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- cocoonpedaNiveau 7
Je crois que c'est après cet "accident" que nous avons pris une décision dans l'école : si un élève est vraiment insupportable dans la classe, il est accompagné dans la classe d'un collègue, pendant un moment, avec du travail à faire...histoire de décompresser un peu...
En général cela se passe plutôt bien mais nous ne faisons pas cela trop souvent.
Les petits qui viennent en CM2 se calment relativement vite et les CM2 qui se retrouvent avec des CP aussi!
En général cela se passe plutôt bien mais nous ne faisons pas cela trop souvent.
Les petits qui viennent en CM2 se calment relativement vite et les CM2 qui se retrouvent avec des CP aussi!
- géohistoireNiveau 10
Un jour on m'avait donné comme solution de demander à l'élève de garder la poignée de la porte baissée, comme ça il ne peut pas s'éloigner et un simple coup d'oeil sur la poignée de la porte permet de savoir si il est bien là.
Je l'ai fait une fois avec un élève de 6ème. Il est sorti en s'assurant qu'il n'y avait personne qui puisse le voir et au bout d'à peine 5 min, il essayait déjà de re-rentrer. Il n'a clairement pas apprécié la sanction.
Je l'ai fait une fois avec un élève de 6ème. Il est sorti en s'assurant qu'il n'y avait personne qui puisse le voir et au bout d'à peine 5 min, il essayait déjà de re-rentrer. Il n'a clairement pas apprécié la sanction.
- CathEnchanteur
Une fois, j'ai intimé d'un geste à un élève de 2de de changer de place et d'aller se mettre tout seul à une table à l'autre bout de la salle.Juanlino a écrit:Dernièrement, j'ai mis un terrible perturbateur "au coin" à regarder les deux tuyaux de chauffage au fond la classe.
Il n'avait jamais cru que cela pouvait lui arriver, totalement désemparé, il a fait silence pendant le reste du cours.
La vieille- vieille école!
Il a rognonné dans ses dents et est allé se mettre au coin, les mains croisées derrière le dos sous mes yeux :shock: :shock: :shock:
J'ai cru à une provocation mais pas du tout ! Sous les rires de ses camarades, il m'a expliqué que ça lui était arrivé tellement souvent au collège que...
- CotPouletCotNiveau 8
Cath a écrit:Une fois, j'ai intimé d'un geste à un élève de 2de de changer de place et d'aller se mettre tout seul à une table à l'autre bout de la salle.Juanlino a écrit:Dernièrement, j'ai mis un terrible perturbateur "au coin" à regarder les deux tuyaux de chauffage au fond la classe.
Il n'avait jamais cru que cela pouvait lui arriver, totalement désemparé, il a fait silence pendant le reste du cours.
La vieille- vieille école!
Il a rognonné dans ses dents et est allé se mettre au coin, les mains croisées derrière le dos sous mes yeux :shock: :shock: :shock:
J'ai cru à une provocation mais pas du tout ! Sous les rires de ses camarades, il m'a expliqué que ça lui était arrivé tellement souvent au collège que...
Lol !
Je mets souvent les élèves surexcités au coin, en seconde comme en première.
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- keroGrand sage
Je n'ai jamais vraiment fait ça.
Lorsque j'avais encore du mal en gestion de classe, si je faisais un truc comme ça, j'aurais plutôt eu droit à un élève qui fait le pitre et me fait perdre du temps, faisant rire les autres.
Depuis que je sais mieux comment m'y prendre, je n'ai pas besoin d'arriver à de telles extrémités. Pour tout dire, je trouve ça un peu violent, l'élève dans un coin à regarder le mur. Je vois là un quelque chose d'humiliant. Mais c'est de l'ordre du ressenti personnel, je le dis sans critique aucune envers ceux qui pratiquent.
Moi je préfère mettre dans le couloir, sur une chaise.
Cela dit, j'ai en souvenir d'avoir demandé quelquefois à un élève de se lever, aller contre le mur derrière et se tenir droit en regardant devant. Parfois, ils se sont naturellement placés en direction du mur. Maintenant je comprends mieux pourquoi.
Lorsque j'avais encore du mal en gestion de classe, si je faisais un truc comme ça, j'aurais plutôt eu droit à un élève qui fait le pitre et me fait perdre du temps, faisant rire les autres.
Depuis que je sais mieux comment m'y prendre, je n'ai pas besoin d'arriver à de telles extrémités. Pour tout dire, je trouve ça un peu violent, l'élève dans un coin à regarder le mur. Je vois là un quelque chose d'humiliant. Mais c'est de l'ordre du ressenti personnel, je le dis sans critique aucune envers ceux qui pratiquent.
