion lors de l'épreuve de bac, idem pour le barème... On est toutefois nombreux à les obliger à le faire
On peut certes tout imaginer d'un point de vue formel : un texte théâtral, une joute poétique, que sais-je... Place à l'imagination débridée ! Vive la liberté littéraire prônée dans nos bienveillants programmes ! Alleluia !
Néanmoins, pour écrire un texte argumentatif de type délibératif, la forme dialectique de la dissertation classique semble la plus opportune... Introduction (problématique), plan en deux parties et conclusion personnelle.
À ne pas recommander d'enseigner cette forme canonique , nos programmes conduisent à mettre les élèves dans l'embarras plutôt qu'à les aider. Heureusement, la plupart des collègues enseignent ladite forme canonique de la dissertation...
_________________
" Penser, c'est dire non." Alain.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Beaumarchais.
"L’abandon des illusions suppose la publication des faits, et les faits peuvent être désagréables." George Orwell.
- JCPNiveau 7
Jacq a écrit:pitchounette a écrit:Malavita a écrit:
Ce qui m'agace, personnellement, c'est que nous sommes une des seules matières où les élèves rédigent vraiment et je déplore l'utilisation à gogo des polycopiés et autres consommables...
Je ne suis pas d'accord car je n'ai pas le choix en tant que matière pro d'utiliser des consommables. Je n'ai pas le temps de refaire des lettres ou des plannings.
Je suis d'accord : on ne peut plus les faire écrire car ce n'est pas professionnel. Je le ressens dans les rédactions de lettre. Ils sont de moins en moins capables de construire une phrase, d'organiser leurs idées...Moi ce qui m'agace c'est que l'inspecteur de ma collègue de Lettres lui interdit de pénaliser les fautes d'orthographe. Mais il faut bien leur montrer pour qu'ils comprennent non?
On ne note pas de façon importante l'orthographe, la grammaire.... mais on peut le faire. Et un texte trop mal écrit ne voulant rien dire l'élève est pénalisé malgré tout.
L'orthographe et la grammaire sont théoriquement notés sur 4 points aux examens... Maintenant, un texte incompréhensible est évidemment sanctionné, comme le dit Jacq.
Cette phrase m'abasourdit : "Moi ce qui m'agace c'est que l'inspecteur de ma collègue de Lettres lui interdit de pénaliser les fautes d'orthographe." Un prof n'est pas le toutou de son inspecteur : quoi qu'il dise, nous avons une responsabilité à l'égard de nos élèves, et charge de leur enseigner à mieux écrire... Qu'importe les discours pédagogiques en cour(s) ! Au passage, insister sur l'orthographe ne signifie pas forcément la pénaliser... Perso, je répète que c'est important et je tanne mes élèves à ce sujet, mais je ne sanctionne pas chaque faute... C'est compris dans ma notation globale.
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" Penser, c'est dire non." Alain.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Beaumarchais.
"L’abandon des illusions suppose la publication des faits, et les faits peuvent être désagréables." George Orwell.
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