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- cassy71Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
- InhumaineNiveau 8
Bonjour,
Un élève, tout comme n'importe quel autre être humain, n'est absolument pas en droit de commenter ton physique.
Tu pourrais, si tu t'en sens la force, rapporter ces propos aux instits de cet enfant.
Et pour ce qui est de lui répondre, ou à un autre à l'avenir, tu as deux choix :
- la pédagogie si tu as le courage ("on ne s'adresse pas ainsi aux gens, c'est un manque de respect, aimerais-tu que je commente ton apparence, etc").
- la réponse cassante : "et toi tu es sûr que ton cerveau n'est pas une patate ? On dirait pourtant.", "prends ta langue, fais un noeud avec, et tais toi", "oh tu es amusant, je vais te tuer en dernier" (un peu risquée celle-là), "mais mon enfant, non, tu es plus fin que moi mais pas plus beau", "tu n'aimes pas ? Ne regarde pas".
Un élève, tout comme n'importe quel autre être humain, n'est absolument pas en droit de commenter ton physique.
Tu pourrais, si tu t'en sens la force, rapporter ces propos aux instits de cet enfant.
Et pour ce qui est de lui répondre, ou à un autre à l'avenir, tu as deux choix :
- la pédagogie si tu as le courage ("on ne s'adresse pas ainsi aux gens, c'est un manque de respect, aimerais-tu que je commente ton apparence, etc").
- la réponse cassante : "et toi tu es sûr que ton cerveau n'est pas une patate ? On dirait pourtant.", "prends ta langue, fais un noeud avec, et tais toi", "oh tu es amusant, je vais te tuer en dernier" (un peu risquée celle-là), "mais mon enfant, non, tu es plus fin que moi mais pas plus beau", "tu n'aimes pas ? Ne regarde pas".
- InvitéeS3Niveau 7
Inhumaine a écrit:Bonjour,
Un élève, tout comme n'importe quel autre être humain, n'est absolument pas en droit de commenter ton physique.
Tu pourrais, si tu t'en sens la force, rapporter ces propos aux instits de cet enfant.
Et pour ce qui est de lui répondre, ou à un autre à l'avenir, tu as deux choix :
- la pédagogie si tu as le courage ("on ne s'adresse pas ainsi aux gens, c'est un manque de respect, aimerais-tu que je commente ton apparence, etc").
- la réponse cassante : "et toi tu es sûr que ton cerveau n'est pas une patate ? On dirait pourtant.", "prends ta langue, fais un noeud avec, et tais toi", "oh tu es amusant, je vais te tuer en dernier" (un peu risquée celle-là), "mais mon enfant, non, tu es plus fin que moi mais pas plus beau", "tu n'aimes pas ? Ne regarde pas".
+1
Ne pas laisser passer. D'ailleurs, ça ne serait pas rendre service à l'enfant plus tard.
- ElevenNeoprof expérimenté
Oui, surtout il faut lui faire remarquer son manque de respect.
Mais tu te rendras compte au fur et à mesure de ton expérience, que les élèves ou enfants ne sont pas tendres et ont tendance à dire ce qu'ils pensent .... donc il ne faut pas prendre ces remarques (quelques qu'elles soient) trop à cœur !
Mais tu te rendras compte au fur et à mesure de ton expérience, que les élèves ou enfants ne sont pas tendres et ont tendance à dire ce qu'ils pensent .... donc il ne faut pas prendre ces remarques (quelques qu'elles soient) trop à cœur !
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- ElevenNeoprof expérimenté
quelles qu'elles soient * (oups)
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- Fesseur ProGuide spirituel
Oh purée !cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Je l'aurais frité moi.
Sinon, d'accord avec les autres, ne laisse pas passer.
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Pourvu que ça dure...
- User5899Demi-dieu
Ouais, la remarque n 'était pas douce.Fesseur Pro a écrit:Oh purée !cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Je l'aurais frité moi.
- ProvenceEnchanteur
cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
Que conseillent les sciences de l'éducation dans ce cas-là?
J'aurais mis le gamin au coin.
- User5899Demi-dieu
Les mains sur la têteProvence a écrit:cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
Que conseillent les sciences de l'éducation dans ce cas-là?
J'aurais mis le gamin au coin.
- KilmenyEmpereur
Convoque les parents.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- MélisandeNeoprof expérimenté
Kilmeny a écrit:Convoque les parents.