Moi je préfère mettre dans le couloir, sur une chaise.
Cela dit, j'ai en souvenir d'avoir demandé quelquefois à un élève de se lever, aller contre le mur derrière et se tenir droit en regardant devant. Parfois, ils se sont naturellement placés en direction du mur. Maintenant je comprends mieux pourquoi.
- JuanlinoNiveau 5
Sur une chaise, au coin à regarder le mur!
restons humains! :lol:
restons humains! :lol:
- CotPouletCotNiveau 8
kero a écrit:Je n'ai jamais vraiment fait ça.
Lorsque j'avais encore du mal en gestion de classe, si je faisais un truc comme ça, j'aurais plutôt eu droit à un élève qui fait le pitre et me fait perdre du temps, faisant rire les autres.
Depuis que je sais mieux comment m'y prendre, je n'ai pas besoin d'arriver à de telles extrémités. Pour tout dire, je trouve ça un peu violent, l'élève dans un coin à regarder le mur. Je vois là un quelque chose d'humiliant. Mais c'est de l'ordre du ressenti personnel, je le dis sans critique aucune envers ceux qui pratiquent.
Moi je préfère mettre dans le couloir, sur une chaise.
Cela dit, j'ai en souvenir d'avoir demandé quelquefois à un élève de se lever, aller contre le mur derrière et se tenir droit en regardant devant. Parfois, ils se sont naturellement placés en direction du mur. Maintenant je comprends mieux pourquoi.
Pas peur d'être humiliant. Lorsqu'on est poussé à cette extrémité (bien rare cela dit), c'est ça ou l'exclusion… je trouve l'exclusion beaucoup plus violente, car elle dit toujours un peu "Je ne veux pas de TOI dans mon cours."
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- keroGrand sage
CotPouletCot a écrit:kero a écrit:Je n'ai jamais vraiment fait ça.
Lorsque j'avais encore du mal en gestion de classe, si je faisais un truc comme ça, j'aurais plutôt eu droit à un élève qui fait le pitre et me fait perdre du temps, faisant rire les autres.
Depuis que je sais mieux comment m'y prendre, je n'ai pas besoin d'arriver à de telles extrémités. Pour tout dire, je trouve ça un peu violent, l'élève dans un coin à regarder le mur. Je vois là un quelque chose d'humiliant. Mais c'est de l'ordre du ressenti personnel, je le dis sans critique aucune envers ceux qui pratiquent.
Moi je préfère mettre dans le couloir, sur une chaise.
Cela dit, j'ai en souvenir d'avoir demandé quelquefois à un élève de se lever, aller contre le mur derrière et se tenir droit en regardant devant. Parfois, ils se sont naturellement placés en direction du mur. Maintenant je comprends mieux pourquoi.
Pas peur d'être humiliant. Lorsqu'on est poussé à cette extrémité (bien rare cela dit), c'est ça ou l'exclusion… je trouve l'exclusion beaucoup plus violente, car elle dit toujours un peu "Je ne veux pas de TOI dans mon cours."
Je ne suis pas d'accord. Pour moi, l'exclusion signifie "je ne veux pas de ton comportement dans mon cours". Elle vise l'action, non pas la personne en tant que telle.
- CotPouletCotNiveau 8
Certes, mais l'élève le ressent-il ainsi ?
Enfin, comme je l'ai dit, c'est une mesure exceptionnelle. Normalement, l'élève se calme une fois que j'ai dit (je suis un monstre, je sais) que s'il ne se calme pas, j'appelle ses parents pendant midi.
Enfin, comme je l'ai dit, c'est une mesure exceptionnelle. Normalement, l'élève se calme une fois que j'ai dit (je suis un monstre, je sais) que s'il ne se calme pas, j'appelle ses parents pendant midi.
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- TrinityEsprit éclairé
géohistoire a écrit:Un jour on m'avait donné comme solution de demander à l'élève de garder la poignée de la porte baissée, comme ça il ne peut pas s'éloigner et un simple coup d'oeil sur la poignée de la porte permet de savoir si il est bien là.
Je l'ai fait une fois avec un élève de 6ème. Il est sorti en s'assurant qu'il n'y avait personne qui puisse le voir et au bout d'à peine 5 min, il essayait déjà de re-rentrer. Il n'a clairement pas apprécié la sanction.
Ça m'arrive de temps en temps quand je craque à 5 minutes de la fin de l'heure et que je n'ai pas le temps de remplir le papier d'exclusion. Et, bizarrement, ils gardent vraiment la poignée baissée.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- keroGrand sage
CotPouletCot a écrit:Certes, mais l'élève le ressent-il ainsi ?
