- LilypimsGrand sage
pogonophile a écrit:Ton syndicat délire.
Une réunion d'instance, c'est du présentiel, par nature.
Je suis le premier à dire qu'il ne faut pas demander n'importe quoi aux enseignants, mais la contestation de ce n'importe quoi, elle doit reposer sur autre chose qu'une interprétation fantaisiste des textes.
Qu'y a-t-il de délirant à dire qu'une participation indirecte est une participation ?
- User17095Érudit
Parce qu'il n'appartient pas à chacun de déterminer son mode de participation comme il lui plaît, parce qu'une réunion d'instance ça suppose une interaction en direct nécessaire à l'échange, parce que ce n'est pas du télétravail...
- LilypimsGrand sage
pogonophile a écrit:Parce qu'il n'appartient pas à chacun de déterminer son mode de participation comme il lui plaît, parce qu'une réunion d'instance ça suppose une interaction en direct nécessaire à l'échange, parce que ce n'est pas du télétravail...
Et pourtant, la participation indirecte est devenue le mode de participation majeur dans mon lycée cette année : impossible de réunir la trentaine de professeurs que compte chaque classe de première depuis la réforme.
Par ailleurs, on peut donner son avis et des conseils par écrit pour chaque élève. Quant aux échanges dont tu parles, pour l'instant, je les ai souvent trouvés plus distrayants que nécessaires.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17095Érudit
Il y a une différence entre admettre une participation indirecte parce qu'il y a un problème logistique ou que c'est trop demander aux enseignants, et considérer que c'est équivalent par nature.
Après, que le contenu du conseil de classe soit intéressant ou pas, c'est un autre problème...
Après, que le contenu du conseil de classe soit intéressant ou pas, c'est un autre problème...
- LilypimsGrand sage
Je me suis mal exprimée : je ne parlais pas de mon intérêt personnel mais de l'utilité et de l'efficacité de ces échanges.pogonophile a écrit:Il y a une différence entre admettre une participation indirecte parce qu'il y a un problème logistique ou que c'est trop demander aux enseignants, et considérer que c'est équivalent par nature.
Après, que le contenu du conseil de classe soit intéressant ou pas, c'est un autre problème...
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- User17095Érudit
Je suis moi aussi de plus en plus dubitatif quant au conseil de classe, j'aimerais qu'il évolue, sans trop savoir vers quoi.
Mais à ce jour, le texte est comme il est, donc on le respecte.
Mais à ce jour, le texte est comme il est, donc on le respecte.
- skindiverÉrudit
Le comportement de certains collègues est assez pénible. Je me suis retrouvé une fois à un conseil de classe où nous étions deux profs..... Prof principal et prof d'art appliqué. Les autres avaient tous une "bonne" excuse pour ne pas venir. On s'étonne ensuite de se faire fliquer. Quand on voit les élèves 10H/ semaine ce qui est le cas pour beaucoup de profs de matière pro, je ne comprends pas qu'on ne vienne pas au conseils de classe.
L'excès de zèle est délétère dans les deux sens.
L'excès de zèle est délétère dans les deux sens.
- User17095Érudit
skindiver a écrit:Le comportement de certains collègues est assez pénible. Je me suis retrouvé une fois à un conseil de classe où nous étions deux profs..... Prof principal et prof d'art appliqué. Les autres avaient tous une "bonne" excuse pour ne pas venir. On s'étonne ensuite de se faire fliquer. Quand on voit les élèves 10H/ semaine ce qui est le cas pour beaucoup de profs de matière pro, je ne comprends pas qu'on ne vienne pas au conseils de classe.
L'excès de zèle est délétère dans les deux sens.
Je pense qu'on peut admettre que ne faire qu'un conseil de classe quand on en a deux, c'est un petit peu une attitude de fumiste
- Ajonc35Sage
Moi j'ai connu un conseil de classe pour 6 élèves : 1 h 30. J'en ai fait un autre, l'an passé, pour 24 élèves: début 17 heures, fin 20 h 30. Je n'avais pas regardé ma montre et je me demande pourquoi. Il y a des limites car si je l'avais regardé je serais partie au moins 1 heure voire 1 h 30 plus tôt. On ne m'y reprendra plus. J'ai encore cette classe en terminale avec le même PP et je vais mettre mon tel en sonnerie. Chez nous il y a des enseignants qui aiment s'entendre et d'autres qui "corrigent" les remarques du PP, pour une virgule, une phrase trop longue. POUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUFFFFFFFFF et comme nous n'avons pas toujours de représentant de la direction, pas de modérateur. J'ai toujours connu des Conseils de classe longs mais là c'est du grand n'importe quoi.
- Fesseur ProGuide spirituel
Certains collègues n'ont pas de vie et les conseils de classe sont pour eux un des meilleurs moment de l'année où ils peuvent se mettre en scène et en valeur.
Certains.
Certains.
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Pourvu que ça dure...
- InvitéInvité
Je ne sais pas ce qui est délirant ou pas, mais ce que je trouve souvent riche ce sont les échanges entre collègues, au-delà de qu'ils ont écrit sur les bulletins.