Elle est animatrice en TAP, je doute qu'elle ait accès aux cahiers de liaison des élèves, ni même qu'elle puisse convoquer les parents, ni même que des parents (qui élèvent ainsi leur enfant), se déplaceront pour l'animatrice. Les enseignants ne sont déjà pas bien haut dans l'estime de la plupart des parents, mais les animateurs de TAP, je crois que c'est encore en-dessous, malheureusement.
Je crois que Cassie sera plus efficace et perdra moins son temps en abordant le problème directement avec l'élève concerné.
Je l'aurais également mis au coin, comme Provence, avec une bon discours cassant et autoritaire qui lui aurait fait passer l'envie de recommencer. Maintenant... Quand reverras-tu cet élève, Cassie ?
- PseudoDemi-dieu
Avant toute chose, je suis ronde aussi. Et j'ai même été encore plus ronde qu’aujourd’hui(hui, et vraiment trèèèèèès ronde.
Et cela fait trèèèèèès longtemps qu'aucun élève ne s'est permis une réflexion. Et certainement parce qu'il doivent bien sentir que ça m'en toucherait une sans faire bouger l'autre. De façon générale, ces petits morveux agressifs et facilement déplaisants sentent assez bien si leurs propos imbéciles vont toucher ou pas. J'ai donc envie de te dire que la meilleure défense est dans l'acceptation de ton apparence.
Mais en attendant, il n'est pas question de laisser passer ce genre de chose. Je me rappelle d'un jour où j'ai dû recadrer une classe qui avait fait des réflexions sur le chemin d'un camarade, très obèse. Je leur avais simplement dit que faire des réflexion sur le physique des gens était un comportement très bas, qui donnait à penser qu'ils n'avaient pas autre chose à faire pour se sentir "mieux que". Et j'avais juste ajouté : "tiens, toi, es-ce que tu autres pensent de ton nez, ou de tes cheveux, ou de tes habits ?" Parce que, de fait, c'est cela que ce genre de gens -- gosses -- redoutent : ils ne sont eux-mêmes pas sûrs de leur physique, alors s'ils peuvent s'en prendre à quelqu'un, ça les rassure.
Alors, pour ton gamin, là, tu peux dire un truc comme : "Oh, mais dis voir, tu es drôlement observateur toi. Tu as vu que j'étais ronde, personne ne l'avait vu avant. Wahou ! Bravo ! Mais dis donc, ton physique à toi, on en parle ? Parce que tu sais, moi aussi je suis observatrice...." (silence qui en dit long)
Et cela fait trèèèèèès longtemps qu'aucun élève ne s'est permis une réflexion. Et certainement parce qu'il doivent bien sentir que ça m'en toucherait une sans faire bouger l'autre. De façon générale, ces petits morveux agressifs et facilement déplaisants sentent assez bien si leurs propos imbéciles vont toucher ou pas. J'ai donc envie de te dire que la meilleure défense est dans l'acceptation de ton apparence.
Mais en attendant, il n'est pas question de laisser passer ce genre de chose. Je me rappelle d'un jour où j'ai dû recadrer une classe qui avait fait des réflexions sur le chemin d'un camarade, très obèse. Je leur avais simplement dit que faire des réflexion sur le physique des gens était un comportement très bas, qui donnait à penser qu'ils n'avaient pas autre chose à faire pour se sentir "mieux que". Et j'avais juste ajouté : "tiens, toi, es-ce que tu autres pensent de ton nez, ou de tes cheveux, ou de tes habits ?" Parce que, de fait, c'est cela que ce genre de gens -- gosses -- redoutent : ils ne sont eux-mêmes pas sûrs de leur physique, alors s'ils peuvent s'en prendre à quelqu'un, ça les rassure.
Alors, pour ton gamin, là, tu peux dire un truc comme : "Oh, mais dis voir, tu es drôlement observateur toi. Tu as vu que j'étais ronde, personne ne l'avait vu avant. Wahou ! Bravo ! Mais dis donc, ton physique à toi, on en parle ? Parce que tu sais, moi aussi je suis observatrice...." (silence qui en dit long)
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- DinaaaExpert spécialisé
Il faut absolument passer par l'humour un peu cassant, en mode Pseudo.
La morale ("C'est pas gentil de dire ça"), ça marche pas.
L'autorité brute ("Je suis l'adulte, tu me dois le respect"), ça marche pas.
C'est très facile avec un peu d'expérience d'avoir de la répartie parce que les élèves manquent cruellement d'imagination et sortent toujours les mêmes petites provocations minables, années après années.
