Re: Impossibilité de se rendre au collège

Helips a écrit:Edit : et donc tu réfléchis dès maintenant à un plan B pour tes enfants.

Euh... si la garderie ouvre à 7h30 comme chez moi, c'est quoi le plan B?
J'ai la chance d'habiter à coté de mon collège, mais les jours de fortes neiges, si j'habitais plus loin, je n'aurais aucun plan B. 7h30, c'est 7h30 et tu ne vas pas laisser ta gamine de 7 ans devant le portail de l'école à 6h du mat :shock:

titeprof a écrit:

Helips a écrit:Edit : et donc tu réfléchis dès maintenant à un plan B pour tes enfants.

Euh... si la garderie ouvre à 7h30 comme chez moi, c'est quoi le plan B?
J'ai la chance d'habiter à coté de mon collège, mais les jours de fortes neiges, si j'habitais plus loin, je n'aurais aucun plan B. 7h30, c'est 7h30 et tu ne vas pas laisser ta gamine de 7 ans devant le portail de l'école à 6h du mat :shock:

Dans mon cas, de toute façon je partais avant 7h30 alors.... Dans l'ordre de priorité : le père, une voisine, une des nounous du quartier, mes parents.

scoutness a écrit:Bonsoir à tous,

Je ne sais pas bien si c'est bien ici que je dois poster ma question. Je tente quand même !

Voilà, je cherche à anticiper un peu. En fait, j'habite à 50 minutes de mon collège et par jour de verglas, je me demande comment je vais faire pour prendre la route. La route est risquée d'ailleurs.
Si cela arrive et que je ne peux me rendre au travail : que dois-je faire ? Je veux dire, il n'y a rien qui va prouver ma bonne foi à part la météo (et encore, là où j'habite, le temps peut être pire que là où je travaille), et je ne vais pas risquer d'avoir un accident. Une fois, cela doit être acceptable, mais je me doute qu'il ne va pas y avoir 1 seul et unique jour de grand froid cet hiver, et comme je suis trouillarde en voiture.... Je précise qu'il n'y a pas de bus ni de train.

Comment est ce que cela se passe au niveau administratif ? Est ce que cela est déjà arrivé à quelqu'un ?

Merci d'avance pour vos réponses
;-)

J'habite à 40 minutes du collège aussi. La route que j'emprunte est hyper dangereuse même de temps normal (sinueuse, beaucoup de poids-lourds, de priorités bizarres...) et j'appréhende l'hiver de ce point de vue là...
Je pense partir 20 minutes encore en avance, soit 1h20 avant le début des cours.

Dans l'ordre de priorité : le père, une voisine, une des nounous du quartier, mes parents.

- le père : y'en a pas
- la voisine : non plus, il y a une très vieille dame pas loin que je ne connais même pas et qui a l'âge d'être elle même gardée
- les nounous du quartier : connais pas, et je n'en ai pas les moyens
- mes parents : sont à 7000km d'ici

Tu sais, tu as de la chance d'avoir plein de plans B, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Ma femme bosse de nuit, elle rentre vers 8h du matin. Si j'ai un souci lié à la neige ou autre, je suis entièrement seule pour gérer ma fille. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas là.

Il y a quelques années, quand j'étais TZR avec mon bébé tout petit, je partais souvent vers 5h30/45 car j'allais bosser en train-bus-à pied-en stop (les joies du tézédariat). Ma mère était encore là pour prendre le relais à n'importe quelle heure. Me lever tôt n'est pas vraiment un problème. Mais maintenant que je n'ai plus ce confort, je n'ai plus le choix.

Je n'ai pas d'enfant, je ne peux donc pas donner de conseils; en revanche, à vous lire, j'ai l'impression que les très nombreuses personnes qui habitent dans des régions montagneuses ou dans des régions où il neige souvent n'ont pas d'enfant ou ne travaillent pas en hiver. Razz

Je n'ai pas d'enfant, je ne peux donc pas donner de conseils; en revanche, à vous lire, j'ai l'impression que les très nombreuses personnes qui habitent dans des régions montagneuses ou dans des régions où il neige souvent n'ont pas d'enfant ou ne travaillent pas en hiver. Razz

Non, bien sûr. Mais peut être que ces personnes qui habitent en montagne ont fait ce choix car ils savaient pouvoir assurer derrière? J'ai fait le choix d'habiter à 10min à pied de mon collège et de l'école de ma fille parce que je n'ai pas le luxe d'être aidée. Alors je comprends que ça peut être dur à vivre quand on rajoute les trajets par dessus

Les nullipares, toutes à la montagne ! Very Happy

Dans L'Ouest, c'est la panique dès qu'il neige... ça nous arrive tellement rarement qu'on en sait pas comment faire. Les services publics non plus visiblement si l'on regarde comment les axes principaux sont sablés... Suspect

ça m'est arrivé 2 fois:
-la première, pour une porte-ouverte : j'étais enceinte, j'avais 1 heure de route, dont 30 minutes, sur route pourrie, je ne me suis pas posé la question bien longtemps.
-la deuxième, il y a deux ans : j'ai déposé les enfants à l'école et j'ai pris la route vaillamment. Aucun sablage des routes, même sur les voies rapides... J'ai appelé un collègue qui prenait la même route : il était coincé 15 km plus loin parce qu'une voiture était en travers de la route, il m'a dit de rester chez moi. J'ai appelé le collègue pour prévenir : on m'a confirmé que je pouvais rester chez moi.

Mais ça reste exceptionnel (deux fois en 10 ans...)