Enfin, comme je l'ai dit, c'est une mesure exceptionnelle. Normalement, l'élève se calme une fois que j'ai dit (je suis un monstre, je sais) que s'il ne se calme pas, j'appelle ses parents pendant midi.
Mais l'élève prend personnellement n'importe quelle sanction.
Une punition des plus banales peut être ressentie par un élève comme une mise en cause de sa personne. Ce qu'on voit très souvent. Un des enjeux essentiels d'une sanction efficace est justement de bien faire prendre conscience que c'est l'acte et non la personne qui est en cause, cela allant de la page de manuel à recopier à l'exclusion de cours.
- JuanlinoNiveau 5
"bien faire prendre conscience que c'est l'acte et non la personne qui est en cause,"
C'est vrai mais ces subtilités de pédagogue échappent totalement à des collégiens.
Agissez avec votre bon sens et n'intellectualisez pas trop!
Ceci dit avec un sourire bienveillant!
C'est vrai mais ces subtilités de pédagogue échappent totalement à des collégiens.
Agissez avec votre bon sens et n'intellectualisez pas trop!
Ceci dit avec un sourire bienveillant!
- keroGrand sage
Juanlino a écrit: "bien faire prendre conscience que c'est l'acte et non la personne qui est en cause,"
C'est vrai mais ces subtilités de pédagogue échappent totalement à des collégiens.
Agissez avec votre bon sens et n'intellectualisez pas trop!
Ceci dit avec un sourire bienveillant!
Ils n'ont pas besoin de comprendre la subtilité pédagogique pour que le fait d'y être attentif joue sur eux. Et même beaucoup, je trouve.
Ça implique même un retour sur soi. Une manière de repenser la manière de sanctionner.
Je suis moi-même quelqu'un qui sanctionne relativement beaucoup (genre l'élève, pris au hasard, qui ne se tait pas très rapidement lorsque j'attends le silence au début du cours, alors qu'ils sont debout. Une, deux, trois punitions distribuées au hasard et la classe est tranquille). Pour certains élèves je suis un peu "Monsieur punition". Réfléchissant à ma manière de faire, j'ai été obligé de constater et me rendre compte que j'avais tendance à m'acharner sur les mêmes et à être plus tolérant avec les "gentils". Si on y réfléchit honnêtement, c'est un biais que nous sommes nombreux à avoir et qui d'ailleurs s'explique aisément. Dans ces conditions, certains élèves ont légitimement le sentiment d'être les mal-aimés et il faut avouer que parfois ils prennent pour les autres. Que cela vienne de leur comportement ne change rien à cette réalité.
S'efforcer de distribuer les punitions un peu à tous (s'ils sont en faute, évidemment; mais les "gentils" en profitent parfois pour prendre des libertés), s'efforcer de le faire calmement et sans colère, s'efforcer de réinclure un élève puni dans le cours en le faisant participer, s'efforcer de rapidement mettre au clair les choses lorsqu'un élève croit ne pas être apprécié (l'autre jour, une gamine, explique à une copine, en parlant de moi, que "Lui il m'aime pas", ce qu'elle croit vraiment, ce qui traduit une très mauvaise estime d'elle-même, ce qui explique pas mal de son comportement inapproprié).
Tout ça est important. Même d'un point de vue purement pragmatique. Une politique disciplinaire stricte est bien mieux acceptée et bien plus efficiente si elle est perçue comme juste et cohérente.
Punir efficacement est un art.
- MaellerpÉrudit
géohistoire a écrit:Un jour on m'avait donné comme solution de demander à l'élève de garder la poignée de la porte baissée, comme ça il ne peut pas s'éloigner et un simple coup d'oeil sur la poignée de la porte permet de savoir si il est bien là.
Je l'ai fait une fois avec un élève de 6ème. Il est sorti en s'assurant qu'il n'y avait personne qui puisse le voir et au bout d'à peine 5 min, il essayait déjà de re-rentrer. Il n'a clairement pas apprécié la sanction.
Et c est comme ça qu une collègue s est retrouvee très embêtée parce que le cher petit s était dechaussé pour coincer la poignée de porte et cavalait en faisant des bêtises à l autre bout du collège... je sors les terribles au milieu du couloir sur une chaise plantée en plein milieu afin que tous les adultes qui circulent le croisent...sous un angle d'où je les vois bien porte grande ouverte le temps qu'ils se calment ( et moi aussi!). En général eux préviennent que ça y est ils sont aptes à travailler, évidemment îls apprécient peu la position, mais je leur dis souvent que ce n'est pas mon cas et que j'ai besoin de savourer encore un peu leur absence. Ils recommencent rarement...
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