Ceci dit, cet incident est passé et fini, n'y reviens pas : inutile d'aller voir l'élève pour en reparler. 1/0 pour lui. Mais tu le gardes à l'oeil, et à la prochaine incartade, aussi minime soit-elle, tu le fais morfler.
La morale ("C'est pas gentil de dire ça"), ça marche pas.
L'autorité brute ("Je suis l'adulte, tu me dois le respect"), ça marche pas.
C'est très facile avec un peu d'expérience d'avoir de la répartie parce que les élèves manquent cruellement d'imagination et sortent toujours les mêmes petites provocations minables, années après années.
Ceci dit, cet incident est passé et fini, n'y reviens pas : inutile d'aller voir l'élève pour en reparler. 1/0 pour lui. Mais tu le gardes à l'oeil, et à la prochaine incartade, aussi minime soit-elle, tu le fais morfler.
- ditaNeoprof expérimenté
+1Dinaaa a écrit:Il faut absolument passer par l'humour un peu cassant, en mode Pseudo.
La morale ("C'est pas gentil de dire ça"), ça marche pas.
L'autorité brute ("Je suis l'adulte, tu me dois le respect"), ça marche pas.
C'est très facile avec un peu d'expérience d'avoir de la répartie parce que les élèves manquent cruellement d'imagination et sortent toujours les mêmes petites provocations minables, années après années.
Ceci dit, cet incident est passé et fini, n'y reviens pas : inutile d'aller voir l'élève pour en reparler. 1/0 pour lui. Mais tu le gardes à l'oeil, et à la prochaine incartade, aussi minime soit-elle, tu le fais morfler.
- PapillaneNiveau 2
J'adore le silence qui en dit long !!!
Je trouve la réaction proposée par Pseudo très pertinente à la fois pour que Cassy restaure le respect qui lui est dû, également parce que l'enfant aura vraiment appris quelque chose.
C'est toujours très difficile de réagir en adulte professionnel face à des élèves qui sont parfois méchants :diable:
Le pire c'est quand on est fatigué...
Je trouve la réaction proposée par Pseudo très pertinente à la fois pour que Cassy restaure le respect qui lui est dû, également parce que l'enfant aura vraiment appris quelque chose.
C'est toujours très difficile de réagir en adulte professionnel face à des élèves qui sont parfois méchants :diable:
Le pire c'est quand on est fatigué...
- LucreziaNiveau 9
Fesseur Pro a écrit:Oh purée !
Je l'aurais frité moi.
Cripure a écrit:Ouais, la remarque n 'était pas douce.
:lol!:
- amourExpert
Cripure a écrit:Les mains sur la têteProvence a écrit:cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
Que conseillent les sciences de l'éducation dans ce cas-là?
J'aurais mis le gamin au coin.
Et les genoux sur un manche à balai... Comment ça , je m'égare?
- RendashBon génie
amour a écrit:Cripure a écrit:Les mains sur la têteProvence a écrit:cassy71 a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement étudiante en 3ème année de Licence des Sciences de l'éducation et je vais passer le CRPE l'année prochaine.
Je travaille aussi en tant qu'animatrice périscolaire. Hier, un enfant d'élémentaire m'a dit quelque chose qui m'a blessé. En effet, je suis physiquement ronde et j'ai beaucoup de mal à vivre comme ça. Alors quand cet élève m'a dit hier "tu t'appelles comment ? Patate ? Parce que t'es grosse comme une patate." je n'ai pas su répondre, j'étais choquée et blessée . Je souhaite avoir des conseils, pour savoir quoi répondre dans ces situations.
Merci à ceux qui répondront,
Cordialement.
Que conseillent les sciences de l'éducation dans ce cas-là?
J'aurais mis le gamin au coin.
Et les genoux sur un manche à balai... Comment ça , je m'égare?
Les genoux sont sur la règle, le manche à balai a un tout autre usage
- KatowNiveau 3
Au risque de recevoir un coup de tabac je te donne un conseil différent.
Dans ce genre de situation tu agis sous un double statut d'adulte et de professionnelle de l'éducation, tu es "agressée" par un individu très jeune, "incompétent" pour communiquer et soumis à une obligation parentale de fréquenter ton cours de soutien...
Ce rappel d'inégalité "statutaire" est utile car il peut impliquer deux logiques opposées:
1- cet élève te dois le respect, tu dois donc rétablir ce respect par tous les moyens légaux dont tu disposes: engueulade, vexation, humour, coin des vilains....