Une fois je suis resté complètement bloquée : j'étais TZR sur 3 collèges en même temps, tous en rase campagne et tous à au moins 1h de chez moi dans 3 directions différentes (sinon c'est pas drôle). J'avais encore ma vieille Saxo toute pourrie, et avec le brouillard givrant et le verglas, j'ai chassé et j'ai fini dans le fossé. Bon à 10km/h, fort peu de dégâts, mais impossible de me dégager. Appel à l'assurance, à la dépanneuse (très occupée), et enfin au collège pour prévenir que je ne viendrai pas. Réponse du collège : "vous pensez arriver quand ? A pieds, ça fait quoi, 20 minutes pas plus?" :shock: :shock: :shock: Oui, oui, à pieds au bord de l'autoroute, sur du verglas et dans une purée de pois monumentale, tu y crois. :lol:

totoro a écrit:Dans L'Ouest, c'est la panique dès qu'il neige... ça nous arrive tellement rarement qu'on en sait pas comment faire. Les services publics non plus visiblement si l'on regarde comment les axes principaux sont sablés...

ça m'est arrivé 2 fois:
-la première, pour une porte-ouverte : j'étais enceinte, j'avais 1 heure de route, dont 30 minutes, sur route pourrie, je ne me suis pas posé la question bien longtemps.
-la deuxième, il y a deux ans : j'ai déposé les enfants à l'école et j'ai pris la route vaillamment. Aucun sablage des routes, même sur les voies rapides... J'ai appelé un collègue qui prenait la même route : il était coincé 15 km plus loin parce qu'une voiture était en travers de la route, il m'a dit de rester chez moi. J'ai appelé le collègue pour prévenir : on m'a confirmé que je pouvais rester chez moi.

Mais ça reste exceptionnel (deux fois en 10 ans...)

Voilà, c'est ça le truc. Si c'est exceptionnel, peu de chefs vont râler et ceux qui vont râler vont surtout demander de rattraper les cours.

Le dévouement, qu'ils disaient, le dévouement ! professeur

Il y a quelques années j'ai une collègue stagiaire, enceinte, qui a fait du zèle pour venir au bahut un jour de neige, en habitant loin, par peur d'être mal vue par son tuteur et par la chef. Elle n'avait jamais conduit sur la neige avant, il y avait du verglas... Elle a planté sa voiture. Elle s'en est bien tirée sur le plan de la santé mais a été arrêtée plusieurs jours pour repos et examens pour sa grossesse. Elle a au final été absente plus longtemps que si elle était restée chez elle ce matin - là et venue le lendemain. D'autant plus que les gamins ont été renvoyés chez eux.
Pour ma part, quand prendre la route me met en danger, c'est niet. Ma vie vaut plus que quelques heures de cours ou qu'un 30e de salaire si le chef est vraiment inhumain et borné.

Il m'est arrivée exactement la même chose, stagiaire et enceinte, mais à cause du verglas.
Sauf que mon intention n'étais pas de "faire du zèle" mais de faire mon travail (et puis je ne m'étais pas rendue compte en partant qu'il y avait du verglas). Je n'ai pas eu d'arrêt de travail sauf pour le jour même.
Le comble est que j'ai eu un 2e accident la semaine d'après, il n'y avait pas de verglas, juste quelqu'un qui allait trop vite, là aussi je n'ai eu le droit qu'à un journée d'arrêt. J'en avais encore pour un mois à bosser.

sookie a écrit:Il m'est arrivée exactement la même chose, stagiaire et enceinte, mais à cause du verglas.
Sauf que mon intention n'étais pas de "faire du zèle" mais de faire mon travail (et puis je ne m'étais pas rendue compte en partant qu'il y avait du verglas). Je n'ai pas eu d'arrêt de travail sauf pour le jour même.
Le comble est que j'ai eu un 2e accident la semaine d'après, il n'y avait pas de verglas, juste quelqu'un qui allait trop vite, là aussi je n'ai eu le droit qu'à un journée d'arrêt. J'en avais encore pour un mois à bosser.

TZR, ce jour-là j'ai envoyé un mail pour dire que je ne venais pas. Je parle de zèle car clairement, avec cette météo -là, elle manquait de bon sens. Et la suite des événements l'a prouvé.

sookie a écrit:Il m'est arrivée exactement la même chose, stagiaire et enceinte, mais à cause du verglas.
Sauf que mon intention n'étais pas de "faire du zèle" mais de faire mon travail (et puis je ne m'étais pas rendue compte en partant qu'il y avait du verglas). Je n'ai pas eu d'arrêt de travail sauf pour le jour même.
Le comble est que j'ai eu un 2e accident la semaine d'après, il n'y avait pas de verglas, juste quelqu'un qui allait trop vite, là aussi je n'ai eu le droit qu'à un journée d'arrêt. J'en avais encore pour un mois à bosser.

Tu nous expliques ? Very Happy

J'avais commencé à expliquer, mais je viens de comprendre !
Le verglas est parfois traitre chez moi !

Ah ben oui, surtout s'il fait des enfants dans le dos d'une stagiaire ! Very Happy

Comme ça nos enfants ne craignent pas le froid

Certains chefs d'établissement ne sont pas compréhensifs. Un jour l'une de mes collègues a glissé dans le fossé avec sa voiture à cause du verglas et de la neige. Elle a décidé de rentrer chez elle plutôt que de parcourir les 40 km restant pour rejoindre un collège vide (il n'y avait pas de transports scolaires à cause des conditions climatiques). Elle a du rattraper toutes ses heures et écrire une lettre au rectorat qu'elle n'était pas venue pour "convenance personnelle". Elle avait seulement envie de rester en vie !