- Ajonc35Sage
Tu dois avoir raison. Je n'y avais pas pensé. Moi j'aime bien rentrer dans ma tanière surtout pour les CC entre décembre et mars.Fesseur Pro a écrit:Certains collègues n'ont pas de vie et les conseils de classe sont pour eux un des meilleurs moment de l'année où ils peuvent se mettre en scène et en valeur.
Certains.
- scot69Modérateur
Nos conseils sont généralement pendant nos cours (nous sommes libérés), donc ça ne me choque pas que la CDE contrôle notre présence.
- Miss MessyNiveau 7
Chez nous, ce n’est JAMAIS le cas. Les premiers démarrent à 17h15, les seconds à 18h45 – je vous laisse imaginer à quelle heure nous finissons pour les classes dites difficiles.scot69 a écrit:Nos conseils sont généralement pendant nos cours (nous sommes libérés), donc ça ne me choque pas que la CDE contrôle notre présence.
J’ai dû mal à comprendre que cela ne soit pas plus encadré et qu’on puisse décider localement de supprimer des cours en cas de conseil de classe. Y a-t-il des conditions particulières à remplir pour ces annulations de cours ? Je pense aux établissements de régions montagneuses, par exemple, où les routes risquent d’être plus dangereuses lorsque les conseils finissent tard.
- DaphnéDemi-dieu
En lycée, du temps où il n'y avait pas d'ISOE pour les CC, il était d'usage de les commencer sur l'horaire de cours dont on était dispensé de fait, même si ça continuait bien après les cours.
En lycée j'en ai souvent fait le samedi matin par exemple, tant pis pour ceux qui n'avaient pas cours à ce moment là.
En collège vu qu'il y avait une ISOE je ne l'ai jamais vu.
Je suppose que c'est ça qui perdure.
En lycée j'en ai souvent fait le samedi matin par exemple, tant pis pour ceux qui n'avaient pas cours à ce moment là.
En collège vu qu'il y avait une ISOE je ne l'ai jamais vu.
Je suppose que c'est ça qui perdure.
- MatheodHabitué du forum
Tamerlan a écrit:Je ne sais pas ce qui est délirant ou pas, mais ce que je trouve souvent riche ce sont les échanges entre collègues, au-delà de qu'ils ont écrit sur les bulletins.
Oui, je n'ai pas pu assister à un conseil et du coup je n'ai aucune idée de ce que valent les élèves dans les autres matières.
- Spoiler:
- Mais bon, avec ce qui se passe en ce moment, j'en ai un peu rien à faire
- HonchampDoyen
Miss Messy a écrit:
Chez nous, ce n’est JAMAIS le cas. Les premiers démarrent à 17h15, les seconds à 18h45 – je vous laisse imaginer à quelle heure nous finissons pour les classes dites difficiles.
[...]
Y a-t-il des conditions particulières à remplir pour ces annulations de cours ? Je pense aux établissements de régions montagneuses, par exemple, où les routes risquent d’être plus dangereuses lorsque les conseils finissent tard.
Hypothèse : C'est sur les cours quand le chef lui-même ne veut pas faire des journées trop longues, et qu'il n'a pas peur de son DASEN (ou du rectorat pour les lycées ?)
Dans mon département, en collège en tout cas, les DASEN ne veulent plus de ça !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- tchanq'Neoprof expérimenté
Honchamp a écrit:Miss Messy a écrit:
Chez nous, ce n’est JAMAIS le cas. Les premiers démarrent à 17h15, les seconds à 18h45 – je vous laisse imaginer à quelle heure nous finissons pour les classes dites difficiles.
[...]
Y a-t-il des conditions particulières à remplir pour ces annulations de cours ? Je pense aux établissements de régions montagneuses, par exemple, où les routes risquent d’être plus dangereuses lorsque les conseils finissent tard.
Hypothèse : C'est sur les cours quand le chef lui-même ne veut pas faire des journées trop longues, et qu'il n'a pas peur de son DASEN (ou du rectorat pour les lycées ?)
Dans mon département, en collège en tout cas, les DASEN ne veulent plus de ça !
Je pense que ça dépend aussi de la taille du lycée / collège. Dans les gros bahuts, si tu fais les conseils uniquement à partir de la fin des cours, tu commences début novembre et ça s'étale sur 2 mois !
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- nash06Niveau 7
pogonophile a écrit:Parce qu'il n'appartient pas à chacun de déterminer son mode de participation comme il lui plaît, parce qu'une réunion d'instance ça suppose une interaction en direct nécessaire à l'échange, parce que ce n'est pas du télétravail...
Je n'ai jamais manqué de conseil de classe sauf pour de bonnes raisons (journée à l'ESPE, stage PAF, arrêt maladie), mais de ce que j'ai connu dans les deux lycées où j'ai été, il n'y avait pas vraiment d'interaction : le prof principal avait déjà fait, avec le proviseur, un bilan pour chaque élève en utilisant les notes des élèves dans chaque matière, et ensuite, la réunion c'était simplement une présentation des notes et commentaires pour chacun. En moyenne, le commentaire était changé pour 0 ou 1 élève pendant le conseil.