2- tu te positionnes en tant qu'individu adulte donc "exemplaire" (qui reste respectueux même face à l'irrespect), en tant qu'individu professionnel qui impulse/enseigne le respect...
La logique n°1 fonctionne mais à quel prix? La formation d'un élève "soumis" à ta force ou à ta répartie et qui te crains davantage qu'il ne te respecte? La formation d'un futur "dur à cuire" qui fera exploser les collègues de collège qui t'ont donné des précieux conseils?
La logique n°2 fonctionne aussi mais elle n'est pas "naturelle", elle exige de mettre à distance ses émotions et de se construire des protocoles d'action:
-1/ savoir se taire plutôt que de répondre à la violence par la violence (ce que tu as fait)
-2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
-3/ sanction logique et "juste" (donc éducative), "en attendant que ma colère retombe, tu iras dans l'autre groupe de soutien, je ne t'accepte plus dans mon groupe..." " je te rappelle que la moquerie est un interdit et que si tu récidives, je parlerais avec ton professeur et/ou avec tes parents pour obtenir de l'aide"
Il existe un tas d'autres possibilités, ce ne sont que des "illustrations" et non des exemples...
L'essentiel est de savoir si tu souhaites choisir le côté obscur ou lumineux de la force...
Dans ce genre de situation tu agis sous un double statut d'adulte et de professionnelle de l'éducation, tu es "agressée" par un individu très jeune, "incompétent" pour communiquer et soumis à une obligation parentale de fréquenter ton cours de soutien...
Ce rappel d'inégalité "statutaire" est utile car il peut impliquer deux logiques opposées:
1- cet élève te dois le respect, tu dois donc rétablir ce respect par tous les moyens légaux dont tu disposes: engueulade, vexation, humour, coin des vilains....
2- tu te positionnes en tant qu'individu adulte donc "exemplaire" (qui reste respectueux même face à l'irrespect), en tant qu'individu professionnel qui impulse/enseigne le respect...
La logique n°1 fonctionne mais à quel prix? La formation d'un élève "soumis" à ta force ou à ta répartie et qui te crains davantage qu'il ne te respecte? La formation d'un futur "dur à cuire" qui fera exploser les collègues de collège qui t'ont donné des précieux conseils?
La logique n°2 fonctionne aussi mais elle n'est pas "naturelle", elle exige de mettre à distance ses émotions et de se construire des protocoles d'action:
-1/ savoir se taire plutôt que de répondre à la violence par la violence (ce que tu as fait)
-2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
-3/ sanction logique et "juste" (donc éducative), "en attendant que ma colère retombe, tu iras dans l'autre groupe de soutien, je ne t'accepte plus dans mon groupe..." " je te rappelle que la moquerie est un interdit et que si tu récidives, je parlerais avec ton professeur et/ou avec tes parents pour obtenir de l'aide"
Il existe un tas d'autres possibilités, ce ne sont que des "illustrations" et non des exemples...
L'essentiel est de savoir si tu souhaites choisir le côté obscur ou lumineux de la force...
- InvitéInvité
Milaghjiu2005 a écrit:
-2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
Je doute que montrer ses faiblesses face à un gamin soit judicieux. Souvent ça leur fait plutôt plaisir de nous pousser à bout. Il en tirera un sentiment de victoire.
- ProvenceEnchanteur
Il s'agit plus d'insolence, d'impolitesse que d'agression. Le gamin n'est pas incompétent pour communiquer: il sait très bien qu'il cherche à provoquer l'adulte. Sinon, c'est assez fréquent qu'on ne fasse pas ce qu'on veut quand on est enfant.Milaghjiu2005 a écrit:
Dans ce genre de situation tu agis sous un double statut d'adulte et de professionnelle de l'éducation, tu es "agressée" par un individu très jeune, "incompétent" pour communiquer et soumis à une obligation parentale de fréquenter ton cours de soutien...
Il n'y a aucune opposition à mon sens. Il n'y a rien d'irrespectueux à punir un élève. Marquer les limites, c'est éduquer.Ce rappel d'inégalité "statutaire" est utile car il peut impliquer deux logiques opposées:
1- cet élève te dois le respect, tu dois donc rétablir ce respect par tous les moyens légaux dont tu disposes: engueulade, vexation, humour, coin des vilains....
