Stages d'observation et stages pratiques

cela peut t'apporter beaucoup si tu tombes sur un bon exemple et si tu sais bien regarder ( et quoi regarder). Je regrette maintenant que je suis titulaire ne pas pouvoir plus souvent me glisser au fond de la classe de mes collègues pour voir comment ils procèdent.

Merci pour ta réponse. Je pense avoir trouvé de bons exemples (enfin, là je ne suis pas objective...) Et si tu pouvais te glisser au fond de la classe de tes collègues, qu'observerais-tu?

J'ai beaucoup appris de mon stage d'observation en lycée, mais parce que je comparais avec ma propre pratique de stagiaire. Sans avoir moi-même de classe, je ne sais pas si cela m'aurait été très profitable...
Et aussi parce que ma maître de stage était très ouverte : on discutait vraiment, elle me posait des questions sur ma façon de voir, elle ne se posait pas en exemple absolu.

Elle m'avait demandé d'assurer deux heures de LA en BTS et les cours de terminale en latin à SON elève qu'elle avait en même temps que des 1ères (vraiment pas évident... Je ne sais pas comment je gérerais ça toute seule si ça m'arrivait...). Je précise que je ne sortais pas les cours de mon chapeau : elle me donnait les textes, je les bossais, elle aussi, on faisait une synthèse de nos approches et ensuite je donnais son cours à l'élève au fond de la salle pendant que les premières avaient leur cours.

Je réponds au passage à la question posée à Paffutella (enfin pas tout à fait en fait) : en observant, j'ai appris à faire participer tout le monde (enfin, à essayer) , à me débarrasser de mes propres tics de langage, à récompenser les bonnes réponses ou à rebondir sur les erreurs de façon positive.

Je pense vraiment que tout dépend du collègue sur lequel tu tomberas.
J'ai des stagiaires comme toi chaque année depuis 12 ans, et c'est un pur bonheur !

Pour te donner une idée un peu précise :
- ils assistent à mes cours pendant quelques séances, et je les mets toujours à l'aise (j'accepte toutes les questions, toutes les critiques, toutes les remarques) ;
- je leur propose de prendre en charge quelques séances, les 3/4 d'entre eux ont accepté, certains ont refusé : en me disant qu'ils ne se sentaient pas prêts à le faire - ce que je comprends parfaitement - d'autres en se faisant porter pâle au dernier moment (moins sympa).
- la première fois, je ne savais pas comment faire pour les amener à participer, depuis j'ai compris qu'il fallait que je fasse les cours + les "liaisons" entre les parties du cours, parce que, forcément, un stagiaire post-licence ne sait pas mener un cours. Ils me l'ont super bien expliqué, ça m'a aidée à leur proposer quelque chose de sympa qui les mettait en situation sans pour autant que ce soit difficile.

A part ça, je dirais que je te conseille, si la personne qui t'accueillera te le propose, de mener un cours, qu'il soit préparé à l'avance par le collègue ou pas. Tout ceux qui l'ont fait m'ont dit qu'ils avaient adoré, malgré leurs réticences préalables.
Les échanges qui s'ensuivent sont également intéressants. J'ai eu à répondre à des tas de questions concernant la prise en charge des élèves (la discipline) et j'espère leur avoir apporté des réponses parce que la gestion d'une classe, ce n'est pas une question d'"aura", mais un apprentissage constant. On acquiert des trucs au fil des ans, des expériences, des réussites et échecs, des rencontres avec des collègues prêts à partager leur expérience.

J'ai gardé le contact avec certains de ces collègues que j'ai accueillis dans mes cours, et franchement, c'est sympa comme tout.

J'espère t'avoir convaincue du bien-fondé de cette situation, parce que j'aurais adoré, après ma licence, avoir cette possibilité qui permet d'assister à des cours, voire donc d'y participer, sans pour autant être évaluée.
C'est ce que je leur dis toujours : je leur propose de prendre en charge une classe, de voir s'ils se sentent bien, sans jugement aucun. La personne qui reçoit les stagiaires post-licence ne porte aucun jugement, pas de rapport à faire, c'est "le cours ouvert", quoi ! Tout bénef !

Merci à toutes les deux!

Vos réponses me rassurent, et me donnent d'autant plus envie de faire ces stages.
Concernant celui en collège je ne sais pas encore comment cela va se passer mais en ce qui concerne celui en lycée, j'en ai déjà parlé avec l'enseignante qui me prendra en charge (mon ancienne prof!) et elle compte me faire participer au cours.

Le stage d'observation en PLC1 ne m'a pas servi à grand chose ; j'ai eu l'impression de perdre du temps au moment où il fallait mettre le paquet pour la préparation du concours.

J'ai eu une stagiaire de L3 qui est venue voir le travail en Terminale (le seul truc un peu intéressant pour elle, je suppose, c'est qu'elle a vu que d'une classe à l'autre, l'atmosphère était très différente (des TS impliqués et curieux aux TES détestables)); je l'ai laissé faire un cours sur la dernière séance de la semaine (avec les TL).