Bref, j'avais vraiment l'impression d'une réunion inutile, une sorte de chambre d'enregistrement où on entérinait des décisions déjà prises. Mais on ne demandait pas vraiment l'avis des profs présents. En plus, comme je l'ai dit, le PP et le proviseur regardaient plus les moyennes que les commentaires qui allaient avec. Je me souviens notamment d'un élève de seconde qui percutait beaucoup de choses en classe, qui savait faire la plupart des exercices, même assez difficiles, mais qui était très brouillon dans la rédaction et assez lent. Indéniablement, de mon point de vue, il avait les compétences pour passer en 1ère S, c'est ce que j'avais laissé entendre sur mon appréciation, mais le PP et le proviseur avaient pris prétexte de la moyenne en physique-chimie (dans ma matière donc : je ne sais plus, environ 8 ou 9, dans ces eaux-là je crois) pour ne pas le laisser aller en S. J'avais donc voulu intervenir, mais comme beaucoup de collègues n'avaient pas d'avis spécifique sur cette problématique, on m'avait fait comprendre que la décision était déjà prise. Je suis assez choqué de ça, parce que j'ai vraiment l'impression que si ça n'avait pas été préparé à l'avance, et qu'on avait demandé à chaque prof de donner son avis, l'élève aurait pu passer en S.
- Mrs HobieGrand sage
En 20 ans de carrière et une bonne douzaine d'établissements, j'ai vu ça dans de nombreux établissements. Dans mon établissement actuel, quand je suis arrivée on n'émargeait pas, et puis l'ancienne CDE, très à cheval sur la paperasse et les procédures, a remis ça au goût du jour.lemigou a écrit:Notre CDE fait passer une liste d'émargement pour les conseils de classe. Je pense que je vais refuser de signer. Que faut-il penser de cette façon de faire ? C'est un nouveau CDE que nous avons depuis cette année. En 25 ans de carrière, je n'avais jamais vu ça.
L'explication que j'avais eue à mon entrée dans le métier, c'est que notre prime ISOE part fixe avait été mise en place par Jospin pour revaloriser le salaire des enseignants sans toucher au point d'indice, et qu'elle correspondait à une indemnité pour la présence aux conseils de classe, RdV parents etc ... et que l'émargement était pour justifier la présence : un collègue n'assistant à aucun conseil de classe se serait vu retirer cette ISOE.
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- User17095Érudit
Normalement, l'isoe couvrant de nombreuses missions, la non-participation aux conseils de classe ne suffit pas à la faire sauter, il faut aussi faire la preuve qu'aucune autre mission n'a été effectuée, ce qui est impossible.
Donc on passe aux 30èmes, qui sont beaucoup plus raides.
Donc on passe aux 30èmes, qui sont beaucoup plus raides.
- tschaiNiveau 7
Quel est alors l'intérêt de venir assurer ses cours le jour du conseil de classe que l'on va manquer? A malin, malin et demi...pogonophile a écrit:Normalement, l'isoe couvrant de nombreuses missions, la non-participation aux conseils de classe ne suffit pas à la faire sauter, il faut aussi faire la preuve qu'aucune autre mission n'a été effectuée, ce qui est impossible.
Donc on passe aux 30èmes, qui sont beaucoup plus raides.
- InvitéInvité
tschai a écrit:Quel est alors l'intérêt de venir assurer ses cours le jour du conseil de classe que l'on va manquer? A malin, malin et demi...pogonophile a écrit:Normalement, l'isoe couvrant de nombreuses missions, la non-participation aux conseils de classe ne suffit pas à la faire sauter, il faut aussi faire la preuve qu'aucune autre mission n'a été effectuée, ce qui est impossible.
Donc on passe aux 30èmes, qui sont beaucoup plus raides.
Ben, je suis pas bien sûr que le fait de refuser d'assurer des cours hors période de préavis de grève et certificat médical ne relève que de la sanction financière... Des fois le malin et demi peut se retrouver devant un malin trois-quart
- User17095Érudit
Eh bien je ne sais pas, ça dépend des motivations pour son métier, outre le salaire. Il y aussi la considération et le respect de son propre travail, la peur du gendarme (parce qu'un abandon de poste ce n'est pas rien), chacun les siennes.
- tchanq'Neoprof expérimenté
La remarque soulève pourtant un point essentiel: peut-on se voir enlever 1/30e pour service non fait si on a assuré ses cours mais pas le / les conseil(s) de classe ce jou-là ?
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- tschaiNiveau 7
Merci, en effet c'est en ce sens que j'avais émis cette hypothèse. Quel "sens du métier" chez un cde qui nierait le travail effectué dans la journée devant les élèves pour l'englober dans la même retenue du trentième? Enfin, je n'ai jamais croisé de cde de ce genre et j'en ai pourtant cotoyé des sacrément retors...tchanq' a écrit:La remarque soulève pourtant un point essentiel: peut-on se voir enlever 1/30e pour service non fait si on a assuré ses cours mais pas le / les conseil(s) de classe ce jou-là ?
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