2- tu te positionnes en tant qu'individu adulte donc "exemplaire" (qui reste respectueux même face à l'irrespect), en tant qu'individu professionnel qui impulse/enseigne le respect...
Imaginons la souffrance terrible d'un enfant mis au coin et la terreur que cela provoquera en lui...La logique n°1 fonctionne mais à quel prix? La formation d'un élève "soumis" à ta force ou à ta répartie et qui te crains davantage qu'il ne te respecte? La formation d'un futur "dur à cuire" qui fera exploser les collègues de collège qui t'ont donné des précieux conseils?
Gardons le sens de la mesure...
Mais on peut très bien mettre ses émotions à distance lorsqu'on punit. Cela n'a rien à voir.La logique n°2 fonctionne aussi mais elle n'est pas "naturelle", elle exige de mettre à distance ses émotions et de se construire des protocoles d'action:
Fausse bonne idée. Les élèves apprennent vite quel discours hypocrite ils doivent tenir. Et se placer en position de quasi suppliant, ça n'aide pas à gérer un groupe d'élèves... Pour le coup, il y a un problème de positionnement vis-à-vis de l'enfant.-2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
- Fesseur ProGuide spirituel
Voire "le plus vieux" vu la mauvaise passe dans laquelle nous sommes en ce moment...novabulma a écrit: le réputé "plus beau métier du monde"
_________________
Pourvu que ça dure...
- InvitéInvité
Fesseur Pro a écrit:Voire "le plus vieux" vu la mauvaise passe dans laquelle nous sommes en ce moment...novabulma a écrit: le réputé "plus beau métier du monde"
Effectivement :lol:
Je suis tous les jours consternée par ce que j'entends. J'ai envie de faire régulièrement la révolution.
On passe tout aux gamins... C'est révoltant
- liliepingouinÉrudit
C'est un élève de quel âge?
Une telle remarque mérite une punition et il ne devrait pas réintégrer le groupe avant de te présenter des excuses.
Une telle remarque mérite une punition et il ne devrait pas réintégrer le groupe avant de te présenter des excuses.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- KatowNiveau 3
novabulma a écrit:Milaghjiu2005 a écrit:
-2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
Je doute que montrer ses faiblesses face à un gamin soit judicieux. Souvent ça leur fait plutôt plaisir de nous pousser à bout. Il en tirera un sentiment de victoire.
Confusion fréquente entre communiquer ses émotions et montrer ses faiblesses...
Pour ma part je me sens tellement fort que j'ose dire à mes élèves qu'ils me mettent en colère ou me font de la peine... De toute façon ils le devinent (notamment lorsque tu réponds à la vanne par la vanne, ils savent qu'ils ont fait mouche...)
Provence a écrit:
Il n'y a aucune opposition à mon sens. Il n'y a rien d'irrespectueux à punir un élève. Marquer les limites, c'est éduquer.
Confusion fréquente entre punir et sanctionner...
Punir c'est être désagréable avec un individu qui a enfreint une règle, c'est "de l'oeil pour oeil"
On peut/doit "marquer la limite" en sanctionnant:
- rappeler la règle et l'expliciter
- priver d'un droit dont l'élève ne respecte pas les devoirs inhérents
- exiger des réparations
Provence a écrit:Fausse bonne idée. Les élèves apprennent vite quel discours hypocrite ils doivent tenir. Et se placer en position de quasi suppliant, ça n'aide pas à gérer un groupe d'élèves... Pour le coup, il y a un problème de positionnement vis-à-vis de l'enfant.Milaghjiu2005 a écrit:
2/ communication non-violente sur ses émotions et ses besoins: "lorsque tu m'as dit que j'étais grosse comme une patate, ça m'a vraiment fait souffrir, je me suis sentie vexée et énervée... J'ai vraiment besoin que tu évites de te moquer de mon physique et que tu me présentes des excuses sincères le jour où tu t'en sentiras capable"
Je ne supplie rien, j'exprime: je suis vexée, j'ai besoin d'excuses... Cette communication m'aide à ne pas me laisser déborder par ma colère (et ainsi éviter de me venger et d'alimenter indéfiniment un cercle de ressentiment) et à clairement communiquer à l'élève sur les effets de ses actions... On envisage ainsi qu'il devienne capable d'empathie sincère.
Des sanctions seront prises de toute façon car un interdit (la moquerie) a été enfreint: avertissement écrit ou exclusion temporaire du groupe de soutien dans ce cas, exclusion plus longue sur une récidive ...
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